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FEWO Rapport du Comité

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INTRODUCTION

 

Les Canadiens vivent plus longtemps qu’avant, et la proportion d’aînés[1] au sein de la population canadienne croît à un rythme plus rapide que pour tout autre groupe d’âge. Les femmes sont surreprésentées parmi les 65 ans et plus, comme le montre la figure 1, et vivent plusieurs années de plus que les hommes en moyenne[2]. L’espérance de vie des femmes nées entre 2014 et 2016 est de 84 ans, comparativement à 79,9 ans pour les hommes[3].

Bien que les femmes vivent généralement plus longtemps que les hommes au Canada, les femmes aînées sont plus susceptibles de vivre avec un faible revenu que leurs pairs masculins, ce qui a un effet sur leur qualité de vie. Certains groupes de femmes, comme les femmes autochtones, sont particulièrement vulnérables de vivre avec un faible revenu[4]. Outre les difficultés liées au revenu, les femmes aînées éprouvent parfois des problèmes liés à la santé et au bien-être, et peuvent aussi être victimes de discrimination, d’exploitation et de violence fondée sur le sexe, ce qui n’est pas nécessairement le cas des hommes du même groupe d’âge.

Figure 1 – Nombre d’hommes et de femmes âgés de 65 ans et plus au Canada, selon la catégorie d’âge (1er juillet 2018)

La figure 1 montre la distribution des personnes âgées de 65 ans et plus selon le groupe d’âge et le sexe en date du 1er juillet 2018. Chaque groupe d’âge représente une tranche de cinq ans, à compter de 65 ans. On compte plus de femmes que d’hommes dans chaque groupe. Par exemple, au 1er juillet 2018, il y avait environ 8 194 femmes de 100 ans et plus, comparativement à 1 774 hommes.

Source : Figure préparée à l’aide de données tirées de Statistique Canada, « Estimations de la population au 1er juillet, par âge et sexe », Tableau 17-10-0005-01 (anciennement CANSIM 051-0001), consulté le 3 mai 2019.

Conscient que les femmes aînées au Canada se butent à des problèmes particuliers qui peuvent miner leur qualité de vie, le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (le Comité) a convenu, le 19 juin 2018, de réaliser une étude sur les facteurs qui contribuent à la pauvreté et à la vulnérabilité des femmes aînées au Canada, adoptant la motion suivante :

Il est convenu, — Que, conformément à l’article 108(2) du Règlement, le Comité permanent de la condition féminine entreprenne une étude pour examiner les défis auxquels les femmes âgées font face, en portant une attention particulière aux facteurs qui contribuent à la pauvreté et à la vulnérabilité de ces femmes, notamment :
  • L’accès au transport;
  • L’accès aux services de santé et aux médicaments;
  • Le coût des services à domicile et de santé;
  • L’accès au logement abordable;
  • L’accès à la justice
  • Le veuvage.
Que le Comité entreprenne cette étude pour une durée de huit réunions, fasse rapport à la Chambre à ce sujet et demande au gouvernement de déposer une réponse à son rapport[5].

Le Comité a entendu 54 témoins, dont 10 à titre personnel, 11 à titre de représentants de cinq ministères et organismes fédéraux; les autres représentaient 18 organisations. Le Comité a reçu de l’information de représentants de Statistique Canada, de l’Agence de la santé publique du Canada, du ministère de l’Emploi et du Développement social, du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, et de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Du 21 février au 2 mai 2019, il a consacré neuf réunions aux témoignages. De plus, 24 personnes et organisations ont présenté au Comité des mémoires et des notes d’allocution. L’annexe A donne la liste des témoins, et l’annexe B, la liste des mémoires.

Le rapport du Comité contient une analyse de la sécurité financière, de la santé et du bien‑être des femmes aînées, et de leur vulnérabilité à la discrimination et à la violence fondée sur le sexe.

