Motion de l'opposition — La confiance à l'égard du premier ministre et du gouvernement
:
Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 3101 à 3104, 3108 et 3112 à 3117.
[Texte]
Question no 3101 — M. Richard Cannings:
En ce qui concerne les vélos à bord des trains de VIA Rail: a) pour quelles raisons a-t-il été décidé d’interdire les vélos non pliables à titre de bagages à cabine dans les trains de VIA Rail, alors que les sacs de golf, les sacs de hockey, les skis, les planches à neige et les planches à pagaie sont acceptés comme bagages à cabine; b) pour quelles raisons a-t-il été décidé d’accepter les vélos à titre de bagages enregistrés seulement à bord des trains desservant les trajets Toronto-Vancouver, Montréal-Halifax, Sudbury-White River, Senneterre, Jonquière, Winnipeg-Churchill et Jasper-Prince Rupert, et seulement si un fourgon à bagages est disponible; c) pour quelles raisons a-t-il été décidé d’exiger des frais de 25 $ pour l’enregistrement à titre de bagages des vélos, des vélos électriques, des vélos pliables, des remorques de vélo pour enfants, des vélos couchés ou des tandems alors que l’enregistrement des sacs de golf, des planches à neige, des skis, des planches à roulettes, des planches de surf et des planches à pagaie est gratuit; d) comment les politiques de VIA Rail à l’égard des vélos diffèrent-elles de celles des chemins de fer de la France, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande; e) quand VIA Rail changera‑t‑elle sa politique actuelle sur les vélos?
M. Vance Badawey (secrétaire parlementaire du ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, VIA Rail n’autorise que les équipements sportifs et récréatifs d’une dimension de 158 cm linéaires, ou 61 pouces linéaires. Les dimensions linéaires sont obtenues en additionnant la longueur, la largeur et la hauteur.
En ce qui a trait à la partie b), VIA Rail poursuit le remplacement de son parc ferroviaire dans le corridor Québec-Windsor avec des trains neufs et modernes. Le transport de vélos à titre de bagage enregistré sera progressivement réintroduit à partir du printemps 2025 et les cyclistes pourront réserver et payer leur transport de vélo dans les trains offrant ce service lors de la réservation de leur billet sur le système de réservation de VIA Rail.
En ce qui concerne les routes hors du corridor Québec-Windsor, c’est-à-dire Toronto-Vancouver, Montréal-Halifax, Sudbury-White River, Senneterre, Jonquière, Winnipeg-Churchill et Jasper-Prince Rupert, pour des raisons de sécurité, les vélos doivent être stockés dans nos fourgons à bagage qui permettent de stocker des articles volumineux et sont équipés de portes-vélos. C’est pourquoi un fourgon à bagage est nécessaire pour autoriser leur transport.
Relativement à la partie c), cette distinction de longue date dans la politique de bagage de VIA Rail est en cours de réévaluation et la politique sera ajustée pour facturer uniformément les équipements sportifs et récréatifs de dimension comparable et nécessitant les mêmes efforts de manutention.
Pour ce qui est de la partie d), les équipements ferroviaires et les rames de trains diffèrent d’un pays à l’autre et les besoins des passagers également. Conséquemment, les politiques de bagages des opérateurs ferroviaires peuvent varier. VIA Rail ne peut s’exprimer au nom d’autres compagnies.
Quant à la partie e), le transport de vélos sera progressivement réintroduit dans le Corridor Québec-Windsor à partir du printemps 2025 et les cyclistes pourront réserver et payer leur transport de vélo dans les trains offrant ce service lors de la réservation de leur billet sur le système de VIA Rail.
Question no 3102 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne l’inscription par le gouvernement de certaines organisations sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel: a) pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas inscrit les Houthis sur cette liste; b) quels critères précis ne sont pas respectés, ou quelle autre raison le gouvernement fournit-il pour justifier sa décision de ne pas inscrire les Houthis sur la liste des entités terroristes; c) le gouvernement compte-t-il inscrire les Houthis sur la liste des entités terroristes à l’avenir et, le cas échéant, quand?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, le régime d’inscription des entités terroristes prévu par le Code criminel du gouvernement du Canada est un instrument important pour lutter contre le terrorisme au Canada et à l’international et il fait partie de l’engagement du gouvernement du Canada à assurer la sécurité des Canadiens. L’évaluation des entités terroristes en vue de leur inscription à la liste est un processus rigoureux, fondé sur des données probantes, le renseignement et la loi, car une inscription à la liste entraîne de lourdes conséquences. Grâce à ce processus, toute décision de désigner une entité terroriste en vertu du Code criminel est fondée sur des considérations solides et factuelles.
