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FEWO Rapport du Comité

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LISTE DES RECOMMANDATIONS

Recommandation 1

Que le gouvernement du Canada envisage d’appuyer la recherche sur l’impact des messages véhiculés par les médias et de la publicité destinée aux enfants, de même que sur l’incidence et les conséquences de la définition actuelle restreinte de la beauté dans la société.

Recommandation 2

Que le gouvernement du Canada encourage les établissements d’enseignement à promouvoir la littératie des médias auprès des enfants afin que ces derniers soient mieux à même de jeter un regard critique sur les contenus et messages véhiculés et de les remettre en question.

Recommandation 3

Que le gouvernement du Canada travaille en collaboration avec les provinces et les territoires dans le but d’envisager une révision des critères médicaux pour la définition du poids normal, afin d’aller  plus loin que les mesures quantitatives telles que l’indice de masse corporelle.

Recommandation 4

Que le gouvernement du Canada revoie l’information qu’il fournit en matière nutritionnelle pour permettre une plus grande ouverture dans l’interprétation des lignes directrices sur les « bons » et les « mauvais » aliments, dans le but de contribuer à prévenir les conséquences imprévues, comme le développement de troubles de l’alimentation chez des enfants dès l’âge de cinq ans, que l’on soupçonne d’être attribuables aux directives actuelles.

Recommandation 5

Que le gouvernement du Canada travaille en collaboration avec les provinces et les territoires afin d’envisager la possibilité d’élaborer une campagne d’information et de sensibilisation axée sur la santé et le bien-être, destinée à la fois aux écoles et aux médias sociaux, pour favoriser une bonne estime de soi dans le but de se prémunir contre les troubles de l’alimentation; et que cette campagne inclue une composante sur la littératie médiatique pour contrer les images projetées par les médias grand public.

Recommandation 6

Que le gouvernement du Canada envisage d’établir un cadre fédéral, appuyé par un registre public central en ligne qui servirait à recueillir de l’information, des données statistiques et des pratiques exemplaires sur les symptômes, les diagnostics et les traitements auprès des provinces et territoires, ainsi qu’à leur transmettre ces renseignements, et à sensibiliser les gens à la prévalence des troubles de l’alimentation au Canada. Ceci permettrait d’éliminer les lacunes touchant la collecte et l’analyse de données sur les troubles de l’alimentation et d’obtenir une vue d’ensemble de l’incidence et de la prévalence de ces maladies et des services offerts au Canada.

Recommandation 7

Que le gouvernement du Canada, en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec la Commission de la santé mentale, envisage de faire participer les personnes atteintes de troubles de l’alimentation, leur famille et les intervenants concernés aux discussions et aux tables rondes sur la santé mentale.

Recommandation 8

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour veiller à ce que les programmes de formation médicale (médecine, soins infirmiers, psychologie, psychiatrie et autres) comprennent suffisamment d’information sur les troubles de l’alimentation, afin de sensibiliser les gens à ces troubles et de combattre les stéréotypes et la stigmatisation qui y sont associés.

Recommandation 9

Le Comité reconnaît la nécessité d’avoir un groupe, comme la National Initiative for Eating Disorders, qui se porte à la défense des intérêts des personnes atteintes de troubles de l’alimentation et sensibilise la population à ce problème.

Recommandation 10

Que le gouvernement du Canada reconnaisse comme étant une pratique exemplaire la disponibilité des ressources sur les troubles de l’alimentation qui permettent de naviguer dans le système de soins de santé physique et mentale afin de trouver des services de qualité en temps opportun, et aussi pour aider les personnes malades et les familles à se retrouver dans le système.

Recommandation 11

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour mieux faire comprendre les troubles de l’alimentation dans le domaine des soins de santé. L’Ontario Community Outreach Program for Eating Disorders, qui offre de l’information et du soutien aux professionnels de la santé et qui les encourage et les aide à prendre soin des personnes souffrant de troubles de l’alimentation, est un modèle à suivre.

Recommandation 12

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés afin de reconnaître qu’il y a, dans la société canadienne et dans le milieu de la santé, un manque de compréhension et une stigmatisation des troubles de l’alimentation.

Recommandation 13

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour encourager la mise en place d’équipes multidisciplinaires, qui pourraient se composer, entre autres, de diététistes, de psychiatres, de psychologues et d’autres thérapeutes, pour assurer un traitement de qualité, notamment pour les troubles concomitants.

Recommandation 14

Que le gouvernement du Canada envisage de mettre en place un centre d’excellence ou une chaire nationale de recherche sur les troubles de l’alimentation et qu’il augmente le financement accordé pour la recherche sur cette maladie.

Recommandation 15

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour s’assurer que toutes les administrations transmettent les données sur les troubles de l’alimentation à l’Institut canadien d’information sur la santé.  Ces données couvriraient environ 59 % de toutes les visites dans huit administrations.

Recommandation 16

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour s’assurer que les données sur les activités des cliniques de soins primaires et des cliniques communautaires soient recueillies et transmises à l’Institut canadien d’information sur la santé.

Recommandation 17

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour que les Canadiens atteints de troubles de l’alimentation, en particulier ceux habitant dans les régions rurales et éloignées ou appartenant à des populations marginalisées, puissent obtenir de l’information, un diagnostic et un traitement adéquat.

Recommandation 18

Que le gouvernement du Canada encourage les gouvernements provinciaux et territoriaux, compte tenu du caractère délétère des troubles de l’alimentation et du manque de lits pour traiter les malades, soit de fournir des soins aux patients hospitalisés, selon leurs besoins et en temps opportun, soit d’envisager d’assumer le coût des traitements disponibles ailleurs, y compris aux États-Unis, afin que les patients aient accès rapidement aux soins essentiels qu’ils requièrent.

Recommandation 19

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour réduire les longues périodes d’attente en vue de l’admission à des programmes de traitement des troubles de l’alimentation partout au pays.

Recommandation 20

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants concernés pour éliminer les obstacles touchant l’accès au traitement, comme l’absence de bases de données centralisées sur les programmes de traitement, le manque de formation des fournisseurs de soins de santé, le nombre insuffisant de programmes, la distribution inégale des programmes à l’échelle du pays, les longues périodes d’attente avant d’obtenir un traitement, les programmes de traitement inappropriés et l’absence de normes canadiennes de traitement fondées sur la recherche.

Recommandation 21

Que le gouvernement du Canada envisage d’établir des normes cohérentes en ce qui concerne les soins cliniques et les délais d’attente d’un traitement pour les personnes souffrant d’un trouble  de l’alimentation.

Recommandation 22

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants afin que les programmes communautaires misent sur des approches intégrées en matière de traitement, à titre de pratiques exemplaires reconnues, qui incluent les membres de la famille et les personnes souffrant d’un trouble de l’alimentation.

Recommandation 23

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants afin d’envisager de considérer comme une pratique exemplaire le traitement des patients par des équipes médicales multidisciplinaires possédant une expérience et une expertise en matière de traitement des troubles de l’alimentation.

Recommandation 24

Que le gouvernement du Canada envisage d’améliorer la recherche sur le traitement des troubles de l’alimentation, notamment par la stimulation cérébrale profonde et la stimulation magnétique transcrânienne.

Recommandation 25

Que le gouvernement du Canada travaille avec les provinces, les territoires et les intervenants afin d’encourager les autorités compétentes à examiner les programmes d’hospitalisation en résidence, de manière à ce que les patients soient traités assez longtemps pour contrôler leur trouble de l’alimentation, avant d’être renvoyés chez eux, contribuant ainsi à favoriser une guérison optimale et durable.