La Chambre reprend l'étude, interrompue le 8 juin, de la motion portant que la Chambre approuve la politique budgétaire générale du gouvernement, ainsi que de l'amendement.
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Monsieur le Président, je vous félicite de votre élection en tant que Président de la Chambre.
Je tiens à souligner tout de suite que je vais partager le temps dont je dispose avec le député de .
C'est un honneur pour moi de me lever à la Chambre au nom des citoyens d'Abitibi—Témiscamingue. C'est pourquoi je veux remercier les gens de ma circonscription de la confiance qu'ils m'ont témoignée en me donnant la chance de siéger ici. Je veux leur dire que je vais défendre leurs intérêts chaque jour. Je souhaite également souligner le travail de Marc Lemay, qui a travaillé pendant sept ans pour les citoyens d'Abitibi—Témiscamingue.
Nous avons, le gouvernement et moi, des opinions divergentes sur le genre de pays que nous voulons construire, et nous le voyons dans ce budget. Or comme nous partageons la même passion pour notre collectivité et le même engagement à servir nos concitoyens, j'espère que le aura l'obligeance d'écouter mon message et celui de ma collectivité. En effet, le 2 mai dernier, les collectivités comme celle que je représente n'ont pas simplement choisi de nouveaux députés, elles ont envoyé un message clair au système politique canadien. Elles ont dit que nous devions changer nos vieilles manières de faire et que nous devions faire mieux.
Dans ma circonscription, plus de 50 p. 100 des gens ont voté pour le NPD, pour que les familles soient une priorité et pour que personne ne soit laissé pour compte. Ainsi, comme j'accepte humblement le mandat qu'ils m'ont confié, je peux dire que ce budget ne défend pas les intérêts des familles et des laissés-pour-compte. Ce budget place en avant les intérêts des banques les plus rentables, les intérêts des grands pollueurs et les intérêts des entreprises qui envoient nos emplois à l'étranger.
Jusqu'à la journée précédant les élections, je travaillais dans un petit centre de santé comme infirmière clinicienne aux soins intensifs et à l'urgence. Je tiens d'ailleurs à saluer tous les travailleurs du Centre de santé et de services sociaux des Aurores-Boréales, qui travaillent dur tous les jours pour préserver ce que nous avons de plus cher, soit un système de santé public. Aussi, je joins ma voix à celle de tous les autres députés néo-démocrates pour saluer tous les travailleurs de la santé de notre pays.
Ainsi, la mesure que nous sert ici le visant à rembourser la dette d'étude des médecins et des infirmières travaillant dans les collectivités rurales et éloignées mal desservies est un cadeau empoisonné.
Premièrement, il fait ici complètement abstraction de plusieurs autres professionnels de la santé qui se donnent sans relâche pour notre système de santé, tels que les infirmières auxiliaires, les inhalothérapeutes, les technologues en radiologie médicale, les techniciens de laboratoire médical, les ergothérapeutes, les physiothérapeutes et tous les autres professionnels que je n'ai pas nommés ici.
Deuxièmement, l'offre du laisse encore une fois pour compte le personnel expérimenté qui tient à bout de bras le système de santé depuis de nombreuses années et qui, chaque jour, comptabilise un nombre incroyable d'heures supplémentaires, bien souvent obligatoires, au détriment de leur famille. Cette mesure attire les nouveaux professionnels, mais elle n'attire pas le personnel expérimenté dans ces communautés mal desservies qui en ont grandement besoin.
Troisièmement, cette mesure risque de créer un clivage incroyable entre les communautés y ayant droit et les autres. On imagine les conséquences désastreuses pour l'attrait de personnel dans un hôpital n'ayant pas droit à ce remboursement si l'hôpital situé à une heure de là y a droit. Mes chers collègues ne doivent pas oublier que la pénurie de professionnels de la santé est nationale et que chaque communauté devrait avoir droit à de l'aide.
Pour finir, j'aimerais dire que cette mesure n'amènera aucun nouveau médecin ou aucune nouvelle infirmière dans le système de santé. Elle ne fera que les déplacer vers des endroits certes mal desservis, mais au détriment de plusieurs autres endroits qui ne verront en rien leur situation s'améliorer.
Elle ne fera rien non plus pour contrer le nombre de professionnels de la santé qui quittent la profession complètement épuisés après quelques années de pratique. Elle ne fera rien non plus pour diminuer le long temps d'attente dans nos urgences canadiennes.
Pour agir sur la santé, il faut agir sur la charge de travail incroyable à laquelle nos professionnels sont exposés. Ainsi, l'une des principales priorités de ce gouvernement devrait être la pauvreté car, on le sait tous, lorsqu'on est pauvre, il est très difficile de se maintenir en santé. Tous les organismes internationaux de la santé le diront: le statut socioéconomique est l'un des déterminants majeurs de la santé.
Dans ma circonscription, le boom minier a réussi à nous donner un souffle nouveau, et j'en suis contente. Toutefois il a aussi contribué à l'apparition d'une crise du logement sans précédent. Ainsi, le prix des logements et des maisons a augmenté de manière phénoménale dans des villes comme Rouyn-Noranda, entraînant encore plus de pauvreté et des situations précaires pour bien des familles. De plus, cette crise a des conséquences nuisibles pour les étudiants, qui peinent à se trouver un logement décent. Elle va même jusqu'à nuire au recrutement étudiant collégial et universitaire à Rouyn-Noranda.
Lorsqu'on parle de pauvreté, il ne faut pas oublier les aînés de ma circonscription. Ceux-ci ont parfois de la difficulté à trouver le sommeil parce qu'ils s'inquiètent pour leurs revenus de retraite et parce qu'ils n'arrivent plus à joindre les deux bouts, alors que leurs revenus n'augmentent pas.
Lorsque ce gouvernement nous parle d'augmenter le Supplément de revenu garanti jusqu'à un seuil maximal de 600 $ annuellement pour une personne vivant seule — c'est-à-dire 50 $ par mois —, il rit des aînés vivant dans la pauvreté. En 1983, lorsque je suis née, 50 $ de plus par mois ne suffisait même pas pour sortir quelqu'un de la pauvreté, alors imaginez maintenant.
Ma région a aussi eu à composer avec des crises sans précédent dans le secteur forestier et agricole. J'ai parlé avec des gens de ma circonscription qui ont perdu des emplois à temps plein et qui doivent maintenant composer avec des emplois précaires sans avantages sociaux. Notons, par exemple, les travailleurs forestiers de Tembec ou les travailleurs agricoles des petites entreprises qui peinent à concurrencer avec les multinationales.
C'est pourquoi j'aurais aimé voir dans ce budget des crédits d'impôt à la création d'emplois dans les PME qui créent de l'emploi dans ma région, au lieu de réductions d'impôt pour des grandes entreprises qui n'en ont pas besoin et qui viennent chez moi acheter ou détruire mes petites entreprises pour envoyer les emplois ailleurs.
En terminant, j'aimerais aussi parler des peuples des Premières nations vivant sur mon territoire. Beaucoup d'entre eux m'ont parlé de leurs inquiétudes concernant les soins de santé et l'éducation. D'années en années, ils subissent des coupures dans leurs programmes de santé et dans leurs programmes d'éducation postsecondaires. Il est temps que ce gouvernement rétablisse l'aide à un niveau acceptable afin qu'ils puissent s'éduquer et se maintenir en santé.
Les Témiscabitibiens sont fiers de leur région et aimeraient que ce gouvernement les appuie réellement. Mais à la place, ce gouvernement a choisi les grandes industries polluantes en abandonnant ainsi les petites collectivités rurales vivant des situations critiques en ce qui a trait à leur expansion.
J'espère pouvoir compter sur la coopération de tous les députés de la Chambre pour adopter des solutions pratiques qui feront une véritable différence dans le comté d'Abitibi-Témiscamingue. Je compte sur notre pour respecter le mandat qui nous a été confié à nous, les députés, pour nous permettre d'accomplir notre travail au Parlement.
Quatre millions et demi de Canadiens ont voté pour le NPD. Ils ont voté pour que soient renforcées les pensions du régime public, pour que soient améliorés les soins de santé, pour aider les familles à boucler leur budget et pour que notre économie offre de nouveaux emplois et de nouveaux débouchés. En votant ainsi, ils ont choisi une opposition officielle qui met ses priorités aux bonnes places et qui n'hésite pas à les défendre. Notre mandat est clair: nous mettrons de l'avant des solutions pratiques pour les familles, nous travaillerons ensemble pour obtenir des résultats qui mettront le pays sur la bonne voie, nous nous opposerons au gouvernement quand il prendra de mauvaises décisions, et ce budget en révèle plusieurs.
Je suis honorée d'avoir été choisie pour servir les gens d'Abitibi-Témiscamingue et honorée de pouvoir travailler avec tous les députés de cette Chambre. Nous arrivons tous ici avec différentes compétences et différentes priorités, mais nous pouvons choisir de travailler ensemble de façon constructive. Sinon, ce sont des régions comme la mienne qui en paieront le prix dans ce budget.
Ainsi, je tends la main à ce gouvernement pour travailler ensemble afin que ce budget serve réellement à l'intérêt de tous les Canadiens, et bien sûr, des Témiscabitibiens.
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Madame la Présidente, c'est un honneur pour moi de me lever en cette Chambre pour la première fois au nom des citoyens de la circonscription de Drummond. Je veux remercier d'abord les très bonnes années de service de mon prédécesseur, M. Roger Pomerleau. Je veux aussi vous féliciter, madame la Présidente, pour votre nomination.
Je vais faire ici un aparté pour inviter mes collègues à venir passer leurs vacances à Drummond cet été, car du 7 au 17 juillet, c'est le 30e anniversaire du célèbre Mondial des Cultures.
Avant tout, je veux aujourd'hui remercier les gens de ma circonscription de la confiance qu'ils m'ont témoignée. Je veux aussi souligner la participation démocratique d'un peu plus de 61 p. 100 des concitoyens de Drummond. Ce geste est d'autant plus important, compte tenu du cynisme politique qui règne au pays présentement. On ne peut surtout pas se péter les bretelles en ce qui concerne le taux de participation aux dernières élections.
Pourquoi les gens se désintéressent-ils autant de la politique? Plusieurs pensent que leur vote ne sert à rien. Depuis 2006, j'encourage les gens à voter pour le NPD au Québec. Il est vrai qu'à ce moment-là, nos chances étaient assez minces, mais au moins, j'avais un argument: chaque vote équivaut à du financement pour le parti politique qui représente le mieux les aspirations des électeurs. Ainsi, ils ne seront jamais perdants et leur voix sera toujours entendue. C'est ce que je leur disais, et souvent, j'en convainquais plusieurs d'aller voter. Malheureusement, le Parti conservateur compte abolir cet incitatif à la participation politique. Cela risque de décourager encore plus les gens à aller voter.
Est-ce ce que le Parti conservateur veut? Je ne le crois pas, bien sûr. Alors, pourquoi éliminer la subvention aux partis politiques en fonction des votes obtenus? Le parti au pouvoir pourrait au moins avoir un plan de rechange pour augmenter le taux de participation aux élections. On pourrait envisager, par exemple, une forme de scrutin proportionnel ou autre chose. Mais non, il n'y a rien. On abolit une bonne formule qui a fait ses preuves, qui fonctionne bien et qui ne coûte pas cher à la population. Quel est le but du gouvernement conservateur? Veut-il museler l'opposition? J'espère que ce n'est pas le cas, car l'opposition a obtenu près de 60 p. 100 des votes et elle doit être écoutée. C'est ce que la population canadienne a demandé.
La circonscription de Drummond ne se croise pas les bras en ce qui concerne l'amélioration de son bilan environnemental. Les initiatives à cet égard se multiplient dans cette circonscription. Je vais encore parler du Mondial des Cultures. Ce festival célèbre son 30e anniversaire du 7 au 17 juillet, et tous les députés y sont cordialement invités. Depuis 2005, le Mondial des Cultures met en place différentes mesures afin d'améliorer son bilan écologique, que ce soit la distribution de plantes, la plantation d'arbres, la récupération, etc. Cette année, j'ai une très grande nouvelle à annoncer: ces mesures permettront de compenser à 100 p. 100 les gaz à effet de serre émis durant le mondial par tous les acteurs de ce merveilleux festival. N'est-ce pas fantastique? C'est un bel exemple de geste écologiquement responsable parmi d'autres qui sont posés dans ma circonscription. Voilà une belle action concrète qui illustre la volonté de léguer à nos enfants et à nos petits-enfants une planète saine et verte.
Mais où est le gouvernement conservateur pendant ce temps? Que font le et son ? Mes collègues peuvent-ils me le dire? Sur les 408 pages du budget du , seules trois maigres pages concernent l'environnement. Quelle erreur! On pense avoir ici un plan pour stimuler la croissance et l'emploi, mais la croissance et l'emploi ne peuvent plus être déconnectés des considérations environnementales. Au contraire, tout est relié. Il faut arrêter de faire l'autruche, il faut se sortir la tête du sable.
De surcroît, le 4 juin dernier, Louis-Gilles Francoeur — qui n'est pas un deux de pique en matière d'environnement — titrait dans Le Devoir: Changements climatiques -- L'urgence augmente, et l'Amérique ne répond plus.
L'Amérique, c'est aussi le Canada. Il écrivait dans cet article que « le seuil de 32 milliards de tonnes de GES, soit le sommet d'émissions anticipé pour 2020, et qui constitue la borne ultime à ne jamais dépasser, sera vraisemblablement atteint en 2012, soit neuf ans plus tôt. »
Je parlais en fin de semaine dernière avec une concitoyenne, Clara Hortua, qui travaille au Regroupement interculturel de Drummondville. Elle m'annonçait une formidable nouvelle, soit qu'elle et son mari sont maintenant grand-parents depuis quelques semaines. Si vous aviez vu la fierté, la joie qui pétillait dans ses yeux. Pensez-vous que Mme Hortua veut léguer à ses enfants une planète malade? Non, elle veut qu'on fasse tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger cette planète.
Or, le Canada devait réduire ses émissions de GES de 6 p. 100 par rapport à celles de 1990. Toutefois, le gouvernement conservateur a plutôt laissé déraper totalement la situation, alors qu'en 2007, on assistait à une hausse de 26 p. 100. Cela représentait déjà un écart de 33,8 p. 100 par rapport au niveau cible établi par le Canada aux termes du Protocole de Kyoto.
J'inviterais le à refaire ses devoirs. S'il a besoin d'un bon professeur, qu'il me le dise; je suis enseignant de profession. À cet égard, je l'inviterais à commencer par lire la section Environnement de la magnifique plateforme électorale du NPD. Il pourrait par exemple investir massivement dans les énergies renouvelables. D'ailleurs, à cet égard, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat — le GIEC — estime que les énergies renouvelables peuvent combler d'ici 2050 près de 80 p. 100 des besoins en énergie de la planète. N'est-ce pas merveilleux, magnifique? Ne serait-ce pas un pas incroyable en avant? Ce serait une mesure courageuse et qui permettrait aussi de créer des emplois, de faire marcher l'économie, une économie verte, orientée vers l'avenir, vers le futur. Il pourrait aussi déterminer un prix pour le carbone grâce à un système d'échange de quotas, une forme de bourse de carbone. Cela fait des années qu'on en parle. Qu'est-ce que le Canada attend? Où est-il? Il pourrait aussi investir dans l'amélioration du transport en commun. Cela fait longtemps qu'on en parle, mais il n'y a pas grand-chose qui se passe.
Bref, les Canadiens veulent du leadership en environnement. La population canadienne demande au et à son de s'asseoir avec l'opposition et d'améliorer notre bilan environnemental. Nous ne pouvons plus attendre. Nous voulons des actions concrètes.
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Madame la Présidente, je vous félicite d'avoir de nouveau été nommée à votre poste. J'ai travaillé sous votre vice-présidence au cours de la 40
e législature et vous avez fait un excellent travail. Je suis heureux à l'idée de travailler à nouveau avec vous et avec tous les parlementaires au cours de la 41
e législature.
Je partagerai le temps dont je dispose avec le député de . Je veux également féliciter le député qui a été réélu pour la deuxième fois à la Chambre des communes.
Puisque c'est la première fois que je prends la parole au cours de la 41e législature, je dirai bien humblement que je suis très heureux de représenter une fois de plus les électeurs de . Je les remercie de m'avoir fait confiance en m'élisant pour la troisième fois consécutive.
C'est un honneur de représenter une circonscription riche et diversifiée qui comprend tout, des agriculteurs jusqu'aux travailleurs des secteurs pétrolier et gazier en passant par les militaires de deux bases des Forces canadiennes, la garnison d'Edmonton et la 4e escadre Cold Lake. C'est un honneur de travailler avec tous les électeurs et je me réjouis à l'idée de les représenter au cours de la 41e législature.
