INST Communiqué de presse de comité
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le
Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie de la
Chambre des communes dépose un rapport sur les restrictions à l’investissement
étranger s’appliquant aux entreprises de télécommunication.
DIFFUSION IMMÉDIATE
Ottawa, le 28 avril 2003 – Le Comité permanent de l’industrie,
des sciences et de la technologie de la Chambre des communes a déposé au
Parlement aujourd’hui son rapport sur les restrictions à l’investissement
étranger s’appliquant aux entreprises de télécommunication. L’honorable Allan
Rock, ministre de l’Industrie, a demandé au Comité de solliciter des avis sur
les restrictions à l’investissement direct étranger. Le rapport, intitulé Ouverture
sur le monde pour les communications canadiennes, est le fruit de
trois mois d’étude sur les incidences de ces restrictions sur le secteur des
télécommunications.
« La plupart des entreprises de
télécommunication à la recherche de sources étrangères de capital à des fins
d’investissement qui ont comparu devant le Comité ont déclaré avoir éprouvé de
la difficulté à obtenir des investissements au cours des dix dernières
années », a déclaré M. Lastewka. « Elles ont été confrontées à un
accès réduit au capital ou à des coûts de financement plus élevés, quand ce n’est
pas aux deux problèmes à la fois ».
Le
Comité a entendu les témoignages d’intervenants de l’industrie des
télécommunications et de celle de la radiodiffusion. Des entreprises de
télécommunication sans fil, des entreprises de services locaux titulaires (ESLT),
des entreprises de services locaux concurrents (ESLC) et des entreprises de
câblodistribution ont raconté de quelle façon elles ont attiré des
investissements dans le cadre de l’actuel régime de propriété étrangère. Compte
tenu des témoignages présentés au Comité, M. Lastewka a fait état de ce qui
suit :
« Les nouvelles
entreprises de télécommunication ont été les plus touchées par les restrictions
à la propriété étrangère. Celles-ci sont partiellement responsables de la
réduction des projets d’investissement et de l’endettement accru de ces
entreprises. Le ratio dettes/total de l’actif plus élevé de ces dernières a
également donné lieu à une plus grande instabilité financière au sein de
l’industrie. »
Le Comité est aussi arrivé à la conclusion qu’en
raison de la convergence technologique des vingt dernières années, il n’est
plus possible d’établir une distinction entre les entreprises de
télécommunication et les entreprises de distribution de radiodiffusion –
c’est-à-dire les systèmes de câblodistribution, de distribution par satellite
de radiodiffusion directe et de distribution multipoint – en fonction de leurs
réseaux de distribution respectifs ou des services qu’elles offrent. Le Comité
est d’avis que la distribution et le contenu sont deux concepts distincts et
qu’il est possible d’établir une différence entre les entreprises de
distribution de radiodiffusion et les entreprises de programmation.
Deux des quatre recommandations du Comité
portent directement sur les restrictions à la propriété étrangère. Le Comité a
recommandé ce qui suit :
Que le gouvernement canadien élimine complètement
les exigences minimales en matière de propriété canadienne, y compris
l’exigence à laquelle sont assujetties les entreprises de télécommunication au
chapitre du contrôle canadien.
Que le gouvernement canadien veille à ce que, en matière de propriété
et de contrôle, les entreprises de distribution de radiodiffusion soient
assujetties aux exigences canadiennes des entreprises de télécommunication.
En plus
d’examiner les restrictions à la propriété étrangère, le Comité s’est penché
sur deux autres questions. Tout d’abord, il a reconnu que le secteur privé
s’adapte bien au nouveau paysage des communications découlant des technologies
numériques et de la convergence technologique, mais qu’on ne peut en dire
autant du cadre législatif du Canada. Le Comité a recommandé :
Que le gouvernement du Canada modifie la Loi
sur les télécommunications de telle sorte qu’elle soit obligatoirement
revue par un comité parlementaire tous les cinq ans.
Enfin, compte tenu de la convergence
technologique et du degré important d’intégration horizontale et verticale dans
le secteur des télécommunications et celui de la radiodiffusion, de même
qu’entre eux, le Comité n’était pas convaincu que ces secteurs devraient
continuer à être traités comme deux entités distinctes. Comme cette question ne
relève pas de son mandat et exige une étude plus poussée, le Comité a
recommandé :
Que le gouvernement canadien crée un comité
parlementaire spécial qui sera chargé d’examiner exhaustivement la structure
d’encadrement du secteur des télécommunications et de celui de la
radiodiffusion au Canada. L’examen devrait porter au moins :
a) sur
le cadre réglementaire régissant le secteur des télécommunications et celui de
la radiodiffusion au Canada;
b) sur les solutions que pourrait adopter
le gouvernement fédéral pour faciliter l’implantation de l’accès à large bande
dans les collectivités rurales et éloignées;
c) sur
la structure de deux ministères fédéraux, en l’occurrence Industrie Canada et
Patrimoine canadien;
d) les
compétences, le rôle et le mandat du Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes.
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Pour de plus amples renseignements, prière de
communiquer avec :
Jean-François Pagé, greffier
Chambre des communes
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