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CIMM Rapport du Comité

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Opinion complémentaire
des membres conservateurs du Comité

 

Nous appuyons la plus grande partie de ce rapport, que ce soit en termes de contenu ou de recommandations. Nous approuvons notamment le compte rendu que donne ce rapport des importants progrès accomplis par ce gouvernement pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers.

Nous nous félicitons qu’y soit souligné que la reconnaissance des titres de compétences étrangers relève à la fois des gouvernements fédéral et provinciaux. Nous nous réjouissons de certaines recommandations novatrices, telles que celles relatives à des programmes de stage ou de prêts visant à aider les nouveaux immigrants à s’insérer sur le marché du travail dans leur domaine de compétences.

Si nous appuyons le rapport dans ses grandes lignes, de même que les orientations prises par le gouvernement depuis près de quatre ans, nous désapprouvons certaines des recommandations formulées dans ce rapport.

Nous nous opposons à toute mesure, aussi bien intentionnée soit-elle, qui pourrait désavantager les Canadiens en accordant aux immigrants un avantage particulier en termes d’embauche par le biais d’incitatifs financiers accordés aux entreprises canadiennes. Nous sommes également opposés à la transformation radicale du marché canadien de l’emploi qu’occasionnerait la création d’un mécanisme d’appel pour les personnes qui ne sont pas embauchées au terme d’un processus d’embauche et d’entrevue. Non seulement jugeons-nous que cette proposition est erronée, mais nous ne voyons pas en quoi elle est pertinente au regard du sujet ou du contenu de ce rapport.

Nous nous réjouissons que le rapport se fasse l’écho du succès de l’approche adoptée par le gouvernement au regard de la reconnaissance des titres de compétences étrangers et de la coopération qu’il a entamée à ce sujet avec les provinces et les territoires. Nous sommes également en accord avec les témoins qui ont souligné que l’examen des titres étrangers devrait faire l’objet d’une attention accrue avant le départ, et nous nous félicitons que le gouvernement agisse en ce sens.

Il est clair que le gouvernement est favorable à des efforts raisonnables visant à aider les nouveaux arrivants à s’insérer sur le marché du travail, car il est essentiel que les immigrants qualifiés puissent contribuer à l’activité économique du Canada. De plus, nous sommes décidés à allouer les ressources nécessaires à ce que les médecins qualifiés d’origine étrangère puissent pleinement exercer leurs compétences afin que les Canadiens aient accès à des soins de santé de qualité.

Des personnes viennent travailler au Canada des quatre coins du monde. Notre gouvernement encourage ce phénomène, car il accroît les possibilités économiques dont disposent notre pays et nos concitoyens dans le cadre de la concurrence mondiale. Il ne saurait cependant y avoir de mesure discriminatoire qui désavantage un Canadien au profit d’un autre. Une politique qui rétribuerait les entreprises pour choisir un Canadien plutôt qu’un autre, ou un nouvel arrivant plutôt qu’une personne qui réside ici depuis plus longtemps est inacceptable.

Enfin, nous sommes fermement opposés à la création d’un poste d’« ombudsman » pour les personnes qui ne réussiraient pas à trouver d’emploi. Il s’agirait d’une entrave inacceptable, et sans précédent, aux processus d’embauche des secteurs public et privé. Cela créerait également un déséquilibre déraisonnable entre le marché de l’emploi des entreprises assujetties à une réglementation fédérale et celui des entreprises assujetties à une réglementation provinciale.

Pour conclure, nous souhaiterions remercier les témoins qui ont comparu devant le Comité dans le cadre de cette étude, de même que les membres de ce Comité qui, dans leur très grande majorité, ont travaillé dans un esprit de collaboration à cette étude et à ce rapport.

Respectueusement soumis,

 

Rick Dykstra,
Député de St. Catharines
Secrétaire parlementaire du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration