Ressources humaines, développement des compétences, développement social et condition des personnes handicapées
:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 2651, 2652, 2654, 2658 à 2670, 2672, 2675, 2683, 2685 à 2687, 2690 à 2692, et 2697.
[Texte]
Question no 2651 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne Santé Canada (SC), le premier vaccin à ARN messager (ARNm) de Pfizer BioNTech et son processus d’approbation: a) SC a-t-il demandé à Pfizer de mener des études de génotoxicité afin d’éliminer la mutagenèse insertionnelle avec contamination par l’ADN; b) si la réponse en a) est négative, pourquoi pas; c) quels sont les dangers associés à la mutagenèse insertionnelle; d) dans le contexte du vaccin à ARNm, à quoi sert le système de délivrance à nanoparticules lipidiques (LNP); e) dans le contexte du processus de fabrication de vaccins à ARNm, (i) à quoi sert la séquence promotrice-activatrice-ori du SV40, (ii) inclut-elle les séquences de ciblage nucléaire (NTS) de 72 paires de bases, (iii) si la réponse en (ii) est affirmative, à quoi servent ces séquences; f) en ce qui concerne la carte plasmidique utilisée dans la production d’une séquence d’ARNm modifiée, (i) à quelle date le fabricant a-t-il fourni la carte à SC, (ii) quelle annotation génique a été fournie; g) en ce qui concerne le point f), la carte contenait-elle une séquence promotrice ou activatrice du SV40 et un cadre de lecture ouvert inversé; h) si aucune carte plasmidique n’a été reçue, pourquoi SC n’en a-t-il réclamé aucune; i) selon la réponse à Q-2266 inscrite au Feuilleton, « La présence de ces fragments résiduels est soumise à des limites et à des contrôles stricts afin de garantir qu’elle n’a pas d’effet sur l’innocuité ou l’efficacité du vaccin », dans le contexte des tests et des mesures de l’ADN résiduel, (i) quelle quantité de fragments d’ADN et de fragments activateurs ou promoteurs du SV40 par dose étaient présents dans le vaccin de Pfizer, (ii) qui a fourni les données à SC, (iii) à quel moment les données ont-elles été présentées à SC, (iv) SC est-il au fait que l’EMA a signalé des variations très importantes des quantités d’ADN résiduel dans les vaccins à ARNm brut, et que l’activateur du SV40 dans la séquence du promoteur est de 72 paires de bases, (v) si les réponses en (i) et en (iv) sont affirmatives, quelle a été l’évaluation par Santé Canada de ces renseignements, (vi) sur quelles techniques analytiques le fabricant s’est-il appuyé pour quantifier A) la quantité d’ARN, B) la quantité d’ADN, (vii) les quantités se conforment-elles aux « limites et contrôles stricts » auxquels est soumise la présence de ces fragments résiduels, et quelles sont ces limites; j) dans le cadre des exigences de SC concernant les analyses relatives à la mise en circulation des lots, le Ministère a-t-il confirmé de façon indépendante la quantité d’ADN résiduel et de séquences de SV40 dans le vaccin de Pfizer-BioNTech; k) si la réponse en j) est affirmative, (i) quel laboratoire et quel scientifique en chef ont effectué ces analyses indépendantes, (ii) quelles étaient les quantités enregistrées, (iii) étaient-elles différentes de celles du fabricant; l) si la réponse en j) est négative, pourquoi des analyses indépendantes n’ont-elles pas été effectuées; m) SC est-il au fait que Pfizer a délibérément supprimé la séquence activatrice du SV40 lorsqu’il a rapporté le plasmide annoté; n) selon la réponse de SC à la question Q-2266 inscrite au Feuilleton, la séquence promotrice ou activatrice du SV40 est inactive, n’a pas de rôle fonctionnel et a été mesurée comme étant constamment inférieure à la limite, (i) qui a fourni cette évaluation à SC, (ii) existe-t-il des preuves indiquant que le promoteur du SV40 se lie au gène suppresseur de tumeur p53 et a une incidence sur les mécanismes de réparation de l’ADN, (iii) si la réponse en (ii) est affirmative, quel est le risque pour la santé des Canadiens?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, la santé et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de Santé Canada, et le Ministère exerce une surveillance réglementaire stricte sur les vaccins.
Avant l'approbation initiale du vaccin Pfizer-BioNTech, le Ministère a réalisé un examen scientifique rigoureux de l'innocuité, de l'efficacité et de la qualité du produit, y compris des détails sur les processus de fabrication et des informations sur les événements indésirables suivant l'immunisation. L’autorisation n'a été délivrée qu'une fois que Santé Canada a confirmé que les avantages du vaccin l’emportaient sur les risques de son utilisation. Le sommaire des motifs de décision peut être consulté à l’adresse https://covid-vaccine.canada.ca/info/sommaire-motif-decision-detailTwo.html?linkID=SBD00510&pType=sbd&lang=fr.
Lors de l'examen des informations soumises par le fabricant, Santé Canada a pris connaissance de la présence potentielle d'ADN résiduel dans la préparation du vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech. Cependant, la teneur en ADN résiduel était inférieure à 10 nanogrammes/dose, ce qui est inférieur aux limites recommandées par l'Organisation mondiale de la santé en consultation avec les experts. Par conséquent, le Ministère n'a pas demandé d'études de génotoxicité, puisque l'ADN résiduel était considéré comme présentant un faible risque.
De plus, le Ministère examine les données de fabrication de chaque lot de vaccin autorisé au Canada pour s'assurer qu'il répond aux spécifications établies, y compris celles relatives à l'ADN résiduel. La quantité d'ADN résiduel dans les lots de vaccins Pfizer-BioNTech est signalée à Santé Canada, ainsi qu'à nos agences partenaires internationales, comme l'EMA et la FDA, aux États-Unis. Santé Canada et ses partenaires internationaux considèrent que les méthodes de test utilisées par Pfizer-BioNTech pour détecter cet ADN résiduel sont scientifiquement rigoureuses et appropriées à l'utilisation prévue. De plus, les résultats des tests d'ADN résiduel étaient cohérents entre les différents lots de vaccins vendus au Canada et ailleurs et ils étaient également cohérents avec d'autres données de fabrication fournies à l'appui de la mise en marché de chaque lot de produit.
En ce qui concerne le processus de fabrication du vaccin à ARNm COVID-19 de Pfizer-BioNTech, une région amplificateur/promoteur SV40 était présente dans la matrice plasmidique d'ADN, mais elle n'a aucun rôle fonctionnel, elle n'est en amont d'aucun gène SV40, et la matrice d'ADN est digérée et filtrée pour l’éliminer du vaccin à ARNm. Santé Canada ne peut s’avancer sur les intentions de Pfizer-BioNTech quant à savoir si elle a supprimé la séquence SV40 lors de la déclaration du plasmide annoté. Veuillez noter que les informations demandées sur les séquences génétiques, l'annotation des gènes et la carte gène/plasmide (reçues le 16 novembre 2020), ainsi que les techniques analytiques utilisées par le fabricant sont la propriété de Pfizer-BioNTech. Cependant, les scientifiques de Santé Canada ont examiné cette information ainsi que toutes les autres informations soumises et en ont tenu compte dans l’évaluation des risques liés à ce produit. Tous les fragments d'ADN résiduels sont considérés comme inactifs, et une évaluation interne des soumissions par Pfizer-BioNTech a révélé qu'ils étaient systématiquement signalés en dessous de la limite recommandée par l'OMS.
Enfin, le composant nanoparticule lipidique de la préparation du vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech a servi de véhicule de délivrance pour l’ARNm. Les cellules ne peuvent pas internaliser efficacement l’ARNm en l’absence de nanoparticules lipidiques.
Question no 2652 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne les normes d’innocuité et d’efficacité de Santé Canada pour les vaccins contre la COVID-19: a) y a-t-il des vaccins contre la COVID-19 qui respectent les exigences des alinéas (2)g) et 2)h) du paragraphe C.08.001(2) du Règlement sur les aliments et drogues concernant l’innocuité et l’efficacité; b) y a-t-il des drogues ou des vaccins désignés contre la COVID-19, approuvés en vertu du paragraphe C.08.001(2.1) du Règlement sur les aliments et drogues, qui ont subséquemment respecté les normes d’innocuité et d’efficacité définies aux alinéas (2)g) et (2)h) du paragraphe C.08.001(2); c) si la réponse en b) est négative, quelle est la raison; d) si un vaccin désigné contre la COVID-19 n’a pas respecté les alinéas (2)g) et (2)h) du paragraphe C.08.001(2), qui obligent le promoteur à établir l’innocuité et l’efficacité, les termes « sécuritaires et efficaces » peuvent-ils s’appliquer à ces vaccins; e) si la réponse en d) est affirmative, quelle est la justification; f) en ce qui concerne la page sur Comirnaty du portail sur l’approbation des vaccins contre la COVID-19 et les renseignements disponibles pour la présentation de COMIRNATY – numéro de contrôle 252736 sur le site Web du gouvernement du Canada, l’information pour le point 2.7.1, Sommaire des études biopharmaceutiques et des méthodes analytiques connexes, est-elle accessible au public en vertu des initiatives de transparence; g) si la réponse en f) est négative, quelle est la raison; h) comme les vaccins à ARNm représentent une nouvelle plateforme de fabrication, respectent-ils les exigences de l’article C.04.015 du Règlement sur les aliments et drogues; i) si la réponse en h) est négative, quelle est la raison; j) les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna ont-ils été attribués au Groupe d’évaluation 2 dans le cadre du programme d’autorisation de mise en circulation des lots; k) si la réponse en j) est négative, quelle est la raison?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, la santé et la sécurité des Canadiens sont les priorités absolues de Santé Canada, et le Ministère exerce une surveillance réglementaire stricte sur les vaccins. Avant que ls vaccins contre la COVID-19 n’aient été approuvés au Canada, le Ministère a procédé à un examen scientifique rigoureux des nombreuses données concernant leur innocuité, leur efficacité et leur qualité, y compris des résultats d'études précliniques et cliniques, des détails sur les processus de fabrication et des informations sur les effets indésirables suivant la vaccination. L’autorisation est accordée seulement lorsque les avantages de tout vaccin contre la COVID-19 l’emportent sur les risques potentiels de son utilisation, ce qui permet d’affirmer que les préparations vaccinales autorisées sont « sûres et efficaces ».
Le portail des vaccins et traitements contre la COVID-19, que l’on peut consulter à l’adresse https://vaccin-covid.canada.ca/, contient le résumé des motifs de décision pour chacun des vaccins autorisés contre la COVID-19. Veuillez noter que les études biopharmaceutiques et les méthodes analytiques associées sont brevetées et ne peuvent être divulguées. Tous les vaccins contre la COVID-19 autorisés par Santé Canada en vertu de l'arrêté d'urgence répondaient aux exigences des alinéas g) et h) du paragraphe C.08.001(2) du Règlement sur les aliments et drogues en matière de sécurité et d'efficacité. Des modalités et conditions ont été imposées lors de l'autorisation en ce qui concerne les exigences en matière de qualité, cliniques, d'étiquetage et du plan de gestion des risques. Ce processus a permis à Santé Canada d'évaluer les informations soumises par le fabricant au fur et à mesure qu'elles sont devenues disponibles pendant le cycle de vie du produit afin de garantir que les avantages des vaccins continuaient de l'emporter sur les risques. Les données supplémentaires sur l'innocuité et l'efficacité générées après l'approbation continuent de soutenir la décision initiale de Santé Canada.
Enfin, les vaccins à ARNm contre la COVID-19 autorisés par Santé Canada répondaient aux exigences de l'article C.04.015 du Règlement sur les aliments et drogues. Cependant, le groupe d'évaluation des lots affecté aux vaccins à ARNm dans le cadre du programme d’autorisation de mise en circulation des lots de drogues et des protocoles de tests soumis par les fabricants est exclusif et ne peut être divulgué.
Question no 2654 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne le Fonds pour l’innovation et l’investissement dans le secteur laitier: a) combien de demandes le programme a-t-il reçues; b) combien de ces demandes ont été acceptées; c) quelle part du financement total prévu pour le programme a été octroyée à des demandeurs; d) quel est le montant des contributions versées jusqu’à présent, ventilé par province?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, la Commission canadienne du lait a répondu à la partie a) que, jusqu’à présent, 18 demandes ont été reçues.
Pour ce qui est de la partie b), elle a répondu que toutes les demandes sont en cours d'examen ou en attente de l'achèvement du processus d'évaluation.
En ce qui concerne la partie c), elle a répondu que le d'évaluation est en cours et qu’aucun financement n'a été approuvé.
À la partie d), la Commission aussi répondu que le processus d'évaluation est en cours et qu’aucun financement n'a été approuvé.
Question no 2658 — M. Blake Richards:
En ce qui concerne les documents budgétaires de 2024: quelles sont les dépenses engagées à ce jour pour les documents, au total et ventilées par (i) honoraires d’experts-conseils, (ii) coûts de publication, (iii) coûts d’impression, (iv) coûts de conception, y compris de la conception graphique (v) coûts de rédaction, (vi) coûts de marketing, (vii) tout autre coût non pris en compte dans les catégories précédentes?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, les dépenses totales engagées pour préparer les documents du budget de 2024 s’élèvent à 390 094,02 $. Elles se répartissent ainsi:
En réponse à la partie (i), le coût des consultations était nul.
En réponse à la partie (ii), les coûts de publication étaient aussi nuls.
En réponse à la partie (iii), les coûts d’impression s’élevaient à 269 858,61 $.
En réponse à la partie (iv), les coûts de conception étaient de 180,00 $.
En réponse à la partie (v), les coûts de rédaction étaient nuls.
En réponse à la partie (vi), les coûts de marketing étaient aussi nuls.
En réponse à la partie (vii), sur les autres coûts, les coûts de traduction se chiffraient à 120 055,41 $.
Question no 2659 — Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne le point 5.25 du rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable intitulé « L’agriculture et l’atténuation des changements climatiques - Agriculture et Agroalimentaire Canada »: comment le gouvernement prévoit-il d’atteindre la cible de 3,5 Mt éq. CO2 de réduction des émissions provenant des engrais malgré le manque de financement que le commissaire à l’environnement et au développement durable signale dans son rapport?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, dans le cadre de ses obligations nationales et internationales en matière de déclaration des gaz à effet de serre, le Canada doit, chaque année, préparer et publier des projections d'émissions. Le Ministère collabore avec Environnement et Changement climatique Canada pour élaborer les projections d'émissions pour le secteur agricole, ce qui inclut les répercussions prévues de tout programme nouveau, en cours ou futur. Grâce à l’initiative Solutions agricoles pour le climat – Fonds d'action à la ferme pour le climat, au Partenariat canadien pour une agriculture durable et aux 34,1 millions de dollars proposés dans le budget de 2023 pour soutenir l'adoption de pratiques de gestion de l'azote, le Ministère a récemment estimé la réduction des émissions attribuables aux engrais à 1,44 mégatonne d'équivalent CO2par an d'ici 2030.
Bien que l’estimation de 1,44 mégatonne d’équivalent CO2 ne tienne actuellement pas compte des répercussions prévues du programme Solutions agricoles pour le climat – Laboratoires vivants et du Programme des technologies propres en agriculture, ces derniers soutiennent la recherche, la mise au point et l'adoption de pratiques et de technologies permettant de réduire les émissions attribuables aux engrais. En outre, certains programmes financés par le gouvernement fédéral dans le cadre du Partenariat canadien pour une agriculture durable, tels qu'Agri-science et Agri-innover, appuient les projets liés aux engrais tout au long du continuum de l'innovation. Comme les projections d'émissions du Canada sont mises à jour chaque année, la réduction des émissions attribuables aux engrais résultant de l'ensemble des programmes en cours d'Agriculture et Agroalimentaire Canada peut être estimée au fur et à mesure que des recherches et des données supplémentaires sont disponibles.
L'estimation de 1,44 mégatonne d’équivalent CO2 ne tient pas compte non plus des initiatives menées par l'industrie ou les provinces permettant de réduire directement ou indirectement les émissions attribuables aux engrais, notamment la désignation et la certification 4B de Fertilisants Canada, le programme d'incitatifs aux pratiques durables de Financement agricole Canada et le défi Accélération pour les solutions et les technologies relatives aux engrais du gouvernement de l'Ontario.
Question no 2660 — Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne le point 5.24 du rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable intitulé « L’agriculture et l’atténuation des changements climatiques - Agriculture et Agroalimentaire Canada »: afin d’atteindre les cibles de réduction des émissions provenant des engrais, quelles ententes volontaires ont été conclues entre Agriculture et Agroalimentaire Canada et les producteurs d’engrais, les parties prenantes du secteur agricole, les provinces et les agriculteurs?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, les représentants du Ministère collaborent activement avec les associations nationales et régionales de produits de base, l’industrie et le milieu universitaire à l’élaboration d’une approche stratégique pour atteindre la cible par l’entremise du Groupe de travail sur la réduction des émissions provenant des engrais du Comité consultatif sur la stratégie pour une agriculture durable. Le Groupe de travail se concentre sur les possibilités d’accroître l’adoption volontaire de pratiques de gestion bénéfiques, de régler les problèmes de données et de mesure, de reconnaître les solutions novatrices et d’élargir les activités de sensibilisation et de vulgarisation.
L’élaboration et la mise en œuvre continues de la Stratégie pour une agriculture durable offrent également d’autres possibilités d’établir et de renforcer des partenariats et une collaboration avec le secteur pour régler les principaux problèmes agroenvironnementaux, y compris les émissions provenant des engrais.
Question no 2661 — M. Fraser Tolmie:
En ce qui concerne Agriculture et Agroalimentaire Canada depuis janvier 2024: quels sont les progrès réalisés par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans l’élaboration d’une stratégie pour orienter ses programmes et ses activités d’atténuation des changements climatiques?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, le Ministère est à rédiger l’ébauche de la Stratégie pour une agriculture durable, ou SAD. L’atténuation des changements climatiques est l’un des cinq domaines prioritaires couverts par la SAD,les quatre autres étant l’adaptation, la biodiversité, l’eau et la santé des sols. La SAD établira une orientation commune pour les mesures collectives visant à améliorer le rendement environnemental à long terme, à l’appui de la durabilité, de la compétitivité et de la vitalité du secteur de l’agriculture.
Depuis janvier 2024, le Ministère se réunit tous les mois avec le Comité consultatif sur l’agriculture durable afin de recueillir des commentaires et des conseils sur les différents éléments de la SAD. En parallèle, il travaille à l’élaboration des éléments de son projet de document sur la SAD. Agriculture et Agroalimentaire Canada a continué de consulter des représentants de l’ensemble du secteur agricole, dont les producteurs, les groupements de producteurs spécialisés, les organisations non gouvernementales, les partenaires provinciaux et territoriaux et les peuples autochtones.
La SAD comportera des objectifs généraux et des résultats mesurables, ainsi que des indicateurs clairs permettant de mesurer les progrès accomplis à l’égard des cinq domaines prioritaires. Elle devrait être rendue publique en 2024.
Question no 2662 — M. Fraser Tolmie:
En ce qui concerne la pièce 5.1 du rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable intitulé « L’agriculture et l’atténuation des changements climatiques - Agriculture et Agroalimentaire Canada »: a) quelle méthode a été utilisée pour déterminer les émissions des cultures; b) quelles méthodes de collecte de données ont été utilisées; c) quels sont les points de données les plus anciens et les plus récents qui ont été utilisés?
L’hon. Steven Guilbault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a), la figure 5.1 présente les émissions du Rapport d'inventaire national des sources et des puits de gaz à effet de serre au Canada. Les émissions des terres cultivées sont calculées à l'aide d'une méthode reconnue à l'échelle internationale, qui a été modifiée pour refléter les sols, le climat, les cultures et les pratiques de gestion du Canada. Elle a aussi été adaptée en fonction des données empiriques recueillies dans le cadre d'études de recherche menées partout au Canada. Les émissions des terres cultivées comprennent l'oxyde nitreux direct et indirect provenant des engrais synthétiques, des engrais organiques, de la décomposition des résidus de récolte, de la culture des sols organiques, de la minéralisation du carbone organique du sol, du travail du sol de conservation, de l'irrigation et du fumier sur les pâturages et les parcours. Cette méthode estime en outre les émissions d'oxyde nitreux et de méthane provenant du brûlage sur le terrain des résidus agricoles ainsi que les émissions de dioxyde de carbone provenant du chaulage et de l'application d'engrais à base d'urée.
Pour ce qui est de la partie b), le Rapport d'inventaire national utilise principalement les données d'enquête fournies par Statistique Canada à partir du Recensement de l'agriculture, ainsi que d'autres enquêtes annuelles qui décrivent la répartition, le rendement et la superficie des cultures à travers le Canada, ainsi que les données de l'Enquête sur les expéditions d'engrais de Statistique Canada qui décrit les quantités d'engrais vendue. De plus, l’inventaire s’appuie sur l’utilisation des engrais et l’opinions des experts pour étayer sa méthode.
Au sujet de la partie c), la figure 5.1 décrit les émissions à partir de 2021. L'inventaire national suit les émissions annuelles à partir de 1990. Les données les plus récentesconcernent 2022, et elles ont été publiées au début mai.
Question no 2663 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne la pièce 5.1 du rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable intitulé « L’agriculture et l’atténuation des changements climatiques – Agriculture et Agroalimentaire Canada »: a) quelle a été la méthodologie employée pour déterminer les émissions provenant de la production animale; b) quelles techniques de collecte de données ont été utilisées; c) quels ont été les points de données les plus anciens et les plus récents utilisés; d) est-il possible de faire une ventilation des données par animal et par secteur (p. ex. bœuf, produits laitiers, volaille); e) les établissements de transformation de la viande ont-ils été pris en compte dans ces données?
L’hon. Steven Guilbault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a), la figure 5.1 présente les émissions du Rapport d'inventaire national des sources et des puits de gaz à effet de serre au Canada. Les émissions produites par le bétail sont calculées à l’aide d’une méthodologie standard du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et consistent principalement en émissions de méthane provenant de la production animale et de la gestion du fumier. Cette méthode suit les émissions de méthane entérique provenant du bétail, principalement des ruminants, soit les bovins et les autres ruminants, ainsi que les émissions de méthane et d'oxyde nitreux provenant de la gestion du fumier. Elle est basée sur une norme internationalement reconnue, qui a été modifiée pour refléter le climat canadien, les types de bétail et les pratiques de gestion. Elle a aussi été adaptée en fonction des données empiriques recueillies dans le cadre d'études menées partout au Canada.
Pour ce qui est de la partie b), les données de modélisation proviennent principalement du Recensement de l'agriculture de StatistiqueCanada ainsi que de l'enquête biennale sur le bétail de Statistique Canada, qui décrit la répartition de lapopulation, de l'âge et du sexe des types de bétail. Les données supplémentaires sur la productivité dubétail et les pratiques de gestion du fumier proviennent d'enquêtes de Statistique Canada, ainsi qued'enquêtes d'opinion auprès d'experts.
En ce qui concerne la partie c), la figure 5.1 décrit les émissions à partir de 2021. L'inventaire national suit les émissions annuelles à partirde 1990. Les données les plus récentes datent de 2022, et elles ont été publiées au début mai.
Au sujet de la partie d), les données peuvent être ventilées par groupe d'élevage. Les groupes de bétail comprennent les produitslaitiers, les bovins, les moutons, les porcs et d'autres catégories d'animaux mineurs pour le méthaneentérique ainsi que les émissions de méthane et d'oxyde nitreux liées à la gestion du fumier.
Pour répondre à la partie e) non, les informations concernent uniquement les fermes. Les émissions des installations detransformation seraient incluses dans le secteur industriel.
Question no 2664 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne le projet de loi S-14, Loi modifiant la Loi sur les parcs nationaux du Canada, la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, la Loi sur le parc urbain national de la Rouge et le Règlement sur la pêche dans les parcs nationaux du Canada: y a-t-il eu des consultations de la part d’un ministère ou d’une agence gouvernementale concernant les mesures proposées dans le projet de loi et, le cas échéant, (i) quels sont les groupes et les personnes qui ont été consultés, (ii) quelle somme a été dépensée pour le processus de consultation, (iii) quels résultats ou recommandations sont-ils ressortis de ces consultations, (iv) quand ces consultations ont-elles eu lieu, (v) comment les consultations ont-elles été menées?
L’hon. Steven Guilbault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, pour répondre aux parties (i), (ii), (iii), (iv) et (v), en ce qui concerne les aires protégées visées par le projet de loi S-14, Loi modifiant la Loi sur les parcs nationaux du Canada, la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, la Loi sur le parc urbain national de la Rouge et le Règlement sur la pêche dans les parcs nationaux du Canada, de vastes consultations et une mobilisation ont eu lieu sur l'intention d'élargir ou d’achever l’aménagement de chacune de ces aires protégées.
Le projet de loi S-14 prévoit l'agrandissement de sept parcs nationaux et la création de deux parcs nationaux. Une grande partie de ces terres est déjà sous le contrôle et l’administration de Parcs Canada depuis plus de 20 ans dans certains cas. À ce titre, la consultation et la mobilisation ont été variées et dépendent des circonstances, elles ont su tirer parti des relations de travail préétablies et elles ont eu lieu sur une longue période.
Plus précisément, en ce qui concerne la création de nouvelles aires protégées, Parcs Canada commence à consulter les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi que les gouvernements et les organisations autochtones, et à s'engager auprès d'eux à l'étape de la faisabilité, lorsqu'un site potentiel d'aire protégée est initialement choisi. Cette consultation et cet engagement sont essentiels et se poursuivent tout au long du processus de création. Les processus de consultation des partenaires, des principales parties prenantes, des gouvernements provinciaux et territoriaux, des groupes autochtones et des localités situées à l'intérieur ou à proximité des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation se sont déroulés à de nombreux endroits et ont pris de nombreuses formes: réunions en personne, correspondance, bulletins d'information communautaires, journées portes uvertes, participation de la population à l'élaboration des plans de gestion des parcs, etc .
Le Canada a l'obligation légale de consulter et d'accommoder, le cas échéant, lorsqu'il envisage de réaliser un projet susceptible d'avoir un impact négatif sur les droits des peuples autochtones au titre de l'article 35, et il prend ces responsabilités très au sérieux. En fait, dans un certain nombre de cas, les zones protégées qui sont créées ou étendues dans les zones de traités modernes sont une exigence des accords de revendication territoriale ou d'autres accords avec les partenaires des traités modernes et de l'autonomie gouvernementale.
En ce qui concerne les aspects détaillés de la question, Parcs Canada a calculé la quantité d'information qu’il faudrait réunir pour répondre à la question. Les informations demandées ne font pas l'objet d'un suivi systématique dans une base de données centralisée. Dans certains cas, Parcs Canada administre et contrôle les terres depuis 20 ans ou plus, et les terres ont été gérées comme si elles faisaient partie du parc pendant cette période. La consultation et l'engagement ont eu lieu par des moyens formels et informels tout au long de cette période. Parcs Canada a conclu que la production et la validation d'une réponse complète à la question nécessiteraient une collecte manuelle d'information qui n'est pas possible dans le temps alloué et qui pourrait conduire à la divulgation d'information incomplètes et trompeuses.
Question no 2665 — M. Dean Allison:
En ce qui concerne l’examen mené par Santé Canada (SC) sur la présence d’éléments d’ADN du virus SV40 et d’autres éléments d’ADN dans le vaccin de Pfizer contre la COVID: a) quelles étaient les préoccupations de SC concernant « la séquence de promoteur et d’amplificateur du SV40 et d’autres séquences non essentielles dans le plasmide de Pfizer utilisé dans ses vaccins contre la COVID-19 », comme mentionné dans les courriels échangés entre SC, l’Agence européenne des médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration en août 2023 en amont d’une réunion spéciale du groupe tenue le 24 août 2023; b) qu’est-ce que SC a demandé à Pfizer pour atténuer les préoccupations mentionnées en a), et quelle a été la réponse de Pfizer; c) est-ce que les experts de SC se sont penchés sur l’étude de Kevin McKernan et coll. intitulée « Sequencing of bivalent Moderna and Pfizer mRNA Vaccines reveals Nanogram to Microgram Quantities of Expression Vector dsDNA per Dose »; d) si la réponse en c) est affirmative, (i) quelles ont été les conclusions sommaires de SC, (ii) comment SC a-t-il réagi à ces conclusions; e) SC est-il toujours d’avis qu’« il n’y a pas d’article scientifique évalué par des pairs qui suggère que le promoteur-amplificateur du SV40 lui-même ou les autres éléments non fonctionnels posent un risque pour la santé humaine »; f) si la réponse en e) est négative, quels sont les principaux articles scientifiques évalués par les pairs que SC a considérés comme dignes d’intérêt; g) SC est-il au courant de la capacité du promoteur-amplificateur du SV40 à se lier à la protéine 53, comme l’ont démontré Drayman et coll.; h) si la réponse en g) est affirmative, (i) le risque a-t-il été communiqué à Pfizer, (ii) quelle a été la réponse de Pfizer; i) si la réponse en g) est négative, SC effectuera-t-il une analyse des risques pour la santé humaine; j) SC est-il au courant de la capacité du promoteur-amplificateur du SV40 à agir comme une séquence de ciblage nucléaire, comme l’ont démontré Dean DA, Dean BS, Muller S et Smith LC dans leur étude intitulée « Sequence Requirements for Plasmid Nuclear Import »; k) si la réponse en j) est affirmative, le risque a-t-il été communiqué à Pfizer et une réponse a-t-elle été exigée; I) si la réponse en j) est négative, SC effectuera-t-il une analyse indépendante des risques pour la santé humaine; m) si le vaccin de Pfizer ne contenait pas de séquences plasmidiques dangereuses ou inattendues, telles que le promoteur-amplificateur du SV40, alors pourquoi Michael Wall a-t-il déclaré dans un courriel à Tong Wu, le 29 août 2023, que « Santé Canada continuera à travailler avec les partenaires internationaux en matière de réglementation pour parvenir à une harmonisation quant à l’élimination de ces éléments de séquence présents dans le plasmide à l’occasion des futurs changements de souches »; n) quels sont les « éléments de séquence » auxquels Michael Wall faisait référence; o) concernant un courriel envoyé le 12 octobre 2023 par un collègue de l’EMA au Dr Dean Smith à SC qui indiquait: « Nous allons discuter de la question du SV40 avec Pfizer-BioNtech ainsi que des allégations de niveaux élevés d’ADN dans les vaccins formulées par ces parties externes. Avez-vous pris des mesures? Quelle est votre opinion? », (i) quelles mesures ont été prises ou seront prises à l’égard des « allégations de niveaux élevés d’ADN » mentionnées dans le courriel, (ii) des mesures ont-elles été prises à ce jour et, le cas échéant, quelles sont-elles; p) SC a-t-il informé (i) l’Agence de la santé publique du Canada, (ii) le Dr Howard Njoo, (iii) la Dre Theresa Tam, (iv) la Dre Supriya Sharma, (v) le Comité consultatif national de l’immunisation, (vi) une partie ou l’ensemble des médecins hygiénistes en chef des provinces et des territoires, de la présence du promoteur-amplificateur du SV40 et de fragments d’ADN; q) si l’une des réponses en p)(i) à p)(vi) est affirmative, quelles ont été leurs réponses respectives; r) si les réponses en p)(i) à p)(vi) sont négatives, pourquoi ou pourquoi pas; s) quelle évaluation des risques SC a-t-il effectuée pour déterminer que le promoteur-amplificateur du SV40 est sans danger dans un vaccin à ARNm utilisant le système d’administration par nanoparticules lipidiques; t) quels autres vaccins canadiens contiennent la séquence du promoteur-amplificateur du SV40; u) quelle est la politique de SC concernant la présence du promoteur-amplificateur du SV40 dans tout produit vaccinal?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, la santé et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de Santé Canada, et avant l’autorisation initiale du vaccin Pfizer-BioNTech, ou COMIRNATY, le Ministère a réalisé un examen scientifique rigoureux de l’innocuité, de l’efficacité et de la qualité du produit. Après l'autorisation, Santé Canada est resté actif dans les discussions avec des partenaires internationaux pour évaluer la qualité, l'innocuité et l'efficacité de tous les vaccins contre la COVID-19.
Santé Canada collabore également avec des partenaires internationaux, l'Agence de la santé publique du Canada , le Comité consultatif national de l'immunisation et les autorités de santé publique provinciales et territoriales, pour surveiller la sécurité des vaccins dont l'utilisation est autorisée au Canada. Les décisions fondées sur les risques prises par Santé Canada concernant les vaccins à ARNm contre la COVID-19 sont fondées sur des preuves scientifiques solides et sont également conformes à celles d'autres pays, aux lignes directrices internationales, aux principes réglementaires solides et aux bonnes pratiques réglementaires.
