OGGO Rapport du Comité
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RÉPONSE DU
GOUVERNEMENT AU SIXIÈME RAPPORT DU COMITÉ PERMANENT DES OPÉRATIONS
GOUVERNEMENTALES ET DES PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES
Introduction
Le Comité
permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires a
formulé des recommandations intéressantes visant à améliorer l’examen des
dépenses gouvernementales par les comités de la Chambre. La responsabilisation
constitue l’un des trois piliers du plan d’action du gouvernement pour la
réforme démocratique soumis à la Chambre des communes le 4 février 2004. L’un
des principes clés de ce plan est la possession par le Parlement des outils
requis pour que le gouvernement rende compte de la saine gestion des ressources
publiques.
Le plan d’action pour la réforme démocratique comprend des initiatives
dont le but est d’améliorer l’efficacité de l’examen des dépenses
gouvernementales par les députés et la reddition de comptes au
Parlement :
·
Le
gouvernement demandera au Comité permanent de la procédure et des affaires de
la Chambre de revoir les règlements pour inciter davantage les comités à
examiner les budgets, tel que le recommande le Comité permanent des opérations
gouvernementales et des prévisions budgétaires dans son sixième rapport.
·
Le
gouvernement travaillera avec les comités pour assurer un examen plus attentif
des budgets, rapports sur les plans et les priorités et rapports sur le
rendement des ministères.
·
Le président du Conseil du Trésor travaillera avec le
Comité des opérations gouvernementales quant à la façon d’améliorer les rapports
au Parlement.
Le 13
décembre 2003, le Premier ministre a distribué au Cabinet un nouveau guide pour
les ministres et les ministres d’État, qui contient les orientations
personnelles du Premier ministre à l’intention des ministres concernant la
gouvernance et la réforme démocratique. Ce guide requiert que les ministres,
avec l’appui de leurs secrétaires parlementaires, de leurs employés politiques
et de leurs fonctionnaires, mobilisent les comités parlementaires pour
poursuivre un dialogue permanent sur les priorités stratégiques et questions
ministérielles en matière de lois et de dépenses. Ce guide précise que :
« Les comparutions des ministres et de leurs fonctionnaires devant
les comités sont essentielles pour informer le Parlement; elles permettent aux
députés d’exprimer les vues de leurs commettants (par exemple sur les projets
de politique et de loi) et de demander au gouvernement de rendre comptes (par
exemple sur sa gestion et ses politiques). Les ministres doivent favoriser un
dialogue continu avec les comités concernant les priorités, projets de loi et
dépenses et questions de gestion de leur ministère. Aidés de leurs
fonctionnaires, les ministres doivent comparaître régulièrement devant leur
comité respectif pour connaître ses vues sur diverses priorités (orientations
et dépenses) et discuter du rendement et des résultats de leur ministère. On
s’attend à ce que, conformément aux directives du Conseil du Trésor, les
ministres déposent au Parlement des rapports informatifs et équilibrés (entre autres
choses, le Budget des dépenses, le Rapport sur les plans et les priorités, et
le Rapport sur le rendement). Les ministres et leurs fonctionnaires doivent
collaborer avec les comités et demander les vues de leurs membres et des autres
parlementaires sur les plans et les priorités futurs. »
Le gouvernement envisage avec plaisir de travailler à ces importantes
questions avec les députés et comités parlementaires.
Recommandation 1 :
Que le document intitulé L’examen des documents du Budget de dépenses par les comités
parlementaires soit remis par le Bureau de la vérificatrice générale à tous
les parlementaires, après chaque élection, à titre d’outil de travail de
référence.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 2 :
Que la Chambre des communes et la Bibliothèque
du Parlement organisent, en collaboration avec le Secrétariat du Conseil du
Trésor (SCT), un atelier sur le processus budgétaire qui sera offert dans le
cadre de la séance d’orientation à l’intention des nouveaux députés, et que des
ateliers de formation axés sur les moyens à prendre pour maximiser l’efficacité
du Parlement à tenir les gouvernements responsables par le biais du processus
budgétaire soient offerts à intervalle régulier chaque année, grâce à une
réaffectation du budget du Centre canadien de gestion (ou de son successeur).
