RNNR Rapport du Comité
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Ravageurs forestiers – Rapport supplémentaire
RNNR
(11 janvier 2019)
Les conservateurs du Canada continuent à se préoccuper des difficultés du secteur forestier canadien, notamment l’incapacité du gouvernement libéral actuel de négocier un accord sur le bois d’œuvre. Ils se préoccupent aussi des initiatives libérales comme la taxe fédérale sur le carbone, les énormes tracasseries administratives prévues dans les projets de loi C‑68 et C‑69 qui portent sur le développement rural, et les normes sur le carburant que proposent les libéraux, qui feront tous augmenter les coûts d’affaires au Canada et ont déjà mené à des pertes d’emplois, des fermetures d’usines et au retrait de la part des entreprises forestières de leurs investissements du Canada au profit des États-Unis.
En 2006, l’ancien gouvernement conservateur a réussi à négocier l’Accord sur le bois d’œuvre résineux entre le gouvernement du Canada et le gouvernement des États-Unis d’Amérique, ce qui a mené au rétablissement de l’accès aux marchés américains et au remboursement de plus de 5 milliards de dollars en dépôts douaniers aux producteurs canadiens. Le gouvernement conservateur précédent a aussi soutenu le secteur forestier au moyen de mesures comme l’Initiative sur la compétitivité à long terme de l’industrie forestière, le Programme des collectivités forestières et le programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière. Entre 2006 et 2008, ce soutien s’est concrétisé par l’injection de 400 millions de dollars dans le programme fédéral sur le dendroctone du pin ponderosa pour lutter contre l’infestation de ce parasite, et de 2,3 millions de dollars pour bonifier le financement des mesures de contrôle de la propagation de l’infestation et investir dans des projets à l’Université du Nord de la Colombie-Britannique.
L’approche proactive adoptée par le gouvernement précédent pour lutter contre les ravageurs forestiers comprenait aussi 18 millions de dollars investis en 2014 dans des mesures de prévention précoces contre la propagation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette au Canada atlantique et au Québec.
Les conservateurs siégeant au comité ont été soulagés quand le gouvernement s’est dit d’accord avec la position conservatrice que la prise de mesures immédiates est requise pour régler le problème du dendroctone du pin ponderosa.
Après les observations faites par le député de St. John’s-Est, on avait craint que le Parti libéral n’appuie aucune mesure visant à lutter contre l’infestation du dendroctone du pin. Le député libéral de St. John’s-Est avait laissé entendre que « la nature suivra son cours » et, comme député, il a remis en question, « pourquoi nous prendrions des mesures », en demandant : « Pourquoi essayons-nous de gérer une crise qui n’est pas gérable? » Il a aussi affirmé : « J’essaie de comprendre pourquoi nous ne devrions pas tout simplement laisser les choses comme elles sont. »
Les conservateurs du Canada sont d’accord avec la réponse à ces observations alarmantes, énoncée le 16 octobre 2018 par Bradley Young, le directeur exécutif de l’Association nationale de foresterie autochtone, dans laquelle il a affirmé que « dire à la collectivité qui se trouve au beau milieu d’une forêt d’allumettes sur le point de s’allumer qu’elle ne devrait rien faire, c’est mettre le feu aux poudres pour occasionner des pertes de vies humaines et causer la dévastation. »
Les travailleurs du secteur forestier du Canada paient de leurs emplois les erreurs du premier ministre Justin Trudeau. Les collectivités rurales qui dépendent de l’industrie forestière peuvent compter sur Andrew Scheer pour améliorer leur situation et rendre la vie plus abordable dans les milieux ruraux en annulant les tracasseries administratives libérales!