Le gouvernement demeure préoccupé par les attaques persistantes des Houthis envers les navires militaires et commerciaux qui circulent dans la mer Rouge et les voies navigables environnantes, qui continuent à menacer la vie des navigateurs innocents et le commerce mondial sur l’une des voies navigables les plus importantes au monde. Les attaques Houthis mettent en danger le peuple yéménite en visant les navires qui acheminent l’aide humanitaire destiné au peuple. Le Canada maintient son appui à l’opération étatsunienne Prosperity Guardian, en conjonction avec le Royaume-Uni, l’Australie, le Bahreïn, le Danemark, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande.
En collaboration avec ses alliés et ses partenaires aux visées semblables, le gouvernement du Canada évalue l’ensemble des mesures à sa disposition afin de contraindre les activités de ceux qui menacent la sécurité et la sûreté des Canadiens.
Question no 3103 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne l’inscription de Samidoun sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel: quelles mesures précises, s'il y a lieu, le gouvernement a-t-il prises depuis l’inscription pour mettre fin aux activités de Samidoun au Canada, y compris les détails et la valeur des biens de Samidoun saisis à ce jour ainsi que les détails de toute accusation portée ou de toute autre action en justice engagée à ce jour contre les personnes qui aident Samidoun au Canada?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, le Code criminel interdit aux institutions financières de fournir des services financiers aux entités qui correspondent à la définition de groupe terroriste, et les oblige à aviser la GRC et le Service canadien du renseignement de sécurité, ou SCRS, une fois qu’elles ont bloqué les biens de ces entités. Le groupe chargé de la sécurité nationale, qui relève de la police fédérale à la GRC, procède à un examen pour déterminer si des mesures d’exécution de la loi sont nécessaires. Ce n’est pas là une simple formalité juridique, mais bien une partie essentielle de la stratégie globale pour détecter, perturber et décourager les courants financiers qui pourraient financer des activités terroristes ici et à l’étranger.
La GRC joue un rôle central dans le cadre d’application des listes d’activités terroristes, travaillant en étroite collaboration avec les institutions financières pour que ces obligations soient honorées. L’approche est collaborative: la GRC ne fait pas que de la répression, elle agit comme un partenaire qui aide les entités financières et leur enseigne les pratiques exemplaires pour reconnaître et signaler les activités suspectes. Elle leur donne des conseils sur comment respecter les lois et règlements pertinents, comme la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et ses règlements, qui exigent que les biens des groupes terroristes soient signalés.
Conformément à ce qui précède, les institutions financières concernées ont avisé la GRC que les comptes liés à Samidoun avaient été bloqués, leur contenu demeurant en la possession des institutions financières respectives. À l’heure actuelle, puisque le montant gelé est bas, la GRC n’a pas engagé de procédure de confiscation en vertu de l’article 83.14 du Code criminel.
À ce jour, la GRC n’a porté aucune accusation criminelle relativement aux activités de Samidoun. La GRC ne peut parler ni confirmer parler de l’existence d’enquêtes en cours sur des personnes ou des organisations ayant des liens soupçonnés ou confirmés avec Samidoun.
Question no 3104 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne l’inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) sur la liste des entités terroristes par le gouvernement en vertu du Code criminel le 19 juin 2024: quelles mesures précises le gouvernement a-t-il prises depuis l’inscription pour mettre fin aux activités du CGRI au Canada, y compris les détails et la valeur des biens du CGRI saisis à ce jour ainsi que les détails de toute accusation portée ou de toute autre action en justice engagée à ce jour contre les personnes qui aident le CGRI au Canada?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, le Code criminel interdit aux institutions financières de fournir des services financiers aux entités qui correspondent à la définition de groupe terroriste, et les oblige à aviser la GRC et le Service canadien du renseignement de sécurité, ou SCRS, une fois qu’elles ont bloqué les biens de ces entités. Le groupe chargé de la sécurité nationale, qui relève de la police fédérale à la GRC, procède à un examen pour déterminer si des mesures d’exécution de la loi sont nécessaires. Ce n’est pas là une simple formalité juridique, mais bien une partie essentielle de la stratégie globale pour détecter, perturber et décourager les courants financiers qui pourraient financer des activités terroristes ici et à l’étranger.
