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Pour plus d’information sur les partis reconnus, voir le chapitre 1, « Les institutions parlementaires ».
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Cette règle ne s’applique pas quand la Chambre siège en comité plénier ni pendant un débat d’ajournement, un débat d’urgence ou un débat exploratoire, où rien n’oblige le député à être à sa place s’il veut prendre la parole (art 17 du Règlement). Pour plus d’information, voir le chapitre 13, « Le maintien de l’ordre et le décorum » et le chapitre 19, « Les comités pléniers ».
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Par exemple, au cours de la 35e législature et de la 37e législature, certains députés du parti gouvernemental ont dû occuper des places immédiatement à la gauche du Président. Pendant la 24e législature, les députés en nombre excédentaire du parti gouvernemental occupaient des sièges à la gauche du Président près de la barre de la Chambre. Pendant la 33e législature, le parti gouvernemental comptait 211 députés et certains d’entre eux se sont vus attribuer des sièges immédiatement à la gauche du Président ou encore dans les rangs situés tout au fond du côté gauche de la Chambre, ce qui fait que le surplus de députés du parti gouvernemental se trouvait des deux côtés des partis d’opposition.
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Au cours de la 40e législature, des députés du Nouveau Parti démocratique (NPD) siégeaient du côté du gouvernement et du côté de l’opposition tout au fond de la Chambre. Au cours de la 25e législature, de la 38e législature et de la 39e législature, des députés du NPD siégeaient du côté du gouvernement tout au fond de la Chambre. Pendant la 31e législature, les cinq députés du Parti Crédit social siégeaient du côté du gouvernement tout au fond de la Chambre.
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En réponse à un rappel au Règlement, le Président Parent a expliqué la procédure à suivre dans l’attribution des sièges aux différents partis (Débats, 30 septembre 1998, p. 8584–5). Si un député ne peut s’asseoir à un bureau en raison d’un handicap ou d’une restriction physique (comme un fauteuil roulant), il peut se prévaloir de mesures d’adaptation (art 1.1 du Règlement autorise le Président à prendre les dispositions nécessaires en ce sens). En 2004, un député quadriplégique (Steven Fletcher (Charleswood—St. James—Assiniboia)) a été élu à la Chambre. On a enlevé un bureau et placé le député du côté de l’opposition, dans la première rangée, près du Président. Réélu en 2006, en 2008 et en 2011, M. Fletcher a occupé différents emplacements du côté du gouvernement, dans la première rangée, où son assistant pouvait s’asseoir à ses côtés. En 2011, une députée paraplégique (Manon Perreault (Montcalm)) a été élue. Un bureau adapté a été spécialement construit et lui a été assigné dans la première rangée pour lui faciliter l’accès en fauteuil roulant et lui permettre d’être entourée des autres députés de son parti. Lorsque la députée est devenue indépendante en juin 2014, elle a conservé son emplacement pour des raisons d’accessibilité. Ultérieurement, un autre emplacement lui a été assigné entre des députés de l’opposition officielle et du troisième parti, toujours dans la première rangée, pour des raisons d’accessibilité. En 2015, un autre député paraplégique (Kent Hehr ( Calgary Centre)) a été élu. Un emplacement lui a été assigné dans la première rangée du côté du gouvernement, et un bureau adapté a été construit. À plusieurs reprises, des emplacements ont été assignés pour faciliter l’accessibilité de certains députés ayant des restrictions temporaires.
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En 1994, au début de la 35e législature, le chef du Parti réformiste ( Preston Manning) choisit d’occuper un siège dans la deuxième rangée ; il choisit par la suite un siège au premier rang.
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Il arrive que des députés indépendants soient élus à la Chambre des communes. Par exemple, en 1997, on a donné un siège à John Nunziata (York-Sud—Weston) dans la dernière rangée du côté de l’opposition. En 2004, Chuck Cadman ( Surrey-Nord) occupait aussi un siège dans la dernière rangée du côté de l’opposition. En 2006 et en 2008, André Arthur (Portneuf—Jacques-Cartier) occupait un siège dans la dernière rangée du côté du gouvernement. Bill Casey ( Cumberland—Colchester—Musquodoboit Valley) occupait un siège dans la dernière rangée du côté de l’opposition après son élection comme député indépendant en 2008.
