JUST Communiqué de presse de comité
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
ACCÈS À LA JUSTICE - PARTIE 2 : AIDE JURIDIQUE
Ottawa, le 30 octobre 2017
Aujourd’hui, le Comité permanent de la justice et des
droits de la personne a déposé à la Chambre des communes un nouveau rapport
intitulé Accès en matière de justice - Partie 2 : L’aide juridique.
L’aide juridique est un service qui donne vie au
principe démocratique de la primauté du droit en garantissant aux Canadiens à
faible revenu l’accès aux tribunaux. « Je suis fier du travail accompli par le
Comité, qui a analysé de près la situation de l’aide juridique au Canada », a
déclaré Anthony Housefather, le président du Comité. « Le rapport déposé
aujourd’hui est le résultat de la collaboration des trois partis, qui ont
travaillé de manière constructive pour dégager des pistes d’innovation et
recommander au gouvernement fédéral des changements concrets qui rendront à
notre avis la justice plus accessible ». Le rapport est basé sur des
consultations menées auprès de 25 experts et intervenants répartis dans tout le
pays.
Afin de combler l’écart croissant entre les personnes
qui ont les moyens d’embaucher un avocat et celles qui ne les ont pas, le
Comité recommande d’accroître encore davantage le financement de l’aide
juridique. Notre système de justice sera plus juste si les gens sont plus
nombreux à pouvoir obtenir des services juridiques, que ce soit pour se
défendre contre des accusations pénales, obtenir un statut juridique au Canada
ou résoudre un litige familial. De plus, le Comité convient avec les témoins
que l’aide juridique est un bon investissement, puisque pour chaque dollar qui
y est investi, l’État pourrait économiser jusqu’à 6 ou 7 $.
Tout en étant conscient du partage des pouvoirs entre
le gouvernement fédéral et les provinces et territoires, le Comité souligne
l’importance d’accroître la transparence et la reddition de comptes dans
l’administration et la prestation de l’aide juridique. Il recommande de
rehausser les exigences de déclarations quant aux contributions
fédérales à l’aide juridique et d’octroyer un financement spécifique pour
l’aide juridique en matière civile. Ces changements permettront de mieux suivre
et évaluer le financement de l’aide juridique et d’utiliser les fonds de la
manière qui soit la plus efficace et la plus judicieuse.
Dans son rapport, le Comité formule des
recommandations additionnelles pour que chaque province et territoire ait un
programme d’aide juridique efficace, transparent et responsable. Par exemple :
• maximiser l’impact
du financement disponible en innovant au plan technologique;
• soumettre
régulièrement le financement de l’aide juridique à une analyse comparative
entre les sexes plus (ACS+) pour mieux comprendre les effets du financement sur
les différents groupes tels les femmes, les personnes atteintes de maladie
mentale, les communautés linguistiques en situation minoritaire, les personnes
autochtones et les communautés racialisées;
• garantir aux
communautés linguistiques en situation minoritaire des services d’aide
juridique dans leur langue;
• maximiser l’accès à
la justice par une meilleure utilisation des contributions faites par les
clients;
• mettre en commun
les pratiques prometteuses comme celle consistant à accroître le rôle des
facultés de droit et des cliniques spécialisées.
Cette analyse de
l’aide juridique au Canada est la deuxième phase de l’étude du Comité sur
l’accès à la justice amorcée le 23 février 2016.
Pour de plus amples
renseignements sur les membres, les réunions et les travaux du Comité, prière
de consulter son site Web.
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