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INST Rapport du Comité

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AVANT-PROPOS DE LA PRÉSIDENCE

La prospérité, en cette ère de nouvelle économie axée sur le savoir, dépend en bonne partie de l’innovation. C’est pourquoi le gouvernement fédéral s’est fixé, entre autres grandes priorités, d’améliorer la tenue du Canada à ce chapitre, compte tenu du retard que nous affichons par rapport à d’autres économies avancées à cet égard. La Stratégie de l’innovation, qu’il a rendue publique en février dernier, devrait nous guider dans la voie du progrès pour ce qui est de l’innovation et de la productivité. La Stratégie décrit les grands objectifs, cibles et priorités du gouvernement fédéral devant permettre de réaliser l’objectif qui est de stimuler l’innovation et de hausser le niveau de vie au Canada au cours des dix prochaines années.

D’après la Stratégie, deux des facteurs qui jouent sur la capacité d’innovation étant les compétences et l’acquisition des connaissances, le gouvernement fédéral devra assumer ses responsabilités à ces deux égards, notamment, en bonifiant ses investissements en recherche et développement (R-D) et en formation d’un personnel hautement qualifié. Une portion de ce nouvel investissement ira aux trois conseils subventionnaires fédéraux, soit le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada.

Le Comité est d’avis que ces trois conseils jouent un rôle crucial pour ce qui est de stimuler la capacité innovatrice du pays en appuyant la recherche, la formation et le transfert des connaissances et des technologies. Ses études antérieures donnent cependant à penser qu’il pourrait être bon d’améliorer la façon dont ces organismes allouent les fonds de recherche fédéraux. Dans son rapport de juin 2001 intitulé Plan d’action du Canada pour l’innovation au vingt-et-unième siècle, le Comité s’était engagé à se pencher sur les mandats, les processus et les critères de prise de décision de ces organismes pour s’assurer que les fonds étaient gérés au mieux avant que l’on ne procède à d’autres investissements. Les inquiétudes du Comité concernant la répartition des fonds de recherche fédéraux visaient essentiellement la modicité des capacités de recherche de certaines petites universités régionales et du peu de succès relatif des candidats provenant de ces universités aux concours lancés par les conseils subventionnaires. Le Comité estime que les petits établissements de recherche peuvent jouer un rôle important pour ce qui est de faire en sorte que toutes les régions du pays contribuent à la société du savoir que nous sommes en train d’ériger et en bénéficient; c’est pourquoi il est capital que les chercheurs de ces établissements aient accès aux fonds que fournissent les organismes subventionnaires fédéraux.

Le Comité a entrepris d’analyser ces questions en organisant une série de tables rondes au cours desquelles des représentants d’organismes subventionnaires, d’organes consultatifs, de groupes stratégiques, d’associations universitaires et collégiales et des chercheurs se sont exprimés à propos de l’évaluation par les pairs et autres sujets liés à la répartition des fonds de recherche fédéraux. Le Comité a entendu un large éventail de points de vue; il estime que le présent document en reflète la teneur et que ses recommandations aideront les conseils subventionnaires dans leur travail d’appui de la R-D et de l’innovation.

J’aimerais remercier les personnes et les organismes qui ont pris part à ces audiences d’avoir aidé le Comité dans le travail qu’il poursuit afin d’encourager l’innovation au Canada. Le Comité, dans le cadre de sa prochaine étude envisagée sur l’innovation et la productivité, continuera à étudier l’affectation et la gestion des fonds de recherche fédéraux. Avec le concours des chercheurs de notre pays, le Comité continuera de faire valoir l’importance de la science, de la technologie et de l’innovation pour l’amélioration de la tenue économique du pays et de la qualité de vie de ses citoyens.