Les témoins ont parlé des facteurs qui peuvent contribuer à la pauvreté et à la vulnérabilité ainsi qu’à la perte d’autonomie chez les femmes aînées. Dans son rapport, le Comité présente les principaux facteurs mentionnés par les témoins, y compris :

  • l’écart salarial entre les sexes qui perdure;
  • la tendance des femmes à travailler à temps partiel et à faire du travail non rémunéré, par exemple la prestation de soins;
  • l’espérance de vie plus longue des femmes, qui peut mener à des problèmes de santé physique plus graves et causer de l’insécurité financière;
  • le manque de logements abordables et de services de transport accessibles;
  • le manque de fonds pour les soins à domicile et les services de soutien communautaires;
  • le coût élevé des médicaments, surtout en combinaison avec les coûts des autres nécessités de la vie, comme la nourriture et le logement;
  • l’isolement social;
  • la discrimination et la violence fondée sur le sexe.

Le Comité estime que toute approche visant à assurer le vieillissement en santé et la qualité de vie des aînés du Canada doit tenir compte des points de vue, parfois communs, des divers groupes de femmes aînées et respecter le droit de ces femmes à l’indépendance et à l’autonomie. Ce n’est pas seulement le sexe, mais aussi d’autres aspects concourants de l’identité qui contribuent à la pauvreté et la vulnérabilité des femmes aînées : « Les femmes handicapées, les femmes autochtones, les femmes membres de minorités ethnoculturelles ou immigrantes et les femmes LGBTQ[6] sont confrontées à des défis uniques à mesure qu’elles vieillissent[7]. »

Le rapport du Comité et les recommandations qu’il contient ont pour but d’orienter le gouvernement du Canada quant aux mesures qui peuvent être mises en place pour éliminer les facteurs qui contribuent à la pauvreté et à la vulnérabilité des femmes aînées. Les membres du Comité tiennent à remercier les témoins qui ont partagé avec lui leurs connaissances, leurs idées et leurs observations tout au long de l’étude.

ACCROÎTRE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE DES FEMMES AÎNÉES

 

La pauvreté chez les aînés, y compris chez les femmes, a considérablement reculé au cours des dernières décennies[8]. Cependant, il demeure que les femmes aînées sont plus susceptibles que les hommes aînés de vivre avec un faible revenu et dans la pauvreté, comme le montre la figure 2[9].

Figure 2 – Proportion de femmes et d’hommes âgés de 65 ans et plus à faible revenu (1976 à 2015)

La figure 2 est une image montrant la proportion de femmes et d’hommes âgés de 65 ans et plus qui vivaient avec un faible revenu de 1976 à 2015. Elle présente une ligne pour les femmes et une autre pour les hommes. Dans l’ensemble, on note une baisse de la proportion de femmes et d’hommes à faible revenu depuis 1976. Cette proportion augmente toutefois depuis 1995. La proportion de femmes vivant avec un faible revenu était plus élevée que celle des hommes pour chaque année entre 1976 et 2015.

Source : Dan Fox et Melissa Moyser, Ph. D., « Le bien-être économique des femmes au Canada », Femmes au Canada : rapport statistique fondée sur le sexe, 89-503-X, Statistique Canada, 16 mai 2018, p. 17.

Divers facteurs liés à l’identité influent sur les expériences de la vulnérabilité et de la pauvreté chez les aînées, y compris l’ethnicité, le statut d’immigration, les handicaps, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’identité autochtone[10]. Par exemple, certains groupes d’aînées, comme les immigrantes, les Autochtones et les femmes qui vivent seules ou avec des personnes qui ne sont pas membres de leur famille, sont plus susceptibles de vivre sous le seuil de la pauvreté[11]. Le Comité a entendu que même si les femmes aînées ne sont pas un groupe homogène, les Autochtones aînées ont des expériences communes qui ont des répercussions sur elles en tant que groupe : colonisation, pensionnats, rafle des années 1960 et politiques discriminatoires préjudiciables à la santé et au bien-être[12].