Cette
recommandation est conforme au plan d’action du gouvernement pour la réforme
démocratique qui appuie une formation accrue des députés relativement aux
budgets et à d’autres questions connexes.
Le SCT est heureux de collaborer avec la
Chambre des communes et la Bibliothèque du Parlement pour organiser des séances
d’information adaptées aux besoins des recherchistes et des adjoints
parlementaires en ce qui concerne le processus budgétaire, et il continuera de
le faire. Par le passé, le SCT n’offrait pas de telles séances d’information
aux nouveaux députés, mais nous serions tout à fait disposés à appuyer des
efforts en ce sens et à travailler de concert avec la Chambre des communes et
la Bibliothèque du Parlement pour produire une trousse d’information consacrée
au processus budgétaire.
Le SCT est toutefois d’avis que
toute formation de perfectionnement mettant l’accent sur des approches
concrètes qui permettraient d’optimiser l’efficacité du Parlement en matière de
reddition de comptes risque d’emmêler les rôles du pouvoir exécutif et du
pouvoir législatif qui reviennent au gouvernement et aux députés
respectivement. Il croit qu’une organisation jouissant de plus d’indépendance,
par exemple la Bibliothèque du Parlement, est plus à même de fournir cette
formation.
Quant à la participation du Centre
canadien de gestion (CCG) à ce projet, mentionnons que le Centre a déjà
commencé à dresser des plans en vue d’établir un vaste programme
d’apprentissage destiné aux ministres, aux députés et au personnel exonéré des
cabinets de ministre. Le CCG projette de collaborer avec la Chambre des
communes, les organismes centraux et d’autres organisations, selon les besoins,
pour définir et exécuter ce programme. Les dispositions de financement restent
à préciser.
Recommandation 3 :
Que les comités parlementaires qui
entreprennent l’examen du Budget de dépenses des grands ministères
envisagent de restreindre leur étude à un programme ou à un organisme en
particulier (la sélection suivant les principes de l’alternance et de
l’échantillonnage), compte tenu des contraintes de ressources et de temps.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 4 :
Que les comités parlementaires qui examinent le
Budget de dépenses de programmes ou d’organismes ayant fait l’objet
d’une étude de la vérificatrice générale envisagent d’utiliser les rapports et
de solliciter les conseils du Bureau de la vérificatrice générale dès qu’ils
entreprennent leurs travaux.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 5 :
Que les comités parlementaires envisagent la
tenue de réunion(s) de planification avant l’audition des fonctionnaires, afin
qu’ils puissent approfondir leur connaissance du programme ou de l’organisme
étudié. Ces réunions de planification pourraient mettre à contribution des
documents préalablement obtenus des fonctionnaires et répondant à des questions
précises.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 6 :
Que les membres des comités parlementaires
envisagent la possibilité de se répartir les tâches dans l’examen des documents
budgétaires et qu’ils fassent de même avec les documents supplémentaires
fournis par les ministères ou organismes.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 7 :
Que les comités parlementaires envisagent la
possibilité d’inviter les clients ou les groupes intéressés par les activités
du programme ou de l’organisme étudié afin de recueillir un point de vue
critique sur le rendement, les activités et les orientations de celui-ci.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 8 :
Que les comités parlementaires envisagent la
possibilité de demander aux recherchistes de recueillir de l’information sur le
programme ou l’organisme étudié et de préparer des questions techniques et
administratives qui seront transmises par la présidence du comité aux
représentants des ministères avant qu’ils ne comparaissent devant le comité.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 9 :
Que les comités parlementaires considèrent la
préparation d’un calendrier précis pour l’examen du Budget de dépenses dans leur plan de travail et que les
fonctionnaires et les experts appelés à comparaître soient avertis le plus
longtemps possible à l’avance.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 10 :
Que les comités parlementaires envisagent de
déposer régulièrement de courts rapports sur les plans et les priorités
ministériels et sur les rapports sur le rendement dans le but de fournir une
rétroaction aux ministères sur leurs principaux documents de
responsabilisation.