Santé Canada est conscient des préoccupations concernant le SV40. En juillet 2023, dans le cadre de demandes de précision, Santé Canada a évalué la présence de la séquence promoteur/amplificateur SV40 dans le plasmide utilisé pour préparer le vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID-19, le COMIRNATY, ainsi que dans l'ADN résiduel en tant qu'impureté de fabrication dans le produit vaccinal final. Des demandes de précisionsont régulièrement émises lors de l'examen des présentations afin d’en savoir plus sur divers aspects du dossier. Santé Canada a soumis une demande de précision à Pfizer afin d'obtenir des renseignements supplémentaires sur les séquences SV40. Pfizer a répondu à toutes les questions de Santé Canada. Veuillez noter que les communications entre Santé Canada et les fabricants concernant la fabrication et le contrôle d'un vaccin sont considérées comme des renseignements commerciaux confidentiels qui ne peuvent être divulgués.
Comme je le disais, la présence d’un fragment de la séquence SV40 n’est pas la même chose que la présence du virus entier lui-même. Le fragment de séquence promoteur-amplificateur SV40 est inactif et n’a aucun rôle fonctionnel. La présence de la séquence promoteur-amplificateur SV40 dans les vaccins contre la COVID-19 est considérée comme présentant un faible risque, car les niveaux de ce fragment d'ADN résiduel sont conformes aux normes des organismes de réglementation internationaux et sont inférieurs à la limite recommandée par l'OMS de 10 ng/dose.
À ce jour, plus de 3 milliards de doses du COMIRNATY ont été inoculées dans le monde, dont plus de 69 millions au Canada: https://sante-infobase.canada.ca/covid-19/vaccins-administres/. Aucun signal de sécurité lié au fragment d’ADN résiduel SV40 n’a été détecté. Lorsque de nouveaux problèmes de sécurité sont confirmés, Santé Canada prend les mesures qui s’imposent, ce qui peut inclure la communication de nouveaux risques aux Canadiens et aux professionnels de la santé ou la modification de l'utilisation recommandée du produit.
Question no 2666 — M. John Nater:
En ce qui concerne la nomination par le gouvernement de Catherine Blewett au poste de secrétaire du Conseil du Trésor en date du 6 février 2024: a) depuis le 6 février 2024, ventilés par mois, combien de jours la secrétaire a-t-elle travaillé en personne au bureau principal du Secrétariat du Conseil du Trésor, au 90, rue Elgin, à Ottawa; b) la secrétaire est-elle exemptée de l’exigence du gouvernement que les employés travaillent au bureau au moins deux journées par semaine?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, la directive concernant la présence prescrite au lieu de travail s'applique à tous les fonctionnaires, y compris les administrateurs généraux. Outre la fixation d'un nombre minimum de jours de présence au bureau, quiactuellement 2 à 3 jours par semaine ou de 40 à 60 % de l'emploi du temps d'un employé, la directive prévoit certaines dérogations dans des cas exceptionnels, par exemple pour des raisons médicales. Mme Blewett est sous traitement médical depuis le 11 mars 2024. Sa présence au bureau du SCT est la suivante: du 6 au 29 février, 13 jours; en mars, 7 jours; en avril, elle n’a pas été présente au bureau, et elle n’y était pas non plus les 1er et 2 mai.
Question no 2667 — M. Robert Kitchen:
En ce qui concerne la pièce 5.8 du rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable intitulé « L’agriculture et l’atténuation des changements climatiques – Agriculture et Agroalimentaire Canada » et les cibles de rendement en matière d’atténuation des changements climatiques en place pour le Programme des technologies propres en agriculture: a) quelles ont été les 193 nouvelles technologies adoptées selon 141 rapports sur le rendement; b) que disent les rapports sur le rendement au sujet de l’adoption de ces technologies; c) quels ont été les 352 projets approuvés selon 141 rapports sur le rendement?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a), les 193 nouvelles technologies adoptées visaient à remplacer ou à améliorer la technologie existante à la ferme ou dans l'installation de transformation alimentaire par une technologie présentant des promesses de réductions mesurables des émissions dans les trois domaines prioritaires du programme.
Le secteur Énergie verte et efficacité énergétique couvre les améliorations qui permettent une meilleure gestion des processus agricoles intensifs en énergie, telles que:les technologies plus économes en énergie pour le séchage et la manipulation des céréales; les systèmes de chauffage économes en énergie; le remplacement des combustibles fossiles ou de l'énergie dérivée des combustibles fossiles par de l'énergie renouvelable telle que l'électricité solaire ou les biocombustibles.
L’agriculture de précision couvre les technologies contribuant à une utilisation plus précise et donc à une réduction des intrants, telles que: les technologies d'application à taux variable et systèmes de GPS, d'autoguidage, de guidage optimisant le placement des engrais et des semences, réduisant les intrants et le nombre de passages dans le champ; lestechnologies d'injection ou de sous-surface réduisant les intrants en engrais et en eau ainsi que les perturbations du sol; les technologies d'alimentation de précision optimisant la digestion du bétail et réduisant la production de méthane; l’équipement de récolte de précision réduisant les intrants en combustibles fossiles.
Les solutions bioéconomiques utilisent les déchets agricoles et les sous-produits pour générer de l'énergie ou créer des bioproduits, telles que les digesteurs anaérobies et les technologies de gestion du fumier ou du compost.
Voici un décompte des 193 technologies propres adoptées qui ont été incluses dans le rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable: 39 % dans le séchage et la manipulation des céréales; 21 % dans l'agriculture de précision; 18 % dans l'adoption solaire; 5 % dans le chauffage à la biomasse; et 17 % dans « autres », ce qui inclut une combinaison des différentes technologies mentionnées ci-dessus.
Pour ce qui est de la partie b), au niveau agrégé, les rapports de performance ont confirmé que les technologies propres étaient adoptées comme prévu et qu'elles atteignaient les résultats de réduction des gaz à effet de serre escomptés. De plus, les rapports fournissent des informations sur les gains d'efficacité et les résultats obtenus à un niveau granulaire. Ils détaillent également un certain nombre de défis et de circonstances imprévus qui ont affecté l'adoption et l'utilisation de ces technologies. Par exemple, des problèmes de chaîne d'approvisionnement, des pénuries de main-d'œuvre et d'autres défis liés à la COVID ont retardé l'adoption par certains producteurs. De plus, des circonstances imprévues telles que des conditions météorologiques anormalement humides ou sèches ont également été mentionnées dans un certain nombre de rapports de performance. Cela a conduit à ce que certains résultats ne répondent pas aux objectifs et à ce que d'autres les dépassent.
Pour la partie c), il est conseillé de consulter la base de données Projets au titre du Programme des technologies propres en agriculture du site canada.ca pour connaître la liste de tous les projets approuvés et annoncés au 7 mars 2024 dans le cadre des volets Adoption et Recherche et Innovation du programme des technologies propres en agriculture).
Je signale que le nombre de projets approuvés était de 352 en janvier 2024, soit lorsque ces informations sur le programme ont été fournies pour le rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable.
Question no 2668 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne la signature du contrat entre Santé Canada (SC) et Pfizer, le 26 octobre 2020, et la distribution qui a suivi auprès de la population canadienne du vaccin à ARNm contre la COVID-19 de Pfizer: a) SC était-il au courant de la présentation faite devant le Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee, le 22 octobre 2020, au cours de laquelle le Dr Steve Anderson, du Center for Biologics Evaluation and Research de la Food and Drug Administration des États-Unis, a présenté les « Plans for Monitoring COVID-19 Vaccine Safety and Effectiveness »; b) si la réponse à a) est affirmative, SC a-t-il revu la présentation, et plus particulièrement la diapositive no 16, qui donnait une liste de travail de 22 effets secondaires possibles, y compris l’infarctus aigu du myocarde, l’accident vasculaire cérébral, la myocardite, la péricardite et même la mort; c) si la réponse à a) est négative, à quel moment SC a-t-il eu connaissance de ce document de présentation ou de ces graves effets secondaires présentant un intérêt particulier; d) une fois que SC a été au courant de ces informations, où et quand a-t-il publié cette liste de 22 effets secondaires possibles dans le but d’informer (i) la population, (ii) les médecins et les hôpitaux, (iii) les médias; e) comment SC a-t-il prévu de surveiller de manière indépendante et active ces 22 effets secondaires possibles; f) la première monographie de Pfizer publiée sur le site Internet de SC le 9 décembre 2020 et les monographies publiées par la suite faisaient-elles état de ces 22 effets secondaires possibles; g) lorsque les premiers vaccins de Pfizer ont été administrés, au début de 2021, SC a-t-il exigé du promoteur du vaccin qu’il inclue une notice pour chaque flacon de vaccin à ARNm contenant une monographie entièrement imprimée des ingrédients et des effets secondaires du produit, y compris les 22 effets secondaires possibles recensés, tant pour les consommateurs que pour les professionnels de la santé, afin de s’assurer d’obtenir un consentement complet et éclairé; h) si la réponse à g) est négative, (i) pourquoi cela n’a-t-il pas été exigé, (ii) comment le consentement complet et éclairé a-t-il été obtenu au moment de la vaccination; i) SC avait-il prévu de surveiller et de rendre publics les 1 291 effets secondaires graves (ESG) présentant un intérêt particulier et figurant dans l’annexe du rapport de Pfizer du 30 avril 2021 intitulé « 5.3.6 CUMULATIVE ANALYSIS OF POST-AUTHORIZATION ADVERSE EVENT REPORTS OF PF-07302048 (BNT162B2) RECEIVED THROUGH 28-FEB-2021 », afin de sensibiliser le corps médical à ces possibles ESG; j) si la réponse à i) est affirmative, (i) comment les ESG ont-ils été surveillés, (ii) quelles informations ont été recueillies; k) si la réponse à i) est négative, pourquoi les 1 291 ESG présentant un intérêt particulier font-ils l’objet d’une surveillance par la Food and Drug Administration des États-Unis, mais pas par SC?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, Santé Canada a pour mandat d’aider les Canadiens et Canadiennes à préserver et à améliorer leur santé. Sa priorité absolue est la santé et la sécurité de la population canadienne et le Ministère exerce une surveillance réglementaire rigoureuse des produits de santé incluant les vaccins. Santé Canada a reçu le 9 octobre 2020 la demande de Pfizer visant à faire autoriser le vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19, disponible à https://www.canada.ca/fr/sante-canada/nouvelles/2020/12/sante-canada-autorise-le-premier-vaccin-contre-la-covid-190.html. Le ministère n’a pas le pouvoir de signer des contrats d’achat de produit de santé, ce qui inclut les vaccins contre la COVID-19.
Avant qu’un vaccin soit autorisé au Canada, le Ministère réalise un examen scientifique rigoureux de son innocuité, de son efficacité et de sa qualité. Les demandes d’autorisation de vaccins contiennent généralement des données exhaustives sur l’innocuité, l’efficacité et la qualité du vaccin; ces données comprennent les résultats d’études précliniques et cliniques, les détails des procédés de fabrication et des renseignements sur les effets secondaires suivant l’immunisation, ou ESSI. Le vaccin n’est autorisé que si ses avantages l’emportent sur les risques liés à son utilisation.
À la suite de l’autorisation d’un vaccin, le Canada dispose d’un système de surveillance de l’innocuité robuste et bien établi, auquel participent Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC, les provinces, les territoires et les fabricants de vaccins. Santé Canada continue de surveiller le profil d’innocuité des produits de santé une fois qu’ils se trouvent sur le marché canadien, pour s’assurer que les avantages des produits l’emportent toujours sur leurs risques. Pour ce faire, Santé Canada examine les renseignements sur l’innocuité soumis par les fabricants, tout en considérant l’information sur l’innocuité provenant d’organismes de réglementation internationaux. Lorsque le Ministère confirme l’existence de nouveaux problèmes d’innocuité, il prend les mesures qui s’imposent, en communiquant les nouveaux risques à la population canadienne et aux professionnels de la santé ou en modifiant l’utilisation recommandée du produit.
En réponse aux parties a) à e), Santé Canada est courant de la présentation intitulée « Plans for Monitoring COVID-19 Vaccine Safety and Effectiveness » qui a été faite le 22 octobre 2020 par la FDA des États-Unis devant le Vaccines and Related Biologic Products Advisory Committee, ou VRBPAC; il est au courant aussi de la diapositive no 16, qui traite des 22 effets secondaires possibles. Depuis le 9 décembre 2020, date à laquelle les premiers vaccins contre la COVID-19 ont été autorisés au Canada, le Ministère surveille les effets secondaires qui pourraient survenir, dont ces 22 effets secondaires possibles.
En outre, Santé Canada et l’ASPC surveillent activement et examinent les déclarations d’ESSI. Toutes les déclarations d’ESSI soumises par les autorités de santé publique provinciales et territoriales et par les ministères fédéraux sont entrées dans le Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation, ou SCSESS, qui est géré par l’ASPC. Les déclarations d’ESSI provenant des fabricants, des hôpitaux, des professionnels de la santé et des consommateurs canadiens sont quant à elles recueillies par le Programme Canada Vigilance, ou PCV, qui est administré par Santé Canada. Les renseignements sur les ESSI déclarés au Canada, dont quelques-uns des 22 effets secondaires possibles cités durant la présentation de la FDA, sont publiés sur le site Web du gouvernement du Canada. Il est important de savoir que la déclaration d’un ESSI ne signifie pas nécessairement qu’un lien a été établi entre l’effet secondaire et le vaccin. Toutefois, les déclarations d’ESSI constituent une source d’information importante qui contribue à la surveillance continue de l’innocuité des vaccins. D’autres renseignements sont accessibles au public sur les sites Web suivants: COVID-19: Sécurité des vaccins et effets secondaires liés à la vaccination, à https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/maladie-coronavirus-covid-19/vaccins/securite-effets-secondaires.html#a5; Sécurité des vaccins et effets secondaires possibles liés à la vaccination, à https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/vaccinations-pour-enfants/securite-craintes-effets-secondaires.html; InfoVigilance sur les produits de santé, à https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/medeffet-canada/infovigilance-produits-sante/publications-bulletin.html#a1; Vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19, à https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/covid19-industrie/medicaments-vaccins-traitements/vaccins/pfizer-biontech.html; et Sommaire de décision réglementaire – Vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech, à https://covid-vaccine.canada.ca/info/sommaire-decision-reglementaire-detailTwo.html?linkID=RDS00730&pType=rds&lang=fr.
En réponse aux parties f) à i), la réglementation exige qu’une monographie de produit soit rendue publique lorsqu’un vaccin est autorisé. La monographie de produit est élaborée et gérée par le fabricant. Santé Canada en examine attentivement le contenu, le texte et le format pour s’assurer que la monographie de produit respecte les Lignes directrices et les avis sur les monographies de produit - Canada.ca. Les mises à jour apportées à la monographie du vaccin Comirnaty sont résumées dans le tableau des activités postautorisation, ou TAPA, à https://covid-vaccine.canada.ca/info/tapa-SBD00510-comirnaty-fr.html.
Une monographie de produit est un document scientifique factuel sur un médicament. Exempte de tout contenu promotionnel, elle décrit les propriétés, les effets allégués, les indications et le mode d’emploi propres au médicament, et contient tout autre renseignement pouvant être nécessaire à son utilisation sûre, efficace et optimale. La monographie de produit permet d’informer les médecins, les pharmaciens, les dentistes, les membres du personnel infirmier, les autres professionnels de la santé et les patients de la façon appropriée d’utiliser le médicament.
Une notice d’accompagnement est également requise lorsqu’un vaccin est autorisé. Comme il a été mentionné plus haut pour la monographie de produit canadienne, les renseignements sur l’innocuité figurant dans la notice d’accompagnement sont fondés sur les données d’innocuité connues au moment de l’autorisation, lesquelles sont tirées des études cliniques. De plus, Santé Canada est responsable de veiller à ce que la monographie de produit et la notice d’accompagnement sont mises à jour au fil du temps pour qu’elles tiennent dûment compte des risques associés aux vaccins autorisés au Canada. Les renseignements approuvés par Santé Canada sont utilisés par les autorités compétentes (autorités de santé publique provinciales et locales, etc.) pour orienter les recommandations, l’utilisation des vaccins et l’information fournie aux personnes vaccinées.
En réponse aux questions j) à k), le rapport dont il est fait mention, soit le rapport de Pfizer du 30 avril 2021 intitulé « 5.3.6 CUMULATIVE ANALYSIS OF POST-AUTHORIZATION ADVERSE EVENT REPORTS OF PF-07302048 (BNT162B2) RECEIVED THROUGH 28-FEB-2021 » dans lequel sont énumérés 1 291 effets secondaires graves, ESG, présentant un intérêt particulier, est un rapport qui a été préparé par le fabricant, Pfizer, à l’intention de la FDA des États-Unis. Santé Canada a examiné les rapports d’innocuité soumis par le fabricant comprenant les données incluses dans le rapport mentionné. Les renseignements examinés n’ont pas soulevé de nouvelles préoccupations en matière d’innocuité, et ils concordaient avec le profil d’innocuité connu du vaccin Comirnaty. Les résultats des examens de l’innocuité que Santé Canada a réalisés à l’égard du vaccin Comirnaty, ainsi que les résultats des examens ultérieurs, sont accessibles en ligne, dans le tableau des activités post-autorisation portant sur Comirnaty à https://covid-vaccine.canada.ca/info/tableau-activites-postautorisation.html?linkID=SBD00510.
