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FAIT Rapport du Comité

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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT

La publication du rapport du Comité coïncide avec un moment où les occasions à saisir et les défis à relever sont particulièrement nombreux dans nos relations avec nos partenaires du continent nord-américain. Lorsqu’on a envisagé pour la première fois d’effectuer une telle étude, l’attention était surtout tournée vers les différends commerciaux et l’évolution des relations économiques dans leur ensemble, tant celles d’importance cruciale avec les États-Unis que celles en train de se matérialiser avec le Mexique. Cette ligne de force est maintenue mais, dans la foulée des attaques terroristes tragiques du 11 septembre 2001 contre les États-Unis, les préoccupations touchant la sécurité se sont déplacées à l’avant-scène. Compte tenu du caractère urgent de celles-ci, nous avons produit il y a un an un rapport préliminaire sur les dossiers nord-américains à la lumière des nouvelles dimensions de la sécurité.

Au cours de l’année écoulée, le Comité a mené une consultation publique exhaustive dans tout le Canada. Grâce aux efforts des ambassadeurs Michael Kergin à Washington et Keith Christie à Mexico, ainsi que de leurs collaborateurs dévoués, nous avons pu rencontrer des interlocuteurs clés lors de nos visites aux États-Unis et au Mexique. Notre intention était d’étudier globalement et dans le détail l’avenir de nos relations avec nos deux partenaires, en vue de les cultiver dans l’optique de promouvoir les valeurs et les intérêts souverains du Canada ainsi que d’améliorer la prospérité et la sécurité à long terme des Canadiens. Il s’agit là d’une tâche difficile, particulièrement difficile dans la conjoncture actuelle, mais nous croyons qu’elle est réalisable grâce aux mesures prospectives recommandées dans ce rapport.

Je tiens à exprimer ma gratitude à mes prédécesseurs, l’honorable Bill Graham, ministre des Affaires étrangères, dont le leadership a inspiré les premières étapes de cette étude, et l’honorable Jean Augustine, qui a présidé une bonne partie des audiences. Je remercie tous les membres du Comité, qui ont travaillé de façon exemplaire dans le cadre d’un long processus et d’un calendrier chargé. Leur apport constructif a été essentiel à la mise au point du présent rapport.

Par ailleurs, le Comité tient à exprimer ses sincères remerciements aux Canadiens d’un océan à l’autre qui ont bien voulu partager leur vision et leurs préoccupations concernant l’évolution des relations nord-américaines. Nous avons eu la chance de profiter de la sagesse de plusieurs distingués observateurs et participants du Mexique et des États-Unis, y compris de collègues parlementaires des deux pays. Son Excellence Maria Teresa de Madero, ambassadrice du Mexique, et Son Excellence Paul Celluci, ambassadeur des États-Unis, ont pris le temps de nous rencontrer à Ottawa. Le Comité rend hommage aux représentants diplomatiques des trois partenaires nord-américains pour leur rôle clé dans la gestion de la relation.

Bien entendu, un rapport aussi complexe et volumineux — le plus volumineux de l’histoire du Comité — n’aurait pu être rédigé et mis au point sans l’aide d’un certain nombre de personnes. Notre greffier, Stephen Knowles, avec le précieux secours de John Bejermi, Diane Lefebvre, Caroline Martin et Jean-Michel Roy, a veillé aux questions administratives, logistiques et de procédure avec une efficacité remarquable. Les énormes tâches de recherche, d’analyse et de rédaction ont pu être menées grâce au travail diligent du personnel chevronné et expérimenté de la Direction de la recherche parlementaire, soit Gerald Schmitz, qui a coordonné l’étude, et James Lee, avec les contributions expertes de Peter Berg, Michael Holden et Jay Sinha. Il y a lieu de remercier Elizabeth Shore, aussi de la Direction de la recherche parlementaire, pour la première correction des ébauches. Blayne Haggart a couvert les audiences publiques pendant une partie des déplacements du Comité et, avec June Dewetering et Marc-André Pigeon, a apporté son concours pour les documents d’information initiaux. Donald Reid et Louis Majeau ont corrigé les versions anglaise et française respectivement dans des délais serrés. Dernière contribution, mais non la moindre, celle du service des publications de la Chambre des communes, qu’il convient de féliciter pour son professionnalisme et ses efforts constants tout au long d’un processus très exigeant.

Nous espérons que ce rapport aura une large audience et qu’il stimulera les discussions, en particulier dans notre pays, mais également aux États-Unis et au Mexique. La traduction du rapport en espagnol — une première pour un rapport parlementaire canadien — témoigne de la réalité nord-américaine en pleine évolution. Les parlementaires et les citoyens qu’ils représentent doivent continuer à jouer un rôle central dans les décisions et les débats stratégiques futurs, dans l’optique de cultiver les relations continentales au moyen d’une politique étrangère canadienne distinctive de nature à modifier positivement le cours des choses au sein de l’Amérique du Nord et à l’échelle mondiale. Seuls des processus démocratiques publics nous permettront de progresser sans arrêt vers de solides objectifs de partenariat, selon les perspectives de notre rapport, à l’intérieur de cadres nationaux et internationaux renforcés qui témoignent de l’initiative et des idées des Canadiens tout en matérialisant leurs valeurs et leurs intérêts fondamentaux.