OGGO Rapport du Comité
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C’est animé de sentiments ambivalents que j’écris ces lignes. D’une part, je n’éprouve aucune joie à avoir fait ce que nous avons dû faire. Par ailleurs, je suis personnellement convaincu que notre travail était nécessaire. Mes collègues du Comité, représentant tous les partis et toutes les régions du Canada, ont montré ce qu’un comité permanent de la Chambre des communes est capable de faire quand nous mettons de côté nos différences idéologiques et centrons notre attention sur nos responsabilités de parlementaires. Le Comité a entamé ses travaux dans l’incertitude, refusant de croire que le titulaire d’un poste aussi important pouvait agir de façon aussi désinvolte. La motion à l’origine de notre démarche n’était pas unanime; certes, elle a été adoptée, mais les membres tant du gouvernement que de l’opposition nous ont mis en garde contre un jugement trop précipité. Lentement, prudemment, chaque membre a développé son jugement à partir des éléments de preuve; quand il est devenu évident que nos craintes étaient fondées, chacun a démontré son talent. Les avocats ont travaillé sur les procédures et les éléments d’enquête, les comptables agréés ont ciblé les aspects financiers et les gestionnaires publics se sont joints aux négociateurs syndicaux pour rechercher un juste équilibre entre tous les intérêts en cause. Les enseignants, les gens d’affaires et notre médecin en résidence nous ont constamment poussés à aller plus loin, à penser plus fort, à nous dépasser. Tous les membres savent qu’ils ont œuvré à restaurer la confiance du public dans la Chambre des communes. En même temps, ils ont réalisé qu’une des conséquences de notre travail, c’est qu’une personne a été disgraciée, qu’un poste public important a été endommagé et que la confiance dans les titulaires de charges publiques a été davantage érodée. Ces événements sont très troublants, mais nous pensons que si les comités travaillent fort à rehausser les normes et à réclamer l’excellence, la confiance du public dans la Chambre des communes augmentera. Le Comité compte des membres permanents, mais nous avons commencé l’examen de ce dossier avec l’ajout de députés qui ont demandé à y siéger parce qu’ils avaient des compétences particulières à offrir. Une fois saisis du dossier, j’ai demandé à ce qu’ils demeurent au Comité pour la durée de l’étude. Voici les noms de ceux qui ont participé à cette investigation : les vice-présidents, Paul Forseth et Tony Valeri; les membres, Carolyn Bennett, John Bryden, Roy Cullen, Ken Epp, Raymonde Folco, Gerald Keddy, Robert Lanctôt, Derek Lee, Pat Martin, Alex Shepherd, Judy Sgro, Paul Szabo et Tony Tirabassi. Plusieurs autres personnes nous ont aidé dans des moments cruciaux; je désire les remercier tous. Un comité parlementaire ne pourrait fonctionner sans une multitude de personnes qui veillent à assurer que nous sommes en mesure de faire notre travail. Depuis les agents de sécurité qui voient à ce que nous ne soyons pas dérangés jusqu’aux messagers et aux assistants qui font les courses, sans oublier les traducteurs, les interprètes, les moniteurs des délibérations, une armée discrète s’active, souvent dans l’ombre, a faire avancer notre travail. C’est la capacité incroyable du personnel de la Chambre qui nous permet de décider de travailler quinze heures et demie d’affilée sans jamais constater d’interruption dans les services d’appui. Le personnel a parfois travaillé toute la nuit à faire en sorte que nos outils ne nous fassent jamais défaut. Pendant toute notre étude ont siégé avec nous les conseillers juridiques de la Chambre, le légiste et conseiller parlementaire Robert Walsh; le conseiller juridique principal, Greg Tardi, et la stagiaire Lucia Shatat. Leurs avis inestimables nous ont permis de toujours viser notre objectif. Notre attaché de recherche, Jack Stilborn, a assisté à toutes les séances et, pendant que nous nous reposions, il faisait une synthèse logique des tous les témoignages et des opinions des 16 députés dans un document que nous pouvions revoir le lendemain matin. Tout cela s’est fait sous la houlette de notre greffière Miriam Burke, qui a porté la polyvalence à de nouveaux sommets. Elle a une capacité incroyable pour coordonner toutes les activités de soutien, pour toujours prévoir nos besoins, pour offrir des avis sur la procédure, bref pour faire avancer les choses sans heurts au point de nous laisser nous concentrer sur l’étude en cours. Je vous suis à tous infiniment reconnaissant. Le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires n’a qu’un an, et nous avons appris beaucoup durant cette année. Mais il nous reste tant à faire! Reg Alcock |