Si la responsabilité du gouvernement constitue l’essence du Parlement, alors, la période des questions constitue certainement
l’essence de cette responsabilité à la Chambre des communes du Canada.
Président James Jerome
(Mr. Speaker, p. 51)
L
e droit d’obtenir des renseignements du gouvernement et le droit de le tenir responsable de ses actes sont deux des principes fondamentaux
du gouvernement parlementaire. Les députés exercent ces droits principalement en posant des questions à la Chambre. On ne
saurait trop insister sur l’importance des questions dans le système parlementaire. En effet, obtenir des renseignements ou des
explications au moyen de questions constitue un aspect vital des fonctions des députés [1] .
Ces questions peuvent être posées oralement et sans préavis, ou être soumises par écrit à la suite
d’un avis.
Chaque jour de séance, une période est réservée aux questions orales. Celles-ci constituent une partie distincte des
travaux quotidiens de la Chambre. Les députés qui ne sont pas satisfaits de la réponse qu’ils reçoivent peuvent
y revenir au cours du débat sur la motion d’ajournement, tenu à la fin de la séance, tous les jours sauf le vendredi.
Les questions écrites, habituellement plus détaillées que les questions orales, sont inscrites au Feuilleton
après réception de l’avis. Les réponses sont fournies durant les affaires courantes, à la rubrique
« Questions inscrites au Feuilleton ».
Ce chapitre examine les règles et pratiques de la Chambre concernant les questions orales et écrites, leurs caractéristiques,
les textes et les usages correspondants, les lignes directrices suivies par la Chambre, ainsi que le rôle du Président.