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SRSR Rapport du Comité

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Opinion complémentaire

BLOC QUÉBÉCOIS

Tout d’abord, le Bloc Québécois salue les membres du Comité ainsi que le personnel du comité pour le professionnalisme dont ils ont fait preuve et le travail qu’ils ont accompli au cours de cette étude et remercie tous les témoins et citoyens qui ont nourri le débat sur la recherche et la publication scientifique en français.

Cependant, il est de l’avis du Bloc Québécois que le rapport ne va pas assez loin et ne répond pas complètement aux demandes du Québec en matière de recherche et d’éducation.

En premier lieu, le Bloc Québécois tient à rappeler qu’en vertu de la Loi constitutionnelle de 1867 l’éducation est une prérogative du Québec et des provinces. La recherche scientifique étant corolaire à celle-ci, nous défendons l’idée que les sommes consacrées au financement de la recherche universitaire devraient être transférées en bloc au Québec afin que celui-ci puisse l’investir selon ses priorités.

Comme toute nation développée, le Québec a besoin, pour s’épanouir, de former ses scientifiques pour faire progresser sa société et son économie.

Avec, la Commission Parent de 1961, le Québec a déployé des efforts considérables pour accroitre l’accessibilité aux études. Depuis, le Québec n’a cessé de veiller à ce que le système d’éducation soit équitable et juste pour tous afin de rendre réelle l’égalité des chances. Ces efforts ont récompensé la société économiquement et l’ont transformée pour en faire l’une des plus progressive et équitable dans le monde comme en témoigne la solidarité sociale qui s’exprime via ses nombreux programmes sociaux.  

Le Bloc Québécois croit que le maintien et la poursuite de cet idéal ne peuvent se faire que si le fédéral reconnait le déséquilibre fiscal qui persiste entre le fédéral, le Québec et les provinces.  Le Bloc Québécois croit que le remède le plus évident à ce problème est que le gouvernement fédéral se retire complètement de ce champ d’activité, tout en octroyant au Québec les moyens d’assumer ces responsabilités.