Les hommes et les femmes politiques ont l'habitude d'obtenir des mandats forts en Alberta, mais obtenir un mandat canadien aussi fort pour mettre en oeuvre le plan des conservateurs d'abaissement des impôts, de création d'emplois et de croissance nous donne une excellente occasion, pas uniquement à mon parti, mais à tout le Canada, de montrer ce que nous pouvons vraiment faire.
Je dirai comme mon vis-à-vis que nous devons faire les choses différemment, que nous devons faire de la politique différemment et faire en sorte que plus de 60 p. 100 des électeurs votent. Cependant, la manière de le faire, ce n'est pas par des querelles partisanes. Ce n'est pas de s'opposer à tout. Il s'agit plutôt de faire des critiques constructives et de travailler avec les autres partis. Que le gouvernement soit majoritaire ou minoritaire, tous les députés ont reçu de leurs électeurs le mandat de travailler tous ensemble. Même si nous avons reçu un mandat fort de ce côté-ci de la Chambre, je serai heureux de travailler avec mes collègues au cours des quatre prochaines années et demie.
Je remercie tous les bénévoles qui ont généreusement donné de leur temps pour travailler aux campagnes, pas uniquement la mienne ou celle des conservateurs de tout le Canada, mais tous ceux qui ont sué sang et eau au service d'un candidat. Ces gens sont à la source de notre démocratie.
Comme l'a expliqué Benjamin Franklin, « La démocratie, c'est deux loups et un agneau votant ce qu'il y aura au dîner. La liberté, c'est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. » Chacun des électeurs était bien armé en se rendant au bureau de scrutin.
J'aimerais prendre un instant pour dire aux gens de Slave Lake, en Alberta, de même qu'à tous ceux qui sont touchés par les feux de forêts dévastateurs dans ma province et ailleurs au pays, que les pensées et les prières de ma famille, mais aussi celles de tous les Canadiens, sont avec eux.
J'ai passé trois jours à Athabasca, où 2 800 citoyens ont accueilli 4 000 ou 5 000 personnes dans leur collectivité et les ont hébergées pendant trois ou quatre jours. C'était réellement incroyable à voir. J'aimerais remercier tous les bénévoles qui ont pris le temps de donner généreusement pour cette cause si juste. Les habitants de Slave Lake demeurent dans nos pensées et nos prières.
Les campagnes électorales représentent toute une leçon d'humilité, comme nous le savons si bien. Lorsque j'ai parcouru ma circonscription au cours de la dernière campagne, que ce soit à Westlock, à Morinville, à Legal ou à Clyde, les électeurs voulaient savoir non seulement ce que leur représentant et le avaient accompli depuis cinq ans et demi, mais aussi quels étaient nos plans pour l'avenir. Ils étaient très reconnaissants de la bonne situation du Canada sur la scène internationale. Ils savaient que nous avions un plan pour lutter contre la récession et que nous nous en étions sorti mieux que la plupart des autres pays dans le monde. Toutefois, ils voulaient savoir si nous avions un plan pour l'avenir. Ils demandaient quels étaient nos projets pour aider le Canada à se sortir de ce redressement économique fragile.
Par dessus tout, ces personnes n'étaient pas le moindrement intéressées par les platitudes. Aux six forums ou plus auxquels j'ai assisté, les participants ne voulaient pas entendre de belles paroles vides et des promesses électorales. Ce qui les intéressaient, c'était l'obtention de résultats concrets pour les Canadiens.
J’ai eu la chance d’être membre d’un parti qui avait déjà déposé un plan très détaillé et complet le 22 mars, un plan pour l’emploi et la croissance prévoyant de bas impôts, un plan pour lequel j’ai fait campagne très énergiquement auprès de mes électeurs. Je leur ai parlé de certaines mesures importantes, mais je ne me suis pas contenté de faire valoir que nous avions un plan pour nous sortir de la récession économique en réduisant les impôts.
On entend trop souvent dire que ces réductions d’impôts sont pour les riches et pour les grandes sociétés, mais un grand nombre d’entre elles touchent les entreprises de ma circonscription. Les petites collectivités comme Cold Lake et St. Paul, en Alberta, qui comptent 4 000 ou 5 000 habitants, ont également 20, 30 ou 40 entreprises que cela touchera et ces entreprises ont une influence sur le nombre d’emplois offerts dans la région.
Les Canadiens, les Albertains et les citoyens de ma circonscription l’ont compris. Ils ont compris que nous devions nous en sortir en stimulant la croissance. Ils ont compris que nous ne pouvions pas pénaliser les Canadiens en alourdissant leur fardeau fiscal. Ils ont compris que nous ne devions pas faire de promesses excessives, non seulement pendant la campagne électorale, mais une fois que nous serions de retour à la Chambre. Nous ne pouvions pas simplement promettre de donner plus, car il faut que cet argent sorte de la poche de quelqu’un.
Une des mesures que les gens ont beaucoup appréciée dans notre budget était le crédit d’impôt pour les pompiers. J’ai fait valoir aux gens de Mallaig combien il était important d’offrir ce crédit d’impôt aux pompiers, que ce n’était pas seulement pour accorder une compensation financière aux pompiers volontaires qui sont, en fait, les seuls pompiers que nous ayons dans ma circonscription et qui donnent 200 ou 300 heures de leur temps pour répondre aux appels.
À Goodridge, j’ai eu l’occasion de remettre des médailles à au moins une douzaine de personnes qui avaient servi leur communauté pendant plus de 25 ans en tant que pompiers volontaires. Ces pompiers m’ont dit que les gouvernements leur avaient toujours promis cette mesure et qu’ils en avaient souvent parlé. J’étais fier de faire partie d’un gouvernement qui a non seulement fait cette promesse, mais l’a effectivement inscrite dans son budget. Ce budget n’avait pas été adopté, mais nous avons maintenant la possibilité de le présenter une nouvelle fois et cette mesure figure de nouveau dans le budget de 2011.
Je suis fier de rendre hommage au travail et au dévouement de nos pompiers volontaires, non seulement dans les régions rurales de l’Alberta, mais dans l’ensemble de notre pays. Il ne s’agit pas seulement d’un avantage financier; il s’agit de reconnaître le dur travail qu’ils accomplissent. Ne serait-ce que pour cela, les pompiers de ma région devraient être l’une des raisons pour lesquelles les députés devraient voter pour ce budget.
J’ai également parlé aux aînés de St. Paul des 300 millions de dollars prévus pour le Supplément de revenu garanti. Je leur ai expliqué qu’il ne s’agissait pas d’aider les personnes qui disposaient déjà de pensions confortables. Les aînés à qui j’ai parlé voulaient être certains que l’augmentation du SRG viendrait en aide aux plus pauvres des aînés, ceux qui n’ont pas de pensions, qui n’ont pas eu la possibilité de cotiser au Régime de pension du Canada autant que les aînés d’aujourd’hui ont pu le faire ou que le feront ceux de ma génération. Ils voulaient être certains que cette majoration de 600 $ pour les personnes vivant seules et de plus de 800 $ pour les couples, dont bénéficieront environ 680 000 aînés du pays, serait inscrite dans le budget.
Encore une fois, c’est une chose que les élus ont promis pendant des années, mais qui n’a jamais vraiment été accomplie. Notre gouvernement a non seulement inscrit cette mesure dans notre budget le 22 mars, mais il l’a maintenue dans le dernier budget. Ne serait-ce que pour cette raison, les députés d’en face devraient penser à ces 680 000 aînés lorsqu’un grand nombre d’entre eux voteront pour la première fois à la Chambre sur le budget.
Depuis cinq ans et demi, l'un des principaux problèmes qui se posent dans ma circonscription, et en particulier dans la région de Lakeland, c'est le recrutement de médecins, à tel point que j'ai dû rencontrer les membres du conseil de médecins et de bénévoles de la communauté chargé de recruter des médecins dans la région. J'ai aussi rencontré des conseillers municipaux et même des députés provinciaux, qui ne souhaitaient pas tous siéger au comité. Nous avons discuté des mesures qu'il fallait prendre pour que des médecins viennent s'installer dans la région afin que les collectivités rurales ne dépendent pas toujours de médecins formés à l'étranger. Les habitants de ma circonscription ont droit à d'aussi bons médecins omnipraticiens et à la même qualité de traitement que les habitants d'Edmonton, de Calgary et de Toronto.
C'est un enjeu très important. Les mesures qu'a prises le et les 40 000 $ d'exonération du remboursement des prêts des médecins que le a inclus dans le budget du 22 mars ont été très bien accueillis.
Avant d'esquiver les questions de l'opposition, je tiens à dire que c'est un grand honneur de représenter mes électeurs au sein d'un gouvernement conservateur à qui on a accordé un mandat aussi fort.
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Madame la Présidente, c’est un plaisir pour moi de revenir à la Chambre. C’est en même temps un honneur et un privilège de représenter les bonnes gens de . Je voudrais aussi féliciter le député de pour sa réélection.
Je tiens à remercier encore une fois du fond du cœur tous ceux qui ont travaillé pour notre campagne afin de me permettre de revenir dans cette auguste Chambre. C’est pour moi le plus grand des honneurs et des privilèges. Je m’engage envers tous les citoyens de la circonscription de à faire tout mon possible en leur nom.
Je voudrais aujourd’hui mettre en évidence les avantages de ce sixième budget de notre gouvernement ainsi que ce qu’il représente pour les électeurs de de même que pour tous les Canadiens.
Comme les députés le savent, le gouvernement actuel est déterminé à réaliser un plan de faible fiscalité pour les Canadiens afin de contribuer à la croissance de l’emploi et à la prospérité économique tout en appuyant les familles et les aînés canadiens.
Nous vivons encore une période d’incertitude économique. Je crois que ce budget en tient compte en prévoyant les mesures qu’il faut pour appuyer les Canadiens et limiter les dépenses du gouvernement.
L’étape suivante du Plan d’action économique du Canada sera axée sur quatre grands domaines : le soutien de la création d’emplois, l’appui aux familles et aux collectivités, l’investissement dans l’innovation, l’éducation et la formation et le maintien de l’avantage financier du Canada.
Pour favoriser la croissance de l’emploi, le budget du gouvernement appuiera la création d’emplois en prolongeant l’application de la déduction pour amortissement accéléré pour aider le secteur manufacturier à faire de nouveaux investissements dans les machines et équipements, en prévoyant un crédit ponctuel à l’embauche d’au plus 1 000 $ afin d’encourager les petites entreprises à engager davantage de personnel et en appuyant les jeunes entrepreneurs grâce à un investissement supplémentaire de 20 millions de dollars dans la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs.
Le budget comprend également des initiatives en faveur des familles et des aînés. Le Plan d’action économique du Canada aidera les aînés en bonifiant le Supplément de revenu garanti versé aux aînés à faible revenu d’un montant pouvant atteindre 600 $ pour les célibataires et 840 $ pour les couples, ce qui profitera à plus de 180 000 personnes âgées partout dans le pays. Le budget renforcera le programme Nouveaux Horizons en lui affectant 10 millions de dollars de plus afin de favoriser le bénévolat, le mentorat et la participation sociale des aînés. Il augmentera en outre le crédit d’impôt pour frais médicaux en éliminant le plafond des frais admissibles pouvant être déclarés au nom d’un parent à charge.
En ce qui concerne les familles canadiennes, le Plan d’action économique du Canada les aidera grâce à des initiatives ciblées comme le crédit d’impôt pour les activités artistiques des enfants, qui s’applique à un montant maximal de 500 $ de dépenses admissibles au titre de programmes d’activités artistiques, culturelles et récréatives; le crédit d’impôt pour aidants familiaux, qui fournira un maximum de 2 000 $ aux personnes qui s’occupent d’être chers ayant une déficience; le prolongement du programme écoÉNERGIE Rénovation –Maisons, qui aide les familles à réduire leurs coûts de chauffage et d’électricité en rendant leur maison plus éconergétique.
Le budget définit des cibles et des initiatives qui seront bénéfiques pour tous les Canadiens. Toutefois, il propose aussi divers éléments qui seront à l’avantage de ma circonscription, . Au cours des consultations publiques et tout au long de la campagne électorale, je me suis entretenu avec des milliers d’électeurs qui voulaient se faire entendre à Ottawa et porter leurs priorités à l’avant-scène de la vie politique canadienne. J’estime que le budget tient compte de leurs priorités, et je voudrais attirer l’attention sur les mesures budgétaires qui revêtent une importance particulière pour ma circonscription.
D’abord et avant tout, le gouvernement a prévu 20 millions de dollars sur les deux prochaines années pour le Programme de développement de l’Est de l’Ontario, qui est essentiel si on veut financer et appuyer les sociétés d’aide au développement des collectivités locales. Celles-ci assurent des services directs de conseils et de consultation aux entreprises locales et favorisent la croissance et la prospérité dans la circonscription de .
Deuxièmement, au cours de la prochaine phase du Plan d’action économique du Canada, le gouvernement appuiera de grands secteurs de l’économie, dont l’agriculture, la fabrication et le tourisme en consacrant des centaines de millions de dollars à l’innovation, à l’investissement et à la diversification des marchés.
Troisièmement, le gouvernement est déterminé à légiférer pour rendre permanente la remise de la taxe sur l’essence aux municipalités. Ainsi, un investissement annuel total de 2 milliards de dollars provenant de la taxe sur l’essence sera consacré aux priorités des municipalités canadiennes en matière d’infrastructure. Cette mesure montre également que le gouvernement est conscient des difficultés que les Canadiens à faible revenu doivent affronter, car elle vise à éviter que les coûts des infrastructures ne soient pas refilés aux contribuables locaux.
Quatrièmement, le gouvernement mettra en place un crédit d’impôt pour les pompiers volontaires, qui servent avec courage les collectivités. Ce crédit d’impôt est fort important pour un grand nombre de mes électeurs qui habitent dans des localités qui doivent souvent recourir aux pompiers volontaires.
Enfin, l’Ontario recevra des transferts fédéraux d’un niveau record, soit quelque 17,7 milliards de dollars, en hausse de près de 7 milliards de dollars par rapport à ce que versait l’ancien gouvernement. Qui plus est, l’Ontario recevra un soutien accru au titre des soins de santé, 10,7 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de près de 40 p. 100. Pour les services sociaux, la province recevra plus de 4,5 milliards de dollars. Là encore, la hausse est de 40 p. 100. Cette aide accrue aidera les hôpitaux, les écoles et d’autres services sociaux essentiels dans la circonscription de Northumberland—Quinte West.
Les Canadiens ont fait leurs demandes, et le gouvernement a écouté. Au cours de la dernière campagne électorale, le gouvernement a réclamé des Canadiens un mandat solide. Il a toujours dit clairement ce que serait sa politique budgétaire s’il était reporté au pouvoir pour servir les Canadiens.
Le budget de 2011, qui constitue la prochaine phase du plan d’action du Canada, est le digne reflet de ce mandat solide que les Canadiens ont accordé au gouvernement. Il prévoit une fiscalité peu élevée, propre à encourager la croissance de l’emploi tout en aidant les aînés et les familles. Voilà pourquoi j’invite tous les députés à appuyer le budget fédéral que le gouvernement conservateur propose pour 2011.
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Madame la Présidente, je vais partager mon temps de parole avec le député de .
Étant donné que c'est la première fois que je prends la parole depuis le début de la 41e législature, je tiens à remercier les électeurs de , qui ont jugé bon de m'élire une deuxième fois. Je m'engage à faire mon possible pour promouvoir les intérêts de notre circonscription.
Je veux aussi remercier les bénévoles. Peu importe le parti qu'ils appuient, les Canadiens doivent beaucoup aux bénévoles qui ont aidé tous les députés à mener leur campagne. Au cours de ces cinq semaines, ils ont passé de nombreuses heures à installer des pancartes, à cogner aux portes et à répondre au téléphone.
La dernière fois que j'ai pris la parole pour parler du budget était le 24 mars. À ce moment-là, nous formions un gouvernement minoritaire. Après un bref intermède, je suis heureuse d'être de retour ici, au sein d'un gouvernement conservateur qui jouit d'une solide majorité, et de passer à la deuxième étape de notre Plan d'action économique.
Premièrement, il importe de faire un retour sur une première étape fructueuse. Nous avions un plan et il a bien fonctionné, alors que sévissait la pire récession économique mondiale depuis les années 1930.
Hier, j'écoutais le demander où se faisait la création d'emplois. Je vais dire quelques mots sur ce point et sur la façon dont la première étape du Plan d'action économique a fonctionné. J'expliquerai ensuite pourquoi la deuxième étape et le budget sont si importants.
