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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 2418, 2419, 2424, 2428, 2432 et 2434.
[Texte]
Question no 2418 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne les données déclarées par la police sur les crimes haineux et le signalement des crimes haineux transphobes: a) quelles mesures sont prises par le gouvernement du Canada afin de créer une catégorie spécifique pour le signalement des crimes haineux transphobes, mis à part la pratique actuelle qui consiste à regrouper ces crimes haineux avec les crimes ciblant l’orientation sexuelle ou le sexe biologique et le genre; b) quelles autres méthodes sont utilisées pour recueillir des données sur la haine et la violence à l’égard des personnes trans en vue de compléter les données des services de police sur les crimes haineux?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président,en réponse à la partie a) de la question, Statistique Canada est responsable de la collecte des données dans le cadre de la Déclaration uniforme de la criminalité, ou DUC. En ce qui concerne les données déclarées par la police, de nouvelles catégories ont été créées pour permettre à la police de signaler les crimes de haine transphobes.
En octobre 2021, la DUC a été mise à jour avec de nouvelles catégories de motivation des crimes haineux. Dans la catégorie orientation sexuelle, une motivation détaillée pour les crimes visant l'ensemble de la communauté lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers ou bispirituelles ou qui s'identifient à une autre identité de genre non binaire ou sexuelle minoritaire, ou LGBTQ2+, a été ajoutée; et dans la catégorie sexe, les motivations ont été mises à jour pour inclure ce qui suit: Homme ou femme, homme ou femme transgenre, cible transgenre non spécifiée et non binaire.
Il est désormais possible pour les services de police de communiquer des informations plus détaillées sur les crimes de haine visant la population non binaire et la population transgenre.
Ces changements ont été entrepris à la suite de consultations approfondies avec des experts en matière de crimes de haine et ont été mis à la disposition des services de police à des fins de déclaration dans le cadre du Programme DUC à partir d'octobre 2021.
Le Programme DUC compte actuellement 44 services de police qui disposent de ces nouvelles catégories pour les coder et les soumettre à l'enquête. Les services de police peuvent commencer à déclarer ces nouveaux codes à l'enquête DUC lorsque leurs systèmes de gestion des dossiers sont mis à jour avec la version la plus récente. Avant que les données puissent être diffusées, il faut que les effectifs soient suffisamment importants pour permettre une désagrégation sans risque pour la vie privée et la confidentialité lors de la diffusion.
Afin d'assurer un codage fiable des informations pour les nouvelles catégories, Statistique Canada offre une formation aux forces de police.
En ce qui a trait à la partie b), Statistique Canada recueille des informations sur les expériences de victimisation violente, y compris les incidents qui ne sont pas signalés à la police, chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus.
L'Enquête sociale générale sur la sécurité des Canadiens (victimisation) et l'Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés peuvent être utilisées pour compléter les données déclarées par la police pour plusieurs groupes de population. Outre les crimes violents, ces enquêtes posent également des questions sur d'autres expériences, telles que la discrimination et les traitements injustes ou d'autres comportements indésirables.
Depuis 2018, ces enquêtes - et beaucoup d'autres à Statistique Canada - comprennent des questions sur le sexe à la naissance et le genre des répondants, ce qui signifie qu'il est maintenant possible de ventiler les données pour la population transgenre.
À titre d’exemple, on peut consulter la page Les expériences de victimisation avec violence et de comportements sexuels non désirés vécues par les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et d’une autre minorité sexuelle, et les personnes transgenres au Canada, 2018.
Question no 2419 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne les soins d’affirmation de genre: quelles sont les mesures prises par le gouvernement du Canada pour améliorer la couverture des soins d’affirmation de genre et l’accès à ces soins?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, les soins de santé sont une responsabilité partagée entre le gouvernement du Canada et les provinces et territoires. Le rôle principal du gouvernement fédéral dans le soutien des soins de santé est d’octroyer des fonds aux provinces et aux territoires, tandis que les gouvernements provinciaux et territoriaux sont chargés de l’administration et de la prestation des services de soins de santé.
Le Transfert canadien en matière de santé, ou TCS, est le plus important des transferts fédéraux aux provinces et aux territoires. Il s’agit du principal mécanisme de financement fédéral qui appuie le système de santé du Canada par l'octroi d'un financement prévisible à long terme aux provinces et territoires.
