AGRI Rapport du Comité
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Rapport complémentaire
Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire
La santé mentale – Une priorité pour nos agricultures
Mai 2019
Introduction
L’incidence des problèmes de santé mentale dans le secteur agricole canadien prend des proportions alarmantes. Les agriculteurs, les éleveurs, les producteurs et leurs familles connaissent de plus en plus des niveaux élevés de stress, des épisodes de dépression et même des pensées suicidaires.
Les causes sont nombreuses et variées. Les agriculteurs et les producteurs subissent beaucoup de stress et de difficultés découlant d’initiatives lancées dernièrement par le gouvernement, comme la taxe fédérale sur le carbone et les concessions accordées par le gouvernement dans le cadre d’accords commerciaux négociés. La volatilité du marché, les prix, les coûts élevés liés à l’exploitation agricole et la planification de la relève peuvent également accroître l’anxiété et le niveau de stress.
Plus récemment, des attaques menées dans les médias sociaux par des activistes des droits des animaux et des écologistes extrémistes ciblent des agriculteurs et leur famille, ce qui occasionne beaucoup de détresse.
Le Comité a appris que le Canada ne peut pas bénéficier d’un système alimentaire durable sans des agriculteurs durables. La plupart des témoins ont affirmé que le Canada a besoin d’une approche nationale coordonnée pour aider les agriculteurs à avoir accès à l’aide dont ils ont besoin.
De nombreux témoins ont décrit le rôle important que le gouvernement fédéral peut jouer en renseignant le public sur les réalités de la production alimentaire et en corrigeant les faussetés véhiculées par des groupes anti‑agriculture.
Le gouvernement fédéral peut également jouer un rôle important en soutenant les agriculteurs et les producteurs, et ce en éliminant des programmes qui ne reposent pas sur des faits ou des données scientifiques.
De même, le Comité s’est fait dire que le gouvernement fédéral doit mieux tenir compte des besoins du secteur agricole du Canada dans ses initiatives législatives réglementaires, et cesser d’utiliser le secteur agricole du Canada comme « monnaie d’échange » dans ses négociations en matière de libre‑échange. Des mesures dans ce domaine permettraient d’atténuer le stress causé par le gouvernement aux agriculteurs et aux producteurs.
Les membres du Comité ayant produit le présent rapport complémentaire sont en accord avec un grand nombre des éléments et des recommandations contenus dans le rapport principal, intitulé Santé mentale – Une priorité pour nos agriculteurs. Nous croyons toutefois que ce rapport ne traduit pas adéquatement de nombreux témoignages soulignant l’urgence du problème et la nécessité de prendre des mesures sur plusieurs fronts, par exemple pour informer la population et contrer les attaques sur les médias sociaux.
Le Comité permanent a entendu de nombreux témoins qui ont affirmé que la « détresse psychologique est un réel problème dans le domaine de l’agriculture, et ce problème est très important[1] ». Plusieurs autres ont aussi fait remarquer que c’est « la pérennité et la viabilité de tout le milieu agricole canadien qui sont en jeu si on ne se soucie pas davantage de la santé mentale des agriculteurs[2]».
Aujourd’hui, le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire du Canada injecte plus de 110 milliards de dollars par année dans le produit intérieur brut (PIB) du Canada. Cette somme est supérieure au PIB national de deux tiers des pays du monde. Le Canada est le cinquième exportateur agricole en importance dans le monde, et l’industrie agricole et agroalimentaire emploie 2,3 millions de Canadiens[3].
Toute menace à la viabilité du secteur agricole du Canada représente une menace à la viabilité de notre économie et à notre croissance économique future. Les intervenants et tous les ordres de gouvernement doivent agir rapidement.
