RNNR Rapport du Comité
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Introduction Durant la 39e législature, le Comité permanent des ressources naturelles de la Chambre des communes a étudié divers dossiers énergétiques, concernant surtout l’approvisionnement en énergie. Il a déposé un rapport sur les sables bitumineux, tenu des audiences sur l’écologisation de l’électricité au Canada et a également traité de la biomasse forestière dans son rapport sur le secteur forestier. Le Comité a décidé, dans le cadre de la présente législature, d’examiner l’offre et l’utilisation d’énergie en aval, en particulier au niveau des localités, pour faire progresser son étude des dossiers énergétiques. Au Canada, la moitié environ de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre sont attribuables aux collectivités[1]. Selon Alan Meier, directeur associé du Energy Efficiency Centre de l’Université de la Californie (Davis), le choix des politiques énergétiques en Amérique du Nord depuis 30 ans a été conditionné par le manque de données et d’éducation sur les nouveaux enjeux touchant l’offre et la demande d’énergie[2]. Bob Oliver, directeur général de Pollution Probe, confirme que les collectivités qui ont une approche non intégrée souffrent de l’incapacité de réagir de façon créative aux crises énergétiques et au changement climatique[3]. Répondre aux besoins énergétiques futurs d’une population croissante, dans une économie où le carbone est restreint, et réaliser l’engagement du gouvernement fédéral de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60 à 70 p. 100 d’ici à 2050 constituent des problèmes qui ne sauraient être réglés en utilisant seulement les systèmes énergétiques classiques[4]. Comme Martin Lee-Gosselin, professeur à l’Université Laval, l’explique, les nouveaux produits et services efficaces sur le plan énergétique offrent de nombreuses possibilités novatrices qui ont des chances de plaire aux gens qui sont mûrs pour un changement[5]. L’intégration de ces possibilités, compte tenu de l’offre et de la demande d’énergie, est au cœur de l’étude du Comité si on se base sur le principe selon lequel la planification énergétique intégrée est une approche sensée de la gestion efficace et souple du marché de l’offre et de la demande d’énergie; à la diversification des possibilités économiques; à la création d’emplois; à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’établissement de collectivités plus viables qui jouissent dans l’ensemble d’une meilleure qualité de vie[6]. Face aux défis et aux possibilités de la gestion de l’énergie et de l’atténuation du changement climatique, le Comité a mené une étude des systèmes énergétiques intégrés durant huit semaines, en faisant témoigner des Canadiens et des étrangers d’horizons très divers : industrie de l’énergie, universités, État, secteur privé. Le rapport conclut l’étude du Comité et formule neuf recommandations qui reposent sur les témoignages d’une grande diversité d’experts. [1] Systèmes d’énergie de qualité pour les villes de demain (QUEST), Les systèmes d’énergie intégrés pour les communautés canadiennes : un consensus sur le besoin d’agir rapidement, mars 2008, document présenté au Comité. [2] Alan Meier, Energy Effciency Centre, Université de la Californie, Davis, et Lawrence Berkeley National Laboratory, Témoignages, 2 avril 2009. [3] Bob Oliver, Pollution Probe, Témoignages, 21 avril 2009. [4] QUEST, Les systèmes d’énergie intégrés pour les communautés canadiennes : un consensus sur le besoin d’agir rapidement, mars 2008, document présenté au Comité. [5] Martin Lee-Gosselin, Université Laval et Imperial College London, Témoignages, 31 mars 2009. [6] QUEST, Les systèmes d’énergie intégrés pour les communautés canadiennes : un consensus sur le besoin d’agir rapidement, mars 2008, document présenté au Comité. |