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buste

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Agnes Campbell Macphail

Felix Weihs de Weldon

Felix de Weldon naît à Vienne en 1907. Il étudie l’art et l’architecture à l’Université de Vienne, où il obtient son doctorat en 1929. Il se fait connaître après avoir ouvert un studio à Londres en Angleterre, et est chargé de sculpter un buste du roi George V pour son jubilé d’argent en 1935. Le premier ministre de l’époque, William Lyon Mackenzie King, l’invite au Canada et, en 1938, Felix de Weldon sculpte trois bustes pour le Parlement, un de William Lyon Mackenzie King, un de la première sénatrice du Canada, Cairine Wilson et un de la première députée, Agnes Macphail. À l’insistance du premier ministre King, Felix de Weldon visite les États Unis, où il finit par s’établir. Il s’enrôle dans la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et devient citoyen américain en 1945. Parmi les autres œuvres de Felix de Weldon figure l’emblématique monument commémoratif de guerre du Corps des Marines des États Unis (parfois appelé le Iwo Jima Memorial) à Arlington en Virginie. Il décède à Washington D.C. en 2003.

Agnes Campbell Macphail

Agnes Macphail naît en 1890 dans le comté de Grey en Ontario. Elle quitte la ferme familiale pour poursuivre ses études et devient enseignante en 1910. Elle occupe des postes d’enseignante en milieu rural en Ontario et en Alberta, et participe au mouvement coopératif agricole. En 1921, Agnes Macphail devient la première femme élue à la Chambre des communes, représentant la circonscription de Grey Southeast, puis celle de Grey-Bruce, jusqu’en 1940. Elle se joint au « Ginger Group », une coalition de députés qui se sont dissociés de leurs collègues du Parti progressiste et, en 1932, et qui ont contribue à fonder la Fédération du Commonwealth coopératif (CCF). Des années plus tard, en tant que membre de la section ontarienne de la CCF, elle représente la circonscription de York-Est à l’assemblée législative provinciale. Pacifiste, féministe et militante de la réforme carcérale, Agnes Macphail crée la section de Toronto de la Société Elizabeth Fry et milite pour la première loi ontarienne sur l’équité salariale, qui est adoptée en 1951. Elle décède à Toronto en 1954.