Au cours des 24 derniers mois, dans la circonscription de , 24 usines ont repris leur activité ou ont recommencé à fonctionner à pleine capacité. En avril 2009, le taux de chômage dans la région de Cariboo était de 12,1 p. 100. En avril 2011, il avait baissé à 7,1 p. 100. De même, à Kamloops, le taux de chômage atteignait 10,6 p. 100 en 2009, alors qu'il se situe maintenant à 8,6 p. 100.
Depuis le mois de juillet 2009, pas moins de 540 000 emplois ont été créés. Par conséquent, lorsque le demande où sont créés les emplois, la réponse est là. Que se passe-t-il? C'est simple, des entreprises se relèvent, reprennent leur activité et font des investissements.
Je vais donner brièvement quelques exemples. L’usine de Canfor dans la localité de Clearwater était fermée depuis quelques années. Ce fut une période très difficile pour cette collectivité. Un investissement de 24 millions de dollars dans cette usine a récemment été annoncé et elle rouvrira à l’automne. C’est une nouvelle formidable pour la population. Pourquoi l’usine rouvrira-t-elle? Parce que l’entreprise sait qu’elle bénéficiera d’un taux d’imposition concurrentiel. Elle la rouvre parce qu’elle sait que la déduction pour amortissement accéléré sera maintenue de sorte qu’elle pourra investir l’argent économisé dans l’usine. L'usine rouvrira en raison de la demande et des débouchés qui existent dans le monde entier pour ses produits. C’est une belle réussite.
Une autre usine, celle de Savona, vient de rouvrir et elle crée des emplois dans la collectivité.
Toutefois, nous avons encore du pain sur la planche. Je pense à la localité de Valemount et à son usine, qui a fermé et a déménagé. Cette localité peine encore à s’en remettre et affiche un taux de chômage bien trop élevé.
Il est aussi important de prendre en compte les résultats de certaines mesures du programme de relance qui perdureront. Là encore, dans la circonscription de , le nombre de logements abordables pour les personnes âgées à faible revenu a presque doublé en quelques années et ces logements sont là pour rester.
Il y a environ deux semaines, j’ai assisté à l’ouverture de la maison de l’apprentissage à l’Université Thompson Rivers. C’est un immeuble fantastique doté d’une nouvelle bibliothèque. On y offre une aide à l’éducation à la collectivité autochtone. Nous sommes très fiers de notre université et de l’immeuble qui a été financé en partenariat non seulement avec le gouvernement fédéral, mais aussi le gouvernement provincial et quelques généreux donateurs locaux.
J’invite tout le monde à visiter ces magnifiques installations, construites avec du bois infesté par le dendroctone du pin. Un centre de dialogue a été bâti sur les lieux de l’ancienne maison semi-souterraine. Des centaines de personnes peuvent s’y asseoir en cercle et tenir un dialogue. Ce sont des installations extraordinaires, et j’invite tout le monde à venir voir le formidable travail que nous avons accompli grâce à la première phase du Plan d'action économique.
Comme je l’ai dit, nous avons présenté en mars un budget qui prévoyait le passage à la phase deux. La phase deux est fondée sur la réalité financière d’un gouvernement qui ne peut plus continuer à stimuler l’économie. Nous devons appuyer les entreprises pour qu’elles demeurent viables et puissent créer de la richesse au Canada afin que nous ayons les programmes et services dont nous avons désespérément besoin.
J’ai fait une étude approfondie avant les consultations prébudgétaires et, quand le budget a été présenté, j’ai eu le bonheur de voir que les dix mesures précises que nous avions demandées s’y trouvaient. Nous avons été cinq semaines en campagne électorale, ce qui m’a donné une chance de plus de vérifier si nous avions bien répondu aux désirs de la population et si nous avions pris la bonne orientation. Cela m’a été confirmé pendant ces cinq semaines, ce qui est la preuve de l’efficacité des consultations prébudgétaires. Le budget présenté en mars était un budget pour le Canada et les Canadiens, qui nous mettait sur la voie du succès.
L’une des choses qui étaient très importantes pour les gens de ma circonscription était de revenir à des budgets équilibrés et de trouver des moyens d’épargner au sein du gouvernement. J’ai vu ce que certaines des entreprises de ma circonscription devaient faire parce qu'elles sont en difficulté. Je pense que 5 p. 100, c'est très faisable, et cela nous permettra de revenir à une situation financière très solide.
J’ai la chance de participer à la Commission sur la réduction de la paperasse, qui a commencé son travail en janvier. Nous avons tenu dix tables rondes au pays, et un certain nombre de séances. La commission regroupe des représentants de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante et six députés. Nous avons terminé nos consultations et sommes prêts à amorcer les mesures de réduction de la paperasserie pour nos petites entreprises. Nous avons plusieurs idées fantastiques, et je sais qu’elles permettront d’atteindre le but visé.
Il y a tellement de choses extraordinaires dont je pourrais parler, et j’ai tellement peu de temps. Nous avons un plan modéré et modeste qui vise à éliminer le déficit, assurer le maintien des impôts à un bas niveau, assurer des investissements ciblés favorisant les emplois et la croissance et permettre l’amélioration de la qualité de vie des aînés, des familles et des enfants.
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Madame la Présidente, premièrement, j'aimerais remercier sincèrement les électeurs de qui m'ont confié un troisième mandat, après celui de 2004 à 2006 et celui de 2008 à 2011, en m'élisant avec le plus haut pourcentage de tous les suffrages exprimés en Saskatchewan. Leur soutien me touche et je vais faire tout mon possible pour continuer à mériter leur soutien et à les représenter équitablement.
J'aimerais également remercier les nombreux bénévoles qui ont fait campagne avec moi, le conseil d'administration et bien sûr ma femme Sally, qui m'a beaucoup aidé et soutenu durant les campagnes, et qui a toujours été une partenaire fidèle, surtout pendant cette campagne-ci et mon séjour ici à Ottawa. Je sais que c'est grâce aux conjoints que la vie ici est supportable et il est rassurant de pouvoir compter sur eux.
Je dois également mentionner les conditions très difficiles que vivent actuellement les habitants de . Pratiquement partout dans ma circonscription, à la suite d’un automne très pluvieux, nous avons reçu des chutes de neige et des précipitations supérieures à la moyenne. Par la suite, la pluie a inondé les terres agricoles, causé des dommages aux habitations, y compris sur les réserves, entraînant des pertes déchirantes de propriétés et de bétail. Des terres déjà ensemencées sont actuellement englouties sous cinq pieds d’eau. Certains secteurs de la région d’Estevan ont subi de lourds dommages, y compris aux habitations. C’est une situation pénible et terrible. Bien des gens sont épuisés et exaspérés. Les municipalités et les villages ruraux luttent contre les eaux, font de leur mieux, sectionnent des routes et prennent les moyens nécessaires pour sauver les villes et les villages.
En collaboration avec les provinces, le gouvernement a mis en place des programmes d’aide aux sinistrés de même que des programmes de protection du revenu et de gestion des risques de l’entreprise. J’espère que ces programmes couvriront les pertes et qu’ils jetteront les bases d’un redressement pour l’année prochaine.
Ce budget prépare le terrain pour la prospérité future du Canada et pour un avenir meilleur pour tous les Canadiens. Les mesures mises en œuvre en ce moment permettront de protéger les emplois et de maintenir la croissance économique du Canada pour l’avenir. Ces mesures doivent bien entendu être placées en contexte. Avant que la récession mondiale ne frappe, le gouvernement conservateur avait déjà remboursé près de 40 milliards de dollars sur la dette, la ramenant ainsi à son plus bas niveau en 25 ans.
Pendant que d’autres pays sont aux prises avec une dette toujours croissante et hors de tout contrôle, la situation financière du Canada est l’une des meilleures parmi les pays du G7. Notre rapport dette nette-PIB est l’un des plus bas du G7. Le Fonds monétaire international, un organisme indépendant, a déclaré que « les perspectives financières globales du Canada dans la foulée de la crise sont parmi les plus encourageantes à l’échelle du G20 ».
Depuis juillet 2009, près de 540 000 nouveaux emplois ont été créés. Pour assurer notre prospérité future, il est important de faire ce qu’il convient de faire et de mettre en place les mesures appropriées au moment opportun. Nous avons commencé par rembourser une partie de la dette puis, lorsque la récession a frappé, nous avons pris la décision délibérée d’accumuler un déficit temporaire dans le but de protéger notre économie et nos emplois.
Aujourd’hui, ce n’est plus le temps de dépenser. C’est plutôt le temps de revenir aux budgets équilibrés. Le budget définit le plan qui nous permettra d’y arriver en réduisant les dépenses temporaires de stimulation économique, en mettant en place des mesures ciblées de compression des dépenses et en examinant les frais généraux du gouvernement. Au bout du compte, nous arriverons ainsi à rééquilibrer le budget au plus tard en 2014-2015. C’est tout le contraire de ce que feraient le NPD et le Parti libéral, car ceux-ci augmenteraient les impôts de milliards de dollars. Pendant la campagne électorale, le NPD a fait des promesses évaluées à 60 milliards de dollars. Ces deux partis sont tout simplement dans l’erreur.
Les Canadiens se sont exprimés clairement sur la question en élisant un gouvernement conservateur majoritaire.
À propos du budget, le ministre des Finances de la Saskatchewan, Ken Krawetz, se réjouissait que le cap ait été maintenu, disant des deux moutures du budget qu'elles étaient « O.K. ». « Ce n'est pas un budget dépensier à outrance, précisait-il, mais plutôt prudent. Je crois que c'est un exemple dont la Saskatchewan devrait s'inspirer. »
Il a particulièrement apprécié les allégements fiscaux accordés à certains groupes, comme les pompiers volontaires, les aidants familiaux et les familles dont les enfants s'inscrivent à un camp musical ou à des activités artistiques. Il a été bien sûr soulagé d'apprendre que nous nous étions engagés à continuer de faire croître les transferts aux provinces en matière de santé de 10 p. 100 par année. Nous n'allons pas refaire ce que les libéraux ont fait et équilibrer le budget sur le dos des Canadiens ordinaires, des municipalités régionales, des provinces et des municipalités.
Nous devons également évaluer ce budget-ci à la lumière des budgets précédents. Nous avons réduit l'impôt et les taxes à plus de 120 reprises. Nous avons ramené le taux d'imposition du revenu des particuliers à un niveau plancher record, soit 15 p. 100. Nous avons rayé plus de 1 million de Canadiens du rôle d'imposition. Nous avons augmenté le montant que les Canadiens peuvent gagner avant de commencer à payer de l'impôt. Nous avons fait passer la TPS de 7 p. 100 à 5 p. 100, remettant ainsi près de 1 000 $ dans les poches de la famille moyenne. Nous avons instauré la prestation universelle pour la garde d'enfants, qui élargit les choix qui s'offrent aux familles en matière de garde d'enfants en leur versant 1 200 $ par année pour chaque enfant de moins de six ans. Au total, la famille moyenne de quatre paie environ 3 000 $ de moins en impôt.
Le nouveau budget va dans le même sens et propose par exemple de rehausser le Supplément de revenu garanti d'une somme pouvant atteindre 600 $ par année pour les aînés célibataires et 840 $ pour les couples.
Je ne sais pas encore si le NPD va nous donner son appui ou non, mais je l'incite très fortement à le faire. Sur les ondes de CTV, le 6 juin 2011, l'Association canadienne des individus retraités s'est dite très satisfaire, car ses doléances, maintes fois répétées, avaient enfin été entendues.
Nous allons également créer un nouveau crédit d'impôt pour les aidants familiaux qui prennent soin d'un membre de leur famille ayant une déficience. Voici ce que la Coalition canadienne des aidantes et aidants naturels avait à dire à ce sujet:
Au nom des millions d'aidantes et d'aidants familiaux de tout le pays, la Coalition canadienne des aidantes et aidants naturels (CCAN) applaudit le gouvernement fédéral pour sa reconnaissance des efforts exceptionnels, en temps et en ressources, que les aidantes et aidants familiaux doivent déployer
Voilà pourtant le type d'initiative qui aurait dû recevoir le soutien de tous lorsque le budget a été présenté à la Chambre, en mars. C'est le genre d'initiative à laquelle nous devons aujourd'hui donner notre appui.
Et c'est sans oublier la disposition qui prévoit que les médecins de famille, le personnel infirmier praticien et le personnel infirmier seront admissibles à l'annulation de leur prêts d'études, jusqu'à concurrence de 40 000 $ pour les médecins et de 20 000 $ pour les autres, s'ils exercent dans des collectivités mal desservies en milieu rural ou éloigné.
Comme on l'a mentionné, on a instauré un crédit d'impôt de 3 000 $ pour les pompiers volontaires. Voici ce que l'Association canadienne des chefs de pompiers a déclaré à ce sujet dans un communiqué de presse publié le 6 juin 2011:
Nous sommes très heureux [...] Cette mesure aidera au recrutement et à la rétention des pompiers volontaires partout au pays [...]
Bien entendu, nous avons prolongé le programme écoÉNERGIE Rénovation — Maisons.
Je dirais qu'à ce stade-ci, le NPD devrait céder sans résistance ou capituler. J'encourage les députés à appuyer le budget.
On y trouve bien d'autres mesures, notamment: un nouveau crédit à l'embauche pour les petites entreprises pouvant atteindre 1 000 $ afin de favoriser la croissance de l'emploi à l'échelle locale; un investissement annuel permanent d'environ 2 milliards de dollars provenant de la taxe sur l'essence pour assurer un financement stable aux municipalités; le financement du Fonds du Canada pour les périodiques afin de continuer d'appuyer la distribution de publications en Saskatchewan et ailleurs au pays; et l'octroi de 60 millions de dollars à Radio-Canada/CBC en 2011-2012 pour offrir des services de radio et de télévision, ce qui sera certainement bien accueilli par les nombreux partisans de Radio-Canada/CBC à .
Enfin, il est réconfortant et bon de voir que le gouvernement s'engage à abolir le registre des armes d'épaule, un registre coûteux et inefficace, et à donner aux agriculteurs de l'Ouest canadien la liberté de vendre leurs récoltes de blé et d'orge sur le marché libre.
Comme autre mesure qui a été bien accueillie, mentionnons l'engagement de limiter la durée du mandat des sénateurs et d'éliminer graduellement, au cours des trois prochaines années, les allocations directes versées aux partis politiques fédéraux à même l'argent des contribuables.
Voici ce que la Fédération canadienne des contribuables a déclaré le 6 juin:
L'élimination des subventions en fonction du nombre de voix marque une grande victoire dans la lutte contre le secours financier aux partis politiques [...] c'est une grande victoire pour les contribuables et la réforme démocratique.
Somme toute, le budget contient des mesures positives qui feront avancer le Canada dans la bonne direction, qui assureront une économie solide et stimuleront la création d'emplois. En fait, le budget prépare le terrain pour la prospérité future du Canada et un avenir meilleur pour tous les Canadiens.
Je demande donc aux députés de l'opposition de se joindre à nous pour assurer l'adoption rapide du budget et de montrer aux Canadiens qu'ils collaborent bel et bien avec le gouvernement pour améliorer le sort de tous les Canadiens.
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Madame la Présidente, je félicite tous les députés nouvellement élus et réélus. Je remercie les citoyens de Vancouver Quadra de m'avoir élue pour un troisième mandat. Je remercie aussi mon équipe de campagne et tous les bénévoles avec qui j'ai eu bien du plaisir à travailler. Pendant la dernière campagne, j'ai eu le grand bonheur de rencontrer des électeurs des quatre coins de ma circonscription.
Le début d'une nouvelle législature est toujours un moment crucial pour le Canada. C'est l'occasion, pour le parti au pouvoir, de proposer une nouvelle vision, une vision inspirante et avant-gardiste pour le Canada. Malheureusement, le gouvernement a lamentablement échoué à cet égard. En fait, il a présenté une nouvelle mouture d'un budget complaisant au point de vue financier, décevant par son approche sociale rétrograde et inquiétant au point de vue environnemental. C'est un budget qui de bien des manières favorise l'idéologie au détriment des faits.
Le gouvernement a la responsabilité de représenter tous les Canadiens, pas seulement un certain nombre d'entre eux. À titre de députée de l'opposition, j'ai le devoir de demander au gouvernement de rendre des comptes, et j'ai bien l'intention de le faire de manière rigoureuse, au nom de tous les habitants de Vancouver Quadra qui m'ont justement élue pour ça.