PARTIE 1 – SENSIBILISATION DU PUBLIC
Depuis des générations, les agriculteurs, les éleveurs et les producteurs doivent composer avec les incertitudes du marché et de la météo, les fluctuations de prix et autres facteurs sur lesquels ils n’ont aucune emprise. Composer avec les incertitudes a toujours fait partie de la réalité du monde agricole. Aujourd’hui, d’autres complications causent énormément de détresse et d’anxiété, et menacent la viabilité de notre système alimentaire. De nombreux témoins qui ont comparu devant le Comité ont parlé de ce phénomène, soit la façon dont le public perçoit l’agriculture.
Jusqu’à récemment, de nombreux Canadiens étaient en contact, au moins de loin, avec l’agriculture. Ce n’est plus le cas. La grande majorité des Canadiens n’ont même jamais visité une ferme. Ils ne connaissent pas du tout le système de la production alimentaire. Et ce qu’ils pensent savoir vient essentiellement de la désinformation véhiculée par des personnes ou des organisations dont l’intérêt est de promouvoir d’autres modes de vie.
« Les agriculteurs ont un peu l’impression d’être en liberté surveillée. Ils se sentent visés par le public, par les groupes qui s’en prennent aux modes d’exploitation agricole, par les gens qui n’hésitent pas à livrer une opinion sur une activité dont ils ignorent pourtant presque tout. Vous pouvez vous moquer de moi en tant que professeur, mais mon métier ne représente qu’un seul volet de mon identité. Ce n’est pas le cas pour les agriculteurs, dont le métier est en quelque sorte consubstantiel à leur identité[4]. »
Le Comité permanent s’est fait dire par plusieurs témoins que le gouvernement fédéral doit être plus proactif pour soutenir les agriculteurs, les éleveurs et les producteurs en misant sur l’éducation publique.
À l’heure actuelle, la Saskatchewan offre un programme appelé « Agriculture dans la classe ». L’Alberta a lancé une initiative similaire. Le Comité a également appris qu’une initiative du Royaume‑Uni appelée « Facetime with a Farmer » était offerte en classe.
« Comme de moins en moins de gens comprennent la grande complexité de ce qu’est une entreprise agricole, et comme la société en vient à dénaturer et à dévaloriser le travail des agriculteurs, on devra faire énormément d’éducation et commencer à la base, dans les écoles, pour l’expliquer et le revaloriser. Je pense qu’on n’aura pas le choix de le faire. Pour contrer la désinformation, on va devoir informer le grand public et éduquer davantage les tout-petits et les grands pour les amener à comprendre à quel point les agriculteurs sont respectueux de l’environnement et des animaux, et à quel point ils font un excellent travail[5]. »
Les membres du Comité ont également appris que l’étiquetage des produits peut jouer un rôle important en influençant la perception du grand public. Les membres qui ont participé au présent rapport complémentaire sont d’accord sur ce point.
Recommandation 1 : Le gouvernement fédéral doit travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les intervenants et les professionnels de l’éducation pour élaborer des programmes qui pourraient s’ajouter aux programmes d’études actuellement offerts afin que les Canadiens soient mieux renseignés sur la nature de la production alimentaire et l’attention que les agriculteurs accordent à la gestion de leurs animaux ou de leurs récoltes.
Recommandation 2 : Pour mieux renseigner les Canadiens, le gouvernement doit adopter des règlements pour interdire l’étiquetage trompeur et erroné des produits, comme les étiquettes qui laissent croire que les OGM sont des ingrédients alimentaires.
PARTIE 2 – RÉGLEMENTATION GOUVERNEMENTALE
Comme de nombreux propriétaires d’entreprise au Canada, les agriculteurs et les éleveurs constatent souvent que leurs interactions avec le gouvernement fédéral peuvent prendre beaucoup de temps et causer du stress. Des témoins qui ont comparu devant le Comité ont à maintes reprises laissé entendre que le gouvernement lui‑même contribuait à créer des niveaux élevés de stress dans la communauté agricole en mettant en œuvre de nouveaux règlements ou de nouvelles politiques sans consulter ni même, dans certains cas, aviser les agriculteurs ou les organisations agricoles. C’est le cas, par exemple, d’initiatives comme la taxe fédérale sur le carbone, les changements au Guide alimentaire canadien, l’étiquetage proposé sur le devant des emballages, les règlements concernant l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) et les changements injustes à l’impôt.