La loi prévoit que le TCS doit augmenter chaque année parallèlement à la croissance économique, à raison d’une augmentation minimale d’au moins 3 % par année. Son modèle de versement d’un montant égal par habitant dans toutes les provinces et tous les territoires permet de garantir un traitement comparable à tous les Canadiens, peu importe où ils habitent. Dans son budget de 2023, le gouvernement a donné les grandes lignes de son plan visant à verser près de 200 milliards de dollars sur 10 ans pour financer les soins de santé, ce qui comprend 46,2 milliards de dollars en nouveaux fonds aux provinces et territoires par l’intermédiaire du TCS et d’autres financements ciblés.
La Loi canadienne sur la santé établit les critères et les conditions auxquels les provinces et les territoires doivent satisfaire pour avoir droit à la pleine contribution pécuniaire au titre du TCS. Il faut noter que la Loi ne précise pas les procédures particulières qui doivent être couvertes. Il revient plutôt aux provinces et aux territoires, en consultation avec la profession médicale et d’autres professionnels de la santé, de déterminer quels services sont considérés comme étant nécessaires sur le plan médical et doivent donc être couverts par leur régime d’assurance-santé respectif. Tout service de santé ayant été jugé nécessaire sur le plan médical par une province ou un territoire doit être fourni sans frais aux patients, dans le respect des exigences de la Loi et selon des modalités uniformes.
Au sujet du financement destiné aux deux esprits, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et intersexuées et des autres personnes de diverses identités sexuelles et de genre, ou 2ELGBTQI+, le Fonds pour la santé sexuelle et reproductive de Santé Canada soutient des organismes communautaires qui contribuent à rendre les renseignements et les services liés à l’avortement, à l’affirmation de genre et à d’autres soins de santé sexuelle et reproductive plus accessibles aux populations mal desservies, dont les jeunes personnes bispirituelles, trans et non binaires et leur famille. Dans le cadre des budgets de 2021 et de 2023, ce sont 81 millions de dollars qui ont été engagés pour le Fonds sur six ans.
Depuis la création du Fonds en 2021, trois organismes ont été financés pour des projets axés sur l’amélioration de l’accès aux soins d’affirmation de genre.
Trans Care BC a reçu près de 6,9 millions de dollars pour financer deux projets qui contribuent à éliminer les obstacles à l’accès à des soins d’affirmation de genre ainsi qu’à réduire les disparités en matière de santé touchant les personnes bispirituelles, trans et non binaires. Pour remédier à la discrimination et au manque de connaissances des fournisseurs de soins de santé, des ressources éducatives ont été créées pour ces derniers et pour les personnes bispirituelles, trans et non binaires qui vivent en Colombie-Britannique. Par la diffusion de connaissances et de résultats de recherche liés aux pratiques exemplaires, le projet lutte également contre les campagnes de mésinformation et de désinformation qui sont menées en Colombie-Britannique et partout au Canada. Ces campagnes touchent les enfants et les jeunes bispirituels, trans et non binaires, et constituent un obstacle à l’obtention de soins pour les communautés 2ELGBTQI+ et à la prise de décisions par les soignants.
L’organisme Hamilton Trans Health Coalition a reçu un peu plus de 15 000 $. Achevé en juin 2023, son projet a mobilisé des fournisseurs canadiens de soins de santé liés à l’affirmation de genre afin de déterminer la portée du harcèlement, de l’intimidation et des menaces dont les personnes trans sont victimes, et de mettre en évidence les pratiques exemplaires et stratégies permettant d'y remédier.
Le Sherbourne Health Centre a reçu environ 569 000 $. Achevé en mars 2024, son projet visait à combler les lacunes en matière d’accès à des soins de santé sexuelle et reproductive complets et inclusifs pour les communautés 2ELGBTQI+, par le renforcement de la capacité des fournisseurs de soins de santé à offrir de manière compétente des services et des renseignements sûrs, valorisants et exacts.
Au cours des cinq dernières années, les Instituts de recherche en santé du Canada, ou IRSC, c’est-à-dire les organismes fédéraux de financement de la recherche en santé du Canada, ont investi plus de 59 millions de dollars dans la recherche, la formation et le renforcement des capacités dans le domaine de la santé des personnes 2ELGBTQI+, ce qui comprend les soins d’affirmation de genre.
Par exemple, les IRSC dirigent un programme national de recherche coordonnée qui vise à approfondir et à mettre à profit les connaissances pour améliorer les soins de santé fournis aux femmes et aux personnes de diverses identités de genre, ainsi que les résultats qu’elles obtiennent en matière de santé. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’Initiative nationale de recherche sur la santé des femmes, lancée en 2022 grâce à un investissement de 20 millions de dollars accordé dans le budget de 2021. Cette initiative favorise l’adoption d’une approche intersectionnelle en matière de recherche et de soins afin de combler les écarts persistants pour toutes les femmes, y compris les femmes trans, queers et intersexes et d'autres personnes de la diversité sexuelle et de genre.
Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les recherches des IRSC sur les soins d’affirmation de genre, on peut consulter notre base de données sur les décisions de financement.
Femmes et Égalité des genres Canada, ou FEGC, soutient des organismes qui offrent des services aux communautés 2ELGBTQI+. Depuis 2021, FEGC a investi environ 10,5 millions de dollars dans 36 organismes qui fournissent des services aux personnes trans de manière proactive, ou qui travaillent uniquement auprès de cette population.
Comme énoncé dans le budget de 2023, le gouvernement du Canada a l’intention de présenter un nouveau plan d’action de lutte contre la haine, notamment celle dont sont victimes les communautés 2ELGBTQI+. Ce nouveau plan d’action comprendra des mesures pour combattre la rhétorique haineuse et pour bâtir des collectivités plus sécuritaires et plus inclusives.
Question no 2424 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada (ARC), les crédits d’impôt pour les activités de recherche scientifique et de développement expérimental (RS-DE) ainsi que la décision de Technologies du développement durable du Canada (TDDC) de geler les fonds versés aux entreprises bénéficiaires de RS-DE: a) l’ARC cible-t-elle les bénéficiaires du financement de TDDC pour des vérifications, et, si ce n'est pas le cas, comment explique-t-elle les taux élevés de vérifications de ces entreprises; b) combien de bénéficiaires de TDDC ont vu leur financement gelé et, parmi ceux-ci, combien font l’objet d’une vérification de l’ARC?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question précédente, voici la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, en date du 14 mars 2024, c’est-à-dire, la date de la question.
En réponse à la partie a), l’ARC administre les lois fiscales et divers programmes de prestation pour le gouvernement du Canada et plusieurs provinces et territoires. Les vérifications constituent un élément important de la gamme d’activités de l’ARC visant à assurer l’équité du régime fiscal pour tous. L’ARC sélectionne les dossiers aux fins de vérification en fonction de divers facteurs de risque.
Afin de protéger l’intégrité du régime fiscal, l’ARC n’émet pas de commentaires sur les facteurs utilisés pour déterminer le risque dans le cadre d’une production de déclaration de revenus. De plus, la protection des renseignements des contribuables est primordiale pour l’ARC et, afin de respecter les dispositions en matière de confidentialité des lois qu’elle administre, l’ARC ne peut fournir de renseignements propres à un contribuable ni formuler de commentaires à l’égard de dossiers précis sur les contribuables qu’elle pourrait examiner.
En ce qui concerne la partie b), dans le cadre du processus des demandes d'encouragements fiscaux de la recherche scientifique et du développement expérimental, les demandeurs sont tenus de dévoiler le pourcentage des montants provenant de subventions fédérales, de contrats et d’aide provinciale. Toutefois, les demandeurs ne sont pas tenus d’identifier la source précise de ce financement. Par conséquent, l'ARC n'est pas en mesure de commenter combien de demandeurs de la recherche scientifique et du développement expérimental ont reçu un financement des Technologies du développement durable du Canada ou qui pourraient faire l'objet d'une vérification de l'ARC.
Question no 2428 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario: a) quel est le montant total dépensé par l’Agence pour la publicité et la sensibilisation au cours des exercices 2021-2022 et 2022-2023; b) quelles sont les modalités des initiatives de publicité et de sensibilisation de l’Agence; c) quels paramètres ont été utilisés pour déterminer le succès de ces initiatives; d) les objectifs ont-ils été atteints?
L’hon. Filomena Tassi (ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario, Lib.):
Monsieur le Président,en réponse à la partie a) de la question, l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario, ou FedDev Ontario, assure la prestation de programmes et de services à l’appui de l’innovation et de la croissance économique dans le Sud de l’Ontario. Son mandat touche la région définie par les 37 divisions de recensement de Statistique Canada. La promotion active des programmes de l’Agence et des possibilités de financement fait partie des activités de base de l’Agence et, de ce fait, les coûts totaux de cette publicité et de cette sensibilisation ne sont pas systématiquement suivis. FedDev Ontario a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigeraient une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Les détails des déplacements des hauts fonctionnaires en lien avec les activités de sensibilisation font l’objet d’une divulgation proactive et sont publiés dans le portail du gouvernement ouvert à l'adresse https://rechercher.ouvert.canada.ca/voyage/.