À ce jour, les avantages de ces vaccins continuent de l’emporter sur les risques connus.
Question no 2669 — M. Dean Allison:
En ce qui concerne la surveillance post-commercialisation effectuée par Santé Canada (SC) pour contrôler l’innocuité des produits de vaccination contre la COVID-19: a) est-ce que SC, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Statistique Canada, une agence ou entité fédérale, un ministère ou un organisme tiers a utilisé des bases de données comme celles de l’Institut de recherche en services de santé, de la Plateforme ontarienne des données sur la santé ou toute autre base de données recueillant des données en temps réel pour déterminer les dates des diagnostics médicaux des personnes, y compris la mort; b) si la réponse en a) est affirmative, quels sont les résultats individuels anonymisés pour les nouveaux diagnostics suivants, du 1er décembre 2020 à aujourd’hui, avec en référence la date de vaccination contre la COVID-19, l’âge par tranches de 5 ans, le sexe, la province ou le territoire de résidence, (i) infarctus cérébral, (ii) hémorragie cérébrale, (iii) syndrome de mort subite du nourrisson, (iv) crise épileptique, (v) myocardite aiguë, (vi) péricardite, (vii) myélite transverse, (viii) fausse couche, (ix) paralysie de Bell, (x) cancer du pancréas, (xi) cancer de l’œsophage, (xii) anaphylaxie, (xiii) infarctus du myocarde, (xiv) cancer du sein, (xv) embolie pulmonaire, (xvi) thrombose veineuse profonde, (xvii) thrombopénie, (xviii) hypertension pulmonaire, (xix) lymphome, (xx) rupture d’anévrisme de l’aorte, (xxi) cellulite, (xxii) syndrome de Guillain-Barré, (xxiii) mortinaissance, (xxiv) encéphalopathie liée à la vaccination, (xxv) encéphalopathie, (xxvi) mort subite, (xxvii) prééclampsie, (xxviii) naissance prématurée, (xxix) sclérose en plaques, (xxx) hystérectomie, (xxxi) vascularite; c) quels sont les taux d’incidence trimestriels des diagnostics en b) classés par (i) âge par tranches de 5 ans, (ii) sexe, (iii) province ou territoire de résidence du 1er janvier 2014 au 30 novembre 2020; d) si la réponse en a) est négative, quels sont les taux d’incidence trimestriels des diagnostics en b) du 1er décembre 2020 à aujourd’hui, classés par (i) âge par tranches de 5 ans, (ii) sexe, (iii) province ou territoire de résidence; e) si la réponse en a) est affirmative, ces données ont-elles été utilisées pour comparer les taux de diagnostics médicaux entre les personnes qui n’ont jamais été vaccinées contre la COVID-19 et les autres selon le nombre d’injections contre la COVID-19 reçues; f) si la réponse en a) est affirmative, ces données ont-elles été utilisées pour déterminer le délai écoulé entre l’administration du vaccin contre la COVID-19 et le diagnostic médical ou la mort, et, lec as échéant, quels sont les intervalles de temps; g) si la réponse en a) est affirmative, les données brutes seront-elles communiquées à des chercheurs indépendants; h) si la réponse en a) est négative, le gouvernement publiera-t-il les données brutes anonymisées; i) si la réponse en a) est négative, quels plans sont en place ou sont prévus pour effectuer de telles analyses afin de vérifier si des systèmes de déclaration des événements indésirables sont obsolètes relativement aux produits de vaccination contre la COVID-19; j) y a-t-il eu des communications de ou entre SC, l’ASPC, Statistique Canada ou tous autres organismes fédéraux ou leurs représentants au sujet de l’Institut de recherche en services de santé, de la Plateforme ontarienne des données sur la santé ou de toutes autres sources de données semblables qui consignent l’administration des vaccins contre la COVID-19 ou des doses de rappel et les résultats cliniques afin de surveiller les signaux relatifs à l’innocuité; k) si la réponse en j) est affirmative, quels organismes du gouvernement ou fournisseurs externes y ont participé, et, pour chacun, (i) qui a envoyé les communications, (ii) qui a ordonné ces communications, (iii) quelles sont les dates de ces communications, (iv) que comportaient ces communications, (v) quels ont été les conclusions de ces communications?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) à g), l’Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC, n’a pas accès aux bases de données provinciales ou territoriales, comme la Plateforme ontarienne des données sur la santé, qui fournissent des informations sur une base individuelle, telles que les diagnostics médicaux ou la date du décès. De même, l’ASPC n’a pas accès aux bases de données gérées par l’Institute for Clinical Evaluative Sciences.
Le Canada s’est doté d’un système rigoureux et bien établi de surveillance des problèmes d’innocuité liés aux vaccins contre la COVID 19 homologués au Canada. Ce système met à contribution Santé Canada, l’ASPC, les provinces, les territoires et les fabricants de vaccins. Santé Canada continue de surveiller le profil d’innocuité des produits de santé une fois qu’ils sont offerts sur le marché canadien afin de s’assurer que les avantages des produits l’emportent toujours sur les risques. À cette fin, il examine les renseignements sur l’innocuité provenant des fabricants, des organismes de réglementation étrangers ainsi que des déclarations d’effets secondaires suivant l’immunisation, ou ESSI, présentés par les professionnels de la santé et les consommateurs. Lorsqu’un nouveau problème d’innocuité est confirmé, Santé Canada prend les mesures qui s’imposent. Il peut s’agir de communiquer les nouveaux risques aux Canadiens et aux professionnels de la santé ou de modifier l’utilisation recommandée du produit.
Par ailleurs, Santé Canada et l’ASPC surveillent et examinent activement les déclarations d’ESSI. Toutes les déclarations d’ESSI présentées par les autorités provinciales et territoriales de santé publique et les ministères fédéraux sont saisies dans le Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation, ou SCSESSI, dont la gestion est assurée par l’ASPC. De plus, le Programme Canada Vigilance, ou PCV, géré par Santé Canada, reçoit les déclarations d’ESSI des fabricants, des hôpitaux canadiens, des professionnels de la santé et des consommateurs. Des renseignements sur les ESSI déclarés au Canada, y compris les taux de déclaration, sont publiés sur le site Web du gouvernement du Canada. En outre, les déclarations anonymisées reçues du PCV de Santé Canada, y compris des renseignements sur les ESSI soupçonnés signalés directement au PCV, se trouvent sur le site Web à https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/medeffet-canada/base-donnees-effets-indesirables.html. Il importe de souligner que ces déclarations ne signifient pas nécessairement qu’un lien a été établi entre l’effet indésirable et le vaccin. Il s’agit toutefois d’une importante source d’information appuyant la surveillance continue de l’innocuité.
S'appuyant sur le système rigoureux de pharmacovigilance en place, Santé Canada a adopté des stratégies visant à améliorer les mesures réglementaires de surveillance des vaccins contre la COVID 19. À titre d’exemple, le ministère a imposé des conditions aux fabricants, dans le documents « Vaccins contre la COVID-19: Lignes directrices sur les exigences relatives aux autorisations de mise en marché » qui se trouve à Canada.ca, pour obtenir rapidement des renseignements importants sur l’innocuité et l’efficacité afin d’atténuer les risques au cours du cycle de vie des produits. Ces mesures améliorées ont permis à Santé Canada d’exiger d’autres activités de surveillance des risques et études après la commercialisation, soit des études sur l’innocuité et l’efficacité après l’homologation. Elles lui ont également fourni les outils nécessaires pour détecter et évaluer les nouveaux renseignements sur le rapport avantages/risques des vaccins contre la COVID 19. Comme il est mentionné plus haut, si de nouveaux problèmes d’innocuité sont détectés, Santé Canada prendra les mesures qui s’imposent.
Au sujet de la partie h), l’ASPC ne possède pas d’ensembles de données contenant ce type d’informations et n’y a pas accès.
Au sujet de la partie i), Santé Canada et l’ASPC ont mis en place un solide système de surveillance de l’innocuité des vaccins auquel participent les professionnels de la santé, les fabricants de vaccins et les autorités sanitaires provinciales et territoriales. L’ASPC reçoit et examine les déclarations d’ESSI reçues des provinces et des territoires, qui ont été présentées par les professionnels de la santé au moyen du SCSESSI. Les renseignements fournis par le SCSESSI sont complétés par le Programme Canada Vigilance, programme de surveillance après la mise sur le marché de Santé Canada qui recueille et évalue les déclarations d’effets indésirables soupçonnés des produits de santé commercialisés au Canada. Les fabricants sont tenus de signaler les effets indésirables graves à Santé Canada, l’autorité réglementaire nationale, et de présenter régulièrement des résumés des informations sur l’innocuité à l’échelle mondiale. L’Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada surveillent en permanence les déclarations d’ESSI. Tout effet indésirable nouveau ou inhabituel ou toute modification des tendances ou de la gravité d’effets particuliers entraîne la tenue d’une enquête, qui inclut une évaluation des risques et un examen médical approfondis. Selon les résultats de l’examen des problèmes d’innocuité, Santé Canada prend les mesures qui s’imposent.
Au sujet de la partie j), l’ASPC connaît les bases de données provinciales et territoriales contenant des renseignements sur les vaccins et les résultats cliniques après la vaccination, parmi de nombreux autres sujets. Cependant, l’ASPC reçoit des déclarations d’ESSI de tous les gouvernements provinciaux et territoriaux. En ce qui concerne les effets secondaires suivant l’immunisation, les gouvernements provinciaux et territoriaux déterminent les sources de données à consulter pour obtenir les données cliniques et les données sur la vaccination nécessaires à la production et à la validation des déclarations qui sont envoyées à l’ASPC à des fins de surveillance.
La partie k) est sans objet.
Question no 2670 — M. Dean Allison:
En ce qui concerne l’examen, par Santé Canada (SC) de la présence de SV40 et d’autres éléments d’ADN dans le vaccin contre la COVID-19 de Pfizer: a) en juillet 2023, sur quelle base un résumé d’analyse concernant le promoteur de SV40 a-t-il été approuvé par Drs Co Pham, Tong Wu et Michael Wall; b) pour quelle raison SC a-t-il soumis à Pfizer une première demande clarifax de qualité en juillet 2023, et (i) quelle était l’issue de cette demande, (ii) est-ce que la réponse à la première demande clarifax de qualité abordait toutes les questions et préoccupations et, si ce n’était pas le cas, que manquait-il, (iii) Pfizer a-t-il fourni une justification complète pour toutes les séquences de SV40, (iv) Pfizer a-t-il fourni un tableau à jour annoté des éléments fonctionnels du plasmide, (v) Pfizer a-t-il indiqué dans ce tableau les éléments non fonctionnels du plasmide pour aborder de manière spécifique les cadres de lecture ouverts et autres éléments de séquence inattendus, (vi) si la réponse en (iii), (iv) et (v) est affirmative, quels étaient les résultats, (vii) si la réponse en (iii), (iv) et (v) est négative, quelle était la réponse de Santé Canada; c) en ce qui concerne le dosage quantitatif utilisé pour mesurer l’ADN résiduel afin de confirmer la présence du promoteur-activateur de SV40, SC a-t-il confirmé auprès de Pfizer (i) la taille de l’amplicon utilisé, (ii) la pertinence des amorces utilisées; d) si la réponse en c) est affirmative, quelle a été la réponse de Pfizer; e) si la réponse en c) est négative, est-ce que SC a vérifié de manière indépendante la quantité totale d’ADN résiduel, le caractère approprié des amorces et la taille de l’amplicon utilisé par Pfizer pour mesurer l’ADN résiduel dans les fioles de XBB.1.5; f) en ce qui concerne la réponse de Pfizer à la première, deuxième et troisième demandes clarifax de qualité, Pfizer a-t-il transmis l’information demandée au sujet de l’analyse de la taille des fragments avant le 1er décembre 2023; g) si la réponse en f) est affirmative, quels étaient les résultats; h) si la réponse en f) est négative, quelle était la réponse de SC; i) en ce qui concerne l’ADN plasmide résiduel dans la substance médicamenteuse, (i) Pfizer a-t-il fourni l’information demandée sur la caractérisation de l’ADN plasmide circulaire résiduel avant le 1er décembre 2023, (ii) Pfizer a-t-il fourni, avant le 1er décembre 2023, les informations demandées sur le risque de réplication dans les cellules bactériennes, (iii) SC a-t-il à un moment donné demandé des informations sur le risque de réplication dans des cellules de mammifères; j) si la réponse en i)(i), i)(ii) et i)(iii) est affirmative, quels ont été les résultats; k) si la réponse en i)(i), i)(ii) et i)(iii) est négative, quelle a été la réponse de SC; I) SC a-t-il demandé à Pfizer de répéter les analyses de la distribution de la taille des fragments et de l’ADN résiduel pour l’un ou l’autre de ses vaccins contre la COVID-19 (original ou bivalent); m) si la réponse en l) est l’affirmative, quelles ont été les conclusions; n) si la réponse en l) est négative, pourquoi pas; o) SC a-t-il vérifié de manière indépendante la quantité d’ADN résiduel, la distribution de la taille et la présence de séquences de SV40 dans le vaccin XBB.1.5. ou dans tout autre vaccin contre la COVID-19 soumis par Pfizer aux fins d’examen; p) Pfizer a-t-il suggéré à un moment quelconque que les éléments de la séquence régulatrice en question étaient fonctionnels dans le processus de fabrication et, dans l’affirmative, quelle était cette fonction; q) Pfizer a-t-il suggéré à un moment ou un autre que les éléments de la séquence régulatrice en question étaient fonctionnels après l’inoculation chez les êtres humains; r) si la réponse en p) est affirmative, qu’est-ce que Pfizer a dit à SC et à quel moment?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) à r), la santé et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de Santé Canada. Le ministère exerce une surveillance réglementaire stricte sur les vaccins et mène un examen scientifique rigoureux de leur sécurité, de leur efficacité et de leur qualité avant leur autorisation. En juillet 2023, Santé Canada a évalué la présence de la séquence promoteur/amplificateur SV40 dans le plasmide utilisé pour préparer le vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID 19, ou COMIRNATY, ainsi que dans l'ADN résiduel en tant qu'impureté de fabrication dans le produit vaccinal final. Des demandes de clarification sont régulièrement émises lors de l'examen des présentations afin d'obtenir des éclaircissements sur divers aspects du dossier. Santé Canada a soumis une demande de clarification à Pfizer afin d'obtenir des renseignements supplémentaires sur les séquences SV40. Pfizer a fourni une réponse pour répondre à toutes les questions de Santé Canada. Veuillez noter que les communications entre Santé Canada et les fabricants concernant la fabrication et le contrôle d'un vaccin sont considérées comme des renseignements commerciaux confidentiels qui ne peuvent être divulgués.
Les niveaux d'ADN plasmidique résiduel mesurés par le fabricant, à l'aide de méthodes validées approuvées, ont été fournis à Santé Canada et étaient systématiquement inférieurs à la limite de 10 nanogrammes par dose humaine. De plus, tous les lots de vaccins commerciaux COMIRNATY, commercialisés au Canada, étaient conformes aux exigences de qualité approuvées par Santé Canada, y compris les exigences relatives à l'ADN résiduel. Un résumé d'analyse des problèmes a été initialement envisagé pour documenter le processus, mais a ensuite été jugé de ne pas être nécessaire car le niveau d’ADN résiduel dans le produit final était systématiquement inférieur à la limite de 10 nanogrammes par dose humaine, ce qui est conforme à la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé concernant l’ADN résiduel dans les médicaments biologiques.
La présence d'ADN plasmidique résiduel dans les vaccins à ARNm contre la COVID-19 est considérée comme une impureté de fabrication et ne modifie pas l'évaluation de l'innocuité de ces vaccins par Santé Canada.