Dans bien des cas, ces initiatives récentes ont manifestement été proposées ou mises en place sans tenir compte du secteur agricole et agroalimentaire canadien. Par exemple, en ce qui concerne l’étiquetage sur le devant des emballages, des avertissements devront figurer sur des aliments sains, ce qui donnera l’impression que les produits cultivés par des agriculteurs canadiens ne sont pas bons pour la santé. Le Guide alimentaire canadien a également été mis au point sans la participation des producteurs. Ce genre de changements rend la vie difficile aux producteurs laitiers et aux éleveurs, dont les produits sont déjà la cible de campagnes de désinformation.
Les changements à l’impôt proposés par le gouvernement en 2017 ont également causé de l’incertitude et de la détresse à bien des agriculteurs. Les exploitants de fermes familiales ont été dépeints comme de riches fraudeurs, ce qui montre que les décisions concernant l’industrie agricole du Canada sont prises par des gens qui ne comprennent pas comment fonctionnent les exploitations agricoles familiales. Les changements à l’exonération cumulative des gains en capital, entre autres, créeraient des complications sans précédent pour les exploitants de fermes intergénérationnelles voulant transférer leur entreprise à la prochaine génération.
Le processus de réévaluation de l’ARLA est aussi une source de stress. À l’heure actuelle, l’Agence n’a même pas les moyens de procéder aux réévaluations exigées des pesticides dans la prochaine décennie.
Les concessions accordées par le gouvernement fédéral dans les accords de libre‑échange occasionnent aussi d’importantes difficultés financières et augmentent le niveau d’incertitude pour les agriculteurs.
« Nous savons que l’agriculture est un métier risqué qui nécessite une incroyable faculté d’adaptation à l’incertitude et au changement. Seulement dans la dernière année, les agriculteurs du pays ont subi les affres de la sécheresse et de la diarrhée épidémique porcine, sans parler des répercussions financières qu’a eues la renégociation de l’ALENA et de celles qu’aura sa nouvelle mouture, l’Accord États-Unis-Mexique-Canada, l’AEUMC[6]. »
Sur ce dernier point, certains témoins ont toutefois laissé entendre que le gouvernement fédéral doit mieux protéger les intérêts des agriculteurs.
« Il faut que le gouvernement du moment, peu importe son allégeance, cesse d’utiliser l’agriculture comme un pion sur l’échiquier au moment de négocier ces accords commerciaux[7]. »
Les membres du Comité qui ont participé au présent rapport minoritaire sont d’accord pour dire que le gouvernement fédéral doit jouer son rôle et contribuer à atténuer le stress chez les agriculteurs en mettant en place des mécanismes pour mieux consulter les agriculteurs et les intervenants tout en s’assurant que les intérêts des agriculteurs sont pris en compte lors de l’élaboration de règlements et d’autres initiatives.
Recommandation 3 : Le gouvernement fédéral doit tenir compte des intérêts des agriculteurs lorsqu’il apporte des modifications d’ordre législatif ou réglementaire (par exemple, réévaluation des intrants agricoles, hausses des frais, tarification du carbone, etc.), et mieux consulter les agriculteurs et les groupes d’intervenants avant d’effectuer de telles modifications ou encore envisager de retirer ces changements s’il constate qu’ils ont une incidence négative trop grande sur le secteur agricole canadien.
PARTIE 3 – ATTAQUES SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
De nos jours, les agriculteurs, les éleveurs et les producteurs sont attaqués sur de nombreux fronts. Comme l’a fait remarquer un témoin : « Nos ancêtres n’avaient à se soucier que de la météo et des prix, alors qu’aujourd’hui, les agriculteurs doivent en plus craindre d’être pris pour cible par un activiste extrême. Voilà qui a des répercussions considérables sur mon état mental[8]. » Les membres du Comité ont entendu le témoignage extrêmement troublant de témoins qui expliquent comment ils se sont fait agresser verbalement, menacer et qualifier d’assassins ou de violeurs sur les médias sociaux par des fanatiques des droits des animaux et des écologistes extrémistes. De telles attaques dans les médias sociaux ne sont pas tolérées dans la plupart des milieux urbains ou parmi les adolescents. Mais on ne fait à peu près rien pour empêcher ces attaques contre les agriculteurs.