L’application de cette recommandation est du
ressort de la Chambre des communes et, de toute façon, le gouvernement ne s’y
oppose pas.
Recommandation 11 :
Que les comités parlementaires envisagent la
possibilité de prévoir une rencontre avec le Secrétariat du Conseil du Trésor
(SCT) dans leur calendrier d’examen du Budget
de dépenses. Cette rencontre, suivant celle avec les fonctionnaires,
permettrait au SCT de recueillir la rétroaction du comité parlementaire
concernant la qualité des rapports du programme ou de l’organisme étudié et de
faire le suivi en vue de les améliorer.
Accepté. Le SCT aimerait savoir ce que pensent
les divers comités parlementaires de la qualité des documents budgétaires.
Sous réserve de considérations de
temps et de ressources, le SCT procédera à des activités de suivi afin
d’améliorer ces documents. La rétroaction fournie par le comité parlementaire
entrera en compte pour fournir aux ministères des commentaires concernant leurs
Rapports sur les plans et priorités (RPP) et leurs rapports ministériels sur le
rendement (RMR). Cette information servira également à déterminer les
changements à apporter aux directives que le SCT fournit annuellement aux
ministères et organismes.
Recommandation 12 :
Que la Bibliothèque du Parlement élabore, aux
fins d’examen par le Bureau de régie interne, une proposition faisant état des
principales améliorations à apporter au soutien des travaux budgétaires des
comités de la Chambre des communes et des délais de mise en œuvre, et se voie
accorder les ressources supplémentaires nécessaires pour fournir le soutien
accru que nécessiteront les exigences définies dans le présent rapport.
Cette recommandation s’harmonise avec les
pouvoirs de mise en oeuvre de la Chambre des communes, et elle est cohérente
avec l’engagement du plan d’action pour la réforme démocratique qui indique que
le gouvernement travaillera, avec les parlementaires, à appuyer des demandes de
ressources accrues en matière de recherche pour les comités parlementaires et
les parlementaires.
Recommandation 13 :
Que le SCT procède à une revue systématique
annuelle de tous les Rapports sur les plans et priorités après leur dépôt à la
Chambre des communes et que les moyens nécessaires lui soient accordés, soit
par le biais d’une réaffectation des ressources internes, soit, au besoin, sous
la forme de nouvelles ressources.
Le gouvernement reconnaît que les RPP devraient
être révisés de façon régulière, tout comme les RMR. Il propose donc que ces
examens soient menés de façon intégrée, en tenant compte tant des RPP que des
RMR des ministères et organismes.
On compte toutefois quelque 87 ministères
et organismes qui produisent actuellement des RPP et des RMR, et la majorité de
ces documents sont caractérisés par la constance car les opérations se
poursuivent d’une année à l’autre sans beaucoup de changements fondamentaux
dans les plans et priorités essentiels. Un examen annuel complet de tous ces
documents serait très onéreux sur le plan des ressources et, en outre, il ne
permettrait pas de cerner de façon économique les possibilités intéressantes de
changement ou d’amélioration.
Le SCT propose plutôt une approche plus
stratégique, qui consisterait à cibler chaque année un échantillon
représentatif de ministères pour examiner tant leurs RMR que leurs RPP, ce qui
permettrait de procéder à un examen intégré de l'ensemble du cycle budgétaire.
Cet exercice serait mené en fonction du risque sur une période de
quatre ans, pour assurer une couverture complète. Le SCT travaillerait en
étroite collaboration avec les ministères et organismes retenus, pour veiller à
ce que leurs rapports soient améliorés, à ce que la rétroaction qui leur est
fournie soit plus éclairée, et à ce que les rapports de rendement qui influent
sur la planification soient améliorés. Une telle approche intégrée pourrait
s’appliquer sans modification des niveaux actuels de ressources et de capacités
du SCT.