Au sujet de la partie b), FedDev Ontario utilise les médias sociaux gratuits et discute régulièrement avec les intervenants et les collectivités de la région afin de faire la promotion des programmes et des possibilités de financement pour les entreprises et les organisations du Sud de l’Ontario.
En ce qui concerne la partie c), FedDev Ontario fait le suivi de l’intérêt accordé au contenu et des impressions sur les médias sociaux, des consultations du site Web de l’Agence et des téléchargements des formulaires de demande.
Quant à la partie d), l’Agence n’a pas de cible spécifique en matière de publicité et de sensibilisation. Le Rapport sur les résultats ministériels de l’Agence à l'adresse https://feddev-ontario.canada.ca/fr/transparence/rapport-resultats-ministeriels présente les objectifs et les résultats principaux de FedDev Ontario.
Question no 2432 — M. Dave Epp:
En ce qui concerne la lettre envoyée au ministre de la Santé par le bureau du député de Chatham-Kent-Leamington en décembre 2023, et la lettre de mandat du ministre de juillet 2023: a) pourquoi les représentants de Santé Canada (SC) et de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) n’ont-ils pas pu assister à la table ronde sur la sécurité alimentaire organisée par l’ACIA à Chatham-Kent, en Ontario, le 24 mars 2024; b) quelles sont les pratiques exemplaires actuelles pour l’industrie et les divers ordres de gouvernement, y compris SC, en cas de crise pathogène ou de contamination, lors de l’importation et de l’exportation de produits de serre et de champignons canadiens à destination et en provenance de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique et de l’Union européenne?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président,en réponse à la partie a) de la question, l’Agence Canadienne d’inspection des aliments, ou ACIA, dispose d’autres moyens de mobiliser les intervenants, incluant les Producteurs de légumes de serre de l’Ontario et Mushrooms Canada. L’ACIA discute régulièrement avec les intervenants au sujet de questions liées à l’élaboration des règlements, des politiques et des programmes. Cette mobilisation aide à éclairer les modifications proposées aux politiques et aux procédures de l’ACIA, aux programmes, aux services, aux règlements et aux lois. Par exemple, l’ACIA a rencontré les Producteurs de légumes de serre de l’Ontario pour échanger des renseignements de manière proactive avant l’entrée en vigueur du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, ou RSAC, et pour répondre aux questions pour aider ce groupe à préparer ses entreprises.
L’ACIA collabore également avec l’industrie pour l’aider à se préparer à faire face aux situations d’urgence. Par exemple, l’ACIA a rencontré un certain nombre d’associations de l’industrie, dont les Producteurs de légumes de serre de l’Ontario en février 2023, pour mettre à l’essai un nouveau processus de notification pour différents scénarios élaborés par le Conseil canadien de la santé des végétaux, ou CCSV, visant à améliorer les communications interorganisationnelles entre différents groupes.
Sur le plan opérationnel, l’ACIA mène des interactions quotidiennes avec différents intervenants pendant les inspections. Ces intervenants comprennent plusieurs sociétés individuelles, incluant celles concernées par la production d’aliments, la transformation, la distribution et le commerce de détail. Pendant ces inspections, les intervenants ont l’occasion de parler avec des inspecteurs et de leur poser des questions pour les aider à assurer qu’ils respectent les règlements.
Au sujet de la partie b), tous les aliments vendus au Canada, qu’ils soient canadiens ou importés, doivent se conformer aux lois et aux règlements fédéraux, incluant la Loi sur les aliments et drogues et la Loi sur la salubrité des aliments au Canada. Ces dispositions législatives comprennent des interdictions contre la contamination et la fausse représentation des aliments. En outre, en vertu du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, les importateurs sont tenus d’être titulaires d’une licence et de disposer d’un plan de contrôle préventif pour importer des aliments au Canada. De plus, le RSAC exige que les exploitants procèdent à une enquête lorsqu’un aliment peut présenter un risque en matière de salubrité. Si un aliment doit faire l’objet d’un rappel parce qu’il présente un risque de préjudice à la santé humaine, les exploitants doivent en informer l’ACIA et mettre en œuvre leurs procédures de rappel.