« Qui est ciblé par les animalistes? Bien entendu, les premiers dans la mire sont les producteurs. À présent, en plus de les traiter de pollueurs, on les traite d’agresseurs, de violeurs à cause de l’insémination artificielle, de kidnappeurs d’enfants et de tueurs. Vous savez, ce sont des mots extrêmement lourds de conséquences. Comme me le disait un producteur, quand on se lève le matin, qu’on voit cela sur Facebook et qu’on se demande déjà comment on va s’en sortir, cela vient alourdir de beaucoup le stress et la détresse[9]. »
Ces témoignages sont préoccupants et profondément troublants. Tristement, bien des cas d’intimidation envers les agriculteurs demeurent impunis.
Recommandation 4 : Le gouvernement fédéral doit prendre toutes les mesures qui s’imposent pour prévenir ce genre d’attaques non provoquées et faire en sorte que les responsables sont traduits en justice.
PARTIE 4 –LE GOUVERNEMENT DOIT AGIR
La plupart des témoins ont laissé entendre que le Canada avait besoin d’une stratégie nationale « mettant l’accent sur la santé mentale des agriculteurs et des éleveurs de manière à permettre la coordination et la mise en commun des ressources et des informations sur la situation qui prévaut dans l’ensemble du pays[10] ».
« Il faut être plus novateurs. Dans un pays de la taille du Canada, on ne peut pas construire des cliniques de santé mentale à tous les coins de rue. Nous devons repenser la façon dont nous assurons les services afin que les gens puissent avoir accès à ces programmes importants, d’autant plus importants lorsqu’il s’agit de personnes qui ont des pensées suicidaires[11]. »
Malheureusement, le Comité s’est fait dire que les jeunes en milieu rural âgés de moins de 20 ans sont de quatre à six fois plus susceptibles de se suicider comparativement à ceux qui demeurent dans des régions urbaines. Dans son témoignage, une personne a souligné que « les jeunes [...] de tout le Canada ont reconnu que la santé mentale était l’un de leurs plus grands défis, et ils ont souligné la nécessité d’un meilleur appui et de plus de ressources dans ce domaine[12] ».
Pour être efficace, tout service national s’adressant aux membres de la communauté agricole du Canada doit tenir compte des réalités auxquelles la plupart d’entre eux font face. « Il faut reconnaître que, pour l’agriculteur, son lieu de travail, son entreprise, est son lieu familial[13]. » Comme l’a fait remarquer un témoin : « Il faut adapter les services en santé mentale à la réalité agricole. On ne devrait donc pas dire à un agriculteur ayant reçu un diagnostic de maladie mentale de se reposer à la ferme en compagnie de sa centaine de vaches[14]. »
Recommandation 5 : Il faudrait à tout le moins que les appels voulant que le gouvernement fédéral joue un plus grand rôle de leadership soient entendus et étudiés en collaboration avec nos partenaires et les intervenants du milieu.
PARTIE 5 – ÉLIMINATION DE LA TAXE SUR LE CARBONE
La taxe fédérale sur le carbone, qui est entrée en vigueur le 1er avril 2019, de même que son application, causent beaucoup de stress aux producteurs canadiens. Comme on l’a déjà mentionné, les nouvelles exigences réglementaires entraînent des difficultés financières et de l’incertitude pour les agriculteurs et les producteurs dans l’ensemble du pays. La même chose vaut pour la tarification du carbone.