Recommandation 14 :
Que le SCT, suite aux résultats de la revue
annuelle de tous les Rapports sur les plans et priorités, sélectionne un
échantillon de ministères et d’organismes avec lesquels il travaillera en
étroite collaboration durant la phase de préparation du RPP pour l’année suivante
et que les moyens nécessaires lui soient accordés, soit par le biais d'une
réaffectation des ressources internes, soit, au besoin, sous la forme de
nouvelles ressources.
Le SCT accepte de travailler en étroite collaboration
avec un éventail de ministères et d’organismes à l’étape de la préparation des
RPP et des RMR.
Recommandation 15 :
Que le SCT s’engage dans une refonte de la
forme et du contenu des rapports présentés au Parlement, l’objectif étant
d’évoluer vers des documents plus concis, plus synthétiques, qui présentent un
meilleur aperçu du rendement et des orientations à l'aide de tableaux et de
graphiques présentant les tendances et les écarts clés et de repères et
d’indicateurs chiffrés du rendement.
Le
gouvernement reconnaît qu’il est possible d’améliorer la forme et le contenu
des documents budgétaires et il accepte de revoir ces documents dans cet
esprit. Il faut toutefois signaler que le SCT améliore constamment les RMR et
les RPP, d’après son expérience, l’apparition de nouveaux besoins de rapport et
la rétroaction obtenue de divers utilisateurs, dont les députés et sénateurs.
Ainsi, cette année, la directive demandait aux ministères et organismes de
fournir au SCT de l'information sur les initiatives horizontales ainsi que des
liens électroniques menant à une information plus détaillée.
Le gouvernement reconnaît que
l’utilisation judicieuse d’information présentée sous forme de tableaux et de
graphiques peut permettre d’exposer l’information de façon plus concise, et le
SCT recommande ces méthodes dans les lignes directrices qu’il adresse aux
ministères et organismes au sujet des RPP et des RMR.
Le rapport annuel que le président
soumet au Parlement, intitulé Le Rendement du Canada, illustre bien les
efforts récemment déployés en vue d’améliorer les rapports présentés au
Parlement. Il utilise des indicateurs sociétaux pour brosser un tableau du
rendement du pays et le comparer à celui d’autres pays et il a dans une large
mesure recours aux tableaux et aux graphiques pour présenter les grandes
tendances et les écarts clés. Sa version électronique contient plusieurs liens
menant à de l’information sur la planification et le rendement ministériels
ainsi qu'à des vérifications et à des évaluations pertinentes.
Le SCT encourage les ministères à
utiliser les liens électroniques pour faciliter la production de documents plus
concis tout en proposant de l’information supplémentaire au lecteur. En outre,
le SCT explore la possibilité de distribuer sous forme électronique aux députés
et sénateurs des rapports contenant une information plus opportune et plus
récente.
Par ailleurs, le SCT envisage
actuellement d’apporter d’autres changements à la forme et au contenu du Budget
principal et du Budget supplémentaire des dépenses. La présentation de ces
documents n’a pas changé depuis au moins une décennie, et il faut reconnaître
que des améliorations s’imposent pour préserver leur pertinence et leur utilité
à l’appui du processus d’approvisionnement. Nous constatons aussi la nécessité
d’une présentation cohérente, afin que l’information puisse être facilement
transférée d’un document à l’autre, y compris de façon électronique.
Recommandation 16 :
Que le gouvernement du Canada confie au SCT le
mandat de développer, en collaboration avec chaque ministère ou organisme, des
indicateurs de rendement précis et quantifiables reflétant leurs activités.
Les
ministères ont la responsabilité primordiale d’élaborer et de mettre en oeuvre
des stratégies de mesure du rendement, y compris des indicateurs appropriés,
pour garantir l’efficacité de la gestion. Le SCT collabore avec les ministères
dans un large éventail d'initiatives visant à améliorer les outils qu’utilise
la direction ministérielle pour planifier, contrôler, mesurer et exécuter ses
programmes de façon efficace et économique. Ces outils comprennent les
indicateurs du rendement.