Lorsqu’il existe un motif raisonnable de croire qu’un aliment présente un risque de préjudice pour la santé humaine, l’ACIA entreprend un processus en cinq étapes afin de déterminer si un rappel d’aliments doit être entrepris. Le processus en cinq étapes comprend un élément déclencheur, une enquête sur la salubrité des aliments, une évaluation des risques, un processus de rappel et un suivi. Les évaluations des risques sont menées par l’ACIA, sous la forme d’évaluations techniques des risques, ou ETR, lorsque des lignes directrices, des politiques et des normes axées sur les risques existent, ou selon les évaluations des risques de Santé Canada. Par exemple, les ERT pour Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à manger sont menées par l’ACIA. Dans les cas où il n’existe aucune norme ou pendant les scénarios d’éclosion, Santé Canada mène des évaluations des risques pour la santé. L’objet de ces évaluations consiste à déterminer le niveau de risque qu’un aliment particulier présente pour les Canadiens en évaluant la probabilité d’exposition à l’aliment et la gravité éventuelle de la maladie ou du préjudice pour informer les mesures de gestion des risques.
L’Accord Canada-États-Unis-Mexique et l’Accord économique et commercial global avec l’Union européenne exigent que les parties à l’accord s’informent mutuellement en temps opportun des préoccupations pertinentes en matière de salubrité des aliments liées à un produit vendu en vertu de ces accords.
Les renseignements suivants sont accessibles au public Comment nous décidons de procéder au rappel d’un aliment – Agence canadienne d’inspection des aliments, au canada.ca; À propos de l’ACEUM, au international.gc.ca; et l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, au international.gc.ca.
Question no 2434 — M. Jasraj Singh Hallan:
En ce qui concerne l’approbation de la fusion entre la Banque Royale du Canada (RBC) et la Hongkong and Shanghai Banking Corporation (HSBC) Canada: a) la ministre des Finances était-elle au courant des allégations de fraude hypothécaire de la HSBC avant d’approuver la fusion et, le cas échéant, quand la ministre des Finances a-t-elle été mise au courant de ces allégations visant la HSBC Canada; b) le ministère des Finances a-t-il fait des recommandations à la ministre des Finances concernant les allégations de fraude hypothécaire au sein de la HSBC Canada et, le cas échéant, qui a fait ces recommandations et en quoi consistaient elles; c) la HSBC Canada a-t-elle signalé au ministère des Finances des transactions suspectes concernant des prêts hypothécaires depuis 2015 et, le cas échéant, quel est le nombre de transactions rapportées, ventilé par année depuis 2015; d) combien de transactions suspectes signalées en c) impliquaient un emprunteur hypothécaire n’étant pas citoyen canadien; e) les allégations de fraude hypothécaire ont-elles été prises en compte dans la décision d’autoriser la fusion entre la RBC et la HSBC Canada et, si ce n’est pas le cas, pourquoi; f) des ministères ou organismes gouvernementaux, de hauts fonctionnaires du Parlement ou l’ombudsman des services bancaires et d’investissement ont-ils fait part à la ministre des Finances de leurs préoccupations concernant les allégations de fraude hypothécaire à la HSBC Canada et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris (i) qui a exprimé ses préoccupations, (ii) quelles étaient ces préoccupations, (iii) la date, (iv) la réponse de la ministre; g) la HSBC Canada a-t-elle signalé des transactions suspectes liées à des prêts hypothécaires depuis que la fusion entre la RBC et la HSBC Canada a été approuvée et, le cas échéant, combien de transactions suspectes ont été signalées; h) à qui incombera le paiement de toute amende infligée à la HSBC Canada, après la réalisation de la fusion, pour non-respect des règles de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, de la Loi sur les banques ou d’autres lois en vigueur au Canada?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, dans le cas des demandes d’acquisition soumises à l’approbation ministérielle, le ministère des Finances s’appuie sur un processus d’examen rigoureux entrepris par le Bureau du surintendant des institutions financières, ou BSIF, pour me fournir en tant que ministre des Finances des conseils sur les questions se rapportant à la demande. Les questions pertinentes soumises à mon examen en tant que ministre sont énoncées à l’article 396 de la Loi sur les banques. Compte tenu de son rôle d’organisme de réglementation, le ministère des Finances ne formule pas de commentaires sur tout processus de supervision ou de réglementation.
Les canadiens doivent avoir confiance dans l’intégrité et la sécurité de leurs institutions financières. À cet égard, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada, ou CANAFE, et le BSIF continuent à mobiliser les institutions financières pour promouvoir, surveiller et faire respecter les exigences concernant la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, et les prêts fondés sur la prudence, respectivement. CANAFE et le BSIF collaborent étroitement et régulièrement pour échanger leurs observations découlant de leur surveillance et coordonnent la surveillance des institutions financières sous réglementation fédérale au Canada.