Je tiens à faire la part des choses. C'est un budget qui reprend des idées, des programmes et des propositions du Parti libéral du Canada, et nous nous en réjouissons. Ce sont de bonnes idées qu'on retrouve ici, peut-être dans une version un peu pâle et édulcorée par rapport à ce que proposait le Parti libéral, mais néanmoins il y a des choses comme le caractère permanent du versement de la taxe sur l'essence aux municipalités, quelques allègements pour les petites entreprises, les soins à domicile, les crédits d'impôt pour les pompiers volontaires et la relance du programme écoÉNERGIE au sujet duquel le gouvernement fédéral a déjà tergiversé plusieurs fois. En tout cas, c'est bien que le programme soit rétabli pour un an ou deux. Je félicite les conservateurs d'avoir écouté les propositions des libéraux.
Néanmoins, ce budget laisse beaucoup à désirer. Ce que je veux dire quand j'affirme qu'il manque de rigueur fiscale, c'est qu'il est basé sur des prévisions de croissance dépassées, qu'il n'y a pas de réserve en cas de dérapage sur la scène internationale, alors qu'il y a de grands risques que cela arrive.
La porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, qui est essentielle pour l'avenir du Canada, notamment pour Vancouver Quadra, en Colombie-Britannique, n'a même pas eu droit à une simple allusion dans le discours du Trône.
Madame la Présidente, je partagerai mon temps de parole avec le député de
C'est un budget sans vision à long terme pour la prospérité, un budget qui n'est pas axé sur l'économie verte, alors que n'importe quel gouvernement raisonnable se rendrait compte que c'est essentiel pour notre avenir. D'ailleurs, le candidat à la présidence en France fait campagne en disant que si l'on ne s'occupe pas du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles, on n'aura pas la prospérité future qui pourrait être partagée afin que la société soit équitable.
Le gouvernement conservateur ne fait même pas allusion à l'importance de l'économie verte. Au lieu de cela, il donne des allègements fiscaux aux grandes sociétés, à l'industrie du pétrole et du gaz, des allègements fiscaux dont on n'a pas besoin pour assurer notre compétitivité. Rien ne prouve que ces allègements vont vraiment entraîner la création d'emplois.
Ce budget est fiscalement laxiste et, malheureusement, socialement rétrograde. C'est un budget qui contribue à l'inégalité. J'ai déjà dit précédemment que les crédits d'impôt non remboursables laissaient pour compte les Canadiens qui ont le plus besoin d'aide.
Quel message le gouvernement veut-il envoyer? Que si l'on n'est pas à l'aise financièrement, tant pis? Il va distribuer quelques bonbons, mais ce n'est même la peine de faire la queue. Voilà le message qu'envoient ces crédits d'impôt rétrogrades, et c'est lamentable au XXIe siècle.
Le budget ne répond pas à la situation lamentable des communautés autochtones partout au Canada.
J'ai lu un article dans le journal aujourd'hui dans lequel le ministre responsable félicitait le gouvernement et affirmait que c'est la première fois que le gouvernement consulte les Autochtones sur ces questions et sollicite leur participation. C'est complètement faux. L'accord de Kelowna était le résultat d'une année de collaboration avec des représentants et des organismes autochtones. Il a été signé par l'ensemble des provinces et des territoires du pays afin d'aider les collectivités autochtones et de mettre fin aux conditions honteuses dans lesquelles elles vivent.
Il est regrettable que le gouvernement adopte des politiques socialement rétrogrades alors qu'il accorde aux grandes entreprises des allègements fiscaux dont elles n'ont pas besoin pour accroître leur compétitivité.
Ce budget devrait être fondé sur l'honnêteté, la transparence et des preuves. Malheureusement, le gouvernement refuse de nouveau de nous dire les compressions qu'il va faire. Le ministre des Finances ne peut pas expliquer où se feront les compressions de 11 milliards de dollars. Il nous demande seulement de lui faire confiance. En Colombie-Britannique, nous disons que ce budget est vasouillard parce qu'il manque de clarté.
Nous savons que ce n'est pas seulement une question d'attrition. L'attrition, c'est quand il y a une diminution du nombre de fonctionnaires qui fournissent des services. Dans la circonscription de , nous nous soucions considérablement du sort des saumons rouges. Le ministère des Pêches n'a pas effectué suffisamment de recherches au fil des années pour déterminer ce qui se passe avec cette espèce de saumon. Qu'est-ce que les électeurs de Vancouver vont penser quand on leur dira que c'est un bon budget parce qu'il va permettre de réduire le déficit au moyen de l'attrition, ce qui entraînera une baisse du nombre de chercheurs et de spécialistes des pêches et nous empêchera de découvrir le problème qui afflige nos saumons rouges et de le corriger?
Le gouvernement prétend qu'il coupe dans le gras. Cependant, mes électeurs ne perçoivent pas la situation de la même façon. J'ai reçu une lettre enflammée d'une personne de ma circonscription dont le père est un ancien combattant nonagénaire. Il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale, a travaillé dans les forces armées toute sa vie et ne reçoit pas les prestations qu'il devrait obtenir du ministère des Anciens Combattants. Ce n'est pas tout. Cet homme est confiné chez lui. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas autonome, mais plutôt parce que les services qu'on lui avait promis en mai 2010 ne lui ont pas été fournis à cause des compressions et des réductions par attrition au ministère des Anciens Combattants.
J'aimerais lire une citation qui illustre la situation:
C'est un exemple tragique de l'incidence des compressions budgétaires sur les plus vulnérables. Il est inadmissible de traiter de la sorte les personnes qui aujourd'hui sont vieillissantes et infirmes mais qui ont servi leur pays sans hésitation lorsqu'on avait besoin d'elles. J'ai honte de la façon dont on traite les anciens combattants. Je vous saurai gré de porter la question à l'attention des responsables à Ottawa.
Voilà la réalité qui se cache derrière les expressions banales que sont « couper dans le gras » et « attrition ». Des gens sont touchés. Il est choquant et affligeant de penser qu'une personne qui pourrait être indépendante est confinée chez elle parce qu'elle n'a pas reçu les services qu'on lui avait promis.
J'aimerais aussi parler des cas où l'idéologie l'emporte sur la preuve. Le ministre responsable de ces compressions budgétaires a servi une énorme assiette au beurre à sa circonscription; selon la vérificatrice générale, il aurait délibérément tenu les fonctionnaires dans le noir à propos de la façon dont les projets étaient autorisés. Des millions de dollars ont été détournés d'un fonds censé réduire l'engorgement à la frontière et qui avait été approuvé à cette seule fin, et utilisés pour acheter des toilettes et des bancs publics dans la circonscription du ministre, située à des centaines de kilomètres de la frontière. C'est scandaleux. Ce même ministre a été maintenu en poste. Ce n'est pas de l'hypocrisie, ça?
Par le passé, nous avons eu beaucoup de premiers ministres qui défendaient une vision de l'avenir dans laquelle tous les Canadiens, dans toutes les localités et toutes les régions, pourraient croître et prospérer. Le gouvernement actuel, lui, préfère sabrer dans les programmes de développement économique régionaux qui appuient les collectivités et les emplois et verser de l'argent à la pelle aux grosses sociétés qui n'en ont pas vraiment besoin.
La prospérité n'est rien si elle n'est pas partagée. Nous devons créer la prospérité et la répartir de manière à ce que tous les Canadiens aient la chance de poursuivre leurs objectifs, de vivre comme ils l'entendent et de contribuer au Canada. Ce n'est pas ce qu'accomplit le budget, et c'est pourquoi je m'y opposerai.
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Madame la Présidente, je voudrais commencer par exprimer ma reconnaissance et mes remerciements les plus sincères aux électeurs de pour la confiance qu’ils m’ont témoignée en me chargeant de les représenter une septième fois à la Chambre. C’est un honneur et un privilège d’avoir l’occasion de représenter encore une fois la circonscription de Malpeque. Comme toujours, je suis déterminé à exposer les problèmes particuliers que connaissent mes électeurs, à travailler pour eux et à mettre activement en évidence les questions qui, d’après moi, tiennent à cœur aux Canadiens.
Les questions que se posent mes électeurs, auxquelles j’ai cherché une réponse au cours de la campagne électorale, découlent des intentions manifestées par le gouvernement dans le budget et les prévisions budgétaires.
Le nouveau budget est essentiellement le même que l’ancien sur lequel nous nous sommes interrogés lors de son dépôt, sauf qu’il est un peu pire. Il y a une chose dans laquelle, je dois l’admettre, le gouvernement excelle: c’est de présenter les faits de façon à suggérer des choses qui n’existent pas vraiment.
On trouve, à la page 250 du budget déposé en cette 41e législature, un tableau qui présente les économies découlant des examens stratégiques. Nous devons vraiment être clairs à ce sujet: les économies découlant des examens stratégiques sont en réalité, non des économies, mais de sérieuses réductions. Le budget de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique sera amputé de 31,9 millions de dollars sur trois ans. Il ne s’agit là que d’une seule agence. Toutes les agences régionales subiront des coupes, y compris celle du Québec et celle de l’Ouest. Le développement régional a pour objet d’aider les régions, de leur donner la possibilité de saisir les occasions et d’assurer la prospérité de leurs citoyens. Dans ces conditions, que fait le gouvernement au lieu d'investir dans ces agences et d'aider les gens? Il réduit leur budget. Dans le cas du Canada atlantique, la baisse est de 31,9 millions de dollars.
Pêches et Océans Canada est un autre ministère très important pour le Canada atlantique et tout le pays, y compris le Canada central et la côte de la Colombie-Britannique. Que compte faire le gouvernement au sujet de Pêches et Océans Canada? Il va amputer son budget de 84,8 millions de dollars sur trois ans. C’est un ministère qui est censé assurer la sécurité des pêcheurs et offrir des occasions économiques à l’industrie de la pêche.
Ressources humaines et Développement des compétences Canada est un autre ministère extrêmement important pour l'avenir du Canada.
Tandis que des gens sont mis à pied, que des emplois à plein temps sont perdus, le gouvernement aime parler des emplois qu'il a créés. Or, ces cinq dernières années, sous la direction des conservateurs, ces emplois perdus sont remplacés par des emplois à temps partiel et à faible rémunération.
Plutôt que de maintenir les services offerts par Ressources humaines et Développement des compétences Canada, c'est-à-dire de former davantage les gens et de les aider à accroître leur niveau de scolarité pour qu'ils puissent obtenir de meilleurs emplois et de meilleurs salaires, le gouvernement réduira le budget du ministère de 495,1 millions de dollars en trois ans.
Industrie Canada et Infrastructure Canada, pourtant si importants, seront aussi visés par des compressions. Si nous souhaitons avoir un pays prospère, nous devons concevoir et aménager de l'infrastructure. Mais que fait le budget? Il réduit le financement de 124,4 millions de dollars.
C'est tout à fait incroyable. Pourtant, le gouvernement présente cela aux Canadiens comme des économies réalisées dans le cadre d'un examen stratégique. C'est faux. Ce sont des compressions dans les services et les programmes que les Canadiens réclament et dont ils ont besoin pour atteindre la prospérité et en plus, cela survient alors que nous enregistrons toujours un déficit.
Oui, à un moment donné, l'impôt des sociétés allait devoir être diminué. Toutefois, nous ne devrions pas le faire en endettant nos petits-enfants. C'est ce que fait le gouvernement. Il réduit les services aux Canadiens et emprunte sur le dos de nos petits-enfants pour alléger l'impôt des sociétés les plus riches du Canada de 4 milliards de dollars, précisément, tout ça pour permettre à ces dernières de verser de plus gros dividendes à leurs actionnaires.
Nous connaissons maintenant la vérité sur les réductions d’impôt des dernières années. Elles n’ont pas créé d’emplois, elles n’ont pas accru la productivité, et les sociétés qui en ont bénéficié grâce au gouvernement précédent et au gouvernement actuel n’ont pas consenti les investissements qu’il fallait à la faveur de ces allégements d’impôt.
En réalité, l’impôt des sociétés, au Canada, est de 25 p. 100 inférieur à celui qui est prélevé aux États-Unis. Nos taux d’imposition des sociétés sont donc déjà tout à fait concurrentiels.
Le a prétendu que son gouvernement maintiendrait les services essentiels offerts aux Canadiens. La question demeure: qu’entend-on par services essentiels?
Quand on lui a demandé de définir les services essentiels, le a parlé des transferts aux provinces pour les soins de santé et des prestations du RPC. Si on se fie à cette logique, il est évident que tous les autres services sont menacés. Voilà ce qui m’inquiète.
Après ce que le a dit, il y aura probablement peu de programmes ou de services qui n’écoperont pas. Un seul problème: pourquoi le premier ministre et le gouvernement n’ont-ils pas assez d’intégrité et de courage pour dire aux Canadiens ce qu’ils entendent éliminer?
Considérons quelques faits. Dans ma province, Pêches et Océans Canada est très important. Les dépenses consacrées aux ports pour petits bateaux sont essentielles à la sécurité des pêcheurs de cette province. Dans le budget du 22 mars, il a été annoncé que, à compter de cette année, le MPO subirait des compressions de 84,8 millions de dollars. Que va-t-on sacrifier? Dans les plans de dépenses que le ministère a publiés le 1er mars, on apprend que le budget des ports pour petits bateaux sera amputé de 44 p. 100 dans les années à venir.
Le 15 mars, celle qui était alors ministre des Pêches et des Océans s’est engagée à consacrer 72,4 millions de dollars à la réparation de ports endommagés par le mauvais temps. Là-dessus, 6,5 millions de dollars devaient aller à l’Île-du-Prince-Édouard. Toutefois, comme c’est souvent le cas de ce côté-là de la Chambre, la ministre a omis de dire que cet engagement n’était pas immédiat, mais étalé sur trois ans. La ministre s’est bien gardée de dire que seulement 15 millions de dollars figureraient au budget, ce budget-ci, pour les ports pour petits bateaux de tout le Canada. La ministre n’a pas dit non plus que 14 millions de dollars serviraient cette année à la réparation des ports abîmés par le mauvais temps, et seulement 1 million de dollars l’an prochain.
La question est la suivante: où sont passés les 57 millions de dollars qui manquent dans cet exemple précis? J’utilise cet exemple pour faire ressortir mon point de vue. Ma collègue a parlé tout à l’heure de manipulation des chiffres, de budget vasouillard. Voilà exactement ce que fait le gouvernement.
Il reste que ce qui est très grave pour le Canada, c’est que le refuse de dire ce qu’il entend par services essentiels. Les Canadiens ont besoin de le savoir. Il nous faut des réponses: dans quels domaines le premier ministre va-t-il faire des compressions?
Je vois en face des députés qui, au cours de la dernière législature, siégeaient au Comité de l’agriculture. Les prévisions budgétaires nous ont déjà appris que le premier ministre amputera les programmes agricoles de 418 millions de dollars.
Pourquoi le gouvernement ne nous dit-il rien?
Un dernier point essentiel pour l’Île-du-Prince-Édouard. Le a parcouru le Canada et parlé de mégaprojets énergétiques. Pourtant, c’est lui qui a annulé l’installation du troisième câble entre l’île et le continent lorsqu’il a accédé au poste de premier ministre. Un accord avait été signé par l’ancien premier ministre Pat Binns et le gouvernement libéral du Canada. Il y a quelques mois à peine, lorsqu’il parlait du mégaprojet que sera l’installation d’un câble entre le Churchill et les Maritimes, le premier ministre avait l’occasion de s’engager à raccorder l’Île-du-Prince-Édouard à ce câble, mais il s’est abstenu.
Qu’est-ce que le a donc contre l’Île-du-Prince-Édouard et le Canada atlantique? Je demande à ses collègues qui siègent de l’autre côté de la Chambre d’être honnêtes avec nous et de nous dire exactement où frapperont ces compressions de 11 milliards de dollars. Qu'ils soient honnêtes avec nous. Qu'ils donnent des réponses franches.
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Monsieur le Président, comme c'est la première fois que j'interviens dans cette 41
e législature, je vous félicite tout d'abord d'avoir été nommé vice-président adjoint du comité plénier. Je félicite aussi tous les nouveaux députés.
Je profite de cette occasion pour remercier les électeurs de Calgary-Est de m'avoir reconduit dans cette Chambre pour la sixième fois avec la plus forte majorité que j'ai jamais eue.
Sur le plan personnel, cette élection a été la plus pénible que j'aie connue. Au milieu de la campagne, j'ai perdu brutalement mon frère au Royaume-Uni. Sa disparition a bouleversé ma famille. Nous étions très proches et il avait participé à toutes mes campagnes. Je suis désolé qu'il n'ait pas été là quand j'ai obtenu ma plus forte majorité lors de ces élections. Il va me manquer profondément.