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Voir la décision du Président (Débats, 24 septembre 1990, p. 13216–7). En 1963, un certain nombre de députés du Parti Crédit social du Québec formèrent un nouveau parti, le Ralliement des créditistes. En conséquence, le Président Macnaughton dut se prononcer sur certaines questions, dont la reconnaissance des partis et la réattribution des sièges à la Chambre des communes. Le 30 septembre 1963, le Président fit savoir à la Chambre que, à son avis, le Président ne devrait pas être appelé à trancher des questions touchant à la nature ou à l’existence d’un parti de crainte que ses décisions ne soient perçues comme étant politiques. Il conclut que la Chambre elle-même devait trancher les diverses questions que soulève l’arrivée sur la scène d’un nouveau parti. Par la suite, la Chambre adopta une motion portant renvoi de ces questions au Comité permanent des privilèges et élections (Journaux, 30 septembre 1963, p. 385–8). Dans son deuxième rapport à la Chambre, le Comité recommanda que le Nouveau Parti démocratique (NPD), troisième parti en importance à la Chambre, prenne place à côté de l’Opposition officielle ; que le Parti Crédit social prenne place à la gauche du NPD ; et que le Ralliement des créditistes occupe les fauteuils à la gauche du Parti Crédit social (Journaux, 9 octobre 1963, p. 423). Le rapport fut agréé le 21 octobre 1963 (Journaux, p. 465–6). Au début de la 35e législature, on comptait parmi les « députés indépendants » neuf députés néo-démocrates, deux députés progressistes-conservateurs, plus les autres députés sans affiliation, dont le nombre était passé de un à quatre pendant la législature. Le Président Parent attribua à chaque député indépendant un siège selon son ancienneté à la Chambre. Dans sa décision en réponse à un rappel au Règlement sur le statut de parti du NPD, le Président modifia l’attribution des fauteuils afin que les députés des caucus néo-démocrate et progressiste-conservateur puissent être regroupés et identifiés adéquatement. Les autres députés indépendants se virent attribuer les fauteuils restant en fonction de leur ancienneté (Débats, 16 juin 1994, p. 5437–40, et en particulier p. 5439). En 2001, huit députés de l’Alliance canadienne et 12 du Parti progressiste-conservateur se regroupèrent pour former la Coalition Parti progressiste-conservateur/Caucus de la représentation démocratique (PC/RD). Entre autres choses, les membres de la Coalition demandèrent la reconnaissance de leur désignation et de leurs agents ainsi que le droit de siéger ensemble (Débats, 19 septembre 2001, p. 5296–306). Dans sa décision, le Président Milliken déclara : « […] je ne puis trouver aucune objection, au plan de la procédure, qui puisse faire obstacle à la demande des députés membres de la Coalition, qui relèvent de la direction de ces agents, de siéger ensemble à la Chambre selon le plan établi par le whip » (Débats, 24 septembre 2001, p. 5489–92, et en particulier p. 5491).
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Pendant la 38e législature, le Vice-président de la Chambre, un député conservateur, occupait un siège avec son parti du côté gauche de la Chambre, tandis que les deux autres présidents de séance, tous deux députés du parti ministériel, occupaient une place avec leur parti. Pendant la deuxième session de la 39e législature, les présidents de séance ont souvent changé de place. Au début de la session, ils étaient placés du côté du gouvernement, entre conservateurs et néo-démocrates. Quelques semaines plus tard, on leur donna des sièges dans les deux dernières rangées, toujours du côté du gouvernement, cette fois-ci près du fauteuil du Président. Au printemps 2008, ils étaient près du fauteuil du Président mais du côté de l’opposition. Pendant la première session de la 40e législature, la vice-présidente adjointe des comités pléniers, députée du Nouveau Parti démocratique, siégeait avec son parti. Pendant la première session de la 42e législature, les trois occupants du fauteuil siégeaient avec les autres députés de leur parti respectif.