Le Cadre
de gestion et de responsabilisation, récemment rendu public par le SCT,
souligne l’importance que présente la qualité dans les rapports déposés au
Parlement et dans la mesure du rendement. Ce cadre fait partie intégrante des
responsabilités de la fonction moderne de contrôleur et confirme les
responsabilités des administrateurs généraux relativement au caractère
équilibré, transparent et facile à comprendre des rapports publics.
Dans ses
consignes sur la préparation des RPP et des RMR, le SCT insiste sur l’utilité
et la valeur des indicateurs de rendement. Les consignes seront modifiées pour
encourager les ministères, lorsqu’ils comparaissent devant les comités
parlementaires, à discuter leurs rapports et à demander les opinions des
députés sur le choix des indicateurs.
Le SCT assure en outre maintenant
plus de leadership relativement à la définition des indicateurs du rendement
applicables aux initiatives horizontales.
Le SCT collabore actuellement avec
les ministères et organismes pour les aider à mieux définir leurs résultats
stratégiques, à déterminer comment leurs programmes contribuent à l’atteinte de
ces résultats stratégiques, et pour leur fournir des conseils sur l'élaboration
de stratégies correspondantes de mesures du rendement.
Recommandation 17 :
Que tous les ministères et organismes fédéraux
incluent dans les documents du Budget de
dépenses des liens électroniques vers des sites Internet et des annexes
afin que les lecteurs aient accès à des informations détaillées sur les
programmes.
Dans
ses consignes sur la préparation des RPP et des RMR, le SCT encourage les
ministères et organismes à proposer des hyperliens menant à des sites Internet
qui donnent plus d’information sur les programmes ainsi que des liens menant à
des rapports de vérification et d’évaluation connexes. À l’avenir, le SCT
donnera plus de détails dans les lignes directrices qu’il adresse aux
ministères et organismes au sujet de la fourniture de liens menant à de
l’information supplémentaire, notamment les rapports de la vérificatrice
générale et les enquêtes auprès des clients.
Recommandation 18 :
Que, dans le cadre de ses travaux
d’amélioration continue du mode de présentation et du contenu des rapports sur
les plans et les priorités, le SCT envisage d’ajouter (idéalement au début de
ces rapports) un bref chapitre qui donnerait une idée de la réaction du
ministère aux recommandations antérieures des comités et aux motifs invoqués et
définirait la manière dont les changements récents aux programmes, les
affectations de ressources existantes et les futurs plans de dépenses donnent
suite à ces recommandations.
Actuellement, une section des lignes directrices régissant la forme et
le contenu des RPP exige des ministères qu’ils désignent les facteurs et les
pressions ayant façonné ou orienté leurs décisions de planification. Il peut en
particulier s’agir d’aspects comme les questions essentielles, les grandes
tendances, l’évolution récente, les risques et les défis, les rapports avec les
intervenants et les relations stratégiques. Le SCT modifiera les futures lignes
directrices sur les RPP et les RMR pour intégrer cette recommandation.
Recommandation 19 :
Que le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre
envisage d’examiner le paragraphe 81(4) du Règlement en vue d’y apporter des
modifications, initialement pour une période d’essai de deux ans. Le
nouveau paragraphe pourrait exiger que le président d’un comité réputé avoir
fait rapport à la Chambre d’un budget lui ayant été renvoyé soit tenu de
déposer devant la Chambre une lettre expliquant les raisons pour lesquelles le
comité n’a pas choisi un ou plusieurs des programmes financés à l’aide du
budget qui lui a été renvoyé, étudié à fond le ou les programmes choisis et
fait rapport de ce budget à la Chambre.
Le
plan d’action pour la réforme démocratique comprend un engagement à appuyer un
examen de cette recommandation par le Comité permanent de la procédure et des
affaires de la Chambre des communes.