La GRC joue un rôle central dans le cadre d’application des listes d’activités terroristes, travaillant en étroite collaboration avec les institutions financières pour que ces obligations soient honorées. L’approche est collaborative: la GRC ne fait pas que de la répression, elle agit comme un partenaire qui aide les entités financières et leur enseigne les pratiques exemplaires pour reconnaître et signaler les activités suspectes. Elle leur donne des conseils sur comment respecter les lois et règlements pertinents, comme la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et ses règlements, qui exigent que les biens des groupes terroristes soient signalés.
À ce jour, aucune institution financière n’a signalé à la GRC le blocage des biens du Corps des gardiens de la révolution islamique, ou CGRI.
À ce jour, la GRC n’a porté aucune accusation criminelle relativement aux activités du CGRI. La GRC ne peut parler ni confirmer ou parler de l’existence d’enquêtes en cours sur des personnes ou des organisations ayant des liens soupçonnés ou confirmés avec le CGRI.
Question no 3108 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne le Cadre de coopération en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, adopté par le Canada et l’Inde et signé par le gouvernement actuel: a) le Cadre est-il toujours en vigueur; b) y a-t-il eu des échanges d’informations entre les organismes de sécurité ou d’application de la loi du Canada et de l’Inde depuis le 18 juin 2023; c) y a-t-il eu des échanges d’informations, à quelque moment que ce soit, entre les organismes de sécurité ou d’application de la loi du Canada et de l’Inde concernant des personnes qui ont ensuite été assassinées ou qui ont été visées par des menaces de mort sérieuses?
M. Terry Duguid (secrétaire parlementaire du premier ministre et conseiller spécial de l’eau, Lib.):
Monsieur le Président, suite à la 15e réunion du Groupe de travail mixte Canada-Inde sur la lutte antiterrorisme en février 2018, une déclaration conjointe concernant le Cadre de coopération en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a été publiée. Ce cadre demeure en vigueur.
La Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, en tant que service national de police, a le pouvoir de partager des informations avec d’autres forces policières internationales afin de poursuivre des enquêtes conformément à la politique existante et à la législation applicable. La Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité,ou SCRS, permet l'échange d'informations avec des partenaires étrangers, y compris des forces policières, avec l’approbation du ministre de la Sécurité publique. L'étendue du partage de toutes les agences dépend d'un nombre d'exigences, y compris le respect de la Loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères. Compte tenu du mandat précis et les exigences opérationnelles, et afin de protéger la sûreté et la sécurité des Canadiens, le SCRS et la GRC ne peuvent divulguer aucun détail relatif à l'échange d'informations.
Afin de respecter et de préserver l'intégrité des enquêtes et des poursuites en cours, les agences chargées de l'application de la loi et de la sécurité ne peuvent divulguer aucun détail relatif à la coopération entre le Canada et de l’Inde.
Question no 3112 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les permis de travail délivrés en vertu d’accords ou d’arrangements internationaux, depuis le 20 septembre 2023: a) combien de permis de travail ont été délivrés à des étrangers effectuant un travail dans le cadre (i) d’un accord ou d'un arrangement entre le Canada et le gouvernement d’un État étranger ou une organisation internationale, autre que ceux concernant les travailleurs agricoles saisonniers, (ii) d’un accord conclu par un ou plusieurs pays et par une ou plusieurs provinces ou au nom d’une ou de plusieurs provinces; b) combien de permis de travail en a) ont été délivrés à des personnes employées par l’American Climate Corps; c) quels sont les détails relatifs à tous les permis de travail en b), y compris (i) le lieu de travail, (ii) la durée du travail, (iii) le type de travail réalisé?
M. Paul Chiang (secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a)(i) et (ii) de la question, entre le 20 septembre 2023 et le 30 septembre 2024,Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, a délivré 12 298 permis de travail à des étrangers effectuant un travail dans le cadre d’une entente ou d’un accord international entre le Canada et le gouvernement d’un État étranger ou une organisation internationale, autre que les ententes et les accords concernant les travailleurs agricoles saisonniers. Conformément aux procédures de diffusion des données d’IRCC, l’imposition de dates limites a été mise en place afin de permettre la production de rapports complets, uniformes et exacts
Au cours de la même période, aucun permis de travail n’a été délivré à des étrangers dans le cadre d’un accord conclu par un ou plusieurs pays et par une ou plusieurs provinces ou au nom d’une ou de plusieurs provinces.