Question no 2672 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne le Programme canadien de soutien aux victimes d’une vaccination (PSVV): a) combien de demandes d’indemnisation ont été déposées au titre du Programme du 8 décembre 2020 à aujourd’hui, ventilées par groupe d’âge; b) combien de ces demandes ont été approuvées, ventilées par groupe d’âge; c) dans le cas des demandes approuvées, quels sont les diagnostics et leur fréquence, ventilés par groupe d’âge, date d’approbation et vaccin contre la COVID-19 qui a été reçu; d) dans le cas des demandes approuvées, quels sont les pourcentages de Canadiens qui ont reçu (i) le vaccin contre la COVID-19 d’AstraZeneca, (ii) le vaccin contre la COVID-19 de J&J, (iii) tout vaccin contre la COVID-19 produit par Pfizer-BioNTech, (iv) tout vaccin contre la COVID-19 produit par Moderna, (v) une combinaison de vaccins contre la COVID-19; e) combien de personnes ont reçu une indemnisation à ce jour au titre du PSVV; f) à combien se chiffrent les indemnisations totales accordées à ce jour à des Canadiens victimes d’une vaccination; g) quel âge avait la personne la plus jeune qui a reçu une indemnisation au titre du PSVV, et quel était son diagnostic; h) en ce qui concerne toutes les demandes d’indemnisation suivant un décès, (i) quel est le nombre total de demandes d’indemnisation suivant un décès qui ont été faites au titre du PSVV, (ii) parmi ces demandes, quelles sont les causes primaires de décès autres que le vaccin et leur fréquence, (iii) combien de demandes d’indemnisation suivant un décès ont été approuvées au titre du PSVV, et quels étaient le diagnostic et le statut vaccinal correspondants; i) le PSVV exige-t-il une autopsie avant que ne soit approuvée une demande d’indemnisation suivant un décès; j) si la réponse en i) est affirmative, à quelles exigences d’immunocytochimie les autopsies du PSVV doivent-elles répondre; k) combien de personnes ont porté en appel le refus de leur demande d’indemnisation, et combien ont eu gain de cause; l) en ce qui concerne la détermination de la causalité de l’événement indésirable lié au vaccin contre la COVID-19, (i) quels sont les critères normatifs utilisés, (ii) la commission d’expertise médicale tient-elle compte des critères de Hill; m) quelles sont les qualifications professionnelles de chaque membre de la commission d’expertise médicale; n) qui sont les professionnels qui composent la commission d’expertise médicale?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, le programme pancanadien de soutien aux victimes d’une vaccination, ou PSVV, offre un soutien financier aux personnes au Canada dans les rares cas où elles subissent une blessure grave et permanente à la suite d'un vaccin autorisé par Santé Canada, administré au Canada, le 8 décembre 2020 ou après cette date. Le programme offre également des prestations de décès et une aide pour les frais funéraires dans les rares cas de décès résultant d’un vaccin autorisé par Santé Canada.
Le PSVV pancanadien a été lancé le 1er juin 2021 et est administré de manière indépendante par OXARO, anciennement connu sous le nom de Raymond Chabot Grant Thornton Consulting Inc., avec le financement de l'Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC. Ce programme est disponible pour les personnes vaccinées dans toutes les provinces sauf le Québec. L'ASPC n'intervient pas dans les cas individuels, y compris dans la détermination des décisions concernant la causalité ou l'indemnisation.
En tant qu’administrateur autonome, OXARO fonctionne indépendamment de l’ASPC et supervise tous les aspects de la réception et de l’évaluation des demandes de règlement. OXARO est chargé de fournir des rapports publics périodiques sur les statistiques du programme. La déclaration publique a commencé le 1er décembre 2021 et les données du PSVV pancanadien sont mises à jour deux fois par an. Les derniers rapports publics peuvent être consultés à l'adresse https://www.soutienvictimesvaccination.ca/fr/statistiques-du-programme. Le dernier rapport présente les statistiques du programme jusqu’au 1er décembre 2023. La prochaine mise à jour sera disponible en juin 2024.
La province de Québec continue d’administrer, depuis longtemps, son Programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination, ou PIVV, pour les personnes vaccinées dans cette province, avec un financement fédéral. Des informations sur le PIVV du Québec, y compris les statistiques du programme jusqu’au 31 mars 2023, sont disponibles à l'adresse https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/vaccination/indemnisation-des-victimes-vaccination#c3895
En réponse aux questions a), b), e), f) et k), depuis le dernier rapport public d’OXARO du 1er décembre 2023, OXARO avait reçu 2 233 réclamations; approuvé 138 réclamations par le comité d’expert médical; reçu 102 demandes d'appel; approuvé 6 appels; et versé 11,236 millions de dollars en soutien financier aux demandeurs admissibles.
Au dernier rapport public du Québec le 1er mars 2023, depuis 1988, le Québec avait reçu 410 réclamations; approuvé 56 réclamations; reçu 92 demandes d'appel; approuvé 9 appels; et versé 9,397 millions de dollars en soutien financier aux demandeurs admissibles.
Ces statistiques du programme, y compris les réclamations reçues, les réclamations approuvées et les demandes appels, peuvent également être consultées sur le site Web d'OXARO. Des informations sur le Programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination, pour les personnes vaccinées au Québec, sont disponibles sur le site Web de la province du Québec.
En réponse aux questions et sous-questions a) répartis par tranche d’âge, b) répartis par tranche d’âge, c) quels ont été les diagnostics et leur fréquence, répartis par tranche d’âge, la date d’approbation et le vaccin contre la COVID-19 qui a été reçu, d), g), h), i) et j), le modèle de mise en œuvre utilisé par le gouvernement du Canada, un accord de contribution assujetti à la Politique sur les paiements de transfert, signifie que le travail d’OXARO se déroule de manière autonome et sans lien de dépendance avec l’ASPC. Par conséquent, l’ASPC ne demande et ne reçoit aucune information concernant les réclamations individuelles reçues par OXARO ni les données liées aux données démographiques, aux types de vaccins ou à la nature des blessures causées par les vaccins.
En réponse aux parties l), m) et n), en ce qui concerne les médecins qui effectuent les évaluations du comité d’examen médical et le processus d'évaluation par la suite, OXARO a informé l'ASPC qu'elle veille à ce que les experts médicaux détiennent à la fois un permis valide auprès de leur collège des médecins respectif et une adhésion valide à l'Association canadienne de protection médicale partout au Canada. Selon la nature de la blessure, l'équipe d'experts médicaux rassemblés pour examiner une réclamation peut comprendre des spécialistes, tels que des cardiologues et des neurologues. Ceci est fait pour fournir une analyse complète de chaque réclamation. Les comités d'examen médical utilisent un processus d'évaluation de la causalité développé par OXARO qui est basé sur les pratiques acceptées de l'industrie et les directives de l'Organisation mondiale de la santé sur l'évaluation de la causalité d'un événement indésirable suivant la vaccination.
Question no 2675 — M. John Williamson:
En ce qui concerne l’annonce faite par le gouvernement le 12 août 2021 selon laquelle il investirait 1,44 milliard de dollars dans la constellation de satellites en orbite basse de pointe de Télésat, Télésat Lightspeed: a) quels sont les détails des achats ou des ventes de participation en capital ou d’actions de Télésat du gouvernement depuis l’annonce, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le prix ou le montant total, (iii) le type de transaction (achat ou vente), (iv) le nombre d’actions ou le pourcentage de participation en capital, (v) le prix des actions, le cas échéant; b) quelle est la participation en capital actuelle du gouvernement dans Télésat en ce qui concerne la valeur, le pourcentage de participation en capital, et le nombre d’actions?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, lLes termes de l'accord de principe de 2021 n'ont jamais été finalisés et ont depuis été remplacés. Le gouvernement n'a donc pas déboursé de fonds ni reçu aucune participation pour le projet de satellite d’orbite terrestre basse Lightspeed de Télésat
Depuis, les plans de Télésat et du gouvernement ont été mis à jour. Le gouvernement reste en discussion avec Télésat concernant un investissement potentiel dans le projet.
Question no 2683 — M. Kyle Seeback:
En ce qui concerne l’imposition récemment annoncée d’un plafond des émissions dans le secteur pétrolier et gazier au Canada: a) quelles évaluations le gouvernement du Canada a-t-il réalisées au sujet des effets économiques sur le produit intérieur brut et les exportations, en dollars, du pays; b) le gouvernement a-t-il analysé et examiné les incidences possibles sur les entreprises canadiennes qui exportent des produits énergétiques et, le cas échéant, quels sont les détails; c) le gouvernement a-t-il pris en considération les éventuelles conséquences économiques sur le plan des pertes d’emplois dans le secteur de l’énergie, à l’échelon provincial et territorial, et, le cas échéant, quelles étaient ses conclusions; d) avant l’annonce de l’imposition d’un plafond des émissions, le gouvernement a-t-il eu des relations publiques ou des séances d’information avec des organisations non gouvernementales (ONG), les Nations Unies et des directions des Nations Unies à l’échelon ministériel et, le cas échéant, de quelle nature étaient ces discussions et quels ont été leurs résultats; e) le gouvernement a-t-il retenu les services d’une ONG ou d’une entité ou d’un intervenant à l’extérieur pour soulever la question dans les médias canadiens et, le cas échéant, qui était concerné et combien d’argent a été consacré à ces activités; f) quels sont les détails financiers et contractuels de l’ensemble des mémoires, notes d’information, documents d’établissement de la portée et analyses des répercussions économiques que la ministres de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques et la ministre des Finances ainsi que les bureaux ministériels concernés et d’autres ministres, sous-ministres et sous-ministres adjoints ont envoyés ou reçus dans le dossier de l’imposition d’un plafond des émissions, de 2016 à 2024?
L’hon. Steven MacKinnon (leader du gouvernement à la Chambre, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s’est engagé à plafonner et à réduire les émissions de gaz à effet de serre, ou GES, du secteur pétrolier et gazier, à un rythme et dans les proportions nécessaires pour contribuer aux objectifs climatiques du Canada d’ici 2030 et atteindre la carboneutralité d’ici 2050, et d’une façon qui permet au secteur d’être concurrentiel dans une économie mondiale carboneutre émergente. Comme il s’agit du plus grand émetteur de GES au pays et la seule source importante qui continue de croître, décarboner le secteur pétrolier et gazier est essentiel pour atteindre les cibles d’émissions du Canada. Le secteur est également une puissance économique, un innovateur qui a fait ses preuves et une source de bons emplois. Le plafond sur les émissions aidera à décarboner la production de pétrole et de gaz pour faire du Canada un producteur très efficace qui répond à la demande mondiale et à veiller à ce que le secteur soit sur la voie de carboneutralité d’ici à 2050. Ce plafond sur les émissions fait partie intégrante de la feuille de route du Gouvernement du Canada visant à soutenir la décarbonation de la production de pétrole et de gaz.
Le 18 juillet 2022, le gouvernement a publié un document de travail présentant deux options réglementaires pour plafonner les émissions de GES du secteur pétrolier et gazier: un nouveau système national de plafonnement et d’échange pour les émissions de GES ou des modifications aux systèmes actuels de tarification du carbone. Le document de travail invitait les intervenants à formuler des commentaires sur les deux options et il a généré une grande quantité de réponses. Environnement et Changement climatique Canada, ou ECCC, a reçu plus de 150 soumissions des provinces, des territoires, d’organisations autochtones, de l’industrie, d’organisations non gouvernementales de l’environnement et d’universités, ainsi que plus de 25 000 commentaires de membres du public. Les commentaires sur le document de travail ont orienté l’approche du gouvernement concernant cette politique importante.
En plus de la période de commentaires officielle, le gouvernement du Canada a également tenu un nombre important de webinaires d’information et des réunions bilatérales avec divers partenaires et parties intéressées. L’information recueillie et les commentaires reçus pendant cette mobilisation ont été pris en considération dans la conception de l’approche réglementaire proposée.
Le 7 décembre 2023, le gouvernement du Canada a publié un cadre réglementaire canadien pour un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre du secteur pétrolier et gazier pour une période de commentaires du public de 60 jours. Le gouvernement a reçu 107 soumissions écrits officiels des provinces, des territoires, d’organisations autochtones, de l’industrie, d’organisations non gouvernementales de l’environnement et d’universitaires, ainsi que plus de 35 000 commentaires de membres du public. Les commentaires sur le Cadre réglementaire sont utilisés pour éclairer l'élaboration du projet de règlement.
Le gouvernement du Canada prévoit publier un projet de règlement en 2024 dans la partie I de la Gazette du Canada pour une période de consultation publique de 60 jours. Les impacts de la politique seront évalués au cours du processus réglementaire et publiés dans le résumé de l'analyse d'impact de la réglementation qui accompagne le projet de règlement. Des commentaires formels écrits sur le projet de règlement seront également sollicités à ce moment. La publication du règlement définitif est prévue pour 2025, les premières obligations de déclaration commençant au plus tôt en 2026 et les exigences complètes du système entrant en vigueur progressivement entre 2026 et 2030.
Le gouvernement du Canada n'a pas retenu les services d'organisations non gouvernementales ou d'entités ou intervenants à l'extérieur du gouvernement pour soulever la question dans les médias canadiens. Le gouvernement n'a passé aucun contrat pour soutenir l'analyse liée au plafonnement des émissions de pétrole et de gaz.
Question no 2685 — M. Tony Baldinelli:
En ce qui concerne le modèle de travail hybride du Secrétariat de la fonction publique (SCT) pour la fonction publique fédérale: a) le SCT a-t-il demandé l’opinion du Commissariat à la protection de la vie privée sur le risque d’atteintes, causées par intention malveillante comme une cyberattaque, un accident ou de la négligence, à la confidentialité des renseignements ou à la protection des données sensibles de citoyens canadiens, et, le cas échéant, quand l’opinion a-t-elle été demandée, et quelle est l’opinion qui a été reçue; b) le SCT sait-il si des violations de la confidentialité ou de la protection des données se sont produites en raison de l’utilisation, par les employés fédéraux en télétravail depuis le 16 mars 2020, de réseaux, d’appareils, de logiciels ou de matériel informatique non sécurisés, et, le cas échéant, quels sont les détails de chaque violation, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le ministère ou l’organisme concerné, (iii) un sommaire de ce qui est arrivé, (iv) le nombre de personnes dont les renseignements ont été compromis, (v) la nature des renseignements compromis, (vi) le temps écoulé avant que la violation soit neutralisée, (vii) les détails à savoir si les personnes dont les renseignements ont été compromis ont été avisées, et comment, (viii) la date à laquelle le commissaire à la protection de la vie privée a été avisé, le cas échéant?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a), dans le contexte du modèle de travail hybride pour la fonction publique fédérale, la Division des politiques de l’information et de la protection des renseignements personnels du Secrétariat du Conseil du Trésor, ou SCT, a consulté le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, ou CPVP, pour l’Avis de mise en œuvre de l’AIPRP 2020-01: Orientation sur les délais découlant des mesures d’atténuation de l’incidence de la nouvelle maladie Coronavirus, ou COVID-19, sur les lieux de travail fédéraux, en mars 2020; et la mise en œuvre des régimes de vérification des ministères qui soutiennent l'Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail, en février 2023.
Le SCT n'a pas consulté en particulier le CPVP sur le risque d’atteintes, causées par intention malveillante comme une cyberattaque, un accident ou de la négligence, à la confidentialité des renseignements ou à la protection des données sensibles de citoyens canadiens.
Au sujet de la partie b), l'annexe A de la Politique sur la protection de la vie privée du SCT fournit les définitions suivantes:
Atteinte à la vie privée: la création, collecte, usage, communication, conservation ou retrait inappropriée ou non autorisée de renseignements personnels ou accès inapproprié ou non autorisé aux renseignements personnels.
Atteinte substantielle à la vie privée: Une atteinte à la vie privée qui pourrait vraisemblablement entraîner un risque réel de préjudice grave pour une personne. Le préjudice grave comprend la lésion corporelle, l’humiliation, le dommage à la réputation ou aux relations, la perte financière, le vol d’identité, l’effet négatif sur le dossier de crédit, le dommage aux biens ou leur perte, et la perte de possibilités d’emploi ou d’occasions d’affaires ou d’activités professionnelles.
Conformément à la section 4.2.8 de la Politique, les responsables des institutions fédérales ou leurs délégués assument les responsabilités de signaler les atteintes substantielles à la vie privée au SCT du Canada et au Commissariat à la protection de la vie privée du CPVP après avoir déployé des efforts pour limiter, évaluer et atténuer l’atteinte et au plus tard sept jours après que l’institution détermine que l’atteinte est substantielle.
Bien que le SCT maintien de façon central certains détails liés aux rapports d'atteinte substantielle à la vie privée soumis par les institutions fédérales assujetties à la Loi sur la protection des renseignements personnels, il n’enregistre pas le lieu de travail de l'employé au moment de l'atteinte. Le SCT ne maintien pas de façon centralisée et reçoit aucun détail sur les atteintes non substantielles à la vie privée.
