ACVA Communiqué de presse de comité
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Comité permanent des anciens combattants | Standing Committee on Veterans Affairs |
Pour publication immédiate
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le Comité des anciens combattants présente un rapport unanime visant à mieux reconnaître la contribution des vétérans autochtones
Ottawa, 8 février 2019 -
Aujourd’hui, M. Neil Ellis, président du Comité permanent des anciens combattants de la Chambre des communes, a déposé un rapport intitulé Les vétérans autochtones : des souvenirs d’injustice à une reconnaissance durable.
« Par ce titre, a déclaré M. Ellis, nous voulions mettre en valeur à la fois la contribution exceptionnelle des Autochtones à l’histoire militaire du Canada, et la place de plus en plus importante qu’ils occupent en tant que membres et vétérans des Forces armées canadiennes. Lors des grands conflits du 20e siècle, les militaires autochtones se sentirent traités en égaux, mais une fois devenus vétérans, ils ont subi de nombreuses injustices. Pour les vétérans autochtones d’aujourd’hui, les défis principaux consistent à mieux faire connaître les programmes et services d’Anciens Combattants Canada et à offrir des services de santé et de réadaptation de qualité malgré l’éloignement géographique. »
Le rapport contient 12 recommandations et est divisé en cinq sections. La première décrit la participation des Autochtones aux deux guerres mondiales et à la guerre de Corée ainsi que le traitement différentiel dont ils ont été victimes après la guerre pour accéder aux programmes destinés aux vétérans. Les vétérans des Premières Nations ont pu obtenir un dédommagement de la part du gouvernement au début des années 2 000. Les vétérans métis réclament aujourd’hui un dédommagement similaire. Quant aux Inuits, leur isolement géographique a limité leur participation aux grands conflits.
La deuxième section analyse la participation actuelle des Autochtones au sein des Forces armées canadiennes (FAC) en insistant sur les mesures mises en place par les FAC pour favoriser le recrutement. Une section spéciale est ensuite consacrée aux Rangers canadiens, une force de réserve comptant 5 000 personnes, dont une proportion importante est composée de membres des communautés autochtones assurant une présence militaire dans les régions éloignées du Canada.
La troisième partie décrit le principal défi auquel sont confrontés les vétérans autochtones : l’isolement géographique qui nuit à la capacité d’Anciens Combattants Canada (ACC) d’offrir des services, particulièrement en santé, à un niveau comparable à ce qui est offert dans le reste du Canada. Différentes stratégies sont envisagées afin d’atténuer les conséquences néfastes de cet isolement tout en préservant les conditions qui ont permis aux communautés de développer leur résilience.
La quatrième partie analyse les éléments culturels dont ACC doit tenir compte afin d’offrir des programmes et des services qui soient adaptés aux particularités des vétérans autochtones.
La cinquième partie regroupe trois thèmes exploratoires qui devraient faire l’objet d’une plus grande attention dans les années à venir de la part d’ACC : une meilleure reconnaissance des vétérans autochtones dans les programmes de commémoration du ministère; la difficulté d’intégrer les vétérans autochtones plus jeunes au sein des organisations de vétérans autochtones; et, finalement, l’importance de briser une certaine atomisation des organisations de vétérans autochtones afin de favoriser de meilleurs contacts entre ACC et les communautés où vivent les vétérans autochtones.
À cet effet, le Comité recommande entre autres « Qu’Anciens Combattants Canada entreprenne des démarches afin de réunir les représentants des associations représentant les vétérans autochtones afin de mieux faire connaître ses programmes et de créer des conditions propices au maintien de communications régulières reflétant la diversité de leurs préoccupations. »
L’offre de services d’ACC étant particulièrement problématique dans les territoires, le Comité recommande « Qu’Anciens Combattants Canada entreprenne des démarches auprès des gouvernements des territoires afin que les agents de services territoriaux travaillant au sein des communautés du Nord soient en mesure d’offrir localement un accès direct aux programmes d’Anciens Combattants Canada. »
Les membres du Comité tiennent à remercier sincèrement les témoins rencontrés à Ottawa (Ont.), Millbrook (N.-É.), Halifax (N.-É.), Six Nations of the Grand River (Ont.), Beauval (Sask.), Victoria (C.-B.), Yellowknife et Behchoko (Territoires-du-Nord-Ouest). Le rapport peut être consulté en ligne sur le site Web du Comité.
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