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AFGH Rapport du Comité

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RECOMMANDATIONS SUR LES ASPECTS NON MILITAIRES DE LA MISSION CANADIENNE EN AFGHANISTAN APRÈS 2011

Recommandations du Bloc Québécois

Le Bloc Québécois a consacré beaucoup d’efforts  à faire de ce rapport le reflet de sa vision en Afghanistan.

Bien que nous appuyions l’économie générale des recommandations, nous nous devons d’ajouter des enjeux qui ont été rejetés par le Comité et que nous estimons essentiels.

ABSENCE DES MINISTRES

Le Bloc Québécois est déçu et dénonce que les ministres responsables n’aient pas daigné se présenter devant le Comité afin d’expliquer le nouveau positionnement canadien  sur l’Afghanistan.

Malgré une motion adoptée unanimement en Comité, les ministres se sont déclarés non-disponibles pour rencontrer le Comité. Nous trouvons ce comportement déplorable.

RECOMMANDATIONS NON-MILITAIRES

Compte tenu de la nouvelle position du gouvernement concernant la nouvelle mission et le nouveau mandat des Forces armées canadiennes en Afghanistan, le Bloc Québécois a donné son accord pour que les recommandations portent sur les aspects non-militaires de cette mission. Naturellement, nous nous réservons le droit de critiquer les aspects militaires sur d’autres tribunes ou à travers d’autres voies.

L’ACDI

Le Bloc Québécois est extrêmement déçu que les membres du Comité ait refusé de s’objecter aux coupures faites par l’ACDI en Afghanistan.

Au moment où il faut poursuivre les efforts déjà consentis en Afghanistan afin d’assurer un développement florissant, l’ACDI plafonne ses budgets totaux et réduit plus de la moitié de son soutien financier à l’Afghanistan.

En effet, pour la période 2008 à 2011, le Canada avait annoncé que sa contribution serait de 676 millions $, soit 225 millions $ par année. Or, en annonçant le prolongement de la présence militaire du Canada en Afghanistan, le gouvernement a annoncé que son aide au développement sera de 300 millions $ pour la période 2011-2014, soit 100 millions par année.

Le Bloc Québécois a demandé de rétablir le financement au niveau de 2009 et, malheureusement, le Comité a refusé notre demande.

UNE CONFÉRENCE DES PAYS LIMITROPHES

Tel qu’indiqué dans la recommandation 4, le Bloc Québécois est sensible à l’idée de garder à l’esprit l’importance cruciale des relations frontalières entre l’Afghanistan et le Pakistan de même que l’importance du processus de Dubaï.

Le Bloc Québécois a aussi tenté de convaincre le Comité d’organiser une conférence des pays limitrophes. Chaque pays voisin pourrait ainsi apporter une contribution valable à une solution de règlement. Malheureusement, le Comité a refusé d’appuyer notre initiative.

LE SYSTÈME CARCÉRAL ET LES RISQUES DE TORTURE

Dans la recommandation 19, qui offre un soutien au système carcéral afghan, le Bloc Québécois voudrait ajouter  les mots suivants « face aux risques de torture dans les prisons afghanes ».

Le Bloc Québécois considère que l’entrée en matière de cette recommandation justifie une offre de soutien au milieu carcéral. Tout le monde reconnaît  pourtant que les risques de torture sont omniprésents dans les geôles afghanes.

De plus, dans la recommandation 7, le Comité avait accepté de mettre l’accent sur la lutte contre la torture et les mauvais traitements dans les institutions afghanes pour justifier une aide financière substantielle à la Commission afghane indépendante des droits de la personne.