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SDIR Communiqué de presse de comité

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Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international
House of Commons / Chambre des communes
Subcommittee on International Human Rights of the Standing Committee on Foreign Affairs and International Development

Pour publication immédiate


COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Division et violation des droits de la personne au Burundi

Ottawa, 15 février 2017 -

Le mercredi 15 février 2017, le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international a présenté à la Chambre des communes un rapport produit par son Sous-comité des droits internationaux de la personne intitulé « Division et violations des droits de la personne au Burundi ».

Les témoignages révèlent qu’afin de s’accrocher au pouvoir, le régime burundais s’en prend systématiquement aux voix dissidentes et commet des violations flagrantes des droits de la personne, qui pourraient constituer des crimes contre l’humanité. En contrevenant à la limite de durée du mandat imposée par les accords d’Arusha, le régime burundais a interrompu un processus de guérison, qui fait suite à une longue histoire de génocide, de représailles et de guerre civile. Le régime a ainsi ravivé de vieilles blessures en encourageant la division sociale à coups de discours et d’actions à forte connotation ethnique. Un climat de peur généralisée, c’est-à-dire la peur de voir une guerre civile ou un génocide éclater, a entraîné des déplacements de masse, en plus d’aggraver les difficultés socioéconomiques des Burundais. Celles-ci contribuent d’ailleurs à attiser la crise. Le Sous-comité a découvert qu’il est crucial de mettre fin à la culture de l’impunité du Burundi pour briser le cycle de la violence affligeant la nation africaine.

Les actions du président Nkurunziza, de ses forces de sécurité et de sa milice de jeunes ont alarmé à juste titre la communauté internationale. Pourtant, jusqu’à maintenant, celle-ci n’a pas été en mesure d’empêcher les violations des droits de la personne dans un régime de plus en plus intransigeant. Pendant l’étude du Sous-comité, le Burundi a annoncé son retrait du Statut de Rome de la Cour pénale internationale et a cessé de collaborer avec le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’homme au Burundi.

Dans son rapport, le Sous-comité a formulé 18 recommandations à l’intention du gouvernement du Canada. Les recommandations visent à aller au cœur de la crise, à punir sévèrement les auteurs des violations des droits de la personne commises au Burundi, à insister pour que le Burundi recommence à collaborer avec des institutions multilatérales et à réitérer que le régime burundais doit être tenu responsable de ses actions. Surtout, le gouvernement du Canada doit maintenir la situation au Burundi au rang des priorités internationales et offrir son aide pour résoudre le conflit.

CITATIONS

«Le régime burundais porte systématiquement atteinte aux droits de la personne de ses citoyens et a rompu les liens avec de nombreuses institutions multilatérales. Le président Nkurunziza et son gouvernement doivent être tenus responsables de leurs actions. La communauté internationale, avec l’appui indéfectible du Canada, doit empêcher une plus grande déstabilisation dans la région.»

- Michael Levitt, député, président

«Les violations des droits de la personne subies par le peuple burundais sont inadmissibles. Plus particulièrement, la vie et l’avenir des jeunes burundais leur ont été volés par le régime actuel. La première mesure à prendre par le Burundi est d’autoriser des organisations humanitaires et des membres de la communauté internationale à entrer au pays pour venir en aide aux populations les plus vulnérables.»

- David Sweet, député, vice-président

«Le Canada et les autres pays de la communauté internationale aux mêmes vues ont l’obligation de garder la situation honteuse des droits de la personne au Burundi au rang des priorités internationales. Des mesures de nature coopérative, concrète et urgente sont requises pour protéger les Burundais de la violation continue de leurs droits de la personne.»

- Cheryl Hardcastle, députée, vice-présidente

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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Angela Crandall, Greffier(ère) du Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international
Téléphone: 613-996-1540
Courriel: SDIR@parl.gc.ca