Au sujet des parties b) et c), le ministère ne possède pas de dossiers concernant l’American Climate Corps dans les champs suivants: le nombre de permis de travail délivrés à des personnes employées par l’American Climate Corps, ni à propos des détails de ces permis de travail, soit le lieu de travail, a durée du travail et le type de travail réalisé.
Question no 3113 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les programmes de financement offerts par l’intermédiaire d’Environnement et Changement climatique Canada, depuis le 20 septembre 2023: a) est-ce que des programmes de financement ont été utilisés pour embaucher des membres de l’American Climate Corps pour travailler au Canada; b) quels sont les détails de chaque programme de financement en a), y compris le (i) nombre de travailleurs de l’American Climate Corps qui ont été embauchés, (ii) montant des fonds versés pour l’embauche de travailleurs de l’American Climate Corps, (iii) nom du groupe, de l’organisation ou de la personne admissible qui a reçu les fonds?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, Environnement et Changement climatique Canada n’a aucun programme de financement lié à la Q-3113.
Question no 3114 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne le fonds Technologies de développement durable Canada de 2015 à aujourd'hui: a) quelles sont les entreprises qui ont reçu du financement; b) quel est le montant des fonds accordés à chaque entreprise; c) sur quel motif a-t-on accordé des fonds à chacune de ces entreprises; d) quels sont les résultats à ce jour des travaux de chacune de ces entreprises?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président,en réponse à la partie a) de la question, Technologies du développement durable Canada, ou TDDC, est une organisation indépendante qui a été créée par une loi du Parlement en 2001 afin de fournir un financement pour soutenir les entreprises canadiennes ayant le potentiel de développer et de démontrer de nouvelles technologies environnementales qui traitent du changement climatique, de la pureté de l'air, de la propreté de l'eau et de la salubrité des sols. TDDC tient une liste publique des projets actifs et inactifs qui ont reçu un financement de l’organisation depuis sa création, disponible à https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fwww.sdtc.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2024%2F09%2FFunded-Project-Information-FR-as-of-Aug-31-2024.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK.
Au sujet de la partie b), les montants des contributions pour les projets de TDDC sont inclus dans la liste publique des projets de TDDC disponible à https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fwww.sdtc.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2024%2F09%2FFunded-Project-Information-FR-as-of-Aug-31-2024.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK.
En ce qui concerne la partie c), les projets bénéficiant d'un financement de TDDC doivent répondre à des critères d’admissibilité précis, disponibles sur le site Web de TDDC.
Les critères d'admissibilité pour le financement de démarrage et de croissance se trouvent à: https://www.sdtc.ca/fr/guide-demande-financement-demarrage-croissance/.
Les critères d'admissibilité pour le financement d’amorçage se trouvent à: https://www.sdtc.ca/fr/guide-de-demande-de-financement-damorcage/.
Quant à la partie d), les objectifs du projet, y compris les avantages environnementaux escomptés, figurent dans la liste publique des projets de TDDC disponible à https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fwww.sdtc.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2024%2F09%2FFunded-Project-Information-FR-as-of-Aug-31-2024.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK.
Selon le rapport annuel de TDDC pour 2022-2023, le portefeuille total des entreprises financées par TDDC a généré, depuis 2001: environ 24 492 emplois directs et indirects, attribuables aux projets financés par TDDC; 3 milliards de dollars en revenus annuels estimés, attribuables aux technologies soutenues par TDDC; et 13,27 milliards de dollars en financement de suivi. Les technologies soutenues par TDDC ont également permis de réduire les émissions annuelles de GES d'environ 24,7 mégatonnes de CO2e.
Question no 3115 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne le contrat non concurrentiel de 32,9 millions de dollars obtenu en octobre 2022 par McKinsey, octroyé par la société Trans Mountain: a) pour quelles raisons ce contrat non concurrentiel a-t-il été octroyé sans justification; b) quels ont été la portée et les résultats des travaux de McKinsey; c) quel jour les travaux de McKinsey ont-ils commencé; d) quel jour les travaux de McKinsey ont-ils pris fin; e) comment les fonds accordés dans le cadre du contrat ont-ils été dépensés?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, conformément aux politiques d’approvisionnement de Trans Mountain Corporation, ou TMC, le contrat a été attribué afin de cerner promptement des économies de coûts et des gains d’efficience dans la construction du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain, compte tenu des échéances urgentes qu’impose la saison de construction.
