[Enregistrement électronique]
Le jeudi 26 octobre 1995
[Traduction]
Le président: Je vous souhaite tous la bienvenue.
Deux points sont inscrits à l'ordre du jour.
Nous commencerons par entendre nos témoins au sujet des cartes de crédit, ce qui devrait prendre une heure et demie environ. Ensuite, je propose que, pendant la dernière demi-heure, nous siégions à huis clos pour discuter de la façon dont nous aborderons les grandes questions lorsque nous entendrons les banquiers.
Il s'agit en fait de points de procédure. Toutefois, ce sera notre seule chance de les avertir à l'avance de ce qui les attend.
M. Bélanger (Ottawa - Vanier): Je sais que ma demande est plutôt inhabituelle, mais le Canada tout entier vit un pan assez inhabituel de son histoire, actuellement.
Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que nos collègues du Bloc québécois n'étaient pas présents aux dernières réunions. Ils ne le sont toujours pas, aujourd'hui. Ils sont en train de faire ce que nous devrions nous-mêmes être en train de faire.
Un mouvement collectif s'empare de la province et, je le suppose, de tout le pays. En tant que députés, nous devrions nous y joindre pour encourager et pour coordonner de notre mieux ce rassemblement prévu à Montréal, vendredi prochain, comme nous a invités à le faire notre premier ministre. Je n'ai pu trouver quelqu'un pour me remplacer ce matin, sans quoi je ne serais pas ici.
Je propose donc que nous ajournions tout de suite pour raison majeure. J'espère que nos témoins en comprendront la raison et qu'ils voudront bien revenir à une autre date.
Le président: Je vous remercie.
J'ignore s'il faut débattre d'une motion d'ajournement.
La greffière du comité: Nous pouvons en discuter. Le débat est facultatif, je crois.
Le président: Très bien. Nous sympathisons tous avec ce que vous venez de dire, mais il se peut...
Ma foi, il nous quitte.
J'ignore ce qu'en pensent les autres membres du comité, s'ils souhaitent simplement se prononcer sur la motion. Les membres feront peut-être ce qui leur plaît et agiront selon ce que leur dicte leur conscience.
M. Murray (Lanark - Carleton): Je reviens tout juste de mon bureau. C'est peut-être parce que je représente une circonscription située à proximité d'Ottawa, mais nous sommes inondés d'appels. Mon personnel ne sait plus où donner de la tête.
Je n'aime pas décevoir des personnes qui ont pris la peine de se préparer et de venir jusqu'ici témoigner, mais j'estime que j'emploierais mieux mon temps à essayer d'organiser cela. Je serais porté à appuyer la motion de M. Bélanger.
L'autre raison, bien sûr, c'est que je ne crois pas que nous soyons capables de nous concentrer suffisamment sur les questions à l'étude pour en faire un examen honnête.
Le président: Naturellement, le nombre de membres présents est insuffisant pour pouvoir tenir un vote. Il n'y a pas suffisamment de membres présents pour entendre les témoins.
M. DeVillers (Simcoe-Nord): Voilà un an que j'attends que le comité s'attaque à cette question des cartes de crédit. Pourtant, en dépit de mon impatience, j'appuie la motion.
Même si la circonscription que je représente se trouve loin de la frontière du Québec et de l'Ontario, plus de dix autocars en partiront à destination de Montréal. Je pourrais m'employer à coordonner ce voyage.
J'appuie la motion, même si j'attends depuis très longtemps qu'on étudie cette question.
M. Mayfield (Cariboo - Chilcotin): J'ai une ou deux questions.
Je raisonne à peu près comme vous. La question à l'étude aujourd'hui m'intéresse, moi aussi.
Par ailleurs, mardi prochain, nous devons entendre l'ombudsman. Reporterons-nous aussi ce témoignage?
Le président: Pas pour l'instant. J'imagine que tout sera revenu à la normale, mardi. C'est du moins ce que je prévois. Nous ne changerons rien.
Quelqu'un a-t-il autre chose à ajouter?
M. Mayfield: J'aimerais demander aux témoins s'il leur sera possible de revenir sous peu.
Mme Vinita Watson (directrice générale, Bureau de la consommation, Industrie Canada): Nous n'y voyons pas d'empêchement. Nous serons heureux de revenir quand il vous plaira.
Le président: J'ai l'impression, d'après les opinions exprimées, que nous allons ajourner. Je déclare donc la séance levée.