Passer au contenu
;

AGRI Rapport du Comité

Si vous avez des questions ou commentaires concernant l'accessibilité à cette publication, veuillez communiquer avec nous à accessible@parl.gc.ca.

PDF

SOMMAIRE

Le 19 septembre 2017, le Comité de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes a entrepris une étude sur la politique alimentaire pour le Canada élaborée pour la première fois par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et devant être mise en œuvre au cours de la prochaine année. Cette politique aura pour objectifs d’offrir une plus grande quantité d’aliments abordables, salubres et sains aux consommateurs tout en protégeant l’environnement. Au cours de son étude, le Comité a tenu 7 réunions, entendu 52 témoins et reçu 14 mémoires.

Le présent rapport porte principalement sur les quatre grands objectifs de la politique alimentaire énoncés par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. En plus de ces objectifs, le Comité est d’avis que la politique alimentaire doit également intégrer les enjeux reliés à la relève agricole, à l’accès à la terre agricole, de même qu’à la main-d’œuvre agricole.

Le Comité reconnaît que le sujet de l’alimentation concerne une panoplie d’intervenants aux différents points de vue et constitue un grand défi à la mise en œuvre de cette politique. Afin d’atteindre les objectifs poursuivis, le Comité estime nécessaire que le processus de l’élaboration de la politique alimentaire soit axé sur une approche pangouvernementale et sur une collaboration étroite entre les intervenants concernés, notamment les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, les transformateurs alimentaires, les consommateurs et la société civile.

En outre, le rapport formule des recommandations pour assurer une mise en œuvre réussie de la politique alimentaire. Parmi ces recommandations, le comité recommande d’établir une structure de gouvernance, de soutenir la relève agricole, d’assurer le développement et la croissance de l’agriculture locale et régionale, et de permettre aux entreprises canadiennes d’accéder aux marchés étrangers. De plus le comité croit que cette première politique alimentaire permettrait un rapprochement entre les agriculteurs et les consommateurs en informant ces derniers sur la façon dont les aliments sont produits, c’est-à-dire par des pratiques respectueuses de l’environnement et du bien-être animal.