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FINA Rapport du Comité

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AVANT-PROPOS DE LA PRÉSIDENTE

En premier lieu, je dois dire merci. Merci à tous les témoins qui, tout au long de ces vastes consultations, n’ont pas ménagé leur temps pour présenter aux membres du Comité le fruit de leur réflexion et de leur analyse. C’est grâce à leur vision éclairée de la réalité quotidienne, transposée à l’échelle nationale et même mondiale, que nous avons réussi à nous faire une idée des aspirations profondes de la population canadienne pour l’avenir collectif du pays.

Je remercie aussi tous ceux qui, par leur soutien, ont permis que le rapport final reflète la contribution des participants. J’ai nommé entre autres les greffiers du Comité, Richard Dupuis, Marc Toupin, Lisa Chartier-Derouin et leurs adjoints. Les attachés de recherche de la Direction de la recherche parlementaire ont aussi abattu avec brio un travail colossal, sous la conduite de June Dewetering avec l’aide de Blayne Haggart, de Marc-André Pigeon et de leurs collègues. Nous avons remarqué et apprécié que les services d’interprétation, les services techniques et la logistique se déroulent sans heurt lors de nos déplacements aux quatre coins du pays. Mon personnel à Ottawa, Darlene Springall et Alex Ciappara, a réussi, dans la tourmente, à tenir la barre des rendez-vous et des détails administratifs. Thank you.

Tous les parlementaires qui viennent à Ottawa le font pour défendre les intérêts de leurs électeurs et participer à l’élaboration des orientations stratégiques du pays. Il ne fait aucun doute pour moi que mes collègues du Comité des finances ont consacré beaucoup de temps et d’énergie à lire, écouter et interroger les 437 témoins, dont 279 organismes, afin d’aider à préparer le présent rapport. Je respecte et souligne leur précieux apport.

En octobre, le ministre des Finances a présenté, dans La mise à jour économique et financière 2002, un calendrier de planification à long terme. Notre rapport, pour sa part, non seulement propose une vision à long terme du Canada, mais tient compte aussi du fait que, pour l’instant, les ressources budgétaires sont moindres et s’accroîtront au fil des ans. Nous avons adopté une vision holistique du Canada, qui comprend aussi bien les fonceurs qui prennent résolument la tête d’une économie plus novatrice que les nouveaux-venus qui aspirent à un avenir où ils pourront contribuer et participer et les personnes aux prises avec de plus grandes difficultés qui souhaitent néanmoins être incluses afin de vivre mieux et de faire leur part dans la société canadienne.

Le rapport met sans cesse l’accent sur la transparence, la responsabilité et la productivité pour atteindre les priorités ciblées avec intelligence. Nous avons entendu une foule de suggestions intéressantes et avons essayé, du moins dans le texte du rapport, si ce n’est dans les recommandations, de signaler des pistes de solutions qui méritent d’être explorées.

Plus d’une fois, en écoutant les témoins et en lisant leurs mémoires, nous avons pu voir à quoi pouvait ressembler l’échelle des valeurs des Canadiens. Oui, nous voulons la prospérité; oui, nous voulons une qualité de vie supérieure. Mais avant tout, nous souhaitons que tous puissent en profiter, dans toute la mesure du possible. Il faudra faire des choix intelligents et se fixer des priorités. Nous avons essayé de structurer le rapport de façon à rendre compte fidèlement de ce que nous avons entendu. Nous y signalons par conséquent tout autant les propos tenus par de nombreux témoins, que les questions qui suscitent des divergences d’opinion. Nous avons aussi travaillé ensemble, en tant que Comité, afin d’indiquer ce que nous appuyons à court et à long terme.

Notre place au Canada et dans le monde se résume aux choix que nous faisons sur le plan des dépenses, de la réduction de la dette et des allègements fiscaux. Il n’y a aucun doute que les Canadiens peuvent réaliser les objectifs qu’ils se fixent en priorité.





Sue Barnes, députée