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Il semble, d’après des plans de salle pour la Chambre, que le Président, normalement un député du parti ministériel, occupait habituellement un pupitre à la droite du fauteuil du Président. Aucun pupitre ne fut assigné à un Président depuis la 31e législature (1979), moment où, après un changement de gouvernement, le Président Jerome, élu pour un deuxième mandat, devint le premier député de l’opposition à se voir confier la présidence de la Chambre par le parti ministériel. Voir Arthur Beauchesne, Jurisprudence parlementaire de Beauchesne, Règlement annoté et formulaire de la Chambre des communes du Canada, 6e éd., sous la dir. Alistair Fraser, William Foster Dawson et John A. Holtby, trad. Centre de traduction et de terminologie juridique de l’École de droit de l’Université de Moncton (Toronto : Carswell, 1991, p. 39).
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Voir, par exemple, Débats, 18 février 1965, p. 11645 ; 29 août 1966, p. 7731–2 ; 3 décembre 1969, p. 1532 ; 27 juin 1978, p. 6777–8 ; 14 mai 1986, p. 13268 ; 2 février 2004, p. 1. Dans bien des cas, on ne retrouve dans les Journaux ou les Débats aucune mention du changement d’affiliation ou de statut. Les changements sont signalés au Président par écrit.
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Pour des exemples de députés qui ont changé d’affiliation politique, voir Débats, 13 mars 1972, p. 745 ; 7 mars 1979, p. 3910. Le 20 avril 1977, Jack Horner (Crowfoot), député de l’opposition, traversa le parquet de la Chambre pour siéger avec le parti ministériel et fut nommé ministre sans portefeuille le lendemain. Le 17 mai 2005, Belinda Stronach (N ewmarket—Aurora) se rallia au parti ministériel et fut nommée ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences et ministre responsable du Renouveau démocratique. David Emerson, élu comme député libéral dans Vancouver–Kingsway le 23 janvier 2006, fut assermenté ministre du Commerce international dans le Cabinet conservateur le 6 février 2006. Dans ce dernier cas, trois députés ont demandé au commissaire à l’éthique de mener une enquête en vertu du Code régissant les conflits d’intérêts des députés, Annexe I du Règlement, pour vérifier si le premier ministre Stephen Harper avait persuadé M. Emerson de traverser le parquet de la Chambre en échange d’un poste au Cabinet. Le commissaire à l’éthique a conclu que ni M. Emerson ni M. Harper n’avait enfreint le Code (rapport du commissaire à l’éthique intitulé « L’enquête Harper-Emerson », en date de mars 2006, déposé à la Chambre le 4 avril 2006 (Journaux, p. 15)). Depuis le début de la Confédération, à trois reprises au moins, des députés ont quitté le parti sous la bannière duquel ils s’étaient fait élire pour former un nouveau groupe parlementaire. En février 1943, trois députés du Québec quittèrent le Parti libéral pour former le Bloc populaire canadien, afin de protester contre la conscription (Débats, 10 février 1943, p. 312–9 ; 18 février 1943, p. 541–6, 551–4). En 1963, certains députés de l’aile québécoise du Parti Crédit social firent défection et fondèrent un nouveau groupe parlementaire appelé Ralliement des Créditistes (Journaux, 30 septembre 1963, p. 385–8). En 1990, motivés par l’échec de l’accord du lac Meech, huit députés de partis politiques différents formèrent un nouveau parti, le Bloc Québécois (Débats, 18 mai 1990, p. 11615–7 ; 22 mai 1990, p. 11631, 11662–4 ; 26 juin 1990, p. 13087–8, 13121–3).
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À plusieurs reprises, Peter Stoffer (Sackville—Eastern Shore) a proposé un projet de loi visant à modifier la Loi sur le Parlement du Canada, supra note 9, pour que le siège d’un député ayant changé d’affiliation soit déclaré vacant et que se tienne une élection partielle (Débats, 13 mars 2000, p. 4398 ; 5 février 2001, p. 229 ; 4 octobre 2002, p. 321 ; 2 février 2004, p. 10 ; 1er novembre 2004, p. 1012–3 ; 6 avril 2006, p. 60 ; 21 novembre 2008, p. 116–7 ; 13 juin 2011, p. 277). De plus, deux autres projets de loi similaires ont aussi été proposés (Débats, 30 septembre 2009, p. 5378 ; 30 septembre 2011, p. 1705).