Toujours à propos de ces élections, il y a eu quelque chose de très intéressant: à Calgary, la rédaction du Calgary Herald a tiré sur moi à boulets rouges. Je précise bien que c'est le comité de rédaction car les journalistes du Calgary Herald m'ont dit très gentiment qu'ils m'appuyaient, mais c'est la rédaction qui a décidé dès le premier jour d'être anti-Deepak. Ce comité de rédaction ne manque pas une occasion de me démolir pour des raisons que lui seul connaît.
Ce qui est intéressant au sujet de cette rédaction Calgary Herald, c'est que c'est le seul média de Calgary qui ait complètement dérapé. Les autres médias ont couvert la campagne de façon équilibrée.
J'ai signalé à ce comité de rédaction que je trouvais curieux que dans le comité de rédaction du Calgary Herald, un journal qui représente une ville multiculturelle comme Calgary, il n'y ait pas un seul représentant de minorité visible pour présenter un point de vue différent. Pourtant, c'est un aspect inhérent de la démocratie dans notre pays. J'ai avancé parce que les gens de Calgary-Est m'ont donné un appui massif pour revenir. Et ce n'est pas seulement à moi, mais aussi à notre gouvernement, qu'ils ont donné un mandat très fort.
Que les choses soient bien claires pour tout le monde : quoi qu'en dise l'opposition, le peuple canadien nous a donné un mandat très fort. Il nous a donné une majorité et nous a dit que nous avions quatre ans et demi pour diriger le pays. Notre budget reflète ce mandat. Alors allons-y, prenons les rênes de ce pays et passons à l'action.
Sur le pas de leur porte, les gens de Calgary-Est m'ont parlé du coût de ces élections en disant que c'était un gaspillage de 300 millions de dollars. On n'avait pas besoin de ces élections parce que les Canadiens avaient d'autres priorités que les jeux politiques.
Quelles sont ces priorités des Canadiens?
La première, c'est l'emploi. Un emploi bien rémunéré permet de prendre soin de sa famille et de lui assurer la sécurité nécessaire. Les Canadiens veulent que notre économie progresse et c'est notre gouvernement qui a le meilleur bilan dans ce domaine.
Ce n’est pas moi qui le dit. L’OCDE et tout le monde le sait.
Pendant la crise, le Canada a été l’un des rares pays qui a fait l’objet d’une bonne gestion économique. Le mérite revient au gouvernement en place, et non au premier ministre précédent, comme le prétend le député du Parti libéral. Vous pouvez oublier cela.
Je connais les politiques de l’ancien gouvernement libéral. Si ses politiques avaient été aussi bonnes, ses députés ne siégeraient pas tout seuls au bout là-bas.
C’est le gouvernement actuel qui s’est attaqué au problème lorsque nous avons connu une grave récession mondiale. Il a mis en place le plan de relance nécessaire pour stimuler l’économie afin que les Canadiens aient des emplois.
Cela dit, la deuxième phase du Plan d’action économique consiste maintenant à conserver les gains acquis. C’est pourquoi nous disons dans ce budget que nous allons équilibrer le budget.
Le plus important est le fait que nous allons équilibrer le budget. Bien entendu, cela peut exiger quelques compressions pénibles ici et là, mais pas trop. Il ne faut surtout pas oublier que pendant la récession, quand la situation aurait pu être très difficile, notre gouvernement a obtenu des résultats phénoménaux.
Deuxièmement, j’ai entendu des aînés de Calgary-Est parler des emplois. Les aînés ont travaillé pour notre pays et nous ont conduits là où nous sommes. Les aînés ressentent les effets de la récession.
Le gouvernement a travaillé très fort. Le gouvernement a un . Le gouvernement a mis en place des politiques pour prendre soin des aînés. Le budget présenté en mars, que ces partis ont rejeté, prévoyait des programmes solides pour les personnes âgées. L’opposition prétend maintenant qu’elle appuie les aînés.
Le gouvernement a des programmes pour les aînés et des mesures sont prises, alors pourquoi les partis de l’opposition votent-ils toujours contre le budget?
Monsieur le Président, je vais partager mon temps avec la députée de .
Le gouvernement investit dans les collectivités. Il est essentiel et très important qu'elles soient sûres.
Le gouvernement a présenté de bons projets de loi qui vont combattre la criminalité, en plus d’investir dans la prévention de la criminalité.
Qui a rejeté ces mesures? Ces gens-là. C’est une bonne chose que le parti séparatiste ne soit plus là. C’est une bonne chose.
Revenons à notre sujet. Le gouvernement va prendre toutes ces mesures très importantes pour les Canadiens qui font toutes partie de notre programme pour aller de l’avant. Dans le cadre de ce programme, nous présenterons des projets de loi destinés à répondre aux besoins des Canadiens.
En fin de compte, il est très important d’écouter ce que nous disent nos concitoyens. J’ai eu le grand honneur et le privilège d’écouter ce que mes concitoyens m’ont dit dans la rue. Je vais faire valoir leurs valeurs et leurs opinions ici, au Parlement du Canada, au gouvernement du Canada et à mes collègues.
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Monsieur le Président, c'est un privilège de pouvoir prendre la parole aujourd'hui devant la Chambre. Je remercie mon collègue, le député de et , de bien vouloir partager avec moi le temps qui lui est accordé.
C'est la première fois que je prends la parole dans cette enceinte au nom des bonnes gens de Vancouver-Sud, qui m'ont fait l'honneur de m'accorder leur confiance et leur appui le 2 mai. Par conséquent, je demanderais à mes collègues de m'accorder seulement quelques instants pour les remercier de m'avoir choisie comme députée. Je voudrais souligner que certaines personnes de ma circonscription se trouvent actuellement à la tribune.
Vancouver-Sud est l'une des circonscriptions les plus variées au Canada. Plus de 75 p. 100 des personnes qui y vivent appartiennent à une communauté ethnique ayant des origines quelque part dans le monde. Le plus grand temple sikh au Canada et la plus grande église chinoise de Vancouver se trouvent dans Vancouver-Sud. La diversité est la pierre angulaire de notre collectivité, et nous sommes un joyau dans la couronne du multiculturalisme au Canada.
Vancouver-Sud abrite aussi de nombreuses familles dont les ancêtres sont au pays depuis des générations. Ce sont des familles qui ont participé à la fondation et à l'expansion de secteurs économiques vitaux comme le bois, les mines et la pêche. Ce sont des gens qui ont participé à la construction des chemins de fer pour unir le Canada et permettre à l'Ouest d'avoir des échanges commerciaux et de croître. Ancrées dans ce passé vivant, nos familles et notre collectivité continuent de participer à la construction de l'économie canadienne, alors que nous sommes les chefs de file régionaux de l'expansion du commerce avec l'Asie.
Notre diversité, notre éthique de travail et les valeurs canadiennes que nous partageons constituent notre force, et nous formons ensemble une ville de classe mondiale que la revue National Geographic a récemment choisie parmi les 50 premières destinations au monde.
En tant que députée de Vancouver-Sud, j'ai le grand honneur d'appuyer aujourd'hui le budget, qui sera un gage de stabilité et qui allégera le fardeau fiscal des gens ayant besoin d'une telle mesure. Le budget stimulera la diversification de notre économie, accroîtra notre compétitivité, créera des emplois et bâtira le Canada de demain.
Notre gouvernement a pris des mesures concrètes pour rendre la vie plus abordable pour les familles de Vancouver-Sud et du reste du Canada. Les budgets antérieurs ont réduit le fardeau fiscal des familles. Ils ont permis à la famille canadienne moyenne d'économiser plus de 3 500 $ par année. Il faut désormais 20 jours de travail de moins par année pour ne plus rien devoir au fisc.
Les familles, à Vancouver-Sud et partout au Canada, applaudissent les mesures que le gouvernement a présentées dans le budget de 2011. Il s'agit de grands changements auxquels ces familles ont souscrit le 2 mai.
Le budget de 2011 fera fond sur nos réalisations et comprend plusieurs nouvelles mesures pour aider les familles. Le gouvernement a promis d'offrir un crédit d'impôt pour les activités artistiques des enfants et un crédit d'impôt pour les aidants familiaux, et de prolonger le programme écoÉNERGIE Rénovation -- Maisons.
Le but du nouveau crédit d'impôt pour les activités artistiques des enfants est d'aider financièrement les familles à inscrire leurs enfants à des programmes contribuant à leur développement, afin de leur ouvrir de nouveaux horizons. Les parents pourront demander un crédit d'impôt maximal de 500 $ par enfant âgé de moins de 16 ans.
Quant au crédit d'impôt pour les aidants familiaux, il aidera les familles à prendre soin des personnes qui sont à leur charge. Puisque 40 p. 100 de la population canadienne aura 65 ans ou plus d'ici 15 ans, le nouveau crédit d'impôt de 2 000 $ se veut un coup de pouce aux familles, pour les aider à prendre soin de leurs êtres chers, avec dignité et respect.
Le gouvernement prolonge le populaire programme écoÉNERGIE Rénovation -- Maisons pour aider les familles à réduire leur facture de chauffage et d'électricité, en améliorant l'efficacité énergétique de leur maison. C'est une mesure importante, non seulement parce qu'elle permet aux familles de faire des économies, mais parce qu'elle aide à protéger notre environnement.
De plus, les familles bénéficient également des mesures que le gouvernement a prises pour aider les étudiants. Le président de l'Université de la Colombie-Britannique, Stephen Toope, a déclaré que les mesures prévues dans le budget de 2011 cadrent avec le consensus croissant au Canada voulant que les universités de recherche du Canada jouent un rôle clé pour faire progresser notre économie et améliorer le bien-être social et économique de tous les Canadiens.
Nous sommes fiers d'être à la hauteur des attentes des universités et des collèges du Canada, et nous sommes particulièrement fiers d'aider les étudiants canadiens qui se préparent à un avenir prometteur.
Le budget permet aux étudiants à temps plein — comme ceux de l'Université de la Colombie-Britannique, de l'Université Simon Fraser ou de l'Université Langara à Vancouver — de gagner davantage, en doublant le montant du revenu en cours d'études qui sera exonéré, lequel passera à 100 $ par semaine, sans que leurs prêts soient touchés, et en leur accordant un allègement fiscal sur les frais d'agrément.
Afin de payer mes études à l'Université de la Colombie-Britannique, j'avais trois emplois et je sais donc ce que des mesures comme celle-là signifient pour les étudiants.
Nous prenons aussi des mesures importantes pour soutenir notre population vieillissante. Le gouvernement conservateur continue de reconnaître les importantes contributions des personnes âgées du Canada à la réussite de notre pays. Les personnes âgées se sont occupées de nous et la prochaine phase du Plan d'action économique du Canada comprend des mesures importantes pour s'occuper d'elles et améliorer leur qualité de vie.
Le budget de 2011 ajoute au soutien déjà accordé aux personnes âgées en proposant de nouvelles mesures qui amélioreront le Supplément de revenu garanti, élargiront le programme Nouveaux Horizons pour les aînés et élargiront l'initiative ciblée pour les travailleurs âgés. Nous majorons le Supplément de revenu garanti pour donner aux personnes âgées à fiable revenu des prestations annuelles supplémentaires pouvant atteindre 600 $ dans le cas d'une personne seule et 840 $ dans le cas d'un couple. Cela aidera plus de 680 000 personnes âgées canadiennes.
Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés aide des milliers de personnes âgées de tout le Canada à devenir plus actives et à s'intégrer à leur collectivité pour avoir une meilleure qualité de vie.
J'ai rencontré beaucoup de groupes dynamiques de personnes âgées dans et ailleurs au Canada. Je suis heureuse de dire que le programme bénéficiera de 10 millions de dollars additionnels pour faire la promotion du bénévolat, du mentorat et de la participation des personnes âgées à la société ainsi que pour élargir le soutien des personnes âgées victimes de mauvais traitements.
Au cours des dernières élections, ma propre mère a été contrainte de faire publiquement état des mauvais traitements dont elle a été victime. Il s'agit d'un crime qui se passe à la maison et est souvent négligé dont la fréquence ne fera qu'augmenter à mesure que notre population vieillit. Il touche des familles de partout de différentes manières, mais le budget part des mesures existantes que nous avons prises pour nous occuper de cette question importante pour nos personnes âgées.
Nous comprenons également que si certaines personnes âgées choisissent de prendre leur retraite, il y en a qui désirent demeurer dans la population active. Pour elles, le gouvernement élargit l'initiative ciblée pour les travailleurs âgés en y investissant 50 millions de dollars de plus pour les aider à se perfectionner et faciliter leur retour au travail.
Nous allons aussi éliminer l'âge obligatoire de la retraite pour les employés réglementés par le gouvernement fédéral en donnant aux personnes âgées qui désirent demeurer sur le marché du travail la liberté de le faire.
Ces investissements s’ajoutent à l’allégement fiscal annuel de 2,3 milliards de dollars que le gouvernement a consenti aux personnes âgées et aux retraités depuis 2006. Le gouvernement s’occupe des personnes âgées tout comme elles se sont occupées de nous.
Le 2 mai, les Canadiens se sont exprimés clairement. Ils ont donné au gouvernement le mandat de mettre en œuvre la phase suivante du Plan d’action économique du Canada. C’est un plan prudent, un plan concret, qui prévoit des allégements fiscaux qui aident vraiment les familles de travailleurs de et de tout le Canada.
Étant nouvellement élue à la Chambre, j’estime que c’est un privilège pour moi de servir et d’exprimer mon appui au budget au nom des habitants de .
Le Canada a enregistré sept trimestres de croissance d’affilée et près de 540 000 emplois y ont été créés depuis juillet 2009. Notre reprise économique fait l’envie du monde entier et ce n’est pas terminé. Des économistes les plus réputés aux citoyens de , les Canadiens ont reconnu que le Plan d’action économique du gouvernement fonctionne. Ils en ont bénéficié, l’ont appuyé et ont voté pour ce plan.
Comme l’a dit Son Excellence en livrant le discours du Trône il y a tout juste une semaine, « […] laissons notre grande démocratie appuyer les Canadiens et Canadiennes au moment où ils entreprennent de façonner l’avenir d’un XXIe siècle limité seulement par leur ambition et leur imagination ».
J’invite tous les députés à appuyer le budget de 2011. Ensemble, en suivant le Plan économique du Canada, nous pourrons relever les importants défis qui se présentent à nous et continuer de paver une voie solide et stable vers un avenir de stabilité, riche de possibilités.
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Monsieur le Président, je vais partager mon temps de parole avec le député de , à qui je souhaite la bienvenue à la Chambre.
Je profite de l'occasion pour remercier les merveilleux citoyens de ma circonscription, Kelowna—Lake Country, de m'avoir appuyé et élu pour une troisième fois en tant que leur représentant à Ottawa. Je transmets également mes plus sincères remerciements à tous les vaillants bénévoles de ma circonscription, surtout les membres de l'association qui sont sur la Colline cette semaine pour assister à la convention nationale de notre parti. Je remercie tout particulièrement mon directeur de campagne et président de l'ACE, Shari Matvieshen; mon agent financier, Mark Thompson; et le reste de notre équipe. Je ne saurais passer sous silence mes collaboratrices extraordinaires, Linda et Louise, dans ma circonscription et, bien entendu, elles travaillent avec Steve et Lynne ici, à Ottawa. Sans ces personnes, je ne serais pas en mesure de faire le travail que j'aime. Je les remercie de leur excellent travail au service de nos électeurs.
Enfin, et par-dessus tout, derrière chaque homme qui a réussi, il y a une femme qui s'en étonne. Je remercie tout spécialement ma meilleure amie et ma chère épouse, Cindy, et nos trois filles adorables pour leur appui indéfectible.
Nous parlons aujourd'hui du budget de 2011 déposé plus tôt cette semaine. Il s'agit d'un plan fiscal généreux destiné à créer des emplois et à favoriser la croissance économique. Le budget prévoit des dépenses ciblées pour les Canadiens qui en ont le plus besoin, mais maintient les contraintes financières qui s'imposent dans la difficile conjoncture actuelle. J'estime qu'il s'agit d'une approche pragmatique et équilibrée tout à fait approprié à la situation du moment.
En quoi le budget m'aide-t-il? Voilà une question que me posent souvent les gens de ma circonscription, Kelowna—Lake Country. Je leur répondrais que le budget de 2011 soutient les aînés à faible revenu et les aidants naturels qui s'occupent de parents âgés ou de membres de la famille qui sont handicapés; il aide les petites entreprises et les manufacturiers locaux à créer des emplois et à garder leurs employés; il appuie les propriétaires de maison et les entrepreneurs locaux grâce à la prolongation du programme écoÉNERGIE Rénovation qui vise à réduire les coûts du chauffage domestique; il aide les anciens combattants des Forces canadiennes à faire la transition professionnelle à la société civile; et il reconnaît l'importance des bénévoles dans la collectivité, notamment les pompiers volontaires, en leur accordant un crédit d'impôt fort nécessaire à l'égard de leurs dépenses.
