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e-4710 (Justice)

Pétition électronique
Lancée par Falon Milburn de Didsbury (Alberta)

Langue d'origine de la pétition : Anglais

Pétition au gouvernement du Canada

Attendu que :
  • Stella Quinn Crawford, une enfant de trois ans de l’Alberta, a été tuée par un conducteur aux facultés affaiblies l’après-midi du 15 avril 2023;
  • La conduite aux facultés affaiblies est la principale cause criminelle de décès et de blessures au Canada;
  • Les individus reconnus coupables de conduite avec facultés affaiblies causant la mort ou des blessures corporelles sont souvent condamnés à des peines à purger concurremment, peu importe le nombre de personnes qu’ils ont tuées ou blessées dans une collision;
  • L’interdiction de conduire pour les conducteurs aux facultés affaiblies peut coïncider avec leur peine d’emprisonnement, ce qui signifie qu’ils peuvent reprendre le volant peu après leur libération;
  • En moyenne chaque heure au Canada, 10 accusations criminelles fédérales et suspensions temporaires du permis de conduire sont imposées pour conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou les drogues;
  • En moyenne, chaque jour, quatre Canadiens sont tués et 175 autres sont blessées dans des accidents liés à la conduite avec facultés affaiblies;
  • La majorité des conducteurs aux facultés affaiblies sont des récidivistes;
  • La conduite automobile au Canada est un privilège, non un droit.
Nous soussignés, citoyens du Canada, prions le gouvernement du Canada de modifier le Code criminel afin d’obliger les individus reconnus coupables de plusieurs chefs d’accusation de conduite avec facultés affaiblies pour un même incident de purger leurs peines d’emprisonnement de manière consécutive, plutôt que concurremment; de modifier le Code criminel pour imposer une interdiction de conduire égale ou supérieure à la peine d’emprisonnement imposée aux individus reconnus coupables de conduite avec facultés affaiblies causant la mort ou de conduite avec facultés affaiblies causant des blessures corporelles, et de faire en sorte que l’interdiction de conduire soit en vigueur après la peine d’emprisonnement, plutôt que pendant celle-ci.

Réponse du ministre de la Justice et procureur général du Canada

Signé par (ministre ou secrétaire parlementaire) : Le secrétaire parlementaire James Maloney

Notre gouvernement s'est engagé à assurer la sécurité des routes et des autoroutes, et condamne la conduite en état d'ébriété dans les termes les plus forts. Une vie perdue à cause de la conduite en état d'ébriété est une vie de trop. C'est pourquoi notre gouvernement est très fier d'avoir tenu l'une de ses principales promesses aux Canadiens, à savoir renforcer les lois pour punir plus sévèrement ceux qui conduisent avec les facultés affaiblies par l'alcool et les drogues, grâce à l'ancien projet de loi C-46. Nous avons également renforcé la capacité des forces de l'ordre à détecter les conducteurs sous l'emprise de la drogue en autorisant l'utilisation de dispositifs de dépistage des fluides oraux en bord de route, dotant ainsi les forces de l'ordre des outils, de la technologie et des ressources dont elles ont besoin pour lutter contre tous les types de conduite sous l'emprise de la drogue. De plus, le Code criminel prévoit des peines très lourdes pour les infractions pénales liées à la conduite et le gouvernement est convaincu qu'elles permettent aux tribunaux d'imposer des peines appropriées dans les cas de conduite dangereuse et de conduite avec facultés affaiblies. Par exemple, la conduite en état d'ébriété ou la conduite dangereuse d'un véhicule sont passibles d'une peine maximale de 10 ans d'emprisonnement et la conduite en état d'ébriété ou la conduite dangereuse d'un véhicule causant la mort d’une personne est passible d'une peine maximale d'emprisonnement à vie.

En ce qui concerne les interdictions de conduire, le Code criminel prévoit actuellement qu'une ordonnance d'interdiction entre en vigueur dès qu'elle est rendue (paragraphe 320.24(5.1)) et, lorsqu'un délinquant est condamné à une peine d’emprisonnement et à une interdiction de conduire, l'interdiction de conduire sera en vigueur (a) pendant la durée de l'ordonnance d'interdiction de conduire, plus (b) pendant toute la durée de la condamnation à la prison. Ainsi, le Code criminel prévoit que la durée de l'interdiction de conduire s'appliquera pendant la durée de l'ordonnance lorsque l'individu sera libéré de prison.

Ouverte pour signature
5 décembre 2023 à 9 h 16 (HAE)
Fermée pour signature
3 avril 2024 à 9 h 16 (HAE)
Présentée à la Chambre des Communes
Earl Dreeshen (Red Deer—Mountain View)
9 avril 2024 (Pétition n° 441-02298)
Réponse du gouvernement déposée
23 mai 2024
Photo - Earl Dreeshen
Red Deer—Mountain View
Caucus Conservateur
Alberta