Dans bien des cas, cette taxe est imposée dans des provinces où elle est extrêmement impopulaire, surtout auprès des Canadiens en régions rurales. Cette taxe a une incidence disproportionnée sur ces derniers, en particulier les agriculteurs qui utilisent du carburant diesel et du pétrole pour faire fonctionner leur équipement agricole, transporter le bétail et le grain, et chauffer leurs bâtiments.
Bien que des exceptions aient été créées pour l’agriculture, certains aspects importants ont été négligés. Par exemple, le carburant acheté avec des cartes d’accès n’aurait pas été exempté selon les plans originaux du gouvernement fédéral. Cette décision a été infirmée par suite des protestations du public. Malgré tout, les producteurs doivent composer avec la taxe sur le carbone dans le contexte du chauffage des granges, du transport du grain et du bétail, ainsi que du séchage du grain.
Un témoin a décrit ainsi la situation : « Vous voyez, je ne peux pas demander plus pour mes céréales afin de m’aider à couvrir l’augmentation des coûts liés à leur culture. Lorsque je dois vendre des grains pour payer mes factures, j’essaie d’obtenir le meilleur contrat possible mais, au bout du compte, j’ai très peu de contrôle sur les prix. Je suis habituellement obligée de vendre à un moment où les prix sont bas, en raison des nombreuses récoltes, afin de rembourser les factures accumulées pendant l’année. Si on m’impose en plus une taxe sur le carbone, cela ajoutera 30 000 $ à ma liste de dépenses[15]. »
Ces pressions financières contribuent au portrait général de la santé mentale. Il s’agit d’un des principaux fils conducteurs des témoignages. La taxe sur le carbone est un facteur de stress additionnel qui augmente les pressions financières.
Recommandation 6 : Le gouvernement fédéral devrait reconnaître les préjudices économiques et le stress financier causés par la taxe fédérale sur le carbone et immédiatement abolir cette taxe.
Le tout respectueusement soumis,
Luc Berthold, Conservative MP
Mégantic—L’Érable
Earl Dreeshen, Conservative MP
Red Deer—Mountain View
Bev Shipley, Conservative MP
Lambton—Kent—Middlesex
[1] Chambre des communes, AGRI, Témoignages, 1re session, 42e législature, 27 septembre 2018 (Martin Caron, premier vice-président, Union des producteurs agricoles).
[2] Chambre des communes, AGRI, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 octobre 2018 (Jennifer MacTavish, directrice générale, Ontario Sheep Farmers).
[3] Agriculture et Agroalimentaire Canada.
[4] Chambre des communes, AGRI, Témoignages, 1re session, 42e législature, 27 septembre 2018 (Andria Jones-Bitton, professeure agrégée, Ontario Venterinary College, Université de Guelph).
[5] Chambre des communes, AGRI, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 octobre 2018 (Pierrette Desrosiers, psychologue du travail).
[6] Chambre des communes, AGRI, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 octobre 2018 (Jennifer MacTavish, directrice générale, Ontario Sheep Farmers).
[7] Chambre des communes, AGRI, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er novembre 2018 (Chris van den Heuvel, directeur et ancien président, Fédération agricole de la Nouvelle-Écosse).
[8] Stewart Skinner, directeur de l’agriculture, Imani Farms, à titre personnel, AGRI, 18 octobre 2018.
[9] Pierrette Desrosiers, AGRI-108 (2 octobre 2018).
[10] Marcel Hacault, directeur général, Association canadienne de sécurité agricole, AGRI, 4 octobre 2018 (109).
[11] Louise Bradley, présidente-directrice générale, Commission de la santé mentale du Canada, AGRI, 16 octobre 2018 (110).
[12] Erin Smith, directrice exécutive par intérim et directrice des programmes, 4-H Canada, AGRI, 29 janvier 2019 (125).
[13] René Beauregard.
[14] Pierre-Nicolas Girard, consultant en santé psychologique, Union des producteurs agricoles, AGRI, 27 septembre 2018 (107).
[15] Mehgin Reynolds, propriétaire exploitant, LPG farms, AGRI, 2 octobre 2018(108).