Au sujet de la partie b), le contrat visait à mettre en évidence des économies de coûts et des gains d’efficience dans la construction du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain. Pour chaque dollar dépensé dans le cadre du contrat, on a pu cerner des économies de coûts de 20,60 $. Au total, plus de 700 millions de dollars en économies de coûts sont attribuables au programme de coûts et de productivité de Trans Mountain.
Concernant la partie c), TMC a commencé son contrat avec l’entreprise en octobre 2022.
Relativement à la partie d), TMC a terminé son contrat avec l’entreprise en novembre 2023.
Quant à la partie e), les fonds accordés dans le cadre du contrat ont servi à mettre en évidence des économies de coûts et des gains d’efficience dans la construction du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain. Pour chaque dollar dépensé dans le cadre du contrat, on a pu cerner des économies de coûts de 20,60 $. Au total, plus de 700 millions de dollars en économies de coûts sont attribuables au programme de coûts et de productivité de Trans Mountain.
Question no 3116 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne l’engagement du gouvernement de planter 2 milliards d’arbres: a) quel est le montant total des dépenses effectuées à ce jour au titre de l’engagement; b) combien d’arbres ont été plantés jusqu’à présent; c) quel est le nombre projeté d’arbres qui devront être plantés au titre de l’engagement en (i) 2024, (ii) 2025, (iii) 2026, (iv) 2027, (v) 2028, (vi) 2029, (vii) 2030, (viii) 2031?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, de février 2021 à mars 2024, les dépenses totales pour le programme 2 milliards d'arbres était 267,7 millions de dollars, soit 67,9 millions de dollars en 2021-2022, 82,3 millions de dollars en 2022-2023 et 117,5 millions de dollars en 2023-2024. Au cours de l’exercice financier 2023-2024, en date du 29 octobre 2024, Ressources naturelles Canada s'est engagé à verser 176,9 millions de dollars dans le cadre d'accords de subventions et de contributions signés.
Au sujet de la partie b), au cours des trois premières années du programme, soit de 2021-2022 à 2023-2024, quelques 157 millions d'arbres ont été plantés, et des accords signés ou en cours de négociation sont en place pour planter 716 millions d'arbres dans le cadre de l'engagement du gouvernement fédéral de planter 2 milliards d'arbres supplémentaires sur 10 ans.
Quant à la partie c), le 6 novembre 2024, le programme 2 milliards d'arbres a publié une mise à jour indiquant en date de juin 2024, le gouvernement du Canada a signé ou négocie des engagements à planter plus de 716 millions d'arbres d'ici mars 2031.
Question no 3117 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne l’approche du gouvernement à l’égard des avis d’eau potable à long terme sur les systèmes publics dans les communautés des Premières Nations, depuis le 11 décembre 2017, ventilé par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) est-ce que la réserve Kitigan Zibi Anishinabeg (KZA) a de l’eau potable sûre à consommer; b) combien de personnes sont encore concernées par un manque d’accès à l’eau potable dans la réserve KZA; c) quelles zones de la réserve KZA ont accès à l’eau potable; d) quel est le plan du gouvernement pour remédier à un manque d’accès à l’eau potable dans la réserve KZA; e) quel est l’échéancier du plan actuel du gouvernement pour remédier à un manque d’accès à l’eau potable dans la réserve KZA?
Mme Jenica Atwin (secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones, Lib.):
Monsieur le Président, pour obtenir des informations précises sur l’état des infrastructures d'approvisionnement en eau des Premières Nations, la meilleure source d’information serait les Premières Nations elle-mêmes.
Au 31 octobre 2024, il n’y a aucun avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme ou à court terme visant des systèmes d'aqueduc publics dans la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg. Le dernier avis à long terme visant des systèmes d’aqueduc publics dans la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg a été résolu en décembre 2017.
Au 31 octobre 2024, il n’y a aucun avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme ou à court terme visant des systèmes d'aqueduc publics dans la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg.
:
Madame la Présidente, de plus, si les questions n
os 3099, 3100, 3105 à 3107, 3109 à 3111 et 3118 à 3121 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
[Français]
[Texte]
Question no 3099 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne le volet projets du programme AgriScience: a) combien de demandes ont été (i) reçues, (ii) approuvées, depuis la création du programme; b) combien de fonds ont été accordés à ce jour, au total et ventilés par secteur (bovin, lait, porc, etc.) et par province ou territoire; c) quels sont les détails de tous les fonds accordés à ce jour dans le cadre de ce volet, y compris, pour chaque cas, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le bénéficiaire, (iv) le lieu, (v) la description du projet ou l’objectif du financement; d) quels sont les critères de financement et les formules connexes; e) quels facteurs ont été utilisés pour déterminer les critères de financement et les formules connexes?
