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e-4330 (Animaux)

Pétition électronique
Lancée par Twyla Francois de Winnipeg (Manitoba)

Langue d'origine de la pétition : Anglais

Pétition à la ministre de la Défense nationale

Attendu que :
  • De jeunes cochons sont empoisonnés avec des armes chimiques, irradiés, poignardés, mutilés, éviscérés et tués dans le cadre de la formation en traumatologie des forces armées;
  • Le ministère de la Défense nationale (MDN) continue d’utiliser des cochons même s’il admet qu’ils sont de mauvais modèle de l’anatomie humaine et pourraient en fait nuire à l’efficacité de la formation;
  • La formation en traumatologie des forces armées, qui continue de recourir à des porcelets, met en fait la vie des soldats canadiens en danger, car elle emploie des méthodes d’enseignement désuètes et des modèles animaux inapplicables;
  • Les forces armées de 23 des 30 pays membres de l’OTAN n’utilisent plus d’animaux pour leur formation en traumatologie;
  • Depuis 10 ans, le MDN a dépensé plus d'un million de dollars de l’argent des contribuables pour acheter des cochons pour sa formation en traumatologie;
  • Les simulateurs de patients humains, qui imitent avec exactitude l’anatomie et la physiologie humaines, sont des modèles plus applicables et constituent des outils de formation efficients pour enseigner la traumatologie dans le contexte militaire.
Nous soussignés, citoyens et résidents du Canada, prions la ministre de la Défense nationale de mettre fin à l’utilisation d’animaux dans la formation en traumatologie des forces armées et de les remplacer par des simulateurs de patients humains plus avancés, plus conformes à l’anatomie et à la physiologie humaines et moins coûteux.

Réponse du ministre de la Défense nationale

Signé par (ministre ou secrétaire parlementaire) : Marie-France Lalonde

La Défense nationale effectue des simulations avancées au moyen de mannequins réalistes, appelés « simulateurs de patient humain », pour la majorité de l’instruction médicale qu’elle assure. La formation recourant à des tissus vivants de porc anesthésié ne se fait que dans des circonstances où les simulations ne conviennent pas, comme lorsque les prestataires de soins médicaux sont formés sur des aspects chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires. Dans ces cas, les simulateurs ne peuvent égaler la précision et l’expérience offertes par l’utilisation de tissus vivants.

Pendant l’instruction au moyen de tissus vivants, la Défense nationale applique rigoureusement les lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) (https://ccac.ca/fr/index.html), qui déterminent l’utilisation et le soin éthiques des animaux. De plus, l’utilisation des animaux est régie par la directive et ordonnance administrative de la Défense (DOAD) 8014-0 Utilisation des animaux en recherche, en enseignement et dans les tests et la DOAD 8014-1   Gestion de l’utilisation des animaux en recherche, en enseignement et dans les tests. Cette approche est conforme aux normes du CCPA, et prévoit les évaluations et les attestations visant à assurer leur application uniforme partout au Canada.

La Défense nationale cherche activement à améliorer, à réduire et, s’il y a lieu, à remplacer l’utilisation d’animaux vivants aux fins de recherche par d’autres techniques expérimentales. Par exemple, en 2022, la Défense nationale a investi quelque 129 000 $ dans un mannequin de simulation avancé ou un simulateur de patient haute fidélité, afin d’évaluer son utilité pour bonifier l’instruction médicale offerte aux membres des FAC.

L’approche consistant à recourir à la simulation avancée pour la majorité de l’instruction et aussi aux tissus vivants avec parcimonie offre aux stagiaires en médecine militaire la meilleure formation médicale possible, de sorte que les membres des FAC et les personnes qu’ils protègent, au pays ou à l’étranger, reçoivent des soins de première qualité.

Ouverte pour signature
28 février 2023 à 13 h 23 (HAE)
Fermée pour signature
28 juin 2023 à 13 h 23 (HAE)
Présentée à la Chambre des Communes
Lindsay Mathyssen (London—Fanshawe)
6 novembre 2023 (Pétition n° 441-01896)
Réponse du gouvernement déposée
5 décembre 2023
Photo - Lindsay Mathyssen
London—Fanshawe
Caucus Nouveau Parti démocratique
Ontario