Chez les femmes aînées, la pauvreté « est souvent fonction d’événements qui se sont passés durant toute leur vie[13] » et n’est pas seulement liée à l’âge[14]. Les témoins ont mentionné plusieurs difficultés auxquelles les femmes se butent tout au long de leur vie et pouvant avoir une incidence sur leur sécurité financière en tant qu’aînées :

  • Les femmes gagnent moins que les hommes au cours de leur vie : leur revenu est généralement moindre, en partie à cause des disparités salariales entre les sexes, mais aussi parce que les femmes occupent de manière disproportionnée des emplois faiblement rémunérés ou à temps partiel[15].
  • Les femmes sont doublement désavantagées puisqu’elles gagnent moins que les hommes durant leur vie, mais vivent en moyenne plus longtemps qu’eux : elles doivent donc subvenir à leurs besoins pendant plus longtemps avec un revenu plus faible et moins d’économies que les hommes[16].
  • Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de prendre soin de leurs enfants ou des membres de leur famille sans rémunération, ce qui les empêche de participer pleinement à la population active[17]. Elles continuent de le faire en vieillissant, lorsqu’elles doivent prendre soin de leurs partenaires, parents ou petits‑enfants[18]. Les témoins ont affirmé que le travail d’aidant naturel n’est pas suffisamment reconnu et ont expliqué qu’il faudrait offrir une rétribution financière accrue pour ce genre de travail afin d’en limiter les répercussions sur la sécurité économique des femmes aînées[19].

Des représentants du ministère de l’Emploi et du Développement social ont parlé au Comité d’Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, qui a été publiée en août 2018. Cette stratégie fédérale établit un seuil de pauvreté officiel, lequel est fondé sur la mesure du panier de consommation[20], de même que des objectifs de réduction de la pauvreté[21].

Revenu des femmes aînées

Chez les femmes aînées, la pauvreté « est souvent fonction d’événements qui se sont passés durant toute leur vie » et n’est pas seulement liée à l’âge.

Puisque les femmes touchent un revenu moins élevé que les hommes durant leur vie, elles contribuent de plus petits montants au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au Régime des rentes du Québec (RRQ), ainsi qu’à d’autres régimes d’épargne, comme les régimes enregistrés d’épargne-retraite (RÉER) ou les comptes d’épargne libre d’impôt (CELI), ce qui peut avoir une incidence directe sur le revenu des femmes aînées[22]. Une témoin a expliqué sa situation : « En raison de mon entrée tardive sur le marché du travail rémunéré, je n’ai pas eu le temps de me préparer adéquatement à la retraite en ce qui concerne le RPC ou un régime de retraite indépendant en milieu de travail[23]. » De plus, certains groupes d’aînées qui n’ont pas fait partie de la population active canadienne pendant longtemps, par exemple certaines immigrantes ou réfugiées, reçoivent de plus petites prestations du RPC[24]. Les témoins ont insisté sur le fait que les femmes doivent pouvoir contribuer au RPC ou au RRQ si elles travaillent moins d’heures ou encore si elles restent à la maison à temps plein pour effectuer du travail non rémunéré[25].

Le Comité s’est fait dire que le choix de certaines personnes de rester à la maison avait une valeur importante : « Étant donné que je suis restée à la maison, j'ai été en mesure de faire beaucoup de bénévolat. J'ai fait du bénévolat dans les écoles de mes enfants, dans ma communauté religieuse et dans les refuges pour sans-abri, et j'ai fait partie des conseils d'administration de plusieurs organismes à but non lucratif[26]. » Selon Colleen Young,

De nos jours, une jeune femme devrait pouvoir envisager tranquillement d’élever sa famille en étant mère au foyer ou en travaillant à temps partiel ou à temps plein, si elle le souhaite, sachant qu’en vieillissant, elle recevra les mêmes déductions et prestations que son conjoint, voire une pension. Voilà la clé. À quoi a-t-elle droit si elle choisit d’être mère au foyer, sans emploi, mais jouant un rôle crucial dans l’épanouissement de sa famille? Jamais une valeur financière n’a été assignée à un emploi aussi primordial et déterminant dans ce monde[27].

Une représentante de Statistique Canada a indiqué que la pauvreté tend à diminuer lorsque les personnes atteignent un certain âge en raison principalement de transferts accordés par le gouvernement, comme les programmes de la Sécurité de la vieillesse (SV)[28] et de Supplément de revenu garanti (SRG)[29] : « Sans ces deux programmes, le taux de pauvreté des aînés serait cinq fois plus élevé qu’il ne l’est actuellement[30] ». La SV et le SRG représentent une part considérable du revenu total des femmes aînées, comme le montre la figure 3.

