Bureaux des députés
Les députés sont logés dans des bureaux situés dans divers édifices : du Centre, de l’Est, de l’Ouest,
de la Confédération, de la Justice et Wellington. Les ministres ont des bureaux sur la Colline et dans leur ministère. Les
bureaux des députés leur sont attribués après consultation du whip de leur parti [90] .
Ensuite, le Président attribue un bureau aux députés de partis non officiellement reconnus par la Chambre et aux députés
sans affiliation (appelés députés indépendants) [91] .
À la Confédération, le nouvel édifice du Centre — qu’on appelait l’édifice du Parlement —
logeait le Parlement du Canada au complet. Les édifices de l’Est et de l’Ouest, appelés « édifices
ministériels », étaient occupés par les ministères; on y trouvait des bureaux pour les ministres. Le
Président était le seul à avoir un bureau dans l’édifice du Parlement. Les députés avaient leur
pupitre dans la salle des séances, une armoire-vestiaire tout près, et un endroit où s’habiller, lire ou fumer. Vu la
nature du travail des députés et la durée des sessions, on considérait que cela suffisait à leurs besoins [92].
L’édifice du Centre était destiné à l’Assemblée législative de la Province du Canada, qui
comptait 130 députés. À la Confédération, il devait loger les 181 députés de la Chambre. Dès
les années 1880, tous les sous-sol et les greniers étaient occupés, et les parlementaires commencèrent à
demander d’être mieux logés. En 1916, l’année où l’édifice a été détruit
par le feu, certains députés avaient obtenu des bureaux privés (le Président, les ministres, les principaux
députés de l’opposition), alors que d’autres partageaient des bureaux. Avec la construction du nouvel édifice du
Centre, les choses se sont améliorées, mais pas au point de fournir à chaque député son propre bureau [93] .
Avec le temps, le nombre des députés augmenta, ainsi que leurs besoins de locaux et de personnel, à cause de l’évolution
du rôle et des travaux du Parlement et de ses représentants élus. Graduellement, il se créa plus d’espace à
mesure que des services administratifs déménageaient ailleurs et que d’autres édifices étaient affectés
aux besoins de la Chambre des communes [94] .