(Le document est déposé.)
Question no 3100 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne l’information dont dispose le gouvernement sur le secteur canadien des technologies de l’information et des communications (TIC): a) combien d’entreprises enregistrées au Canada, ventilées par (i) la taille de l’entreprise, (ii) les revenus, (iii) le secteur, ont été acquises par des entités étrangères chaque année depuis 2015; b) à combien estime-t-on la perte du PIB attribuable à ces acquisitions; c) à combien estime-t-on les recettes fiscales perdues en raison de ces acquisitions; d) le gouvernement a-t-il mené des études et produit des rapports sur les répercussions économiques de l’acquisition d’entreprises des TIC par des entités étrangères sur (i) l’emploi au Canada dans ce secteur, (ii) l’influence étrangère, la cybersécurité et la protection de la vie privée au Canada; e) si la réponse en d)(i) ou d)(ii) est affirmative, où ces études sont-elles publiées et mises à la disposition de l’industrie canadienne; f) si la réponse en d)(i) ou d)(ii) est négative, pourquoi pas; g) quelles études le gouvernement mènera-t-il pour consulter le secteur des TIC afin de déterminer les causes et les répercussions des acquisitions étrangères et les politiques efficaces pour maintenir la croissance économique et la sécurité dans le secteur canadien des TIC; h) pour chaque étude en g), les résultats seront-ils (i) rendus publics, (ii) déposés au Parlement?
(Le document est déposé.)
Question no 3105 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne les exigences de déclaration des simples fiducies pour lesquelles le gouvernement a annoncé une exonération pour l’année d’imposition 2023: a) comment l’exigence de déclaration de 250 000 $ a-t-elle été déterminée; b) des consultations ont-elles eu lieu pour déterminer l’exigence de déclaration; c) si la réponse en b) est affirmative, quels groupes ont été consultés, combien de personnes ou de groupes ont été consultés et où les consultations ont-elles eu lieu; d) qu’est-ce qui a motivé l’annonce du 28 mars 2024 selon laquelle les simples fiducies sont exonérées de l’exigence de déclaration pour 2023; e) combien de pièces de correspondance la ministre et l’ARC ont-elles reçues en faveur des nouvelles exigences de déclaration pour les simples fiducies; f) combien de pièces de correspondance la ministre et l’ARC ont-elles reçues avec des plaintes ou de la confusion concernant les nouvelles exigences de déclaration pour les simples fiducies, ventilées par (i) province, (ii) circonscription fédérale ajustée aux limites de 2024, (iii) moyen de communication (courriel, appel téléphonique, lettre, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 3106 — M. Blake Desjarlais:
En ce qui concerne la banque de terrains publics du Canada et les propriétés susceptibles de servir à la construction de logements: a) sur quel territoire autochtone traditionnel chacune des propriétés désignées est-elle située; b) le gouvernement a-t-il demandé au gouvernement autochtone concerné l’autorisation de construire des logements sur le terrain désigné; c) le gouvernement a-t-il offert un droit de premier refus au gouvernement autochtone concerné avant de commencer la construction ou de proposer la vente du terrain ou de la propriété; d) quelle compensation le gouvernement offre-t-il aux communautés des Premières Nations, des Inuits ou des Métis pour la vente ou l’utilisation de terres situées sur leur territoire traditionnel?
(Le document est déposé.)
Question no 3107 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la relation entre le Canada et la République démocratique du Congo (RDC): a) quels sont les détails des sommes consacrées à l’aide au développement qui devaient avoir des répercussions en RDC au cours des deux dernières années, y compris, pour chaque dépense, (i) le montant, (ii) le destinataire et le nom de tout partenaire d’exécution supplémentaire, (iii) le calendrier des versements, (iv) le montant consacré à chaque dépense; b) quels sont les détails des sommes consacrées à l’aide au développement destinées à aider les réfugiés congolais à l’extérieur de la RDC au cours des deux dernières années, y compris, pour chaque dépense, (i) le montant, (ii) le destinataire et le nom de tout partenaire d’exécution supplémentaire, (iii) le calendrier des versements, (iv) le montant consacré à chaque dépense; c) quelle est la position du gouvernement à l’égard des activités des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23); d) quelle est la position du gouvernement à l’égard des pays qui appuient les rebelles du M23; e) quelle est la position du gouvernement à l’égard de la fin de la mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo?
