M-71 Protection des forêts anciennes
43e législature, 2e session
Texte de la motion
Que :
a) la Chambre reconnaisse que,
(i) les peuples autochtones ont des droits et des titres ancestraux sur leurs territoires traditionnels et sont les intendants de ces terres depuis des temps immémoriaux,
(ii) la crise climatique exige que tous les ordres de gouvernement et l’industrie passent à l’action,
(iii) le gouvernement fédéral s’est engagé à planter deux milliards d’arbres dans le cadre de son plan d’action sur les changements climatiques,
(iv) un seul arbre mature peut absorber beaucoup plus de carbone en un an qu’un acre de jeunes plants,
(v) les forêts anciennes présentent une grande biodiversité et fournissent des services écosystémiques à la fois mesurables et au-delà de ce qui peut être mesuré,
(vi) les peuples autochtones ont tiré des forêts anciennes des plantes médicinales dont les propriétés commencent tout juste à être comprises par la science médicale moderne,
(vii) les écosystèmes des forêts anciennes à haut rendement du fond des vallées de la Colombie-Britannique sont en danger,
(viii) des 360 000 hectares de forêts anciennes à haut rendement qui poussaient initialement au fond des vallées de l’île de Vancouver et du sud-ouest de la Colombie-Britannique, il n’en reste aujourd’hui plus que 31 000 hectares, soit 9 %, et de ce nombre, seuls 9 400 hectares, soit 2,6 % de la superficie d’origine, sont protégés par le statut de parc,
(ix) dans le sud de l’île de Vancouver, il est prévu que Fairy Creek, la dernière vallée de vieille forêt non exploitée et non protégée par le statut de parc, sera abattue en même temps que la partie supérieure de la vallée Walbran et les autres îlots de vieille forêt à haut rendement qui subsistaient au fond des vallées,
(x) les forêts boréales anciennes du Canada fournissent à la planète des services écosystémiques équivalents à ceux de la forêt amazonienne, notamment sur le plan de la séquestration du carbone,
(xi) la majorité des Canadiens appuient l’exploitation durable des forêts de deuxième et troisième venues, mais la société désapprouve l’abattage des derniers arbres géants des forêts à haut rendement situées au fond des vallées de même que la destruction des écosystèmes environnants;
b) de l’avis de la Chambre, le gouvernement devrait,
(i) collaborer avec les provinces et les Premières Nations pour mettre fin immédiatement à l’exploitation des forêts anciennes et de leurs écosystèmes menacés,
(ii) accorder la priorité à la protection à long terme des forêts anciennes menacées et de leurs écosystèmes, et en assurer le financement à titre de composante clé du plan d’action du Canada sur les changements climatiques et de la réconciliation avec les peuples autochtones,
(iii) travailler avec les Premières Nations pour protéger la forêt boréale canadienne dans le cadre du plan d’action sur les changements climatiques,
(iv) soutenir les initiatives à valeur ajoutée de l’industrie forestière en partenariat avec les Premières Nations, afin que l’industrie forestière canadienne soit durable, dynamique et axée sur l’exploitation des forêts de seconde et troisième venues,
(v) interdire l’exportation de grumes et optimiser l’utilisation des ressources pour créer des emplois locaux
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a) la Chambre reconnaisse que,
(i) les peuples autochtones ont des droits et des titres ancestraux sur leurs territoires traditionnels et sont les intendants de ces terres depuis des temps immémoriaux,
(ii) la crise climatique exige que tous les ordres de gouvernement et l’industrie passent à l’action,
(iii) le gouvernement fédéral s’est engagé à planter deux milliards d’arbres dans le cadre de son plan d’action sur les changements climatiques,
(iv) un seul arbre mature peut absorber beaucoup plus de carbone en un an qu’un acre de jeunes plants,
(v) les forêts anciennes présentent une grande biodiversité et fournissent des services écosystémiques à la fois mesurables et au-delà de ce qui peut être mesuré,
(vi) les peuples autochtones ont tiré des forêts anciennes des plantes médicinales dont les propriétés commencent tout juste à être comprises par la science médicale moderne,
(vii) les écosystèmes des forêts anciennes à haut rendement du fond des vallées de la Colombie-Britannique sont en danger,
(viii) des 360 000 hectares de forêts anciennes à haut rendement qui poussaient initialement au fond des vallées de l’île de Vancouver et du sud-ouest de la Colombie-Britannique, il n’en reste aujourd’hui plus que 31 000 hectares, soit 9 %, et de ce nombre, seuls 9 400 hectares, soit 2,6 % de la superficie d’origine, sont protégés par le statut de parc,
(ix) dans le sud de l’île de Vancouver, il est prévu que Fairy Creek, la dernière vallée de vieille forêt non exploitée et non protégée par le statut de parc, sera abattue en même temps que la partie supérieure de la vallée Walbran et les autres îlots de vieille forêt à haut rendement qui subsistaient au fond des vallées,
(x) les forêts boréales anciennes du Canada fournissent à la planète des services écosystémiques équivalents à ceux de la forêt amazonienne, notamment sur le plan de la séquestration du carbone,
(xi) la majorité des Canadiens appuient l’exploitation durable des forêts de deuxième et troisième venues, mais la société désapprouve l’abattage des derniers arbres géants des forêts à haut rendement situées au fond des vallées de même que la destruction des écosystèmes environnants;
b) de l’avis de la Chambre, le gouvernement devrait,
(i) collaborer avec les provinces et les Premières Nations pour mettre fin immédiatement à l’exploitation des forêts anciennes et de leurs écosystèmes menacés,
(ii) accorder la priorité à la protection à long terme des forêts anciennes menacées et de leurs écosystèmes, et en assurer le financement à titre de composante clé du plan d’action du Canada sur les changements climatiques et de la réconciliation avec les peuples autochtones,
(iii) travailler avec les Premières Nations pour protéger la forêt boréale canadienne dans le cadre du plan d’action sur les changements climatiques,
(iv) soutenir les initiatives à valeur ajoutée de l’industrie forestière en partenariat avec les Premières Nations, afin que l’industrie forestière canadienne soit durable, dynamique et axée sur l’exploitation des forêts de seconde et troisième venues,
(v) interdire l’exportation de grumes et optimiser l’utilisation des ressources pour créer des emplois locaux
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