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FAAE Rapport du Comité

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Ces dernières années, et plus encore depuis les terribles événements du 11 septembre 2001, il y a deux ans et demi, les questions se multiplient sur les rapports entre l’islam et l’Occident. Au moment où le Comité décidait, au début de 2003, d’entreprendre une étude des relations du Canada avec les pays du monde musulman, l’actualité était dominée par le déclenchement de la guerre en Irak. Notre étude s’est donc déroulée durant une période tendue et délicate des relations internationales et de la politique mondiale.

Les audiences que le Comité a tenues au Canada et les entretiens qu’il a eus dans d’autres pays ont confirmé la complexité de son entreprise, d’autant plus qu’il nous fallait à tout prix éviter les stéréotypes dans notre analyse et les solutions toutes faites dans nos réponses et nos recommandations. Notre travail est un bel exemple de la façon dont des députés de tous les partis politiques peuvent s’associer pour maîtriser un sujet aussi complexe qu’ardu. En dépit des différences de partis, nous avons réussi à nous entendre sur des recommandations solides qui, nous le pensons, permettront de renforcer la politique étrangère du Canada.

Comme on le dit clairement dans le rapport, le fait de n’envisager les relations entre le monde musulman et les pays occidentaux qu’à travers le prisme du «  choc des civilisations  » est à la fois improductif et trompeur. Il en va de même des idées reçues voulant que l’islam soit incompatible avec certains des préceptes de la démocratie libérale comme l’égalité des droits des femmes et des minorités religieuses. Nous avons par ailleurs constaté que la grande majorité des musulmans du monde condamnent le terrorisme international, ce qui nous amène à conclure que nous devons tous unir nos forces contre ce fléau.

Nous tenterons dans les pages qui suivent d’établir un cadre solide pour l’élaboration de politiques canadiennes constructives à l’égard des pays du monde musulman en général, tout en traitant aussi plus particulièrement de nos relations avec chacun des pays dans lesquels nous nous sommes rendus. Nous avons fait de notre mieux pour cerner une réalité extrêmement complexe et évolutive.

La préparation d’une étude et d’un rapport d’une telle envergure serait impossible sans le travail assidu et la collaboration de tous les membres du Comité, auxquels je tiens à exprimer mes remerciements. Le Comité a aussi eu l’insigne chance de bénéficier de la coopération de dizaines de fonctionnaires à Ottawa — particulièrement du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et de l’Agence canadienne de développement international — et dans les missions du Canada dans les nombreux pays que nous avons visités. Ce sont ces gens-là qui représentent le Canada à l’étranger, et ils font notre fierté.

Enfin, le Comité a pu compter, comme toujours d’ailleurs, sur l’appui d’un personnel extrêmement compétent. Nous sommes particulièrement redevables à notre greffier, Stephen Knowles, assisté d’Elizabeth Kingston, et de l’équipe de Diane Lafleur, Diane Lefebvre et Eveline Shaw, de la Direction des comités de la Chambre des communes. Le Comité est aussi reconnaissant à son équipe de recherche, Gerald Schmitz et James Lee, assistés de Michael Dewing, de la Bibliothèque du Parlement, pour les longues heures qu’ils ont consacrées à l’étude et à la rédaction du rapport. Enfin, nous savons gré, au Service des publications de la Chambre des communes, de son travail de production et de correction d’épreuves, et au Bureau de la traduction, de sa contribution à l’établissement de la version française du rapport.

Ce rapport impressionnant est le fruit d’une collaboration exemplaire, et je suis certain qu’il contribuera utilement à l’élaboration de la politique étrangère du Canada pendant de nombreuses années.

Le président

Bernard Patry