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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT


La contribution des petites et moyennes entreprises (PME) à l'économie canadienne d'aujourd'hui attire beaucoup d'attention depuis quelque temps, ce qui est tout à fait compréhensible vu leur importance croissante comme créatrices d'emplois et de richesse. Le rôle des PME sur les marchés d'exportation en attire beaucoup moins, bien qu'on remarque leur importance croissante à cet égard.

Les membres du Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international ont décidé de préparer ce rapport parce qu'ils croient qu'il y a des domaines où le gouvernement fédéral, voire tous les ordres de gouvernement, peut faire davantage pour appuyer ce secteur extrêmement important et en pleine croissance. Nous espérons que ce rapport servira non seulement à attirer l'attention du gouvernement sur d'autres mesures à prendre, mais aussi à permettre aux PME elles-mêmes de mieux comprendre les services auxquels elles ont actuellement accès et d'apprendre à en tirer le meilleur parti possible.

Il y a bien entendu davantage à faire dans ce domaine, notamment au chapitre des services. Le secteur des services est en train de devenir une composante importante du marché d'exportation, mais il est difficile d'analyser son importance et ses besoins à cause des diverses formes que prennent ses prestations ainsi que de la diversité et de la lourdeur des règlements qui régissent encore la fourniture de services dans bien des pays.

Bien que ce rapport traite de sujets sans doute familiers au lecteur (notamment en matière de finances, de programmes et services gouvernementaux et de coopération fédérale-provinciale), il aborde des domaines qui, selon nous, ont rarement été discutés et méritent plus ample réflexion. Mentionnons, entre autres, le rôle de nos communautés multiculturelles dans l'évaluation des marchés étrangers où les compétences linguistiques et la connaissance de la culture confèrent un avantage comparatif; les problèmes épineux de corruption et de pratiques illicites qui causent de réels ennuis aux PME dans certains marchés; et la participation croissante des municipalités à la promotion du commerce. Nous espérons que ce rapport stimulera la discussion de ces questions, fournira une orientation aux PME dans ces domaines et indiquera au gouvernement les mesures que le Comité juge utiles.

Le rapport est le résultat de la collaboration de beaucoup de gens. D'abord, j'exprime ma profonde gratitude à notre greffière dévouée et efficace, Janice Hilchie. La qualité du rapport tient largement au travail de nos attachés de recherche. Peter Dobell, Phil Rourke et Randolph Gherson du Centre parlementaire, habilement secondés par Warren Coutts, ont mis de longues heures à organiser nos audiences, à repérer les témoins, à résumer leurs témoignages, à nous aider à tirer les conclusions qui s'imposent de l'information disponible et à préparer des projets du rapport. Nous les remercions grandement d'avoir accepté de terminer le rapport dans des conditions qui dépassaient de beaucoup leurs obligations contractuelles.

La contribution de notre rédacteur Georges Royer et de nos traducteurs se reflète également dans le texte. Je tiens à souligner le travail du personnel du Comité : Diane Lefebvre, agent de soutien administratif, Manon Auger et Lucie Paquette, adjointes administratives. Je me dois aussi de signaler l'aide que nous ont apportée le personnel des membres du Comité et les attachés de recherche des partis politiques. Nos remerciements aussi aux interprètes, aux opérateurs de pupitre, aux transcripteurs et aux agents du Service des publications qui ont fourni des services au Comité. Enfin, je remercie les membres du Comité qui ont travaillé sous pression pour terminer le rapport avant la fin de la session parlementaire. J'espère qu'il sera perçu par les PME canadiennes comme un témoignage de l'intérêt que nous portons à cet important secteur économique.

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