FINA Rapport du Comité
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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT
En sillonnant le Canada, le Comité a pu entendre des particuliers et des groupes représentant toutes les régions et tous les secteurs de la société qui nous ont transmis un message sans ambiguïté au sujet des priorités budgétaires nationales. Les Canadiens appuient à l’unanimité les dépenses nécessaires à un programme de sécurité nationale pour contrer efficacement les préoccupations qui affectent notre sécurité individuelle et collective ainsi que notre bien-être économique. Ils nous ont dit haut et fort qu’il ne fallait pas retomber dans le déficit. Ils nous ont dit que le plan de réduction des impôts de 100 milliards de dollars devait aller de l’avant et que le gouvernement devait tenir l’engagement qu’il a pris de transférer aux provinces 23 milliards de dollars au titre des soins de santé. Comme par le passé, les témoins appuient la stratégie proactive du Comité en matière d’investissement dans la R et D. Nous avons entendu leur message et nous y avons répondu par un plan qui correspond à leurs besoins et à leurs préoccupations.
Les Canadiens attendaient impatiemment ces consultations. Comme ils ne prennent pas la santé de l’économie à la légère, ils voulaient nous dire quelles étaient leurs priorités. Pendant l’été, ils ont rédigé conformément aux instructions du Comité des mémoires où ils ont exposé les mesures qu’ils croient nécessaires à une saine politique publique.
Puis vint le 11 septembre. Que cet événement ait changé notre monde, il suffit pour s’en convaincre de regarder les conséquences économiques de cette journée et de celles qui ont suivi, de constater la détermination sans faille du Parlement canadien et de se mettre à l’écoute des médias. Le monde a les yeux rivés sur les événements de cette journée et sur ses séquelles.
Cette focalisation est parfaitement légitime et compréhensible. Nous devons appuyer les mesures visant à faire régner la justice et à parer à d’autres périls. En outre, ces menaces compromettent nos flux commerciaux essentiels à notre bien-être économique. Il faut engager les dépenses nécessaires pour répondre à ces préoccupations importantes d’ordre économique, particulièrement du fait qu’elles ont trait à la frontière canado-américaine.
Ces consultations ont pour but l’élaboration d’un plan visant à améliorer le niveau et la qualité de vie des Canadiens, à répondre aux préoccupations immédiates, mais aussi à mettre en place les conditions indispensables à la prospérité des générations actuelles et futures. La sécurité est la priorité immédiate. Nous nous en occupons en vue de consolider toutes les autres initiatives sur lesquelles repose la prospérité de demain. La sécurité est devenue une condition préalable à la croissance économique. C’est aussi une forme de capital social qui assure l’efficacité d’une politique publique axée sur la croissance. La croissance exige qu’on mette en place un régime fiscal compétitif grâce au plan de réduction des impôts de 100 milliards de dollars et à la réforme fiscale qui en est le cœur. La croissance suppose aussi que les données fondamentales de la politique économique restent saines, que le gouvernement fasse preuve de leadership fiscal en évitant les déficits et en continuant de réduire la dette. La croissance implique enfin qu’on affermisse notre infrastructure sociale par un financement adéquat et des mécanismes efficaces de transparence et de reddition de comptes, et qu’on s’engage à faire du Canada une économie axée sur l’innovation et la productivité.
Nous avons les moyens de déterminer le genre de société et d’économie que nous voulons. C’est là la définition fondamentale de la souveraineté. Mais pour y arriver, nous devons être prêts aux défis et aux choix auxquels notre société et notre économie seront confrontés.
Nous souhaitons, ultimement, assurer :
- la participation pleine et entière du Canada à l’économie mondiale;
- l’égalité des chances pour tous les Canadiens,
- la création d’un environnement socioéconomique où tous les Canadiens profiteront d’un niveau et d’une qualité de vie optimum.
En ma qualité de président du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, je remercie les nombreux témoins qui se sont donné la peine de rédiger des mémoires et de venir comparaître devant le Comité. La qualité de leurs observations reflète le sérieux qu’ils apportent à cet exercice.
Je tiens également à remercier tous les membres du Comité de leur engagement inébranlable à l’égard des consultations prébudgétaires.
Je remercie enfin le personnel du Comité. Sans son travail, ce rapport n’aurait pas vu le jour. Je remercie les greffiers du Comité Marc Toupin et Mike McPherson de la Direction des comités et des services législatifs. Mes remerciements aussi à Manon Auger, Madeleine Bédard et Michel Quevillon ainsi qu’aux interprètes, aux techniciens du son et aux autres employés de la Chambre des communes.
Je tiens également à remercier les attachés de recherche fournis par la Direction de la recherche parlementaire, Blayne Haggart et Marc-André Pigeon aidés d’Alexandre Laurin, de Nathalie Pothier et de Kristian Reid. J’adresse un grand merci à Marion G. Wrobel pour ses nombreuses années de contribution exceptionnelle au travaux du Comité des finances et de service insigne au Parlement. Il est grandement apprécié et admiré de tous les membres. Comme M. Wrobel quitte pour le secteur privé son poste de directeur de la recherche pour le Comité, nous lui souhaitons nos meilleurs vœux de succès dans toutes ses entreprises.
Grâce à leurs efforts infatigables, Carole Fournier et Rocchina Petrozzi ont assuré la bonne marche de mes bureaux pendant ce processus accaparant. Je leur en suis extrêmement reconnaissant.
CARPE DIEM
Maurizio Bevilacqua, député