Je remercie personnellement les pompiers d'Oyama, d'Ellison, de Joe Rich, de Lake Country et de Kelowna de leur dévouement à l'égard de la sécurité de nos collectivités.
La semaine dernière, j'ai eu le plaisir de rencontrer les présidents du collège Okanagan et de l'Université de Colombie-Britannique à Okanagan, qui ont grandement apprécié le financement additionnel aux établissements d'enseignement postsecondaire que prévoit le budget de 2011. Nos collèges, universités et étudiants bénéficieront de la réduction des frais de scolarité et du financement consenti au titre de programmes novateurs de recherche et de développement dans les secteurs forestier, agricole et technologique.
Les municipalités pourront également compter sur un financement accru pour les projets d'infrastructure communautaire et, ce qui est très important, grâce au Fonds de la taxe sur l'essence qui est permanent, il sera désormais possible de planifier à long terme pour l'infrastructure.
Par surcroît, le budget de 2011 renforcera les mesures que nous avons déjà prises pour assurer la sécurité financières des familles et des particuliers, notamment en offrant des économies d'impôt de plus de 3 000 $ pour une famille moyenne de quatre personnes, une Prestation universelle pour la garde d'enfants de 1 200 $ par année et le fractionnement du revenu de pension pour les aînés.
Le budget de 2011 permet également au gouvernement de renouveler son engagement d'éliminer le déficit. Lorsque j'ai fait du porte à porte pendant la campagne électorale, de nombreux Canadiens m'ont affirmé que nous devons vivre selon nos moyens. Le plan budgétaire confirme l'engagement du gouvernement de respecter ses limites financières tout en maintenant le financement essentiel consenti aux provinces au titre des soins de santé et des programmes sociaux. Le budget répond aux attentes parce que les mesures qui y sont prévues font directement suite aux consultations prébudgétaires auprès des Canadiens qui, à l'instar des gens de ma circonscription, Kelowna—Lake Country, ont proposé des solutions judicieuses et pratiques pour améliorer la situation économique.
L’économie ainsi que le maintien des emplois actuels et la création de nouveaux emplois se situent au premier plan des préoccupations de mes électeurs, loin devant toutes les autres questions. Nous savons tous que les petites, moyennes et grandes entreprises créent des emplois et que le gouvernement crée l’environnement économique qui les encourage à le faire. Les encouragements que notre gouvernement accorde aux entreprises nous permettront d’avoir les travailleurs hautement qualifiés que nous voulons et dont nous avons besoin au Canada.
Beaucoup de mes collègues ont parlé à la Chambre des nombreux aspects positifs du budget de 2011. Je prendrai quelques instants pour expliquer aux députés pourquoi notre plan d’action économique est tellement essentiel à la croissance économique et pour présenter un exemple indiquant la source exacte de la croissance à venir. Je crois que les députés verront clairement comment les objectifs économiques de notre gouvernement jouent un rôle crucial en attirant les investissements dont nous avons besoin pour aider les sociétés canadiennes à croître.
Un journaliste local travaillant pour le Kelowna Daily Courier, Steve McNaull, a fait paraître hier un reportage faisant état de l’innovation qui se manifeste dans la vallée de l’Okanagan. Voici ce qu’il a dit: « Si la légendaire Silicon Valley de la Californie abrite les plus grandes sociétés de technologie du monde, comme Apple, Facebook, Google, Intel, Hewlett-Packard et Oracle, la Silicon Valley du vignoble de l’Okanagan regroupe des entreprises telles que le Club Penguin de Disney Online, la société HuStream de vidéo interactive ainsi que les concepteurs de logiciels QHR et Windward. »
« Bien sûr, les petites sociétés de technologie de l’Okanagan sont un peu intimidées par les géants californiens. Elles n’ont cependant pas de raisons de l’être : la technologie, c’est la technologie, les affaires sont les affaires et les sociétés californiennes peuvent constituer une grande source d’investissements, de mentorat et de partenariats pour les entreprises de l’Okanagan, et vice-versa. »
Voilà les grandes choses qui se produisent dans notre pays. Depuis trois ans, une conférence Metabridge se tient à Kelowna, permettant à des spécialistes de la Californie et de l’Okanagan de se retrouver pour échanger des idées. Tout cela vise à créer des partenariats, des occasions et à attirer des investissements.
Comme l’a signalé une ancienne cadre de Facebook, Alison Rosenthal:
La Silicon Valley de Californie a besoin de grands talents, ce qui ne manque pas dans l'Ouest du Canada. Nous sommes dans le même fuseau horaire et, grâce au transport aérien, nous ne sommes pas très loin les uns des autres.
Comme l’a dit Steve McNaull, les sociétés de l’Okanagan peuvent chercher des investissements et des conseils auprès des entreprises californiennes ou d’investisseurs providentiels tels que Mme Rosenthal.
Les entreprises de votre vallée travaillent fort et bénéficient d’initiatives telles qu’Accelerate Okanagan, qui contribue depuis peu à attirer et à faire croître les investissements. Cela explique le détermination de notre gouvernement à maintenir un faible taux d’imposition des sociétés ainsi qu’à encourager l’investissement dans l’innovation. C’est également la raison pour laquelle il est critique pour nous d’étendre nos activités à de nouveaux marchés, comme je l’ai constamment entendu dire pendant les cinq ans et demi où j’ai été membre du comité du commerce international.
Je tiens à féliciter mon collègue, le député d', de sa nomination à titre de nouveau . Comme il l'a mentionné à la Chambre cette semaine, le commerce international génère de bons emplois payants et stimule la croissance économique. C'est ce qui explique que cette question, essentiellement, nous touche tous autant que nous sommes.
Il est tout aussi important d'éliminer les obstacles commerciaux entre les provinces. Voilà pourquoi le est résolu à réduire les formalités administratives; il a adopté une optique de réglementation pour permettre aux Canadiens de faire plus facilement des affaires au Canada.
L'industrie vinicole de la région de l'Okanagan et d'un peu partout au Canada pourrait bénéficier de ces mesures. Il faut éliminer les obstacles commerciaux, comme la Loi sur l'importation des boissons enivrantes, qui est absolument désuète. C'est une loi qui remonte à 1928 et qui empêche les producteurs de vin du Canada de vendre leurs produits primés directement aux Canadiens qui habitent dans une autre province que la leur. Il n'est pas normal qu'on ne puisse pas, de nos jours, profiter des produits de la terre qui proviennent d'une autre province. Je ne comprends pas pourquoi les Canadiens ne pourraient pas profiter de ce vin, qui est fait au Canada et qui a remporté des prix sur la scène internationale. Voilà pourquoi j'ai présenté de nouveau la motion no 218, qui vise à permettre aux consommateurs d'acheter des produits directement du négociant afin de favoriser la croissance des petits producteurs de vin. J'espère que tous les députés l'appuieront pour que nous puissions collaborer davantage avec nos partenaires provinciaux.
Ces mesures, à savoir le soutien des investissements, l'ouverture de nouveaux marchés et l'élimination des obstacles commerciaux, montreront que le Canada est prêt à brasser des affaires, que les Canadiens ont le talent et les compétences qu'il faut pour réussir et que les entreprises nécessaires existent. C'est de cette façon que nous renforçons l'économie et que nous contribuons à créer les emplois dont nous avons besoin.
Juste en m'inspirant de ce qui se passe dans l'Okanagan, je pourrais raconter encore beaucoup d'autres histoires comme celle-là pour illustrer que nous sommes sur une bonne lancée. On parle ici d'un potentiel illimité. Je suis fermement convaincu que l'énergie positive qui se dégage de l'Okanagan est due à l'extraordinaire stratégie économique favorable aux entreprises que le gouvernement a mise en oeuvre.
Il est temps que les députés de l'opposition se réveillent. Ils sont injustes pour les Canadiens lorsqu'ils affirment que le soutien économique que nous accordons aux entreprises du pays cause du tort aux familles, aux aînés et aux collectivités. C'est archi-faux, et notre bilan est là pour le prouver. Non seulement nous en avons fait beaucoup pour les familles, les aînés et les collectivités depuis 2006, mais nous y sommes parvenus sans compromettre le financement de la santé et des programmes sociaux. En fait, il suffit de regarder le bilan du gouvernement pour constater qu'il n'a tourné le dos à personne.
Je viens d'une circonscription qui figure parmi celles où il y a le plus d'aînés au pays, et c'est pour cette raison que j'appuie les initiatives qui visent à augmenter le Supplément de revenu garanti, mesure qui s'ajoute aux allègements fiscaux annuels de 2,3 milliards que le gouvernement a consentis aux aînés et aux retraités, lui qui a notamment rayé 85 000 aînés du rôle d'imposition et permis le fractionnement du revenu de pension. Dans les faits, nous avons pris des mesures pour venir en aide aux aînés dans chacun des budgets présentés depuis 2006.
En m'élisant, les habitants de ma circonscription m'ont confié une responsabilité: m'assurer que leur argent est dépensé judicieusement et efficacement. Il m'ont également donné l'occasion de poursuivre ce que nous avons commencé, en collaboration avec le gouvernement, notre circonscription et les autres ordres de gouvernement. Après tout, il n'y a qu'un seul contribuable. Grâce à nous, les routes 97 et 33 ont été prolongées. Nous avons aidé les fruiticulteurs. Nous avons ouvert un bureau des passeports. Nous avons investi dans les logements abordables, aidé les sans-abri et les jeunes à risque, financé les initiatives vertes, contribué à l'expansion du transport en commun, des arts et de la culture. Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Et nos rues sont sûres grâce à nos initiatives de lutte contre la criminalité, comme l'unité de lutte contre le crime organisé.
Je remercie mes collègues du Cabinet, qui ont pris le temps de m'écouter et qui ont non seulement compris, mais agi et pris des mesures pour le bien de Kelowna—Lake Country. Je tiens à souligner plus particulièrement l'engagement du gouvernement en matière de partenariats, car ayant moi-même été conseiller municipal durant neuf ans, je sais à quel point il est important que le gouvernement fédéral respecte les gouvernements provinciaux et les administrations municipales. Selon moi, c'est ce qui explique tout le succès qu'a connu le plan de relance du gouvernement durant la récession.
Et je suis convaincu que, pour les habitants de la circonscription de Kelowna—Lake Country comme pour tous les Canadiens, le meilleur est à venir.
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Monsieur le Président, c’est avec grand plaisir que je prends la parole à la Chambre aujourd’hui pour parler du budget fédéral déposé par le ici même, mardi.
Avant d’en venir à mes observations, je vous félicite, monsieur le Président, pour votre nomination tout à fait indiquée à titre de président suppléant, et je remercie mon collègue de de m’avoir cédé un peu de son temps de parole cet après-midi.
Comme il s’agit de ma première intervention importante au Parlement, j’aimerais transmettre mes plus sincères et chaleureux remerciements aux résidents de pour la confiance qu’ils nous ont témoignée, à moi et au gouvernement.
J’aimerais également remercier mon épouse, Rhonda, et mes enfants, Sarah et Megan, de m'avoir témoigné un soutien indéfectible durant la campagne et maintenant en qualité d’époux et de père absent du foyer, lorsque nous siégeons tous ici, au Parlement.
Nous ne serions pas ici, personne, sans les équipes et les bénévoles formidables qui ont travaillé à notre campagne. Bien qu’il puisse être hasardeux de citer une personne en particulier pour son aide, je veux remercier tout spécialement ma directrice de campagne, Jodi MacDonald, pour les efforts remarquables qu’elle a déployés durant notre campagne, qui a été couronnée de succès.
Enfin, félicitations à tous les députés, élus ou réélus, et aussi aux milliers de femmes et d’hommes qui se sont portés candidats pour avoir la même chance que nous tous de servir nos collectivités comme députés au Parlement. Quelle que soit son allégeance politique, sa circonscription ou sa région, chacun mérite des remerciements pour avoir participé à notre processus démocratique.
Je passe maintenant au budget. J’ai l’impression de connaître ce budget par cœur. Comme tous les députés, pendant 36 jours, j’ai frappé à des milliers de portes pour parler du budget puisqu’il avait déjà été présenté, le 22 mars, et, bien entendu, il n’avait pas été mis en œuvre en raison d’élections dont personne ne voulait. Cependant, au vu des résultats, on peut dire qu’elles n’ont pas été inutiles, après tout.
Je veux parler, du point de vue de ma collectivité, de certaines des initiatives très bénéfiques que contient ce budget. Lorsque j’ai fait du porte-à-porte, en écoutant mes concitoyens parler du budget du 22 mars, j’ai constaté qu’ils appuyaient fortement ces initiatives. Je les ai constamment entendus dire que c’était un bon budget pour une période difficile, qu’il était raisonnable et qu’il n’était pas excessivement coûteux. Les électeurs de ma circonscription ont dit clairement qu’ils voulaient que nous nous concentrions sur l’emploi et l’économie, et je suis enchanté de leur annoncer que ces secteurs demeurent notre plus grande priorité.
Au cours des dernières années, j'ai servi durant deux mandats au conseil d'administration du Mississauga Arts Council et j'ai peine à contenir mon enthousiasme relativement au nouveau crédit d'impôt pour les activités artistiques des enfants. Le Living Arts Centre est situé à Mississauga et je vois souvent des jeunes participer à des activités axées sur la musique, la danse, les arts et d'autres disciplines créatives. Dans presque tous les cas, les parents ou les personnes qui s'occupent de ces enfants paient des frais à la ville de Mississauga pour inscrire leurs enfants aux programmes. Dorénavant, ces personnes pourront réclamer jusqu'à concurrence de 500 $ par année pour compenser ces frais. Cette mesure permettra aux familles de réaliser des économies, mais je pense qu'elle permettra aussi à un plus grand nombre d'enfants de participer à ces programmes.
Je viens de terminer un mandat de trois ans au sein du conseil de Safe City Mississauga, dont j'ai été nommé le président fondateur. Safe City est l'association de prévention du crime de Mississauga et nous travaillons très fort au niveau des initiatives de prévention de la criminalité locale. Nous sommes en contact avec le Centre national de prévention du crime et nous sommes aussi bien au courant de l'engagement ferme pris par le gouvernement de financer des initiatives de prévention dans tout le pays.
J'ai été très heureux de constater l'augmentation de 20 millions de dollars, au cours des deux prochaines années, du budget de la prévention de la criminalité chez les jeunes. J'imagine que, grâce à ce nouveau financement important, des organismes comme Safe City Mississauga vont proposer des initiatives locales innovatrices afin d'aider à prévenir la criminalité chez les jeunes et à contrer l'influence des gangs.
Le budget prévoit un soutien accru aux étudiants de niveau postsecondaire. Si nous voulons connaître du succès dans l'économie du savoir qui caractérise le XXIe siècle, nous devons absolument pouvoir compter sur une main-d'oeuvre très compétente et instruite.
Le gouvernement aide les étudiants à temps plein en doublant le montant du revenu en cours d'études qui peut être exonéré. Cette mesure va aider près de 100 000 étudiants. Nous aidons aussi les étudiants à temps partiel en modifiant les critères d'admissibilité, de façon à permettre à un plus grand nombre d'entre eux d'obtenir un prêt dans le cadre du Programme canadien de prêts aux étudiants.
Grâce aux fonds accordés au Collège Sheridan dans le cadre du programme d'infrastructure fédéral — qui s'inscrit dans le Plan d'action économique du Canada —, Mississauga aura cet automne son premier collège communautaire offrant un programme complet. Cette nouvelle institution est vraiment nécessaire dans notre ville en pleine expansion.
Au cours de la dernière campagne électorale, on a beaucoup parlé des taux d'imposition des sociétés. Je tiens à dire à la Chambre que ces faibles taux sont importants, non seulement pour créer de nouveaux emplois dans des villes comme Mississauga, mais aussi pour préserver les emplois existants.
Ma circonscription compte beaucoup de petits entrepreneurs, mais aussi plusieurs grandes entreprises qui fournissent des milliers d'emplois très rémunérateurs. Je veux que ces emplois restent dans ma collectivité. Or, les employeurs me disent que les taux d'imposition du Canada sont un facteur très important pour eux, au moment de prendre des décisions opérationnelles.
Par ailleurs, à titre de membre de longue date de la chambre de commerce de Mississauga, je peux affirmer que celle-ci est d'avis qu'une hausse du taux d'imposition des sociétés aurait des répercussions importantes sur le milieu des affaires de Mississauga. Cet organisme a d'ailleurs présenté un bon nombre de mémoires sur cette question.