Question no 2686 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne le projet d’Identité numérique des voyageurs connus (INVC) annoncé par le gouvernement en janvier 2018 et le projet pilote qui lui a succédé, les authentifiants de voyage numérique (DTC): a) quel est l’état d’avancement des deux projets; b) pourquoi a-t-on pris la décision de ne pas reprendre l’INVC; c) comment ont été utilisées les données, y compris les données personnelles, qui ont été obtenues par le biais de l’INVC; d) les données, y compris les données personnelles, obtenues par l’intermédiaire de l’INVC, ont-elles été conservées, et, le cas échéant, par qui, y compris le pays, le territoire, l’organisation et les détails de l’entreprise, y compris (i) quels types de données ont été conservés, (ii) où sont stockées les données; e) quelle est la nature de la participation du gouvernement, y compris de ses agences, au nouveau projet de DTC; f) quelle est la participation du Forum économique mondial au nouveau projet, le cas échéant; g) qui sont les partenaires du projet; h) quelle est la date de fin du projet de DTC; i) combien de voyageurs canadiens ont choisi de participer au projet à ce jour; j) dans le cas des voyageurs qui ont participé au projet, quel type de données a été communiqué (i) au gouvernement, (ii) aux tierces parties; k) quelles sont les tierces parties qui ont reçu les données en j)(ii); l) quelles sont les technologies mises à l’essai par le gouvernement, et quels sont les paramètres de ces essais; m) quels (i) avantages, (ii) problèmes, des technologies ont été recensés à ce jour; n) quelles sont les dépenses totales liées aux projets d’INVC et de DTC depuis 2018, ventilées par type de dépense?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Transports Canada, ou TC, a officiellement mis fin à sa participation au projet d’identité numérique des voyageurs connus, ou INVC, en avril 2023. Le projet de l’INVC n'a jamais été lancé.
Le projet pilote sur les titres de voyage numériques, ou TVN, a été lancé le 7 janvier 2024 et s'est achevé le 31 mars 2024.
Au sujet de la partie b), le projet INVC a été reporté indéfiniment en raison de la pandémie de COVID-19 en mars 2020. En avril 2023, TC et le Royaume des Pays-Bas ont notifié le Forum économique mondial qu’ils avaient officiellement mis fin à leur participation en raison de contraintes de ressources, de restrictions de voyage et de priorités concurrentes.
Au sujet de la partie c), aucune donnée n'a été obtenue puisque le projet de l’INVC n’a jamais été officiellement lancé.
Au sujet de la partie d), aucune donnée de quelque type que ce soit n'a été conservée ou stockée puisque le projet de l’INVC n’a jamais été lancé.
Au sujet de la partie e), TC a facilité le projet pilote sur les TVN avec KLM Royal Dutch Airlines et le Royaume des Pays-Bas en aidant KLM à recevoir un ordre ministériel d'exemption de Sécurité publique Canada pour les articles 4 et 4.1 du Règlement sur les voyages aériens sécurisés afin de permettre l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale dans un projet pilote en direct pour vérifier l'identité des passagers participants à la porte d'embarquement pour les vols à destination du Royaume des Pays-Bas.
Une des conditions de l'exemption ministérielle était que KLM s'assure que la participation des passagers au projet pilote sur les TVN soit volontaire.
Au sujet de la partie f), le Forum économique mondial n'a participé à aucun titre au projet pilote sur les TVN de KLM.
Au sujet de la partie g), les partenaires du projet pilote sur les TVN étaient KLM, le Royaume des Pays-Bas et l'aéroport international Montréal-Trudeau où le pilote en direct a été hébergé au Canada pour les vols en partance.
Au sujet de la partie h), le projet pilote DTC s'est achevé le 31 mars 2024.
Au sujet de la partie i), puisque TC n'a pas recueilli de données dans le cadre du projet pilote sur les TVN, le nombre total ou la citoyenneté des passagers qui se sont portés volontaires pour le projet pilote n’est pas connu.
Au sujet des parties j)(i) et (ii), aucune donnée du projet pilote sur les TVN n'a été partagée avec TC et aucune donnée n'a été partagée avec des tiers canadiens, tels que l'aéroport international Montréal-Trudeau.
Au sujet de la partie k), aucun tiers n'a reçu de données.
Au sujet de la partie l), TC n'a pas effectué de tests car le projet pilote sur les TVN était géré par KLM en partenariat avec le Royaume des Pays-Bas.
Au sujet de la partie m), puisque le projet pilote sur les TVN était mené par KLM, ses résultats, y compris les avantages et les problèmes liés à la technologie, sont commercialement exclusifs. Pour de plus amples informations, on peut s’adresser à KLM et au Royaume des Pays-Bas.
Au sujet de la partie n), pendant la durée de la participation de TC au projet de l’INVC, les dépenses de TC ont totalisé 399 938 $ en salaires et 238 627 $ en autres coûts d'exploitation.
Il n'y a pas de dépenses gouvernementales de TC en relation avec le projet pilote sur les TVN mené par KLM et le Royaume des Pays-Bas.
Question no 2687 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne l’information du gouvernement sur les essais de modification de la météo au Canada depuis 2015: a) quels essais de modification de la météo, y compris, sans s’y limiter, l’ensemencement ou la modification de nuage, la suppression de la grêle, la dissipation du brouillard, la modification des précipitations, la modification de la foudre ou l’ensemencement d’ouragan, ont eu lieu à la connaissance du gouvernement; b) quels sont les (i) dates de début et de fin des essais visés en a), (ii) objectifs énoncés, (iii) régions affectées; c) quels techniques, produits chimiques et équipement ont servi à chacun des essais de modification de la météo connus; d) des essais de modification de la météo illégaux ou contestés ont-ils eu lieu au Canada, à la connaissance du gouvernement, et dans l’affirmative, quels sont les détails de chacun, y compris les dates et un sommaire de l’essai; e) quel financement ou soutien, le cas échéant, le gouvernement accorde-t-il aux essais visés au point a); f) quels sont les ministères ou organismes gouvernementaux qui sont concernés par les initiatives visées en e), et quels sont les objectifs ou secteurs de recherche des programmes connexes; g) quelles entités internationales ont pris part à ces essais, le cas échéant; h) quels résultats ou impacts ces essais et les méthodes et produits chimiques utilisés ont-ils eus, notamment sur l’environnement, l’intensité des tempêtes ou autrement?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, à propos de la partie a) de la question, depuis 1996, une seule entreprise a déclaré avoir entrepris des essais de modification du temps au Canada. Il s’agit de Weather Modification Inc., qui gère un programme de suppression de la grêle en Alberta.
À propos de la partie b), les opérations annuelles se déroulent entre le 1er juin et le 15 septembre de chaque année. L’objectif des opérations d’ensemencement des nuages est de réduire les dégâts causés par la grêle lors des orages dans le centre et le sud de l’Alberta.
À propos de la partie c)(i), selon l’avis d’intention de l’Atlantic High-Skilled Program, ou AHSP, 2023, les nuages sont ensemencés soit à partir de la base, soit à partir du sommet. L’ensemencement de la base des nuages consiste à libérer des particules d’iodure d’argent à la base des zones de courant ascendant près de la base des nuages, particules qui sont ensuite transportées vers les nuages par les vents ascendants. L’ensemencement des nuages par le sommet, effectué entre les niveaux de -5 et -10 degrés Celsius, consiste à lancer des fusées éclairantes dans les nuages. Ces fusées libèrent de l’iodure d’argent et pénètrent les bords des cellules convectives uniques répondant aux critères d’ensemencement. Les facteurs qui déterminent l’ensemencement du sommet ou de la base des nuages sont la structure de la tempête, la visibilité, la hauteur de la base des nuages ou le temps disponible pour atteindre l’altitude d’ensemencement.
À propos de la partie c)(ii), l’iodure d’argent est utilisé comme principal agent d’ensemencement.
À propos de la partie c)(iii), elon les avis d’intention de l’AHSP pour 2020 et 2021, cinq aéronefs sont utilisés chaque saison pour mener à bien les opérations, qui sont désignées sous les noms de Hailstop 1 à Hailstop 5. Entre 2015 et 2020, la flotte comprenait trois avions à réaction Beechcraft King Air C90 et deux avions Cessna C340. Depuis 2021, la flotte se compose uniquement de cinq avions à réaction Beechcraft King Air C90. L’équipement opérationnel comprend également un radar météorologique Doppler en bande C, d’une puissance de pointe de 250 kW, avec une largeur de faisceau de 1,65 degré. Ce radar est situé à l’aéroport d’Olds-Didsbury, monté sur une tour de 15,3 mètres, radôme compris, selon l’avis d’intention de l’AHSP pour 2020 et 2021.
Au sujet de la partie d), à ce jour, Environnement et Changement climatique Canada, ou ECCC, n’a connaissance d’aucun essai de modification du temps au Canada qui enfreindrait la Loi sur les renseignements en matière de modification du temps ou d’autres lois administrées par ECCC.
Au sujet de la partie e), ECCC ne fournit aucun financement pour soutenir cette activité.
Au sujet de la partie f), il n’y a pas d’organismes gouvernementaux responsables des essais mentionnés à la partie e) à l’échelle fédéral.
Au sujet de la partie g), Weather Modification International travaille sous contrat pour mener des opérations d’ensemencement des nuages pour le compte de l’Alberta Severe Weather Management Society, ou ASWMS. Il s’agit d’une organisation américaine basée à Fargo, dans le Dakota du Nord, selon l’avis d’intention de l’AHSP 2023.
Au sujet de la partie h), les émissions produites par l’iodure d’argent, en tant qu’agent d’ensemencement, sont considérées comme ayant des incidences négligeables sur l’environnement ou la santé humaine selon une évaluation préalable réalisée par ECCC et Santé Canada.
Question no 2690 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne la participation du Canada à la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos (Suisse), du 15 au 19 janvier 2024: a) combien de personnes faisaient partie de la délégation canadienne; b) qui étaient les membres de la délégation, y compris, pour chacun, leur (i) nom, (ii) titre, (iii) rôle; c) quels sont les détails de toutes les réunions tenues à Davos auxquelles la vice-première ministre a participé, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) les nom et titre des participants, (iii) l’objet de la réunion, (iv) les points à l’ordre du jour, (v) le résumé de ce qui s’y est passé, y compris tout ce qui a été convenu; d) quels sont les détails de toutes les réunions tenues à Davos auxquelles des membres de la délégation canadienne autres que la vice-première ministre ont participé, y compris, pour chaque réunion, (i) la date, (ii) les nom et titre des participants, (iii) l’objet de la réunion, (iv) les points à l’ordre du jour, (v) le résumé de ce qui s’y est passé, y compris tout ce qui a été convenu; e) quels sont les détails de tout accord conclu pendant le Forum, y compris le résumé des modalités; f) quels sont les détails de toutes les mesures de suivi prises par le gouvernement à la suite de ce qui s'est passé pendant le Forum; g) quels sont les détails de toutes les notes de service ou notes d'information préparés pour appuyer la délégation du Canada au Forum, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) le sujet, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier; (h) quel a été le coût total pour le contribuable, ventilé par catégorie de dépense?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, la réponse du ministère des Finances aux parties a) à h) est la suivante:
La rencontre annuelle du Forum économique mondial s’est déroulée à Davos, en Suisse, du 15 au 19 janvier 2024. En ma qualité de vice-première ministre et ministre des Finances, j’ai participé à cette rencontre du 16 au 19 janvier 2024 pour défendre les intérêts économiques du Canada.
J’ai tenu des réunions avec des dirigeants d’entreprise et d’autres participants, notamment des membres de la délégation ukrainienne; divers chefs d'entreprise au sujet des possibilités qui s'offrent au Canada; et des dirigeants de gouvernements étrangers et des représentants élus.
J’ai également participé à une table ronde intitulée « Pas de reprise sans commerce et sans investissement ». Parmi les participants figuraient Brian Moynihan, président-directeur général de la Bank of America; Ngozi Okonjo-Iweala, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce ; et Valdis Dombrovskis, commissaire européen au commerce.
Concernant la réponse du ministère des Finances à la partie h), notons que les frais de voyage des hauts fonctionnaires ou employés des ministères, des ministres, des conseillers ministériels et du personnel ministériel sont divulgués de manière proactive sur ouvert.Canada.ca à https://rechercher.ouvert.canada.ca/voyage/.
Question no 2691 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne l’investissement de la Banque de l'infrastructure du Canada (BIC) dans les rénovations énergétiques d’Avenue Living: a) quel est le sommaire des modalités de l’accord de projet conclu avec Avenue Living; b) quels immeubles font l’objet des rénovations financées par la BIC; c) pour quels immeubles la BIC a-t-elle connaissance d’une hausse importante des loyers depuis la conclusion des modalités financières de l’accord; d) quelle part des sommes à investir a été déboursée à ce jour, et comment ces sommes ont-elles été déboursées; e) quel est l’état actuel de chacun des projets de rénovations d’Avenue Living; f) quelles mesures la BIC a-t-elle prises lorsque l’accord de financement a été conclu pour ne pas que l’investissement serve de prétexte à une hausse des loyers; g) si la réponse en f) est « aucune », pourquoi rien n’a été fait; h) quels changements, s'il y a lieu, la BIC apportera-t-elle à l’accord à la lumière de la hausse des loyers observée dans certains immeubles; i) quels changements la BIC apporte-t-elle pour empêcher que son soutien financier des rénovations entraîne une hausse des loyers dans les immeubles de location?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne l’investissement de la Banque de l’infrastructure du Canada, ou BIC, dans les rénovations énergétiques d’Avenue Living, en réponse à la partie a) de la question, l’investissement de la BIC est structuré sous forme de deux prêts à l’entreprise, collectivement, la « facilité de crédit de la BIC », consentis à deux entités d’Avenue Living, collectivement, « Avenue Living », qui détiennent en propriété exclusive les bâtiments visés par les rénovations énergétiques aux fins de la décarbonation, chacune, un « projet ». Avenue Living peut effectuer des décaissements au titre de la facilité de crédit de la BIC sur une période de disponibilité de quatre ans, jusqu’à concurrence de 80 % du total des coûts admissibles du projet, déduction faite des subventions, sans excéder 130 millions de dollars au total. Le montant total décaissé sera converti en un prêt à terme entièrement amortissable à la première des deux éventualités suivantes: l’achèvement du projet final; ou un an après la fin de la période de disponibilité. L’investissement de la BIC doit être entièrement remboursé dans les 24 ans suivant la clôture financière.
En ce qui concerne la partie b), Avenue Living n’avait pas utilisé la facilité de crédit de la BIC pour financer des rénovations énergétiques de bâtiments au 3 mai 2024. Avenue Living a dressé une liste préliminaire d’environ 95 bâtiments qu’ils ont l’intention de rénover avec le soutien du financement de la BIC. Le portefeuille proposé est composé d’environ 240 bâtiments, qui sont tous liés par des critères d’admissibilité précis, y compris un seuil de décarbonation minimal requis. Conformément aux dispositions de la facilité de crédit de la BIC, Avenue Living peut ajouter, retirer ou remplacer des bâtiments dans la liste préliminaire pendant toute la période de disponibilité, sous réserve du respect des critères d’admissibilité définis et du seuil minimal de décarbonation (toujours sous réserve de la durée de la période de disponibilité et du montant global maximal de l’investissement de la BIC).
En ce qui concerne la partie c), la BIC n’a accès à aucune information relative à des propriétés spécifiques et aux augmentations de loyers. En outre, Avenue Living n’avait pas utilisé la facilité de crédit de la BIC pour financer des rénovations énergétiques de bâtiments au 3 mai 2024.
En ce qui concerne la partie d), aucun décaissement au titre de la facilité de crédit de la BIC n’a été effectué en faveur d’Avenue Living au 3 mai 2024.
En ce qui concerne la partie e), au 3 mai 2024, tous les projets en étaient à divers stades de développement préliminaire, certains bâtiments étant plus avancés et approchant les critères d’admissibilité et les conditions de décaissement aux termes de la facilité de crédit de la BIC.
En ce qui concerne la partie f), le mandat principal de l’initiative de rénovations énergétiques de bâtiments , ou IREB, de la BIC est de réduire les obstacles à l’investissement pour moderniser et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments existants afin de réduire considérablement les émissions de carbone, ce qui améliorera en outre les conditions de vie des locataires grâce aux avantages conjoints. Dans le cas d’Avenue Living, chaque projet est assujetti à l’atteinte d’objectifs minimaux précis de décarbonation et l’investissement éventuel de la BIC a été évalué en fonction de ces objectifs. La facilité de crédit de la BIC a été conclue selon des modalités qui rendent ces réductions économiquement réalisables. De plus, Avenue Living est liée en vertu de la facilité de crédit de la BIC par des exigences de conformité aux lois applicables, y compris les lois, règlements et politiques applicables aux propriétaires-locataires en vigueur à ce moment dans les territoires pertinents. L'objectif d'Avenue Living est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 49 % dans l'ensemble du portefeuille de projets de rénovation, tout en maintenant un seuil minimum de réduction annuelle des gaz à effet de serre d’au moins 30 % pour chaque bâtiment.
