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INDY Rapport du Comité

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CONCLUSION

Le Comité prend note des progrès réels qui se font dans plusieurs secteurs, mais il insiste sur le fait qu'il faut demeurer vigilant si l'on veut que les entreprises, les gouvernements et les services publics respectent leurs échéances et leurs engagements, ce qui permettra d'éviter la plupart des conséquences appréhendées du problème de l'an 2000. Mais il n'y a pas de garanties. Même si une entreprise a tout fait pour se mettre en conformité, il y aura sans doute des pépins. On ne saurait prévoir ni le nombre, ni l'étendue, ni les répercussions de ces imprévus. Il est donc important que chaque entreprise et gouvernement ait son plan d'urgence et que les mesures de protection civile soient coordonnées.

À propos de protection civile, on a attiré l'attention du Comité sur trois points importants dont la population devrait être consciente. D'abord, chaque organisation doit avoir son plan d'urgence afin de pouvoir continuer à fonctionner. Ensuite, les solutions au problème de l'an 2000 sont à la fois complexes et multiples, de sorte que chacun doit faire sa part. Enfin, les citoyens ne doivent pas être trop confiants et s'imaginer que le MDN ou les gouvernements vont se charger de tous les problèmes et des crises de l'an 2000.

On a fait valoir au Comité l'importance d'une diligence raisonnable et de l'obligation de responsabilité. Dans la sphère publique, les élus doivent être tenus responsables, le premier ministre pour le gouvernement fédéral, les premiers ministres pour leur province ou territoire, et les présidents régionaux et les maires pour leur territoire. Pareillement, dans le secteur privé, les présidents directeurs-généraux et les administrateurs doivent être tenus responsables de veiller à ce que des mesures soient prises pour relever le défi de l'an 2000.

L'information est un élément clé pour résoudre le problème de l'an 2000; elle devra provenir des secteurs public et privé, ainsi que des médias. Mais c'est une information exacte, factuelle et à jour qu'il faut, présentée en contexte, et non pas des prédictions « catastrophe » ou alarmistes. Tous les acteurs de l'économie doivent collaborer afin que l'information nécessaire parvienne aux intervenants et à la population. Il faut que le problème demeure bien en vue jusqu'à ce qu'il soit résolu, mais sans susciter de fausses inquiétudes.

Il y a des entreprises qui ne seront pas prêtes à faire face au problème de l'an 2000, ce qui pourrait signifier des interruptions des affaires, voire des fermetures, ou entraîner des dommages-intérêts. Il se pourrait aussi qu'il y ait des problèmes mineurs, ou de courtes interruptions de certains services. Mais en gros, tout semble indiquer que le Canada sera prêt pour l'an 2000, de sorte qu'il n'est pas déraisonnable de penser que la vie devrait se poursuivre comme avant.