Privilège / Divers

Divers; comités; traducteurs et interprètes

Journaux p. 197

Débats p. 2421

Contexte

Le 31 octobre, M. Laprise (Abitibi) soulève la question de privilège pour protester contre la pénurie de traducteurs et d'interprètes susceptibles de répondre aux besoins de la Chambre et de ses comités. Il propose que la Chambre envisage de suspendre les travaux des comités jusqu'à ce que le personnel de soutien linguistique soit en nombre suffisant. Le Président reconnaît le bienfondé du grief du député et demande qu'on lui laisse le temps d'approfondir la question avant de prendre des mesures.

Question en litige

Y a-t-il matière à question de privilège ?

Décision

Il n'y a pas matière à question de privilège. [Cependant, la plainte est parfaitement fondée et l'on prendra sans délai des mesures afin d'améliorer les services d'interprétation et de traduction des délibérations des comités.]

Raisons invoquées par le Président

Plusieurs comités ayant siégé simultanément ces derniers jours, les services de la Chambre ont été mis à rude épreuve. Pourtant, on ne contribuerait pas à la solution de ce problème en suspendant les travaux de tous les comités.

Références

Débats, 31 octobre 1968, p. 2243.