En ce qui concerne la partie g), bien qu’un avantage indirect de la facilité de crédit de la BIC soit de réduire la charge économique pour Avenue Living et ses locataires bénéficiant de rénovations énergétiques, le mandat principal de l’IREB de la BIC est d’aider les propriétaires de bâtiments existants à réduire les obstacles à l’investissement pour moderniser et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments existants, ce qui dicte les dispositions spécifiques incluses dans toute convention de crédit.
En ce qui concerne la partie h), la BIC comprend que l’abordabilité est un enjeu crucial pour la population canadienne, et c’est pourquoi nous nous assurons que les rénovations énergétiques de bâtiments résidentiels financées par la BIC ne serviront pas de justification pour augmenter les loyers. Avenue Living et la BIC continuent de discuter de cette question.
En ce qui concerne la partie i), pour tous les investissements ultérieurs de la BIC aux termes de l’IREB qui financent la rénovation énergétique de bâtiments résidentiels à logements multiples, les conventions de prêt comprendront des dispositions qui limiteront la capacité d’un emprunteur d’augmenter les loyers ou d’imposer un fardeau supplémentaire sur les services publics aux locataires existants par suite de l’investissement de la BIC dans les rénovations énergétiques visant la décarbonation.
Question no 2692 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne les organismes de bienfaisance enregistrés auprès de l’Agence du revenu du Canada: a) quels organismes de bienfaisance comptant des agents ou des intermédiaires israéliens ont vu leur statut révoqué à la suite d’une vérification entre 2017 et 2023; b) quels organismes de bienfaisance comptant des agents ou des intermédiaires israéliens ont échoué à une vérification entre 2017 et 2023 et n’ont pas eu leur statut révoqué; c) quels sont les règles, les règlements et les protocoles internes régissant la révocation du statut d’organisme de bienfaisance en ce qui concerne les bénéficiaires canadiens et étrangers; d) quels sont les outils d’évaluation des risques de l’ARC et la grille des risques pour les organismes de bienfaisance qui ont des intermédiaires étrangers?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question de ma collègue, voici la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, en date du 3 mai 2024, c’est-à-dire, la date de la question).
Au sujet des parties a) et b), l’ARC ne recueille pas de renseignements sur la nationalité des agents ou des intermédiaires d’un organisme de bienfaisance enregistré.
Au sujet de la partie c), pour être enregistré en tant qu’organisme de bienfaisance, un organisme doit être exploité exclusivement à des fins de bienfaisance et consacrer toutes ses ressources à des activités qui servent ces fins. Pour relever de la bienfaisance, les fins doivent appartenir à l’une ou plusieurs des catégories suivantes: le soulagement de la pauvreté; la promotion de l’éducation; la promotion de la religion; et les autres fins qui sont utiles à la communauté.
La Loi de l’impôt sur le revenu permet à un organisme de bienfaisance enregistré d’exercer ses activités des façons suivantes: en se livrant à ses propres activités de bienfaisance par l’entremise de son propre personnel ou de volontaires; d’un intermédiaire, pourvu que l’organisme de bienfaisance exerce une direction et un contrôle sur ses propres ressources; en effectuant des versements admissibles au moyen de dons à des donataires reconnus; de subventions à des organisations donataires, des donataires non reconnus, pourvu que l’organisme de bienfaisance respecte les exigences en matière de responsabilisation.
Les fins d’un organisme de bienfaisance enregistré doivent également procurer un avantage tangible au public dans son ensemble ou à une partie importante de celui-ci. De plus, les fins et les activités qui sont illégales au Canada ou contraires aux politiques publiques sont interdites, notamment le soutien aux activités terroristes et militaires.
Les organismes de bienfaisance enregistrés doivent également tenir des registres comptables adéquats pour permettre à l’ARC de vérifier les dons faits à l’organisme de bienfaisance, de s’assurer de la bonne utilisation de ses ressources et de veiller à ce que ses fins et ses activités relèvent toujours de la bienfaisance.
Comme toujours, afin de déterminer si une activité particulière sert à atteindre une fin de bienfaisance et satisfait à toutes les autres exigences de l’enregistrement en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu, l’ARC doit examiner tous les faits pertinents au cas par cas. Si l’ARC cerne des cas d’inobservation à la suite d’une vérification, elle utilise, dans la mesure du possible, une approche fondée sur le risque. Dans le cadre de cette approche, elle donne généralement à un organisme de bienfaisance la possibilité de corriger l’inobservation au moyen de l’éducation ou d’une entente d’observation. D’autres interventions, telles que les sanctions ou les révocations, sont réservées aux cas où un organisme de bienfaisance s’est livré à des actes d’inobservation plus graves. Les faits relatifs au cas de l’organisme de bienfaisance déterminent l’approche que l’ARC adoptera en matière d’observation.
L’ARC prend ses décisions concernant la vérification des organismes de bienfaisance enregistrés qui traitent avec des bénéficiaires nationaux et internationaux en se fondant sur les exigences de la Loi de l’impôt sur le revenu et de la common law concernant les organismes de bienfaisance enregistrés. Ces exigences s’appliquent quel que soit le pays dans lequel un organisme de bienfaisance exerce ses activités ou la nationalité des agents et des intermédiaires avec lesquels il fait affaire.
Au sujet de la partie d), les renseignements de nature délicate sur les processus internes de l’ARC, tels que ses stratégies d’évaluation des risques, ses techniques de vérification et les raisons de la sélection des dossiers, ainsi que tout autre renseignement auquel un membre du public n’aurait pas le droit d’accéder, ne peuvent pas être divulgués. L’ARC ne divulgue en aucun cas ce type de renseignement à des parties externes, même lorsqu’une autorisation concernant des dossiers spécifiques est obtenue, car ces renseignements pourraient être utilisés pour miner et éventuellement compromettre ses efforts d’observation.
Question no 2697 — Mme Christine Normandin:
En ce qui concerne les contrats d’approvisionnement en matière de défense depuis 2015: quelles sont les retombées industrielles et technologiques, ventilées par province et territoire?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ou ISDE, publie chaque année un rapport annuel sur les retombées industrielles et technologiques, ou RIT, dans un effort de transparence quant aux résultats et à l'état d'avancement de la politique des RIT. Le plus récent rapport annuel des RIT, en 2023, met en évidence, à l'échelle nationale, l'impact des obligations de RIT actives en 2022 qui présente un portrait instantané en utilisant les dernières données disponibles. Le rapport fournit des informations sur les obligations sur la période de 15 ans, 2017-2033. Cette période est utilisée pour le rapport annuel afin de refléter la période de réalisation des obligations RIT par les maîtres d'œuvre, qui peut durer plusieurs années. Le rapport a été mis à jour à l'automne 2023 et est publié chaque année pour fournir des informations sur les retombées économiques découlant des acquisitions militaires actuelles et prévues. Le rapport annuel 2022 présente les données à partir de 2016. Le rapport annuel 2021 présente les données à partir de 2015.
Le rapport annuel des RIT 2023, en particulier à la page 5, qui présente une ventilation par région des activité RIT au Canada. Cela comprend les chiffres répartis dans les régions de l'Ouest canadien, de l'Ontario, du Québec et des maritimes, et montre l'activité ventilée par secteur, c’est-à-dire aérospatiale, marine, technologie de l'information et terrestre, espace et « autres industries ». À titre d'exemple, l'activité commerciale des RIT au Québec au cours de la période de référence est axée sur l'aérospatiale, 68 %, suivie par les technologies de l'information et terrestres, 20 %, la marine, 8 %, l'espace, 2 %, et d'autres industries, 2 %. Pour des fins de compte-rendu, les valeurs des données sont regroupés par projets pour les territoires sous la rubrique Ouest canadien.
Les données de base du rapport dans son ensemble sont basées sur les crédits d'ITB et les engagements d'obligations de RIT actifs en 2022, sur la période de 15 ans 2017-2033, comme on le trouve spécifié sur chaque page. La page 4 fournit des informations sur l'impact économique annuel moyen de la politique de RIT sur la base des transactions de RIT créditées sur la période 2017-2021 à partir des obligations de RIT actives en 2022. Les estimations de l'impact économique sont rapportées au niveau national et ne peuvent pas être ventilées au niveau régional; les principes de la méthodologie des retombées économiques se trouvent à la page 12.
En plus du rapport annuel des RIT, ISDE publie également chaque année un rapport sur les progrès des entrepreneurs pour démontrer les progrès des entrepreneurs dans l'exécution de leurs obligations en matière de RIT. Dans le rapport sur les progrès de l'entrepreneur, on trouve des informations ventilées par projet et par entrepreneur. Ces informations comprennent le montant de l'obligation, complétée, en cours et non identifiée.
Lorsqu’il traite les documents parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes de la Loi sur l’accès à l’information. Certains renseignements n’ont pas été communiqués, car il s’agissait de renseignements de tiers.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 2653, 2655 à 2657, 2671, 2673, 2674, 2676 à 2682, 2684, 2688, 2689, 2693 à 2696, 2698, et 2699 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents contenant les réponses du gouvernement seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 2653 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne le Rapport 5 (2024) du commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du Canada: a) combien le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire a-t-il dépensé ces cinq dernières années pour l’élaboration d’une stratégie d’atténuation des changements climatiques; b) combien d’employés ont été ou sont affectés à l’élaboration de la stratégie; c) comment l’argent a-t-il été dépensé, ventilé par initiative?
(Le document est déposé.)
Question no 2655 — M. Michael Cooper:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et la politique d’intérêt public temporaire créant des voies d’accès à la résidence permanente pour les résidents de Hong Kong depuis 2021, par année: a) combien de personnes originaires de Hong Kong ont immigré au Canada au titre du programme de résidence permanente, ventilées selon (i) la catégorie de l’immigration économique, (ii) le programme de réunion des familles, (iii) la catégorie des personnes protégées et des réfugiés, (iv) la catégorie « ordre humanitaire et autre », ventilées par volet individuel; b) combien de personnes originaires de Hong Kong ont demandé la résidence permanente pour des « considérations d’ordre humanitaire » distinctes des voies d’accès à la résidence permanente ouvertes par la politique d’intérêt public temporaire depuis 2021; c) en ce qui concerne la politique d’intérêt public temporaire, quelle est la ventilation des demandes depuis 2021 au titre (i) du volet A, (ii) du volet B, ventilées par catégorie de RP; d) des demandes en c), combien (i) ont été approuvées, (ii) ont été rejetées, (iii) sont à l’étude; e) des demandes rejetées en d), au titre de quelle catégorie de raisons ont-elles été rejetées, ventilées selon le nombre; f) des demandes à l’étude ou rejetées en c), quelle est leur ventilation selon qu’elles sont (i) des demandes individuelles, (ii) des demandes familiales; g) des demandes approuvées en c), combien étaient liées aux quotas ministériels existants de la politique d’intérêt public temporaire ou de la fourchette annuelle d’admissions prévues énoncée dans le rapport annuel d’IRCC sur les admissions de résidents permanents au titre (i) de la catégorie de l’immigration économique, (ii) du programme de réunion des familles, (iii) de la catégorie des personnes protégées et des réfugiés, (iv) de la catégorie « ordre humanitaire et autre »?
(Le document est déposé.)
Question no 2656 — M. Michael Cooper:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et la voie d’accès au permis de travail ouvert au titre de la politique d’intérêt public temporaire visant les résidents de Hong Kong: a) combien de demandes ont été reçues par des personnes originaires de Hong Kong, sur lesquelles était inscrit « PPHKRT » comme titre d’emploi, depuis l’instauration du programme en 2021; b) parmi les demandes en a), combien (i) ont été acceptées, (ii) ont été rejetées, (iii) sont en cours d’examen; c) parmi les demandes rejetées en b), quelle est la répartition des rejets en fonction de l’emplacement du bureau ou du centre de traitement d’IRCC; d) combien de demandes ont été rejetées en raison de l’absence d’étude d’impact sur le marché du travail?
(Le document est déposé.)
Question no 2657 — M. Michael Cooper:
En ce qui concerne la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR): a) quel est le nombre total d’arbitres à la Section de la protection des réfugiés; b) parmi les arbitres en a), combien sont titulaires d’un diplôme postsecondaire, ventilé par (i) bureau, (ii) type de diplôme; c) parmi les arbitres en a), combien ont une expérience des tribunaux; d) parmi les arbitres ayant une expérience des tribunaux, (i) dans quel bureau travaillent-ils, (ii) combien d’années d’expérience ont-ils, (iii) en quelle année ont-ils été embauchés; e) parmi les arbitres en a), combien ont une expérience de la fonction publique; f) pour chaque arbitre ayant une expérience de la fonction publique, (i) dans quel bureau travaille-t-il, (ii) combien d’années d’expérience a-t-il, (iii) en quelle année a-t-il été embauché; g) quels étaient les critères de qualification essentiels requis pour être arbitre à la CISR en (i) 2011, (ii) 2012, (iii) 2015, (iv) 2020, (v) août 2021, (vi) novembre 2021, (vii) 2023?
(Le document est déposé.)
Question no 2671 — M. Alain Therrien:
En ce qui concerne l’organisation et les frais de déplacements de tous les points de presse et sorties pré-budgétaires du gouvernement en prévision du dépôt du budget fédéral et pour souligner les mesures qui seront contenues dans le budget: quels ont été les frais et les coûts encourus depuis le 4 mars 2024 jusqu’au 16 avril 2024, jour de l’énoncé budgétaire, ventilé selon le type d’annonce, la date, l’endroit ainsi que les ministres, les secrétaires parlementaires et les employés politiques présents?
(Le document est déposé.)
Question no 2673 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne le Groupe de travail sur les thérapeutiques de la COVID-19 (GTT), qui a supervisé les demandes de subventions auprès du Fonds stratégique pour l’innovation d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE): a) au total, combien de projets ont été pris en compte pour recevoir du financement; b) concernant les projets qui ont été financés, (i) combien ont reçu du financement, (ii) quel a été le montant du financement alloué par projet, (iii) quels ont été les médications ayant fait l’objet d’une étude dans le cadre de chaque projet approuvé, (iv) quel a été le montant total du financement accordé pour les projets approuvés; c) concernant les projets n’ayant pas obtenu de financement, quelles ont été les recommandations formulées à leur égard; d) en ce qui concerne les produits thérapeutiques dont l’achat était recommandé, (i) quels étaient ces produits thérapeutiques, (ii) ces produits thérapeutiques ont-ils été achetés, (iii) quel a été le plan de mise en œuvre, (iv) s’il n’y a pas eu de plan, pourquoi pas; e) l’Ivermectin ou l’Hydroxychloroquine ont-ils été pris en considération par le GTT; f) si la réponse en e) est affirmative, quelles ont été les recommandations et qu’est-ce qui les a motivées; g) qui étaient les membres du GTT; h) parmi ces membres, y avait-il des pharmaciens, des pharmacologues ou des toxicologues; i) quels étaient les conflits d’intérêts des membres; j) y a-t-il des membres qui se sont retirés du groupe de travail avant la fin; k) si la réponse à (j) est affirmative, qui s’est retiré et pourquoi; l) en ce qui concerne le document intitulé « SANTÉ CANADA/AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA – MÉMORANDUM AU MINISTRE DE LA SANTÉ, Réunion avec le Groupe de travail sur les thérapeutiques de la COVID-19 », daté du 24 février 2021, signé par le président de l’Agence de la santé publique du Canada et le sous-ministre de la Santé, et qui disait « À la dernière réunion, les membres du GTT ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la fin de leur mandat. Les membres du GTT étaient particulièrement préoccupés par ce qu’ils estimaient être un manque d’attention envers les thérapeutiques, des défaillances dans la mise en œuvre et la nécessité de se tourner vers l’avenir pour surveiller les futures opportunités thérapeutiques. Les membres du GTT devraient vous faire part de ces préoccupations », (i) quelles préoccupations ont été exprimées au signataire, (ii) quels documents ont été fournis pour justifier ces préoccupations; m) quand et pourquoi le mandat du GTT a-t-il pris fin?
(Le document est déposé.)
Question no 2674 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne l’investissement dans le logement à Edmonton, depuis le 1er février 2006, ventilé par année: a) quel montant de financement fédéral a été fourni pour appuyer la construction de logements communautaires sans but lucratif et combien d’unités ont été construites; b) quel montant de financement fédéral a été fourni pour appuyer la construction de logements en coopérative d’habitation et combien d’unités ont été construites; c) quel montant de financement fédéral a été fourni pour appuyer la construction de logements destinés expressément à la location et combien d’unités ont été construites?
(Le document est déposé.)
Question no 2676 — M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne le Programme de contestation judiciaire: a) combien d’argent a été accordé par l’intermédiaire du Programme au cours de chacun des cinq derniers exercices; b) qui a reçu de l’argent du programme, et quel était le montant reçu; c) si le gouvernement refuse de répondre à b) en invoquant le secret professionnel, quelle est sa justification, étant donné qu’il n’est ni l’avocat ni le client dans plusieurs affaires judiciaires connexes?