:
Monsieur le Président, si la question n
o 2007, à laquelle le gouvernement avait répondu initialement le 29 janvier, et les questions n
os 2420 à 2423, 2425 à 2427, 2429 à 2431, 2433 et 2435 à 2437 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, ces documents ainsi que le document contenant la réponse révisée du gouvernement seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
Le vice-président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 2007 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne le contrat d’une valeur de 669 650 $ octroyé à KPMG pour fournir des conseils sur la façon d’économiser en matière de consultants: a) quels conseils KPMG a-t-il donnés au gouvernement; b) le gouvernement juge-t-il que ces conseils valent 669 650 $?
(Le document est déposé.)
Question no 2420 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne le suicide chez les Canadiens trans et de diverses identités de genre: a) existe-t-il des efforts de collecte de données pour mesurer le taux de suicide et de tentatives de suicide chez ces Canadiens; b) existe-t-il des initiatives stratégiques visant à s’attaquer au problème du suicide chez ces Canadiens?
(Le document est déposé.)
Question no 2421 — M. Simon-Pierre Savard-Tremblay:
En ce qui concerne les contrats octroyés par le gouvernement canadien ou par toute autre agence gouvernementale pour le projet de la Gestion des cotisations et recettes de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) depuis le 7 février 2018, ventilés par fournisseur: quels sont les détails relatifs à tous ces contrats, y compris, pour chacun, (i) la date de signature du contrat, (ii) la valeur du contrat, (iii) le titre des fonctionnaires qui ont approuvé le contrat, (iv) les dates de début et de fin du travail, (v) une description détaillée des biens ou services fournis, (vi) des précisions sur la manière dont le contrat a été adjugé (fournisseur unique ou processus concurrentiel), (vii) la situation du contrat, à savoir si le contrat a été exécuté et achevé et si les livrables satisfaisaient les exigences de l’ASFC et de tout autre ministère ou agence impliqué?
(Le document est déposé.)
Question no 2422 — Mme Nathalie Sinclair-Desgagné:
En ce qui concerne l’octroi de contrats non concurrentiels, ventilé par ministère, agence ou organisme et par année, de 2006 jusqu’à présent: pour chaque contrat, quel est le (i) montant total du contrat, (ii) motif, s'il existe, pour cet octroi, (iii) nom de l’organisme bénéficiaire du contrat?
(Le document est déposé.)
Question no 2423 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne les Forces armées canadiennes (FAC): a) quel système d’évaluation ou de notation les FAC utilisent-elles pour déterminer si une personne est promue, y compris (i) sur quoi les notes sont-elles basées, (ii) l’importance ou la valeur de chaque élément, (iii) quelle note ou quel score est requis pour être admissible à une promotion ou pour être promu; b) quelle est la ventilation actuelle des membres des FAC par groupe démographique; c) combien de membres des FAC et quel pourcentage ont reçu des promotions, ventilées par groupe démographique dont les FAC font le suivi et par année au cours des cinq dernières années?
(Le document est déposé.)
Question no 2425 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne la politique publique temporaire visant à faciliter la délivrance de visas de résident temporaire (VRT) à certains membres de la famille élargie touchés par la crise à Gaza, depuis le 9 janvier 2024: a) combien de formulaires Web de demande le ministère a-t-il reçus et combien de personnes parrainées sont représentées; b) combien de codes de référence uniques ont été délivrés et combien de personnes de soutien et de personnes parrainées sont représentées; c) combien de demandes présentées en ligne ont été rejetées et (i) combien de personnes parrainées sont représentées, (ii) quelle était la raison du rejet; e) combien de codes de référence uniques ont été utilisés pour remplir les demandes de VRT; f) combien de demandeurs de VRT se sont rendus dans un site de collecte des données biométriques pour y fournir leurs données avant le 9 janvier 2024; g) combien de permis de VRT ont été délivrés à ceux qui ont fourni leurs données biométriques avant le 9 janvier 2024; h) combien de demandeurs de VRT se sont rendus dans un site de collecte des données biométriques pour y fournir leurs données depuis le 9 janvier 2024; i) combien de demandes de VRT ont été rejetées, et quelle était la raison du rejet; j) combien de demandes de VRT ont été estampillées et approuvées; k) combien de demandeurs retenus ont été envoyés au coordonnateur israélien des activités du gouvernement dans les territoires (COGAT) pour obtenir l’autorisation de quitter Gaza afin d’émigrer au Canada; l) combien de demandeurs de VRT ont vu leurs renseignements personnels, autres que leur nom complet, leur date de naissance, leur sexe, les détails de leur passeport ou de leur carte d’identité nationale, leur numéro de téléphone cellulaire ou leur emplacement actuel par district, divulgués aux autorités israéliennes; m) combien de demandeurs de VRT ont vu d’autres renseignements généraux divulgués aux autorités israéliennes?
