L’information présentée dans le rapport complète et appuie l’approche
actuelle du gouvernement pour une meilleure pathologie et de meilleurs
traitements, ainsi que pour axer davantage sur les activités de prévention des
maladies et de promotion de la santé. L’approche est compatible avec l’Approche
en matière de santé de la population qui reconnaît que l’état de santé
d’une population est le reflet non seulement de sa santé, mais aussi d’autres
facteurs comme l’environnement économique, social et physique, ainsi que les
saines habitudes de vie. Annoncé dans
les Discours du Trône qui ont eu lieu en janvier 2001 et en septembre 2002, le
contenu du rapport est aussi compatible avec les engagements du gouvernement,
en particulier avec les récents investissements durant les années de formation
de la vie d’un individu.
Lors des Discours du Trône, on a confirmé l’engagement du gouvernement à
réduire l’écart entre l’état de santé des Autochtones et celui des Canadiens
non autochtones et à renforcer la prestation des services de soins de santé
pour les Premières nations et les Inuits en soutenant les programmes de
promotion de la santé communautaire et de prévention des maladies. Cela
comprend des investissements dans : une stratégie d’immunisation ciblée
pour les enfants des Premières nations; une augmentation des initiatives de
développement de la petite enfance jointes à une expansion du Programme d’aide
préscolaire aux Autochtones; et, des outils pour traiter du syndrome et des
effets de l’alcoolisme fœtal dans les communautés autochtones.
Plus tôt cette année, le gouvernement a attribué 1,3 milliards$ de
financement pour une période de cinq ans afin d’aborder les questions de
viabilité du programme de santé des Premières nations et des Inuits. Ce
financement sera axé sur les coûts du programme causés par les inducteurs de
coûts tels que : l’accroissement de la population, le taux de maladies
dominantes; l’utilisation accrue des services; et, l’augmentation des
honoraires professionnels. Des initiatives complémentaires telles que
l’initiative sur les ressources humaines dans le secteur de la santé et le
Programme d’approvisionnement alimentaire par la poste contribuent aussi à
l’amélioration de l’environnement et de la capacité professionnelle qui
appuient et facilitent la promotion de la santé buccale et la prévention des
maladies.
La prestation de soins de santé est une responsabilité partagée entre le
gouvernement fédéral, les provinces, territoires, les Premières nations et les
Inuits. Les provinces et les territoires sont responsables pour: les services
hospitaliers et médicaux universels pour tous les résidents, y compris les
Autochtones; les programmes de santé publique et communautaire pour tous les
résidents habitant hors-réserve; une assurance supplémentaire pour les
populations cibles; des soins infirmiers à domicile et communautaires à long
terme; et, la réglementation des services et des professions dans le domaine de
la santé. Santé Canada opère un important système de prestation de soins de
santé pour un nombre évalué à 735 000 clients admissibles parmi les Premières
nations et les Inuits. Ce système comprend : des programmes de santé
publique et de santé communautaire dans toutes les réserves; des soins
primaires dans les communautés éloignées ou isolées; certains programmes ciblés
pour tous les Autochtones; et des services de santé par le biais du Programme
des SSNA pour tous les Indiens inscrits et les Inuits reconnus sans égard à
leur lieu de résidence. Au moyen d’une collaboration efficace, les lacunes et
les chevauchements seront éliminés, ce qui mènera à la prestation de services
de plus haute qualité, y compris la santé buccale.