(Le document est déposé.)
Question no 2677 — M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne le financement fédéral des infrastructures, depuis le 1er janvier 2016, ventilé par année: a) quelle quantité de fonds ont été distribués pour des projets d’infrastructures dans le cadre (i) du Fonds pour des solutions de transport en commun en milieu rural, (ii) du Fonds pour un transport en commun à zéro émission, (iii) du Fonds pour le transport actif, (iv) du Programme pour les bâtiments communautaires verts et inclusifs, (v) du Fonds de l’infrastructure naturelle, (vi) de l’Initiative canadienne pour des collectivités en santé; b) quels sont les détails relatifs à chacun des projets mentionnés en a), y compris, pour chacun, (i) la description du projet, (ii) la date de l’annonce du financement, (iii) le montant du financement annoncé à l’origine, (iv) le montant du financement distribué jusqu’à maintenant, (v) la date à laquelle le montant a été versé aux bénéficiaires du financement, (vi) les bénéficiaires du financement, (vii) la situation actuelle du projet, (viii) l’endroit où le projet aura lieu, (ix) si le projet aura lieu dans une région métropolitaine de recensement ou une agglomération de recensement, (x) la date prévue à l’origine pour la fin du projet, (xi) la date d’achèvement actuelle pour le projet, s’il y a lieu, (xii), la date prévue actuellement pour la fin du projet, (xiii) la raison du retard du projet, le cas échéant; c) quels sont les détails de tout financement des infrastructures qui a été annoncé, mais pour lequel le projet concerné a ultérieurement été annulé, y compris, pour chacun, (i) le nom et la description du projet, (ii) l’emplacement du projet, (iii) le montant du financement annoncé à l'origine, (iv) le montant des fonds versés aux bénéficiaires du financement, (v) la date de l’annulation, (vi) la raison de l’annulation?
(Le document est déposé.)
Question no 2678 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH), ventilé par exercice de 2015-2016 à 2023-2024: a) quel est le nombre total de personnes qui ont réclamé le CIPH, ventilé par activité de la vie quotidienne (AVQ); b) quel est le nombre total et le pourcentage des demandes au titre du CIPH qui ont été approuvées, ventilés par AVQ; c) quelle est la valeur des demandes au titre du CIPH, ventilée par AVQ; d) quels sont le nombre et le pourcentage des nouvelles demandes qui ont été traitées et acceptées, ventilés par AVQ, et combien de celles qui ont été approuvées (i) présentaient une admissibilité au CIPH de cinq ans ou plus, (ii) présentaient une admissibilité qui est arrivée à échéance après un certain nombre d’années; e) quels sont le nombre et le pourcentage des nouvelles demandes qui ont été traitées et rejetées, ventilés par AVQ; f) quel était, ou est, le budget total de toutes les activités liées au CIPH; g) quel était, ou est, l’effectif total affecté à toutes les activités liées au CIPH, et combien de praticiens travaillent au CIPH; h) combien de jours, en moyenne, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a-t-elle mis pour attribuer une demande de CIPH à un évaluateur, à compter du jour de présentation de la demande; i) combien de jours, en moyenne, l’ARC a-t-elle mis pour expédier (électroniquement ou autrement) l’avis de détermination des demandes de CIPH; j) combien de lettres ou de messages l’ARC a-t-elle fait parvenir aux praticiens concernés pour leur demander plus d’information sur des demandes de CIPH reçues; k) combien de demandeurs de CIPH rejetés ou refusés (i) ont demandé une révision de leur demande, (ii) ont contesté la décision de l’ARC par la présentation d’une opposition à l’impôt sur le revenu, (iii) ont porté appel devant la Cour canadienne de l'impôt; I) combien de temps l’ARC a-t-elle mis pour réviser les demandes concernées en k), (i) combien de ces révisions ont mené à l’acceptation de la demande; m) l’ARC réserve-t-elle une ligne téléphonique ou un numéro d’ATS aux demandes de CIPH et (i) dans l'affirmative, combien d’appels a-t-elle reçus, (ii) dans la négative, pourquoi?
(Le document est déposé.)
Question no 2679 — M. Scot Davidson:
En ce qui concerne la taxe sur certains biens de luxe (taxe de luxe) qui est entrée en vigueur le 1er septembre 2022: a) quel est le nombre (i) d’aéronefs, (ii) de véhicules, (iii) de navires, qui ont été déclarés en vertu de la taxe de luxe, ventilé par province et territoire; b) combien de demandes, d’enregistrements, de formulaires, de déclarations et d’autres documents l’Agence du revenu du Canada (ARC) a-t-elle associés à la taxe de luxe, y compris les documents portant sur des demandes d’exemption, pour les contribuables, ainsi que le titre complet de chaque document; c) quel est le coût total à ce jour, pour l’ARC, de la mise en œuvre et de l’administration de la taxe de luxe; d) quels sont les montants totaux soumis à l’ARC par les contribuables à ce jour au regard (i) de la partie D, (ii) de la partie E, (iii) de la partie F, du formulaire B500; e) quels sont les montants totaux soumis à l’ARC par les contribuables à ce jour au regard (i) de la partie D, (ii) de la partie E, (iii) de la partie F, du formulaire B501?
(Le document est déposé.)
Question no 2680 — M. Clifford Small:
En ce qui concerne le Fonds d'incitation à l'action pour le climat (FIAC), ventilé par province et par année: combien d'argent a été renvoyé par l’intermédiaire du volet de réaménagement des municipalités, des universités, des écoles et des hôpitaux du FIAC, ventilé par (i) municipalité, (ii) université, (iii) école, (iv) hôpital?
(Le document est déposé.)
Question no 2681 — M. Clifford Small:
En ce qui concerne les investissements fédéraux dans les infrastructures faits dans le cadre du Plan Investir dans le Canada, pour chaque année depuis le 1er janvier 2016: a) quels sont les montants des investissements qui ont été annoncés pour des projets menés (i) dans des régions métropolitaines de recensement (RMR), (ii) dans des agglomérations de recensement (AR), (iii) dans des régions qui ne sont ni des RMR ni des AR; b) quels sont les montants qui ont été versés pour des projets menés (i) dans des RMR, (ii) dans des AR, (iii) dans des régions qui ne sont ni des RMR ni des AR; c) quels sont les détails de chaque projet en a) et en b), y compris (i) le nom de la RMR dans laquelle le projet était mené, le cas échéant, (ii) le nom de l’AR dans laquelle le projet était mené, le cas échéant, (iii) le nom de la région d’un autre type dans laquelle le projet était mené, le cas échéant, (iv) la description du projet, (v) le montant du financement qui avait été annoncé au départ, (vi) le montant qui a été versé jusqu’à présent, (vii) la date à laquelle le financement a été transmis au destinataire, (viii) le destinataire du financement, (ix) l’état d’avancement du projet, (x) la date de fin du projet initialement prévue, (xi) la date de fin réelle du projet, s’il y a lieu, (xii) la date de fin du projet actuellement prévue, (xiii) la raison du retard du projet, s’il y a lieu; d) parmi les projets en a), y en a-t-il eu qui ont été annulés et, s'il y a lieu, quels sont les détails de ces projets, y compris (i) le nom de la RMR dans laquelle le projet a été mené, le cas échéant, (ii) le nom de l’AR dans laquelle le projet a été mené, le cas échéant, (iii) le nom de la région d’un autre type dans laquelle le projet a été mené, le cas échéant, (iv) la description du projet, (v) le montant du financement qui avait été annoncé au départ, (vi) le montant du financement qui a été transmis au destinataire, (vii) la date d’annulation du projet, (viii) la raison de l’annulation du projet?
(Le document est déposé.)
Question no 2682 — M. Kyle Seeback:
En ce qui concerne le projet de l’entreprise M-KOPA, qui a reçu un financement par l’intermédiaire de l'Institution de financement du développement (FinDev Canada), une société d’État canadienne qui est une filiale de Exportation et développement Canada (EDC): a) quelles évaluations EDC a-t-il effectuées pour veiller à ce que M-KOPA comptabilise convenablement toutes les dépenses des fonds des contribuables fournis par le gouvernement du Canada; b) le gouvernement a-t-il examiné et analysé les dépenses effectuées par M-KOPA par l’intermédiaire de FinDev Canada et de EDC, et, le cas échéant, quels sont les détails de tous les documents écrits, électroniques et autres relatifs à M-KOPA ainsi qu’aux fonds accordés à cet organisme; c) M-KOPA ou FinDev Canada ont-ils fait l’objet d’un audit relativement à M-KOPA et, le cas échéant, quelles ont été les conclusions; d) quel était l’échéancier de l’approbation des investissements effectués par le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de EDC, à FinDev Canada, puis à M-KOPA; e) quels sont les détails de toutes les notes de service et de toutes les notes d’information concernant M-KOPA, tous les détails financiers et contractuels, y compris les notes de service et les notes d’information, les documents relatifs à la portée et l’analyse de l’incidence économique, ainsi que tous les autres documents financiers liés à M-KOPA à destination ou en provenance de EDC, de FinDev Canada ou de tous les ministres et de leurs Cabinets pertinents, des sous-ministres, des sous-ministres adjoints, de la ministre des Finances, du premier ministre, du Cabinet du premier ministre et du Bureau du Conseil privé, ainsi que d’autres documents en suspens qui concernent l’octroi de financement ou de financement potentiel et l’examen de M-KOPA, de 2016 à 2024?
(Le document est déposé.)
Question no 2684 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada et les radiations des comptes clients, ventilées par exercice de 2015-2016 à 2023-2024: a) quel a été le montant total des radiations; b) combien (i) de particuliers, (ii) de sociétés, ont eu des montants radiés; c) quel a été le montant radié en moyenne pour (i) les particuliers, (ii) les sociétés; d) à combien s’est chiffré le plus gros montant radié, ventilé par (i) la Loi sur la gestion des finances publiques, (ii) la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, (iii) la Loi de l’impôt sur le revenu, (iv) la Loi sur la taxe d’accise; e) à combien s’est chiffré le plus gros montant radié pour (i) un particulier, (ii) une société?
(Le document est déposé.)
Question no 2688 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le Fonds pour la large bande universelle, ventilé par année et par province et territoire: combien d’argent a été distribué par le Fonds et combien a été versé à (i) Rogers, (ii) BCE, (iii) Telus, ou à leurs filiales?
(Le document est déposé.)
Question no 2689 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne la circonscription électorale de Churchill—Keewatinook Aski, ventilé par exercice, depuis l’exercice 2005-2006: quels sont les détails de tous les investissements fédéraux en infrastructure, y compris les transferts directs aux municipalités, aux associations de circonscription ou aux Premières Nations, les parcs nationaux, les routes, etc.?
(Le document est déposé.)
Question no 2693 — Mme Nathalie Sinclair-Desgagné:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question au Feuilleton Q-2422 concernant l’octroi de contrats non concurrentiels, pour Exportation et Développement Canada et pour Services publics et Approvisionnement Canada, ventilé par année, de 2016 jusqu’au présent: pour chaque contrat, quel est le (i) montant total du contrat, (ii) motif pour cet octroi, s'il existe, (iii) nom de l’organisme bénéficiaire du contrat?
(Le document est déposé.)
Question no 2694 — M. Luc Berthold:
En ce qui concerne les dépenses en consultants par le gouvernement, ventilées par année depuis 2018, et par ministère ou organisme: quelles ont été les dépenses totales consacrées aux consultants externes (services professionnels et spéciaux) qui ne sont pas des employés d’une société d’État, de sociétés mandataires de l’État ou d’un autre ministère du gouvernement du Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 2695 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne les personnes qui ont été obligées de rembourser les prestations qu’elles ont reçues pendant l'époque de la COVID, telles que la Prestation canadienne d’urgence, la Prestation canadienne d’urgence pour étudiants, la Prestation canadienne de la relance économique, la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique et la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement, ou dont les prestations ont été récupérées par l’Agence du revenu du Canada: a) combien d’entre elles, ventilé par province et territoire, ainsi que par niveau de revenu, étaient (i) l'unique parent d'une famille monoparentale, (ii) des Autochtones, ventilés par Premières Nations, inscrites et non inscrites, Métis et Inuits, (iii) des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, (iv) des personnes handicapées, (v) des personnes âgées de 65 ans ou plus; b) à combien s’élèvent les sommes remboursées ou récupérées, ventilé par personnes qui étaient (i) l'unique parent d'une famille monoparentale, (ii) des Autochtones, ventilés par Premières Nations, inscrites et non inscrites, Métis et Inuits, (iii) des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, (iv) des personnes handicapées, (v) des personnes âgées de 65 ans ou plus; c) quel est le nombre total de Canadiens et à combien s’élèvent au total les sommes qui ont été remboursées ou qui ont été récupérées?
(Le document est déposé.)
Question no 2696 — Mme Christine Normandin:
En ce qui concerne les dépenses militaires du gouvernement depuis 2015: quels sont les montants annuels d’investissements et d'achats de biens et de services, ventilés par province et territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 2698 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne le financement fédéral et les prêts accordés au secteur de l’épicerie du Canada, depuis le 1er janvier 2006: quel est le montant du financement fédéral fourni à Les Compagnies Loblaw limitée et à ses filiales, (i) No Frills, (ii) Real Canadian Superstore, (iii) Shoppers Drug Mart, (iv) Pharmaprix, (v) Provigo, (vi) Atlantic Superstore, (vii) Independent, (viii) T&T, ventilé par entreprise, par année et par type de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 2699 — Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne la nouvelle icône lancée le 3 mai 2024 par l’Armée canadienne: a) quand la planification de cette nouvelle icône a-t-elle commencée; b) combien de temps a pris la conception de l’icône; c) quels sont les détails de tous les contrats liés à la conception de l’icône, y compris (i) quels entrepreneurs externes y ont participé, (ii) combien chaque entrepreneur a-t-il été payé, (iii) si des contrats étaient à fournisseur unique et, le cas échéant, lesquels, (iv) combien de temps l’entrepreneur a-t-il consacré à l’exécution du travail, (v) quand le travail a-t-il été achevé; d) combien la conception de l’icône a-t-elle coûté en tout; e) combien d’employés ont participé à la conception de l’icône; f) quels membres du ministère de la Défense nationale ont participé à l’approbation de l’icône; g) qui a donné l’approbation définitive pour l’utilisation de l’icône; h) le cas échéant, quels coûts ont été associés à la promotion de l’icône une fois le travail achevé, en tout et ventilés par type de coût; i) quels sont les coûts (i) engagés à ce jour, (ii) que l’on prévoit d’engager, pour commencer l’utilisation de la nouvelle icône, y compris, mais sans s'y limiter, son intégration dans des annonces, sur les uniformes et sur les articles de papeterie, ventilés par catégorie; j) qui a approuvé (i) le plan de communication, (ii) les gazouillis, concernant le lancement de la nouvelle icône; k) quels sont les détails de tous les contrats liés à la communication du lancement de l’icône, y compris (i) quels entrepreneurs externes y ont participé, (ii) combien chaque entrepreneur a-t-il été payé, (iii) des contrats étaient-ils à fournisseur unique et, le cas échéant, lesquels, (iv) combien de temps leur a-t-il fallu pour achever ce travail, (v) quand le travail a-t-il été achevé; l) quels sont les détails de tous les contrats signés relativement à la promotion de l’icône, y compris, (i) quels entrepreneurs externes y ont participé, (ii) combien chacun de ces entrepreneurs a-t-il été ou sera-t-il payé, (iii) si des contrats connexes étaient à fournisseur unique et, le cas échéant, lesquels, (iv) combien de temps leur a-t-il fallu pour achever ce travail, (v) quand le travail a-t-il été achevé, (vi) si de la publicité a été achetée et, le cas échéant, combien et sur quelles plateformes; m) quels sont les détails de tous les contrats liés aux sondages, essais auprès de groupes cibles, essais liés l’opinion publique ou à toute autre recherche au sujet de l’icône, y compris (i) quels entrepreneurs externes y ont participé, (ii) combien chacun de ces entrepreneurs a-t-il été payé, (iii) si des contrats connexes étaient à fournisseur unique et, le cas échéant, lesquels, (iv) combien de temps leur a-t-il fallu pour achever ce travail, (v) quand le travail a-t-il été achevé; n) le cas échéant, combien d’employés ont participé aux sondages, essais auprès de groupes cibles, essais liés l’opinion publique ou à toute autre recherche au sujet de la nouvelle icône; o) pour chaque essai auprès de groupes cibles ou recherche sur l’opinion publique réalisé, (i) quelles questions ont été posées, (ii) quels sujets ont été analysés, (iii) quels ont été les résultats?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.