INDU Rapport du Comité
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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT
Le secteur manufacturier est une composante vitale de l'économie canadienne. Il représente notre plus vaste secteur industriel, puisqu'il assure à lui seul 17 % de l'ensemble de l'activité économique et fournit du travail à 2,1 millions de personnes. De plus, chaque dollar de production qui en est issu génère, selon les estimations, plus de trois dollars d'activité économique en général.
Alors que le reste de l'économie est généralement très dynamique, beaucoup d'industries manufacturières ont du mal à demeurer concurrentielles dans le contexte, notamment, de l'appréciation de plus de 40 % du dollar canadien par rapport au dollar américain en à peine quatre ans, de la montée et de la volatilité des coûts de l'énergie, de l'intensification de la concurrence mondiale, surtout celle de la Chine et de l'Inde, et d'une réglementation excessive et inefficiente.
Le Comité a effectué une étude approfondie des défis auxquels le secteur manufacturier est confronté. Il a commencé à tenir des audiences en mai 2006 et a décidé de déposer un rapport provisoire afin que le gouvernement soit mis au courant des problèmes et des solutions que les témoins proposaient. En octobre 2006, il a repris ses travaux là où il les avait laissés, rencontré d'autres témoins et visité un certain nombre d'entreprises manufacturières situées un peu partout au pays.
Le rapport final du Comité présente un point de vue global sur les difficultés que doit surmonter le secteur manufacturier. Le repli que connaît ce dernier étant davantage attribuable à des changements structurels qu'aux fluctuations cycliques, le Comité est d'avis qu'il faut changer de cap. Il propose donc au gouvernement du Canada des recommandations précises sur la façon dont celui-ci peut aider le secteur à s'adapter. Le Comité estime que le gouvernement du Canada doit se fixer comme objectif national de préserver la compétitivité du secteur manufacturier et devrait rapidement donner suite aux recommandations présentées ici, compte tenu de la gravité des difficultés que vit le secteur.
Je tiens à remercier tous les témoins qui se sont présentés devant le Comité à Ottawa et ailleurs au pays ainsi que les représentants d'entreprises qui nous ont accueillis dans leurs locaux. Je suis également reconnaissant aux membres du Comité de la masse de travail qu'ils ont abattue pour cette étude.
James Rajotte, M.P.
Chair