(Le document est déposé.)
Question no 3109 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne le financement fédéral et les réserves et les terres visées par un traité dans la circonscription électorale fédérale de Courtenay—Alberni, entre l’exercice 2005-2006 et l’exercice en cours: quels sont les investissements fédéraux en capital et les contributions financières pour les projets d’infrastructure, y compris, mais sans s’y limiter, les projets liés aux installations de traitement de l’eau et des eaux usées, à la gestion des déchets solides, aux routes, aux ponts, à la connectivité, à l’atténuation des risques structurels ou des catastrophes, à la protection contre les incendies, aux installations de santé, aux installations culturelles et récréatives, aux installations éducatives, au logement, aux systèmes énergétiques et aux bâtiments d’administration des bandes, ayant été effectués ou versés à (i) la Première Nation des Ahousaht, (ii) la Première Nation des Hesquiaht, (iii) la Première Nation Huu-ay-aht, (iv) la Première Nation des Hupacasath, (v) la Première Nation de Qualicum, (vi) les Premières Nations des Tla-o-qui-aht, (vii) la Première Nation Toquaht, (viii) la Première Nation des Tseshaht, (ix) la Première Nation d’Uchucklesaht, (x) la Première Nation Ucluelet, ventilés par exercice, par projet, par contribution totale, par programme de financement et par type de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 3110 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les collectivités faisant partie de la circonscription électorale fédérale de Courtenay—Alberni, depuis l’exercice 2005-2006: a) quels ont été les investissements fédéraux et les contributions financières pour les projets de logement, y compris les prêts et les transferts directs fournis par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), investis dans les, ou transférés aux, municipalités de (i) Tofino, (ii) Ucluelet, (iii) Port Alberni, (iv) Parksville, (v) Qualicum Beach, (vi) Cumberland, (vii) Courtenay, (viii) Deep Bay, (ix) Dashwood, (x) Royston, (xi) French Creek, (xii) Errington, (xiii) Coombs, (xiv) Nanoose Bay, (xv) Cherry Creek, (xvi) China Creek, (xvii) Bamfield, (xviii) Beaver Creek, (xix) Beaufort Range, (xx) Millstream, (xxi) Mount Washington Ski Resort, ventilés par exercice, par projet, par contribution totale, par programme de financement et par type de financement; b) quels ont été les investissements fédéraux et les contributions financières pour les projets de logement, y compris les prêts et les transferts directs fournis par la SCHL, investis dans les, ou transférés aux, districts régionaux de (i) Comox Valley, (ii) Nanaimo, (iii) Alberni-Clayoquot, (iv) Powell River, ventilés par exercice, par dépenses totales et par projet; c) quels ont été les investissements fédéraux et les contributions financières pour les projets de logement, y compris les prêts et les transferts directs fournis par la SCHL, investis dans les, ou transférés aux, fiducies de (i) Hornby Island, (ii) Denman Island, (iii) Lasquetti Island, ventilés par exercice, par projet, par contribution totale, par programme de financement et par type de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 3111 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les parcs nationaux, les parcs urbains nationaux et les aires marines nationales de conservation au Canada, ventilé par exercice et par parc ou aire depuis 2005-2006: a) combien de visiteurs ont accédé à chaque parc national, parc urbain national ou aire marine nationale de conservation; b) combien de financement chaque parc national, parc urbain national ou aire marine nationale de conservation a-t-il reçu pour (i) les dépenses d’exploitation, (ii) les dépenses en immobilisations?
(Le document est déposé.)
Question no 3118 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne l’approche du gouvernement à l’égard du fentanyl: a) quand le gouvernement a-t-il été informé que l’offre de fentanyl au Canada dépassait la demande; b) quelle quantité de fentanyl, selon les estimations du gouvernement, est exportée hors du pays, ventilée par année au cours des cinq dernières années; c) quelles sont les circonstances, s'il y a lieu, dans lesquelles le fentanyl peut être inclus en tant que drogue « à approvisionnement sécuritaire »; d) quelle quantité de fentanyl, selon les estimations du gouvernement, est distribuée dans le cadre de programmes « d’approvisionnement sécuritaire », ventilée par année au cours des cinq dernières années; e) le gouvernement a-t-il analysé les répercussions du fait que le Canada devienne un exportateur net de fentanyl sur tout autre aspect relatif au gouvernement, comme le commerce international du Canada, et, le cas échéant, quels sont les renseignements analysés et quels en ont été les résultats?