Voilà pourquoi je suis enchanté de voir qu'il y a un nouveau crédit d'impôt pour permettre aux petites entreprises d'engager du personnel et que dans ce budget nous maintenons notre engagement à conserver un des taux d'imposition les plus faibles au monde pour les sociétés.
Par ailleurs, quand je frappais aux portes, j'ai rencontré de nombreux travailleurs âgés qui avaient perdu, à cause de la récession économique mondiale, un emploi qu'ils exerçaient depuis longtemps. Ce qui est très intéressant, c'est qu'au lieu de me dire qu'ils étaient amers et de chercher des responsables, ils me disaient qu'ils voulaient encore travailler et faire oeuvre utile. Ils comprenaient la situation très délicate que connaissaient de nombreuses entreprises et les décisions parfois très dures qu'elles devaient prendre.
Ils n'avaient plus de travail, mais ils étaient prêts à faire leur part, à se recycler pour revenir sur le marché du travail. Je serai ravi de revenir dire à ces gens-là et à d'autres que nous prolongeons l'Initiative ciblée pour les travailleurs âgés en faveur des programmes de formation et d'emploi.
J'ai aussi eu l'occasion de discuter avec de nombreux aînés sur le pas de leur porte ou au sein de clubs et d'associations d'aînés très actifs dans ma circonscription. Nous savons bien que de nombreux aînés ont besoin de notre aide et de notre appui parce qu'ils ont peu de ressources et qu'ils ont besoin de services de soutien.
Je suis enchanté de voir que ce budget comporte la plus forte hausse du Supplément de revenu garanti depuis des décennies, une augmentation allant jusqu'à 600 $ par an pour un aîné célibataire et 840 $ pour un couple. Grâce à cette très importante hausse du SRG, notre gouvernement permet à des milliers d'aînés de s'extirper de la pauvreté.
Dans ma vie antérieure, j'avais des contacts importants avec l'administration municipale. Ce très important palier de gouvernement assure de nombreux services qui influent sur la vie de tous nos électeurs. Mais en général, on considère que le gouvernement fédéral n'a pas de lien direct avec les municipalités. Certains estiment que celles-ci sont encore les enfants de la province et que tout financement fédéral doit passer par le parent provincial.
Je suis très heureux de constater que le gouvernement fédéral a continué de respecter son engagement à remettre directement l'argent de la taxe sur l'essence aux municipalités pour financer les transports et l'infrastructure, et aussi qu'il s'engage, dans ce budget, à rendre permanent ce transfert. S'il y a une chose que ne disent les municipalités, c'est qu'elles veulent un financement à long terme prévisible.
L'étape suivante du Plan d'action économique du Canada, c'est peut-être le budget le plus démocratique jamais présenté dans cette Chambre. C'est parce que les députés du gouvernement conservateur majoritaire ont fait campagne sur ce thème lors des dernières élections. Les Canadiens qui nous ont élus savaient exactement ce qu'ils allaient recevoir quand ils nous ont accordé leur confiance.
Ils ont voté pour la solidité et la stabilité. Ils ont voté pour une démarche mesurée au moment où nous émergeons de la récession économique mondiale. Ils voulaient que nous gardions un faible taux d'imposition, que nous investissions dans les priorités et que nous soyons responsables. Ce budget nous permet d'atteindre tous ces objectifs.
:
Monsieur le Président, je vous félicite de votre élection à la présidence. C’est une lourde responsabilité et un grand honneur.
Je signale que je partagerai mon temps de parole avec le député de .
C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole pour la première fois à la Chambre à titre de représentante des électeurs de Scarborough—Rouge River. Aujourd’hui, je tiens surtout à saisir l’occasion de remercier mes électeurs de la confiance qu’ils m’ont témoignée en me choisissant pour les représenter et défendre leurs intérêts. Je vais me battre tous les jours pour faire valoir leurs priorités.
Je salue également l’ancien député de Scarborough—Rouge River, M. Derek Lee, qui a été au service de la circonscription pendant 23 ans. Nous avons des idées différentes sur le pays que nous voulons bâtir, mais nous partageons le même amour de la collectivité et le même engagement à la servir.
[Français]
Par le fait même, je voudrais aussi féliciter tous mes collègues du Québec et de partout au Canada pour leur succès obtenu lors de l'élection du 2 mai dernier. Je sais que notre équipe fera tout en son pouvoir pour défendre les intérêts de la population face aux politiques de ce gouvernement conservateur.
[La députée s'exprime en tamoul.]
[Traduction]
Je vais traduire pour les quelques-uns qui n’ont peut-être pas compris le tamoul.
Et je suis fière de dire que, à titre de premier député au Parlement du Canada d’origine tamoule, c’est un honneur qui me remplit d’humilité que d’avoir pu m’exprimer dans ma langue maternelle dans cette auguste assemblée.
Beaucoup de Tamouls sont venus au Canada parce qu’ils fuyaient les persécutions et la guerre civile. Le Canada nous a accueillis à bras ouverts et nous avons fait tout notre possible pour contribuer au développement économique et enrichir le tissu culturel de ce grand pays.
Je sais que la diaspora tamoule, à Scarborough—Rouge River, dans le Grand Toronto et dans le monde entier, sera fière d’apprendre que nous avons franchi cette étape très importante: faire entendre la langue tamoule à la Chambre des communes du Canada. C’est la prochaine étape dans le développement de la collectivité tamoule au Canada. Les obstacles que doivent surmonter les enfants des Tamouls et d’autres immigrants seront abolis, et ils chercheront à occuper des postes de chef de file plus élevés au Canada.
[Français]
Nous discuterons du budget présenté par le lundi dernier. Ce budget ne répond pas aux attentes des Canadiens et Canadiennes. Il n'apporte aucune solution aux problèmes auxquels mes commettants et commettantes de Scarborough—Rouge River continuent de faire face. Je sais que les objectifs visés par ce budget ne satisferont pas les besoins des citoyens et citoyennes de ma circonscription.
[Traduction]
Le budget ne facilitera pas la vie des nombreuses familles qui ont encore du mal à se remettre des effets de la récession. J’ai discuté avec les électeurs pendant la campagne électorale, et ils m’ont expliqué clairement les priorités de Scarborough—Rouge River.
Mes électeurs veulent qu’on investisse davantage dans l’infrastructure locale et notamment qu’on offre un réseau de transport en commun plus abordable et plus fiable qui réduira le temps de transit, qui dépasse maintenant les deux heures à l’aller comme au retour.
Les électeurs veulent qu’on crée plus d’emplois au niveau local pour ne pas avoir à se rendre au centre-ville de Toronto pour travailler. Nous savons tous que ce sont les PME qui créent les emplois locaux et contribuent au développement économique local.
Mes voisins souhaitent qu’on investisse davantage dans l’éducation, la formation et le perfectionnement des jeunes. Les jeunes des écoles secondaires et leurs parents craignent que les études supérieures ne soient pas à leur portée à cause de la hausse vertigineuse des frais de scolarité et des barrières systémiques que les minorités visibles et les ménages à faible revenu doivent renverser pour accéder aux études supérieures.
D’aucuns diront peut-être que les jeunes sont les chefs de file de demain, mais je dis que nous, les jeunes, sommes les chefs de file d’aujourd’hui.
Beaucoup de jeunes familles sont préoccupées par le fait que les services de garde et les soins aux personnes âgées ne sont ni accessibles ni abordables.
Des personnes âgées craignent qu'après avoir contribué au système pendant la majeure partie de leur vie, elles se retrouvent dans la pauvreté au moment de leur retraite.
Les immigrants récents sont préoccupés par l'accès aux services d'établissement et d'intégration et par le processus ardu par lequel il faut passer pour faire reconnaître des diplômes obtenus à l'étranger.
Le budget ne dit rien des propositions raisonnables et abordables que le NPD a faites.
Le budget ne fait rien pour renforcer le RPC. Il ne fait rien pour aider les familles à boucler leur budget. Il ne fait rien pour les millions de Canadiens qui n'ont pas de médecin de famille. Il ne sortira pas toutes les personnes âgées de la pauvreté. Il n'annule pas les compressions de 50 millions touchant les agences responsables des services d'établissement des immigrants. Il ne fait rien pour créer de bons emplois stables dans les collectivités. Il n'est certainement pas porteur d'une vision forte des investissements dans l'éducation postsecondaire.
Les Canadiens ont voté pour le changement lors des dernières élections, et plus de 4,5 millions d'entre eux ont voté pour le Nouveau Parti démocratique, ce qui en fait des élections historiques.
Je tiens à remercier de nouveau les électeurs de Scarborough—Rouge River qui ont participé à écrire cette page d'histoire en m'élisant. Ils ont beaucoup innové: je suis la première néo-démocrate, la première femme, la première personne de couleur et la première jeune à les représenter et, évidemment, je suis la première députée tamoule à l'extérieur de l'Inde et du Sri Lanka.
Je remercie de nouveau les habitants de Scarborough—Rouge River de m'avoir donné le privilège de les servir ici, à la Chambre des communes.
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Monsieur le Président, je veux commencer par féliciter tous les députés pour leur élection à la Chambre. Je vous félicite aussi, monsieur le Président, pour votre élection à la présidence.
Je dois dire que c'est un grand honneur et aussi une leçon d'humilité pour moi que d'avoir été élu député de . Je remercie tous les travailleurs de campagne bénévoles qui m'ont aidé à parler à des milliers d'habitants des quatre coins de ma circonscription.
J'ai l'intention d'agir en fervent défenseur des 114 000 habitants de , qui est mon milieu de vie et ma collectivité. Permettez-moi d'en parler un peu à mes collègues.
est une circonscription dont les habitants sont majoritairement de la classe ouvrière. Elle se trouve au nord-ouest de Toronto, une région où l'industrie manufacturière est en déclin. Cette circonscription est la deuxième en Ontario pour son niveau de pauvreté. Plus du quart des habitants, soit environ 32 000 hommes, femmes et enfants, vivent sous le seuil de pauvreté. Près du tiers n'ont pas de diplôme d'études secondaires. Près de la moitié de la population est locataire. Plus de 57 000 habitants sont membres de minorités visibles. Beaucoup d'habitants sont handicapés et, en tant que porte-parole adjoint pour les personnes handicapées, j'espère parvenir à leur faciliter la vie financièrement et sur le plan pratique. Une personne sur sept est une personne âgée, et bon nombre d'entre elles vivent aussi dans la pauvreté.
Je vis dans la circonscription et j'y ai élevé ma famille. Malheureusement, j'ai vu les emplois disparaître, ce qui a grandement élevé le niveau de stress pour la collectivité. Il n’en a pas toujours été ainsi. a déjà accueilli les sièges sociaux de fabricants comme CCM, Moffat Stove, Massey-Harris, MacMillan Bloedel, Dominion Bridge, Ferranti-Packard et Kodak, et je pourrais en nommer beaucoup d'autres. Toutes ces entreprises sont parties. Des dizaines de milliers d'emplois ont disparu.
Les gens qui travaillaient ici gagnaient un salaire suffisant pour faire vivre leur famille, logeaient dans des maisons modestes mais confortables, et achetaient dans les commerces locaux. Ils contribuaient à la croissance de l'économie locale. Toutefois, maintenant que tous les emplois ont disparu, le chômage est devenu le plus grand problème dans ma collectivité. Le taux de chômage dans est généralement de 25 p. 100 supérieur à la moyenne nationale. Le chômage est encore plus répandu chez les jeunes, et les emplois qui restent se trouvent habituellement dans le secteur des services, et ils sont peu payés et précaires.
Quand le gouvernement conservateur est arrivé au pouvoir en avril 2006, le taux de chômage était de 6,4 p. 100 à Toronto. Maintenant, après cinq ans de prétendues interventions gouvernementales, il s'élève à 8,4 p. 100, ce qui veut dire qu'il est plus élevé de près de 25 p. 100, et il est bien sûr beaucoup plus grave dans . Par conséquent, le Plan d'action économique n'a pas fonctionné, c'est clair. En fait, on devrait plutôt parler du Plan de fraction économique, parce que ce plan n'aide qu'une fraction de la population.
Ma priorité, et celle de ma collectivité, consiste à offrir à la population de bons emplois permanents, qui offrent des salaires suffisants pour subvenir aux besoins des familles et sont assortis d'avantages sociaux. Ceux qui réussissent à dénicher un emploi doivent aller travailler à l'extérieur de notre circonscription et utiliser le transport en commun, soit les autobus urbains. Certains m'ont dit qu'ils passent jusqu'à quatre heures par jour sur la route, et que donc, ils ne peuvent pas consacrer ce temps à leur famille. C'est pour cette raison que je suis si déçu du budget présenté par le gouvernement. Il ne contient que très peu de mesures susceptibles de répondre aux besoins de ces gens.
Le budget du gouvernement et la deuxième phase du plan de fraction économique n'améliorent en rien la sécurité économique des habitants de , contrairement à ce qu'a déclaré le dans son exposé budgétaire. Les allégements fiscaux déjà consentis aux riches entreprises n'ont pas du tout aidé les gens de ma circonscription. La prochaine vague d'allégements qui leur seront à nouveau consentis ne nous apportera rien de plus. Les usines continuent de fermer et aucun emploi n'a été créé.
Les efforts que le gouvernement a déployés pour contrer les effets de la récession mondiale n'ont produit que peu de résultats dans la circonscription de . n'a pas du tout bénéficié des mesures de renouvellement des infrastructures que le gouvernement ne cesse de vanter; ma circonscription a été laissée pour compte, et le budget n'améliore en rien la situation.
Par contre, si vous vous déplacez vers le nord, dans la circonscription de , vous pourrez aisément voir qui profite de l'assiette au beurre. À cet endroit, le salaire annuel moyen est de 75 000 $, et 50 millions de dollars ont été investis dans la protection de la frontière, qui en est assez éloignée, je crois. Oui, je suppose qu'à certains égards, le plan de fraction économique a produit les résultats escomptés par le gouvernement, mais chose certaine, il n'a pas du tout aidé la population de .
Le NPD a proposé et recommandé au gouvernement un plan de création d’emplois destiné à faire des investissements stratégiques dans la petite entreprise plutôt que de faire des cadeaux aux sociétés rentables que favorise le budget à l’étude.
Le NPD a proposé une stratégie nationale de renouvellement de l’infrastructure visant à attirer des investissements et des emplois dans nos collectivités. Le gouvernement, de son côté, a préféré mettre fin à son propre programme d’infrastructure.
Le NPD a proposé d’investir dans l’éducation et la formation pour la création d’emplois dans les domaines de la haute technologie, de l’énergie propre et de la conservation, afin d’avoir la population active dont nous avons besoin dans l’économie du XXIe siècle. Voilà une occasion manquée dans ce budget. Les habitants de ma circonscription veulent créer un centre d’excellence vert sur l’ancien site de 53 acres de Kodak, afin de créer de bons emplois pour l’économie du XXIe siècle. Toutefois, en l’absence d’une stratégie fédérale de création d’emplois, en l’absence d’investissements fédéraux et d’un plan environnemental clair, nous n’obtiendrons probablement que le centre commercial et le stationnement dont nous n’avons absolument pas besoin.
Le NPD a proposé une stratégie nationale de transports en commun, qui maintiendrait et développerait le transport public partout dans le pays grâce à des mécanismes clairs de financement durable, prévisible et à long terme. Une telle stratégie aurait créé des emplois, accru la productivité, assaini l’air et permis aux travailleurs de passer un peu plus de temps avec leur famille.
Au lieu de tout cela, nous aurons un train destiné à l’élite du monde des affaires qui desservira l’aéroport. Selon certains, le prix du billet serait de 50 $. Il semble que les gens d’affaires distingués ne veulent pas circuler en compagnie des citoyens ordinaires de York-Sud—Weston qui vont au travail.
Ce budget ne fait pas grand-chose pour aider la famille moyenne à affronter le coût de la vie. Le NPD croit que les familles canadiennes ne devraient pas avoir à payer la TVH sur leur facture de chauffage et d’électricité. Toutefois, le budget du gouvernement ne fait rien de tout cela.
Au cours de la campagne électorale, j’ai eu l’occasion de discuter avec une personne âgée qui venait de recevoir sa facture de chauffage de mars. La facture s’élevait à 600 $ pour un seul mois. La dame avait les larmes aux yeux parce qu’elle n’avait pas les moyens de payer. Une bonne partie de la facture était attribuable à la TVH. C’étaient des larmes de colère à cause de cette taxe injustifiée.
Hier, j’ai entendu le dire que la TVH relevait de la province. Je suppose donc qu’il ne verrait pas d’inconvénient à renoncer à la part fédérale de 5 p. 100 qui s’applique aux factures de chauffage.