Recommandation 20 :
Que le Comité permanent de la procédure et des
affaires de la Chambre envisage d’apporter des modifications au Règlement,
initialement pour une période d’essai de deux ans, afin d’établir une procédure
qui régirait les rapports des comités sur les rapports sur les plans et les
priorités et les rapports ministériels sur le rendement. Une telle procédure
offrirait aux comités le choix entre les deux options suivantes :
(a)
un débat d’une heure à la Chambre ou
une motion réputée adoptée, selon le modèle de la procédure actuellement
applicable aux rapports du Comité mixte permanent d’examen de la
réglementation, ou
(b)
une réponse écrite obligatoire dans
un délai de 90 jours selon le modèle actuellement prévu par l’article 109 du
Règlement.
Concernant
la recommandation 20 (a), le gouvernement note les commentaires prudents du
Comité au sujet des répercussions négatives potentielles de cette option. Vu
l’importance et la sensibilité du processus budgétaire, le gouvernement croit
que l’option présentée à la recommandation 20 (b) serait un moyen plus efficace
de mettre en œuvre les objectifs du Comité sur l’amélioration du travail du
gouvernement avec le Parlement, relativement à des questions budgétaires.
Dans
ce contexte, le plan d’action pour la réforme démocratique comprend un
engagement à appuyer un examen de cette recommandation par le Comité permanent
de la procédure et des affaires de la Chambre des communes.
Recommandation 21 :
Que les comités permanents prévoient de tenir
des audiences (prolongées, s’il le faut) deux fois l’an pour examiner les
budgets supplémentaires des organismes visés par leur ordre de renvoi et fasse
rapport à la Chambre des budgets supplémentaires des dépenses (avec ou sans
modification) pour montrer que cet examen a eu lieu.
L’application
de cette recommandation est du ressort de la Chambre des communes et, de toute
façon, le gouvernement ne s’y oppose pas.
Recommandation
22 :
Que le SCT examine la présentation et le contenu des budgets
supplémentaires des dépenses afin d’y ajouter une brève justification des
besoins en dépenses supplémentaires (qui pourrait consister en un énoncé d’une
ligne sous la rubrique « Justification », où il serait fait état, par
exemple, des coûts imprévus en matière de sécurité au lendemain du 11 septembre
ou du motif des transferts de crédit).
Le
SCT reconnaît la nécessité d’améliorer la présentation et le contenu des
budgets supplémentaires. Tel qu’indiqué dans la réponse à la recommandation 15,
le SCT envisage actuellement d’apporter des changements supplémentaires à la
forme et au contenu des budgets supplémentaires et il intégrera cette
recommandation dans son plan de travail. Parmi les changements qui pourraient
être adoptés, mentionnons l’établissement d’un lien plus étroit avec le Budget
principal, des explications plus détaillées du besoin et des résumés
supplémentaires sous forme de tableaux.
Recommandation 23 :
Que le Président du Conseil du Trésor revoie la
présentation des comptes rendus des décisions du Conseil et envisage la
possibilité d’inclure une disposition qui (sauf dans des circonstances
exceptionnelles et sur la décision du Conseil) autoriserait les fonctionnaires
à divulguer à des comités parlementaires le contenu des décisions qui se
reflètent dans les budgets principal et supplémentaire, une fois que ces
documents ont été déposés à la Chambre des communes.
Les
dispositions juridiques actuelles de la Loi sur la preuve au Canada et
de la Loi sur l’accès à l’information fournissent un niveau non
négligeable de protection aux décisions du Conseil du Trésor et interdisent aux
fonctionnaires de divulguer ou de discuter ces décisions devant les comités
parlementaires. Cependant, mentionnons qu’en vertu des règles actuelles, les
fonctionnaires peuvent expliquer aux comités parlementaires le but des
propositions de dépenses exposées dans les prévisions budgétaires. Le comité ne
demande pas au gouvernement de le faire, mais il faut rappeler que le
gouvernement n’est pas autorisé à divulguer le procès‑verbal ni les
comptes rendus de décision du Conseil du Trésor.