(Le document est déposé.)
Question no 3119 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne le Programme pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe du gouvernement: a) combien de demandes de financement ont été (i) reçues, (ii) accordées; b) combien de thermopompes ont été installées dans le cadre du programme; c) quelle est la ventilation de a) et de b) par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 3120 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la stratégie d’approvisionnement du gouvernement auprès des entreprises autochtones, depuis le 4 novembre 2015, et ventilé par ministère ou organisme participant à la stratégie: a) quelles personnes sont responsables d’examiner la conformité avec les exigences de l’approvisionnement auprès des entreprises autochtones, ventilées en particulier selon qu’elles sont responsables de faire respecter (i) les règles concernant l’identification correcte en tant qu’entreprise autochtone, (ii) les règles concernant la sous-traitance, (iii) les règles concernant les coentreprises, (iv) les autres règles; b) parmi tous les contrats octroyés au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones, quel pourcentage de ces contrats ont été octroyés à des entreprises (i) ne comptant aucun employé, (ii) comptant deux employés ou moins, (iii) comptant 10 employés ou moins; c) parmi tous les contrats octroyés au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones, quel pourcentage de ces contrats ont été octroyés à des entreprises ne figurant dans le répertoire des entreprises autochtones d’aucune organisation outre le gouvernement fédéral; d) quel est le pourcentage des cas dans lesquels les règles d’approvisionnement ont été respectées, ventilés en particulier selon (i) les règles concernant l’identification correcte en tant qu’entreprise autochtone, (ii) les règles concernant la sous-traitance, (iii) les règles concernant les coentreprises, (iv) les autres règles; e) parmi tous les contrats octroyés au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones, quel pourcentage de ces contrats ont été octroyés à des sociétés fictives; f) parmi les entreprises qui ont reçu des contrats au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones jusqu’à il y a un an, quel pourcentage de ces entreprises sont encore en activité; g) parmi les entreprises qui ont reçu des contrats au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones, quel pourcentage de ces entreprises ont reçu le contrat dans le cadre d’une coentreprise avec une entreprise non autochtone; h) parmi les entreprises qui ont reçu des contrats au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones, quel pourcentage de ces entreprises ont été fondées (i) avant 2015, (ii) avant 2018, (iii) avant 2020, (iv) avant 2023; i) parmi les entreprises qui ont reçu des contrats au titre du programme de contrats réservés pour Autochtones, quel pourcentage de ces entreprises étaient identifiées comme autochtones au motif qu’elles avaient des propriétaires (i) membres des Premières Nations, (ii) inuits, (iii) métis?
(Le document est déposé.)
Question no 3121 — Mme Raquel Dancho:
En ce qui concerne les statistiques détenues par le gouvernement relativement aux armes à feu, ventilé par année depuis le 1er janvier 2022: a) combien d’armes à feu ont été saisies par (i) la GRC, (ii) l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), (iii) d’autres services de police, ventilé par source (intérieure ou étrangère); b) combien d’armes à feu ont été saisies et dépistées par (i) la GRC, (ii) l’ASFC, (iii) d’autres services de police; c) combien d’armes à feu saisies par d’autres services de police ont été dépistées par un service de police autre que la GRC; d) combien (i) d’armes d’épaule, (ii) d’armes de poing, (iii) d’armes à feu à autorisation restreinte, (iv) d’armes à feu prohibées, ont été dépistées par tous les services de police, ventilé par source (intérieure ou étrangère); e) combien (i) d’armes d’épaule, (ii) d’armes de poing, (iii) d’armes à feu à autorisation restreinte, (iv) d’armes à feu prohibées, ont été dépistées par la GRC, ventilé par source (intérieure ou étrangère); f) combien (i) d’armes d’épaule, (ii) d’armes de poing, (iii) d’armes à feu à autorisation restreinte, (iv) d’armes à feu prohibées, n’ont pu être dépistées jusqu’à la source (intérieure ou étrangère) parmi tous les services de police; g) combien (i) d’armes d’épaule, (ii) d’armes de poing, (iii) d’armes à feu à autorisation restreinte, (iv) d’armes à feu prohibées, n’ont pu être dépistées jusqu’à la source par la GRC?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.