Annexe 7Les chefs de l’Opposition officielle à la Chambre des communes depuis 1873Le député qui dirige le parti le plus nombreux siégeant dans l’opposition à la Chambre des communes devient le « chef de l’Opposition de Sa Majesté ». Le fonctionnement de ce poste est défini par la Loi sur le Parlement du Canada, le Règlement de la Chambre et divers usages de la Chambre. Pour devenir chef de l’Opposition officielle, il faut occuper un siège à la Chambre. Ainsi, dans les cas où le chef national d’un parti n’était pas député, un autre député du même parti a rempli les fonctions de chef de l’Opposition officielle. Ces cas sont signalés par un astérisque.
[1] Lors de la 1re législature, après les élections générales de 1867, les députés qui siégeaient à la Chambre face au gouvernement de sir John A. Macdonald constituaient non pas un parti, mais une coalition d’intérêts divers, tout comme le gouvernement. Plusieurs historiens affirment que John Sandfield Macdonald (député réformiste de Cornwall et premier premier ministre de l’Ontario), qui avait fait campagne dans le camp de sir John A. Macdonald lors des élections générales, avait été nommé chef de l’Opposition par le gouvernement. D’autres historiens soutiennent que, même si Alexander Mackenzie (Lambton) n’a été nommé officiellement chef de l’Opposition que le 6 mars 1873, lorsqu’il a pris la direction du Parti libéral, il était en fait chef de l’Opposition dès 1869 (voir Buckingham, W. et Ross, G.W., The Hon. Alexander Mackenzie: His Life and Times, 5e éd., Toronto : Rose Publishing Company (Limited), 1892, p. 242, 254, 329 ; Courtney, J.C., « Party Leadership Selection in the New Dominion », Canadian Political Party Systems: A Reader, sous la direction de R.K. Carty, Peterborough (Ontario) : Broadview Press, 1992, p. 108 ; Creighton, D., John A. Macdonald: The Old Chieftain, Toronto : The Macmillan Company of Canada, 1955, p. 4 ; Schull, J., Edward Blake: The Man of the Other Way (1833-1881), vol. I, Toronto : Macmillan of Canada, 1975, p. 46 ; Thomson, D.C., Alexander Mackenzie: Clear Grit, Toronto : The Macmillan Company of Canada, 1960, p. 103). [2] Le 8 décembre 2008, Stéphane Dion a annoncé son intention de démissionner de son poste de chef du Parti libéral du Canada. Le 10 décembre 2008, Michael Ignatieff a été nommé chef intérimaire du Parti. |
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