(Le document est déposé.)
Question no 2426 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne les arriérés et les délais de traitement des demandes à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, à ce jour: a) combien de demandes de résidence temporaire, de résidence permanente et de citoyenneté sont en attente, ventilé par volet, y compris les programmes pilotes; b) quelle est la réduction ou l’augmentation mensuelle du nombre de demandes en attente, ventilées par volet, y compris les programmes pilotes au cours des 60 derniers mois; c) combien de demandes ont été traitées et acceptées pour chaque volet, ventilé par année et par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 2427 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario: a) quel a été le montant total dépensé par l’Agence pour des consultations et des consultants au cours des exercices 2021-2022 et 2022-2023; b) quels sont les détails de tous les contrats liés aux consultations ou aux consultants en a), y compris, pour chacun, (i) la date du contrat, (ii) le fournisseur, (iii) le montant ou la valeur, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) la façon dont le contrat a été octroyé (c-à-d. fournisseur exclusif, soumissions concurrentielles)?
(Le document est déposé.)
Question no 2429 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne les biens et services que le gouvernement fournit aux demandeurs d’asile qui franchissent illégalement la frontière: a) quels articles leur sont fournis au moment où ils franchissent la frontière; b) quels articles leur sont fournis une fois qu’on leur a trouvé un hébergement; c) quel est le coût, par article, de ce qui est fourni, ventilé par chaque article avec son coût unitaire?
(Le document est déposé.)
Question no 2430 — M. René Villemure:
En ce qui concerne les technologies utilisées par le gouvernement fédéral et ses différents ministères, Agences et sociétés d’État, notamment la GRC, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadienne: a) est-ce que ceux-ci ont acheté des caméras de surveillance Hikvision, appartenant à l'entreprise chinoise Hangzhou Hikvision Digital Technology Co., Ltd; b) est-ce que ceux-ci emploient des caméras de surveillance Hikvision, appartenant à l'entreprise chinoise Hangzhou Hikvision Digital Technology Co., Ltd; c) si la réponse en a) et b) est affirmative, est-ce que ceux-ci ont procédé à une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée?
(Le document est déposé.)
Question no 2431 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne les services juridiques fournis au gouvernement, ventilé par ministère ou organisme: a) pour chaque année depuis 2020, quel est le total des dépenses en contrats pour des services juridiques, au total, et ventilé par fournisseur; b) combien d’avocats ou conseillers juridiques internes sont actuellement employés par le gouvernement?
(Le document est déposé.)
Question no 2433 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les communications de l’Agence de la santé publique du Canada, de Santé Canada, du Comité consultatif national de l’immunisation et du Conseil privé en 2022: a) y a-t-il eu des communications entre une de ces entités ou son personnel avec le personnel de la Commission des services policiers d’Ottawa ou des services policiers d’Ottawa ou avec le Bureau du coroner en chef de l’Ontario; b) si la réponse à a) est affirmative, certaines de ces communications concernaient-elles la détective Helen Grus, les mortinaissances ou les décès de nourrissons de moins d’un an; c) si la réponse à b) est affirmative, quels sont les détails de chaque communication, y compris (i) la date, (ii) le type de communication, par exemple une note de service, une conversation téléphonique, une télécopie ou un courriel; (iii) le sujet, (iv) les rapports produits au terme de la communication, (v) les noms des personnes incluses ou mises en copie conforme dans la communication; d) certaines des entités nommées précédemment ou leur personnel ont-ils été inclus dans les communications concernant une ou plusieurs des personnes suivantes, chef adjoint Steven Bell, surintendante Heather Lachine, Hugh O’Toole de la direction des normes professionnelles, procureure Vanessa Stewart, Bureau du coroner de l’Ontario; e) si la réponse à d) est affirmative, quels sont les détails de chaque communication, y compris (i) la date, (ii) le type de communication, (iii) le sujet, (iv) les rapports produits au terme de la communication, (v) les noms des personnes incluses ou mises en copie conforme dans la communication?