Le NPD croit que les aînés ne devraient pas avoir à vivre dans la pauvreté. Le NPD a proposé une réforme des pensions et une augmentation sensible du Supplément de revenu garanti, mais le budget du gouvernement ne cherche pas à réaliser ces objectifs.
Les aînés de York-Sud—Weston subissent un double préjudice parce que leur pension n’augmente pas tandis que les prix du carburant et des produits alimentaires montent à une allure folle. L’année dernière, leur pension a augmenté de 3 $. Comment peuvent-ils payer une facture de chauffage de 600 $ avec une augmentation de 3 $ ou même avec une augmentation de 53 $ puisque le gouvernement propose de leur verser 50 $?
Le NPD veut répondre aux besoins des familles canadiennes en prévoyant un financement qui nous permettra d'avoir un plus grand nombre de médecins de famille et d'infirmières, et en proposant des mesures afin de rendre plus abordables les médicaments sur ordonnance et les soins à domicile. Or, le budget du gouvernement n'atteint pas ces objectifs.
Un grand nombre de résidants de York-Sud—Weston n'ont pas de médecin de famille et doivent se rendre à la salle d'urgence surpeuplée. D'ailleurs, il n'y en a qu'une, étant donné que le précédent gouvernement conservateur provincial a fermé l'autre hôpital. C'est l'héritage qu'il a laissé aux gens de York-Sud—Weston.
Les mesures symboliques prises relativement aux enfants qui participent à des activités artistiques ou sportives n'aident pas les parents qui n'ont même pas les moyens d'inscrire leurs enfants à de telles activités. De même, le budget du gouvernement n'aide d'aucune façon les milliers de parents qui sont incapables de trouver une garderie à un coût abordable.
Le NPD veut collaborer avec les provinces et les territoires afin de créer et de financer un programme national de garderies et un programme national d'éducation préscolaire. Ces initiatives créeraient de nouvelles places en garderie, elles amélioreraient les infrastructures de façon à répondre aux besoins croissants, et elles favoriseraient la mise en place d'un guichet unique pour les services aux familles.
Lorsque les enfants quittent la garderie et que vient le temps de fréquenter l'université ou le collège, la situation devient intenable en raison du fardeau financier créé par des frais de scolarité qui grimpent en flèche et par un endettement énorme. C'est pourquoi le NPD a proposé un transfert spécial pour l'éducation afin d'alléger ce fardeau, en particulier pour les familles à faible revenu. Malheureusement, le budget du gouvernement ne renferme aucune mesure du genre.
Même si un budget néo-démocrate serait bien différent, je constate que le gouvernement a donné suite à notre proposition visant à accorder un crédit d'impôt aux aidants familiaux. Cette mesure va aider les familles à s'occuper de personnes qui ont un handicap. Ce dossier m'intéresse d'ailleurs tout particulièrement. Cela dit, il faut faire davantage. Nous devrions être en train de mettre en oeuvre la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et d'adopter des stratégies pour assurer un soutien aux handicapés, réduire la pauvreté et favoriser l'intégration au marché du travail. J'espère que tous les députés vont appuyer cette initiative.
Le NPD demande au gouvernement de revoir ses priorités budgétaires. Comme les résidants de York-Sud—Weston peuvent en témoigner, le budget n'est guère utile pour régler les vrais problèmes auxquels font face des dizaines de milliers de personnes qui vivent dans la pauvreté, même si elles habitent dans la ville la plus riche du pays. Le budget ne va pas créer d'emplois chez nous. Il ne va pas créer un plus grand nombre de places en garderie. Il ne va pas sortir les aînés de la pauvreté. Il ne va pas rendre l'éducation supérieure plus abordable et il ne va pas faire en sorte que les nécessités de la vie quotidienne coûtent moins chères.
Le gouvernement fait des déclarations jubilatoires au sujet de la majorité dont il jouit. Quel que soit le gouvernement en place, celui-ci devrait se préoccuper de tous les Canadiens. Il ne doit pas se préoccuper seulement des nantis de la circonscription de , mais aussi des gens de York-Sud—Weston.
Son plan de fraction économique vise uniquement un petit pourcentage de Canadiens et il n'inclut certainement pas ceux qui vivent dans la pauvreté.
J'exhorte le gouvernement à prendre du recul et à fixer des priorités qui aideront tous les Canadiens et non pas seulement une petite fraction de la population.
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Monsieur le Président, je vais partager mon temps avec mon bon ami et collègue de . Permettez-moi de vous féliciter pour votre nomination à la présidence. Je sais que vous allez faire un excellent travail à la Chambre, et étant donné que la courtoisie ne manquera pas de se manifester partout, ce sera un travail facile.
Je voudrais également remercier les gens d'Oxford de m'avoir fait confiance encore une fois pour représenter leurs intérêts à Ottawa, ainsi que l'équipe extraordinaire de bénévoles qui était indispensable pour rendre ma réélection possible. Je m'en voudrais de ne pas remercier l'excellent personnel qui me représente dans ma circonscription, Oxford, et qui fait un travail exceptionnel. Il me fait bien paraître et je lui en suis reconnaissant.
J'étais impatient de passer de la présentation du budget du 22 mars à aujourd'hui. On a fait dérailler le processus par des élections inutiles, et les Canadiens, dont les gens d'Oxford, se sont exprimés le 2 mai. Ils nous ont donné un mandat clair pour aller de l'avant avec le budget de 2011 lorsqu'ils se sont rendus aux urnes partout dans ce grand pays et qu'ils ont donné au Canada une forte majorité conservatrice attendue depuis si longtemps à la Chambres des communes.
Nous, de ce côté-ci de la Chambre, allons respecter leurs voeux en tenant nos promesses et nos engagements afin d'assurer la reprise économique pour tous les Canadiens d'aujourd'hui et pour ceux des générations à venir. De ce côté-ci de la Chambre, nous prévoyons continuer ce travail en appuyant la création d'emplois, en renforçant nos familles et nos collectivités, en investissant dans l'économie de demain, en fournissant une aide accrue pour la recherche et la technologie, et en travaillant de manière diligente pour conserver l'avantage fiscal du Canada, afin de le garder dans la bonne voie et de ramener l'équilibre budgétaire en éliminant les dépenses inutiles, en limitant la croissance des dépenses et en éliminant les échappatoires fiscales injustes.
Au cours de la prochaine phase du Plan d'action économique du Canada, nous allons maintenir les impôts à un faible niveau pour promouvoir la création d'emplois et stimuler la croissance économique tout en aidant les familles et les personnes âgées de l'Ontario.
Parlons des élections inutiles déclenchées par l'opposition qui ont eu pour effet de priver les personnes âgées qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts de chèques tant attendus. Nous croyons qu'il s'agit d'une injustice à l'égard de ceux qui constituent l'épine dorsale du Canada et nous allons faire tout ce qui est possible, dans les limites du régime parlementaire, pour nous assurer que les personnes âgées sont traitées avec le respect qu'elles méritent.
Notre première mesure est d'assurer de l'aide aux personnes âgées au cours de la prochaine phase du Plan d'action économique. Le plan fait fond sur l'aide en place pour les personnes âgées en annonçant de nouvelles mesures pour améliorer la qualité de vie et ouvrir des portes aux Canadiens plus âgés, y compris ceux qui vivent dans ma circonscription, Oxford.
À compter du 1er juillet 2011, le montant du Supplément de revenu garanti versé aux aînés les plus vulnérables sera bonifié, afin d'aider les aînés à faible revenu qui comptent presque exclusivement sur leurs prestations de Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti pour vivre. Cette mesure permettra d'accorder une nouvelle prestation complémentaire pouvant atteindre 600 $ par an pour les aînés vivant seuls et 840 $ pour les couples. Les aînés vivant seuls dont le revenu annuel s'élève à 2 000 $ ou moins et les couples dont le revenu annuel s'élève à 4 000 $ ou moins, sans compter la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, toucheront le plein montant de la prestation complémentaire.
Le budget octroie 10 millions de dollars sur deux ans pour accroître le soutien au programme Nouveaux Horizons pour les aînés, lequel finance des organismes qui veillent à ce que les aînés — y compris ceux de ma circonscription — puissent contribuer à la qualité de vie de leurs collectivités et en profiter, en menant une vie active et en participant aux activités sociales.
Les résidants d'Oxford connaissent bien le programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Récemment, ce programme a alloué des fonds au Centre South Gate de Woodstock, à la société de logement sans but lucratif de la ville de Tillsonburg et à la section d'Oxford des Infirmières de l'Ordre de Victoria, afin d'améliorer la qualité de vie des aînés sur le territoire d'Oxford.
Ce n'est pas tout. Le budget prévoit également 50 millions de dollars sur deux ans afin de prolonger, jusqu'en 2013-2014, l'Initiative ciblée pour les travailleurs âgés. Il s'agit d'un programme d'emploi fédéral- provincial-territorial qui propose une vaste gamme d'activités d'emploi aux travailleurs âgés au chômage dans les collectivités vulnérables de moins de 250 000 habitants, afin de les aider à rester sur le marché du travail. Au total, le budget prévoit près de 840 millions de dollars de plus pour les aînés canadiens dans le besoin. C'est un budget que j'appuie sans réserves.
Bon nombre de familles à Oxford pourront bénéficier des diverses initiatives importantes proposées dans ce budget. En effet, le budget prévoit une subvention allant jusqu'à 5 000 $ pour aider les familles à rénover leur maison et à en améliorer l'efficacité énergétique. Cette mesure leur permet d'économiser de l'argent à long terme, tout en protégeant l'environnement.
Deux crédits d’impôt importants permettraient aux familles de recevoir un reçu aux fins d’impôt pour les dépenses faites pour prendre soin d’un de leurs membres et pour des activités parascolaires de leurs enfants.
Le crédit d’impôt pour aidants familiaux fournirait 2 000 $ aux aidants naturels qui prennent soin de personnes ayant une déficience, incluant, pour la première fois, l’époux ou le conjoint de fait et les enfants mineurs.
Le nouveau crédit d’impôt pour les activités artistiques des enfants permettrait aux familles de travailleurs de déclarer jusqu’à 500 $ de frais admissibles au titre de programmes d’activités artistiques, culturelles, récréatives et d’activités d’épanouissement.
Les régions rurales de ma circonscription peuvent compter sur l’excellent service de nos pompiers volontaires. Je suis tellement heureux que les électeurs de ma circonscription qui sont pompiers volontaires auront maintenant droit à un crédit d’impôt non remboursable de 3 000 $. Un grand nombre d’électeurs ont dit approuver ce crédit d’impôt.
Les personnes âgées ont édifié notre grande nation et les étudiants sont notre avenir. Nous voulons que tous les étudiants réussissent dans l’économie mondiale grâce à la meilleure éducation possible.
La prochaine phase du Plan d’action économique du Canada comprend plusieurs mesures pour aider les étudiants à acquérir l’éducation et la formation dont ils ont besoin pour réussir, comme l’annulation des prêts d’études pour les médecins et le personnel infirmier qui travaillent dans les régions rurales et éloignées. Les professionnels qui pratiquent la médecine familiale seront admissibles à l’annulation de leurs prêts d’études canadiens à hauteur de 8 000 $ par année, à concurrence de 40 000 $. Le personnel infirmier praticien et le personnel infirmier auront droit à l’annulation de la composante fédérale de leurs prêts d’études canadiens à hauteur de 4 000 $ par année, à concurrence de 20 000 $.
Nous offrirons également un allègement d’impôt au titre des examens d’accréditation, en rendant admissibles au crédit d’impôt pour frais de scolarité tous les frais d’examen des gens de métier et des professionnels.
Outre ces initiatives formidables pour aider encore plus les étudiants canadiens, nous doublons le montant du revenu en cours d’études qui sera exonéré, qui passera de 50 $ à 100 $ par semaine. Plus de 100 000 étudiants en profiteront parce qu’ils pourront travailler davantage sans que leurs prêts soient touchés.
Nous savons que le soutien et l’engagement des familles sont indispensables à toute entreprise, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. C’est la raison pour laquelle nous augmenterons le plafond de revenu familial des étudiants à temps partiel aux fins de l’admissibilité aux prêts et bourses d’études canadiens pour le porter au même niveau que pour les étudiants à temps plein.
Les habitants d'Oxford et tous les Canadiens peuvent s'attendre à bénéficier des 15 millions de financement permanent accordés au Fonds du Canada pour les périodiques, qui appuie la distribution de publications en Ontario et un peu partout au Canada. Bon nombre de journaux d'Oxford et des autres régions rurales du Canada se réjouiront certainement de ce financement, dont ils ont déjà bénéficié par le passé.
Les municipalités du Canada peuvent avoir l'assurance que la prochaine phase du Plan d'action économique du Canada prévoit des mesures législatives qui rendront permanent le Fonds de la taxe sur l'essence à l'intention des municipalités. Le gouvernement du Canada inscrira dans la loi le financement annuel permanent du Fonds de la taxe sur l'essence, 2 milliards de dollars destinés aux villes et aux localités, afin d'appuyer les projets d'infrastructure. Sur une période de quatre ans, les municipalités de la circonscription d'Oxford recevront 25 216 242, une somme colossale.
Bon nombre de Canadiens savent comme moi que ce sont les agriculteurs qui nourrissent les villes. Voilà pourquoi l'Initiative de lutte contre les maladies dans l'industrie porcine sera prolongée de deux ans. Le gouvernement versera 24 millions sur deux ans pour permettre au Conseil canadien de la santé porcine de mettre complètement en oeuvre les initiatives prévues en ce qui concerne les normes nationales de biosécurité et les pratiques exemplaires de gestion, des initiatives qui bénéficieront aux producteurs de porc d'un bout à l'autre du Canada.
Il y a encore beaucoup de choses que je pourrais dire au sujet du budget dans son ensemble. J'aurais seulement préféré que le budget du 22 mars ne soit pas rejeté et que la Chambre puisse l'étudier comme aujourd'hui, ce qui aurait permis aux Canadiens de profiter déjà de toutes les bonnes mesures que prévoit le budget de 2011.
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Monsieur le Président, c'est un privilège de prendre la parole aujourd'hui pour parler de la prochaine phase du Plan d'action économique du gouvernement conservateur. Le plan d'action de notre gouvernement est le plan qui convient à une période difficile et il est capital pour assurer la reprise économique qui a débuté grâce à nos budgets précédents.
Avant de parler du budget, j'aimerais d'abord profiter de l'occasion pour remercier les électeurs de Wild Rose qui m'ont réélu à la Chambre aux élections générales de mai. Comme tous ceux qui siègent ici le savent, c'est un très grand honneur et une grande responsabilité que de représenter les Canadiens dans leur parlement fédéral. Je suis honoré par la confiance que les électeurs ont placée en moi en me réélisant comme membre d'une équipe conservatrice déterminée à équilibrer le budget, à réduire les coûts et le gaspillage et à travailler pour le bien-être de tous les Canadiens.
Je m'engage à continuer de travailler fort pour les gens de Wild Rose en tout temps et toujours dans l'intérêt de notre grand pays, le Canada, pour qu'ils aient l'assurance que la confiance qu'ils m'ont témoignée n'a pas été mal placée.
Le bon travail de notre gouvernement au nom de tous les Canadiens est évident aujourd'hui dans notre débat sur le budget de 2011. Une crise économique mondiale qui a débuté à l'extérieur de nos frontières il y a trois ans a tout de même eu des répercussions dans notre pays et a imposé des défis de taille aux Canadiens. Notre gouvernement s'est attaqué de front à ces défis.
Le Plan d'action économique a été conçu pour faire sortir le Canada de la pire récession que l'on a connue depuis des générations. Les mesures de relance temporaires contenues dans le Plan d'action économique ont eu l'effet escompté. Les projets ont créé des emplois en temps de récession, tout en permettant de faire des investissements dans l'infrastructure locale qui profiteront à nos collectivités pendant des années.
Dans ma circonscription, ces investissements étaient nécessaires étant donné que des années de croissance en Alberta ont fait en sorte que les municipalités avaient beaucoup de difficulté à répondre aux besoins en infrastructure. Dans la circonscription de Wild Rose, le plan d'action a créé des emplois. La ville de Canmore a pu profiter d'un nouveau passage piétonnier. Banff a inauguré un sentier très populaire, le sentier l’Héritage-de-Banff. La ville de Olds a rénové son complexe sportif. Airdrie et Cochrane sont en train de terminer d'importants travaux de réfection de leurs artères principales. Et il y a bien d'autres exemples.
Le plan d'action a rempli les objectifs fixés. En conséquence, le Canada a surmonté la récession mondiale pour en sortir dans une meilleure position que la plupart des grandes économies.
Notre économie a connu une croissance pour un septième trimestre consécutif et 540 000 nouveaux emplois ont été créés depuis juillet 2009…