HUMA Rapport du Comité
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LISTE DES RECOMMANDATIONS Recommandation 1. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada appuie la création d’un partenariat public-privé-universitaire officiel, coordonné par le Forum des ministres du marché du travail et qui aurait pour mission de mieux apparier les compétences des jeunes diplômés et des chercheurs d’emploi et les besoins des employeurs canadiens. Ce partenariat devrait faciliter la diffusion de l’information sur le marché du travail recueillie par les diverses parties concernées, dans le but d’obtenir des prévisions plus uniformes. Recommandation 2. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada poursuive ses démarches de création d’une information sur le marché du travail plus accessible et de meilleure qualité, laquelle pourrait ensuite être communiquée aux étudiants, aux diplômés et aux chercheurs d’emploi pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées quant à leurs choix d’études ou de carrière. Recommandation 3. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada remédie aux lacunes en matière de connaissance des produits d’information sur le marché du travail disponibles. Une campagne publicitaire visant à renseigner la population sur l’utilisation de l’information sur le marché du travail et sur la façon dont elle peut contribuer à la réussite professionnelle devrait être lancée. Recommandation 4. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue à améliorer l’information sur le marché du travail et la communication d’autres renseignements disponibles sur le site Web Travailler au Canada. Recommandation 5. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue à financer des programmes qui visent à augmenter les inscriptions et les taux de diplomation dans les domaines des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques. Recommandation 6. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada accentue la collaboration entre le milieu universitaire et les secteurs qui emploient des professionnels des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques, pour rendre les programmes plus pertinents et faire en sorte qu’ils répondent aux besoins de ces secteurs. Recommandation 7. Le Comité, tout en respectant la compétence des provinces et des territoires en matière d’éducation et de formation, recommande que le gouvernement du Canada envisage de mettre sur pied un panel composé de fonctionnaires des divers gouvernements, de dirigeants du secteur et de représentants d’associations professionnelles, de porte-parole des petites et moyennes entreprises (PME) et du milieu universitaire, de décideurs et d’autres parties concernées. Le panel aurait le mandat de trouver des façons, au cours des trois à cinq prochaines années, d’aider les PME à adopter le virage technologique, à embaucher des professionnels des technologies de l’information et des communications (TIC), et à recourir aux outils des TIC pour exercer leurs activités plus facilement et contribuer à l’économie du Canada. Recommandation 8. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada appuie les mesures prises pour accentuer la collaboration entre le secteur des technologies de l’information et des communications et les milieux d’enseignement de sorte que les programmes d’études soient plus pertinents, qu’ils répondent aux besoins du secteur et qu’ils soient plus susceptibles de susciter l’intérêt des étudiants. Les programmes proposés par les collèges et universités canadiens doivent être souples, car les technologies évoluent si rapidement qu’il devient difficile de garder les programmes à jour. Recommandation 9. Le Comité recommande que l’Institut canadien d’information sur la santé continue le bon travail accompli en matière de collecte et de suivi des données sur l’effectif des professions du secteur de la santé et inclut les professions de diététiste, de technicien de laboratoire et de travailleur social. Recommandation 10. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada étudie les crédits d’impôt alloués aux apprentis et aux employeurs, notamment le Crédit d’impôt pour la création d’emplois d’apprentis, pour s’assurer qu’ils satisfont toujours aux objectifs et produisent les résultats escomptés. Recommandation 11. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada favorise les tables rondes auxquelles participent de multiples intervenants qui auraient la liberté d’exercer leur créativité au moment d’envisager des solutions novatrices aux pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs industriels. Par exemple, le partage d’apprentis entre petites et moyennes entreprises est une idée novatrice qui pourrait être avantageuse à la fois pour le secteur privé, les apprentis et l’économie du Canada. Recommandation 12. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada travaille en partenariat avec les parties intéressées afin de déterminer s’il s’impose de créer de meilleurs incitatifs pour les employeurs afin qu’ils embauchent plus d’apprentis pour les former, et qu’ils assurent la formation et la mise à niveau des compétences de leurs apprentis en accentuant la formation pratique, tout en tenant compte du fait que le gouvernement fédéral offre déjà des incitatifs aux employés qui optent pour une formation d’apprentissage, ainsi que des crédits d’impôt aux petites et moyennes entreprises qui embauchent de nouveaux travailleurs. Recommandation 13. Le Comité recommande au gouvernement du Canada de revoir les ressources du Programme d’apprentissage, d’alphabétisation et d’acquisition des compétences essentielles, afin de confirmer que les niveaux actuels sont suffisants pour relever les compétences de base des adultes. Recommandation 14. Le Comité recommande au gouvernement du Canada de trouver des moyens d’encourager les jeunes à prendre de l’expérience de travail dans des emplois demandant peu de qualifications (tout en poursuivant leurs études), par exemple en bonifiant si possible son programme Expérience emploi d’été. Ces emplois pourraient également être accompagnés par des programmes d’apprentissage de l’anglais ou du français, langue seconde, afin de permettre aux jeunes immigrants et à d’autres jeunes Canadiens d’acquérir des compétences linguistiques. Le but de ces programmes devrait être à la fois de fournir une main-d’œuvre pour des emplois demandant peu de compétences, mais aussi de faire acquérir aux jeunes des compétences de travail et linguistiques pouvant mener ultérieurement à des emplois plus hautement qualifiés. Recommandation 15. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue d’appuyer les activités de sensibilisation aux carrières s’adressant aux éducateurs, aux jeunes, aux parents, aux conseillers en orientation et au grand public, notamment des activités créées par le secteur privé pour inciter les jeunes à opter pour une profession à forte demande. Recommandation 16. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada rende disponible l’information sur le marché du travail canadien pour les conseillers en orientation des écoles secondaires dans un format adapté à leur rôle d’orientation des jeunes vers l’avenir. S’ils comprennent bien l’information fournie, les conseillers en orientation pourront la transmettre aux jeunes et aux parents et les renseigner davantage sur les possibilités d’emploi futures. Recommandation 17. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada fasse connaître l’ampleur des possibilités de carrière dans les secteurs abordés dans le présent rapport. Par exemple, le gouvernement peut communiquer la valeur de la certification d’apprentis pour les compagnons, les entreprises et les consommateurs, et mettre en évidence les occupations et les carrières excitantes dans les domaines des sciences, des technologies, du génie et des mathématiques, ainsi que des technologies de l’information et des communications, pour rehausser la réputation de ces professions et augmenter le nombre de personnes optant pour une carrière dans ces secteurs en croissance de l’économie. Recommandation 18. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue d’organiser des rencontres avec les parties intéressées afin que celles-ci puissent lui faire part des changements qu’elles souhaiteraient apporter au Programme des travailleurs étrangers temporaires; que le gouvernement évalue ces propositions et, si elles sont jugées adéquates, qu’il les mette en pratique. Recommandation 19. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada examine la possibilité d’offrir de meilleures possibilités aux travailleurs étrangers temporaires d’éventuellement devenir des immigrants permanents. Recommandation 20. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada revoie ses programmes de recrutement international et veille à ce qu’il positionne le Canada comme la destination des talents. Il doit aussi continuer d’offrir des incitatifs pour les travailleurs du savoir qui veulent s’établir au Canada. Recommandation 21. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada agisse en fonction du rapport de mars 2012 du Comité permanent du développement des ressources humaines, du développement social et de la condition des personnes handicapées intitulé Un cadre propice au succès : recommandations pratiques pour accélérer davantage le processus de reconnaissance des compétences acquises à l'étranger. Recommandation 22. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue de travailler en partenariat avec les dirigeants autochtones afin de trouver des moyens novateurs d’atteindre les enfants et les jeunes Autochtones pour les sensibiliser aux avantages de l’éducation et aux possibilités de carrière intéressantes qui s’offrent à eux. De même, il est crucial de renseigner les jeunes Autochtones sur les employeurs qui embauchent dans leur région et les compétences qu’ils recherchent. Recommandation 23. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada appuie les signataires d’ententes aux termes de la Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones qui veulent, en collaboration avec les communautés autochtones, explorer des pratiques exemplaires qui pourraient être mises en œuvre de sorte que l’éducation fournie aux peuples autochtones réponde aux normes des professions techniques et à forte demande. L’éducation dans les réserves devrait permettre à tout jeune Autochtone d’entreprendre des études afin d’être en mesure de répondre à la demande d’apprentis ou de travailleurs des métiers spécialisés, ou encore de faire carrière dans le domaine des technologies de l’information et des communications, des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques, ou de la santé. Recommandation 24. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada veille à ce que certaines bourses et subventions soient désignées pour appuyer des projets visant à préparer les personnes handicapées à occuper un emploi dans un secteur à forte demande bien rémunéré et qui correspond aux compétences et connaissances qu’elles ont acquises dans un programme postsecondaire. Recommandation 25. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada détermine s’il convient de proposer un incitatif aux employeurs afin de réduire les obstacles à l’emploi des personnes handicapées. Il faut prendre en considération le fait que la plupart des adaptations sont peu coûteuses ou consistent essentiellement en des changements de pratiques, comme les horaires de travail flexibles. Recommandation 26. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada l’informe des conclusions du Groupe spécial sur les possibilités d’emploi des personnes handicapées dès que possible après la présentation de son rapport au ministre des Finances et à la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences. Recommandation 27. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada crée des incitatifs (p. ex. assouplissement des conditions de travail, développement des compétences, mesures financières) pour les travailleurs âgés qui souhaitent retarder leur départ à la retraite, et qu’il appuie les programmes de transition de la vie active à la retraite. Recommandation 28. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue de suivre les effets de la retraite progressive. En particulier, le gouvernement fédéral devrait surveiller attentivement l’évolution des changements apportés au Régime de pensions du Canada, lesquels ne seront pleinement mis en œuvre qu’en 2016, et veiller à ce qu’ils appuient les travailleurs âgés qui veulent continuer à travailler. Recommandation 29. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada fasse connaître les pratiques exemplaires prometteuses pour retenir les travailleurs âgés sur le marché du travail, dont les programmes de mentorat, l’assouplissement des conditions de travail (télétravail et réduction des heures de travail) et les changements au régime des pensions qui ouvriront à une plus grande flexibilité. Recommandation 30. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada étudie les coûts potentiels de l’introduction de différentes mesures fiscales permettant d’aider les personnes qui se trouvent un emploi dans une région éloignée de leur région de résidence, par exemple un crédit d'impôt à l'égard du déplacement et de l'hébergement si une personne doit travailler à plus de 80 kilomètres de sa résidence, et étudie l’impact potentiel de telles mesures sur la mobilité des travailleurs et les pénuries de main-d’œuvre. Recommandation 31. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada offre davantage d’information sur le marché du travail s’adressant aux élèves du secondaire des collectivités éloignées, comme l’information sur les perspectives d’emploi dans leurs régions et sur les avantages découlant de l’obtention d’un diplôme d’études secondaires et postsecondaires (par exemple, des études d’apprentis ou des études collégiales ou universitaires). Cette campagne de sensibilisation devrait utiliser non seulement les moyens traditionnels de sensibilisation, mais aussi des moyens plus novateurs pour atteindre la jeunesse, par exemple une tournée des écoles et des centres communautaires par des représentants de Service Canada ou du secteur privé ou une campagne d’information dans les médias locaux ou sociaux. Recommandation suggérée 32. Le Comité recommande qu’un ou plusieurs comités parlementaires soient chargés d’étudier dès que possible les moyens dont le gouvernement fédéral dispose ou pouvant être créés pour améliorer la productivité au Canada et ainsi réduire les pénuries de main-d’œuvre à venir. Recommandation 33. Le Comité reconnaît que la formation en milieu de travail constitue une solution aux pénuries de compétences et de main-d’œuvre, tout comme le développement des compétences fondamentales des jeunes, pour qu’ils puissent faire la transition vers le travail. Le gouvernement du Canada devrait continuer d’appuyer les projets qui visent à améliorer ces compétences essentielles et rechercher des manières d’améliorer cet appui. Recommandation 34. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada étudie la possibilité d’offrir davantage d’incitatifs financiers à la formation en entreprise et les coûts connexes, par exemple par un allègement fiscal ciblé pour les entreprises qui offrent de la formation, ou en s’assurant que le programme d’assurance-emploi ne limite pas l’accès aux programmes de formation à ceux qui ont été sans emploi pendant un nombre minimal de semaines. Recommandation 35. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada étudie le soutien disponible pour les étudiants des programmes coopératifs afin d’offrir des possibilités d’acquisition d’expérience dans un plus grand nombre d’entreprises canadiennes, notamment par un allègement fiscal ciblé pour les employeurs. Recommandation 36. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada envisage d’offrir une bourse d’études aux diplômés du collégial qui poursuivent leurs études grâce à un programme semblable aux Bourses d’études supérieures du Canada Vanier. Recommandation 37. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada mette en place une stratégie nationale sur les compétences qui mettrait en cause les gouvernements provinciaux et territoriaux, les Autochtones, les employeurs, les syndicats, les établissements d’enseignement et les groupes d’étudiants. L’objectif de cette stratégie serait de s’assurer d’un meilleur appariement entre les compétences de la population adulte et celles qui sont demandées par les employeurs. Recommandation 38. Le Comité recommande que le gouvernement du Canada continue de faciliter les partenariats public-privé et la diffusion de pratiques exemplaires afin de trouver des solutions aux pénuries de compétences et de main-d’œuvre dans les professions à forte demande et de déceler les obstacles qui empêchent de pourvoir les postes dans les métiers moins spécialisés. |