(Le document est déposé.)
Question no 2435 — M. Jasraj Singh Hallan:
En ce qui concerne le financement des mesures antiterrorisme, ventilé par année depuis 2015: a) y a-t-il des institutions financières de compétence fédérale qui ont déclaré des transactions mettant en cause des personnes ou des organisations entretenant des liens confirmés avec le Corps des Gardiens de la révolution islamique ou soupçonnées d’entretenir de tels liens et, le cas échéant, combien de ces transactions ont été déclarées; b) parmi les transactions suspectes déclarées dont il est question en a), combien mettent en cause des personnes ou des organisations entretenant des liens confirmés avec le Corps des gardiens de la révolution islamique ou soupçonnées d’entretenir de tels liens; c) combien de transactions mettant en cause des personnes ou des organisations entretenant des liens confirmés avec le Corps des gardiens de la révolution islamique ou soupçonnées d’entretenir de tels liens ont fait l’objet d’une enquête de la part du gouvernement du Canada ou de ses agences, dont le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité et la GRC; d) combien de personnes ou d’organisations ont fait l’objet d’une enquête en lien avec des transactions mettant en cause le Corps des Gardiens de la révolution islamique ou mettant en cause des personnes ou des organisations entretenant des liens confirmés avec le Corps des gardiens de la révolution islamique ou soupçonnées d’entretenir de tels liens; e) combien de coopératives de crédit, de prêteurs ou d’institutions financières de compétence fédérale ont fait l’objet d’une enquête en lien avec des transactions mettant en cause le Corps des Gardiens de la révolution islamique ou mettant en cause des personnes ou des organisations entretenant des liens confirmés avec le Corps des gardiens de la révolution islamique ou soupçonnées d’entretenir de tels liens; f) comment s’appelle chacune des entreprises ou entités qui ont fait l’objet d’une enquête pour les raisons citées en e) et où en est chacune de ces enquêtes; g) pourquoi le gouvernement du Canada n’a-t-il pas désigné l’ensemble du Corps des Gardiens de la révolution islamique comme organisation terroriste?
(Le document est déposé.)
Question no 2436 — M. Jasraj Singh Hallan:
En ce qui concerne l’approche du gouvernement en matière de lutte contre le blanchiment d’argent: a) selon les estimations du gouvernement, combien d’argent a été blanchi au Canada, ventilé par année depuis 2015; b) combien de personnes, d’entreprises, d’entités ou d’organisations ont été condamnées pour des infractions de blanchiment d’argent au Canada depuis 2015, au total, et ventilé par année; c) combien d’enquêtes sur du blanchiment d’argent ont donné lieu (i) à des amendes, (ii) à des peines d’emprisonnement, au Canada depuis 2015, au total, et ventilé par année; d) sur le nombre total d’amendes en c), combien résultent d’ententes sur le plaidoyer ou d’autres ententes en vertu desquelles des accusations n’ont pas été portées ou ont été abandonnées; e) le ministère des Finances, ses agences ou la Société canadienne d’hypothèques et de logement ont-ils effectué une analyse des répercussions du blanchiment d’argent sur le marché du logement et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris la date à laquelle l’analyse a été faite et ses conclusions?
(Le document est déposé.)
Question no 2437 — M. Jasraj Singh Hallan:
En ce qui concerne les statistiques gouvernementales sur l’itinérance au Canada: a) combien de sans-abris y a-t-il actuellement au Canada; b) combien de sans-abris a-t-on recensés chaque année au Canada depuis 2015; c) combien de campements de sans-abris y a-t-il au Canada; d) combien de campements de sans-abris a-t-on recensés chaque année au Canada depuis 2015; e) combien de sans-abris le financement d’Infrastructure Canada permet-il de loger; f) combien de sans-abris la Stratégie nationale sur le logement a-t-elle permis de loger; g) combien de sans-abris le Fonds pour accélérer la construction de logements a-t-il permis de loger; h) quelle est la ventilation de c) à g) par province ou territoire et par municipalité?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Enfin, monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Le vice-président: D'accord?
Des voix: D'accord.
:
Monsieur le Président, j'invoque le Règlement.
Je voudrais demander le consentement unanime pour que mon vote soit comptabilisé. On m'a informée que mon vote, non pas lors du dernier vote, mais lors du vote qui le précédait, n'a pas été compté.
Des voix: D'accord.
Le vice-président: Quel est le vote de la députée?
:
Monsieur le Président, j'ai voté contre la motion.
Le secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre a la parole.