HEAL Rapport du Comité

Les médicaments sur ordonnance jouent un rôle prépondérant dans notre système de soins de santé. Pris judicieusement, ils peuvent améliorer la santé des Canadiens et même leur sauver la vie. Toutefois, malgré leurs avantages, ils présentent aussi des risques concrets et des coûts élevés.

Quand nous avons commencé notre étude, nous étions motivés par notre connaissance commune des principaux événements liés aux médicaments sur ordonnance. L’enquête sur la mort de Vanessa Young a révélé des anomalies du système d’innocuité des médicaments. Des rapports sur les dépenses consacrées aux soins de santé indiquent que les médicaments constituent le segment du système qui connaît l’expansion la plus rapide. Le magazine Fortune a attiré l’attention sur le taux de rendement supérieur à la moyenne des investissements de l’industrie pharmaceutique. Le rapport Romanow indique qu’il faut reconnaître davantage le rôle des médicaments sur ordonnance dans le système de santé du Canada, et qu’il faut notamment examiner les lois sur les brevets.

Grâce aux témoins qui, d’un bout à l’autre du pays, ont bien voulu partager leur expérience avec nous, nous en avons appris davantage sur les multiples facettes des médicaments et de leur utilisation. Jusqu’à présent, nos recherches sur l’aspect santé des médicaments sur ordonnance ont porté sur le rôle de divers intervenants : gouvernements, entreprises pharmaceutiques, professionnels de la santé et consommateurs, par exemple. Nous avons également tenté d’arriver à un consensus au sujet des opinions complexes et parfois conflictuelles concernant une gamme de questions d’ordre scientifique, social et politique.

Le Comité reconnaît la complexité du sujet. Nous savons que la question ne peut se régler en un jour et n’avons pas encore terminé nos travaux. Toutefois, de nombreuses personnes bien intentionnées nous ont signalé certains problèmes nécessitant l’attention immédiate du gouvernement fédéral. Notre rapport fait état de nos observations et de notre point de vue sur ces problèmes particuliers.

Au nom des membres du Comité, je tiens à remercier les témoins qui nous ont généreusement donné de leur temps et fait profiter de leurs connaissances et de leur expérience. Comme toujours, nous sommes redevables aux attachés de recherche de la Bibliothèque du Parlement, Nancy Miller Chenier et Sonya Norris, et aux greffiers du Comité, José Cadorette et Carmen DePape, pour leur aide professionnelle, de même qu’à Lise Tierney et à Monique Pronovost pour le soutien administratif. En outre, nous sommes reconnaissants aux rédacteurs, aux interprètes, aux pupitreurs et aux autres personnes dont le travail et l'esprit d'équipe ont permis la réalisation du présent rapport. 

Je voudrais aussi remercier chacun des membres du Comité qui ont participé à cette étude jusqu’à présent et qui ont partagé avec nous leur sagesse et leur intérêt pour ce dossier primordial.