Figure 3 – Sources principales de revenus pour les aînés, par proportion du revenu total, par sexe (2013)

La figure 3 est un graphique à bandes qui indique, pour 2013, les principes sources de revenus pour les aînés en tant que pourcentage total de leur revenu. La bande du haut présente les données pour les hommes, et celle du bas, pour les femmes. Les données révèlent que le revenu d’emploi et de retraite des femmes aînées est inférieur à celui des hommes, et que les femmes aînées comptent davantage sur les programmes de transfert du gouvernement, comme la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et l’Allocation au conjoint.

Note :     Abréviations : Sécurité de la vieillesse (SV), Supplément de revenu garanti (SRG), Régime de pensions du Canada (RPC) et Régime de rentes du Québec (RRQ).

Source : Figure préparée à l’aide de données tirées de : Tamara Hudon et Anne Milan, « Tableau 7 : Sources de revenu en proportion du revenu total, femmes et hommes de 65 ans et plus, Canada, 2003 et 2013, » Les femmes âgées, Femmes au Canada : rapport statistique fondée sur le sexe, 89-503-X, Statistique Canada, 30 mars 2016.

Les témoins ont affirmé que les prestations de la SV et du SRG ne permettent pas à une personne « de vivre décemment, c’est-à-dire de se loger confortablement, de se nourrir et de s’habiller correctement, de se soigner, et encore moins de participer minimalement à la vie sociale, aux loisirs et aux évènements culturels, sans oublier les coûts [du transport] et des voyages[31] ». Le coût de la vie varie considérablement d’une région du pays à l’autre, de sorte que les montants fixes de la SV ou du SRG ne couvrent pas nécessairement le coût de la vie à certains endroits[32]. Certains témoins ont également mentionné que les critères d’admissibilité de la SV, plus particulièrement la nécessité d’avoir vécu au Canada pendant au moins dix ans depuis l’âge de 18 ans, excluent certains aînés vulnérables, comme les immigrants[33]. Plusieurs témoins ont recommandé une hausse des prestations fédérales accordées aux aidants et la transformation du crédit d’impôt aux aidants en crédit remboursable[34].

Dans son mémoire, le Réseau FADOQ a signalé que les aînés ont souvent plus de dépenses quotidiennes que les personnes appartenant à d’autres groupes d’âge, en raison du coût des médicaments et des dispositifs d’assistance. Pour payer ces coûts, certains aînés doivent utiliser leur RÉER ou Fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR)[35].

Le veuvage peut aussi avoir une incidence négative sur le revenu des femmes aînées. Une personne peut perdre une importante source de revenus lorsqu’elle vit plus longtemps que son conjoint. Lorsque meurt un bénéficiaire de la SV ou du SRG, le conjoint survivant ne peut plus compter sur cet argent pour satisfaire ses obligations financières et doit donc restructurer ses finances personnelles[36]. De plus, comme l’a expliqué un témoin, les femmes qui ne s’occupaient pas des finances du ménage ont beaucoup à apprendre lorsqu’elles deviennent veuves, et le fait que la plupart des services gouvernementaux sont surtout offerts en ligne vient compliquer la situation[37].

Les témoins ont insisté sur l’importance d’offrir une formation sur les finances aux femmes pour les aider à bien planifier leur retraite[38]. De plus, le Comité s’est fait dire qu’il est primordial « d’aider les femmes à comprendre les rôles que jouent différents mécanismes financiers au cours de leur vie[39] ». Il est également important d’offrir ce genre de formation aux femmes aînées, puisqu’elles ont généralement moins confiance en leurs connaissances financières que les hommes[40]. Par ailleurs, certains témoins ont indiqué que les aînés peuvent avoir besoin d’aide pour comprendre les programmes s’offrant à eux et y accéder[41].

Pour aider à aplanir les difficultés que rencontrent les femmes tout au long de leur vie et qui peuvent nuire à leur sécurité financière quand elles arrivent à un âge avancé, le Comité recommande :

Recommandation 1

Que le gouvernement du Canada continue de s’attaquer aux disparités salariales entre les hommes et les femmes sur le marché du travail en accordant la priorité à l’équité salariale et en assurant une plus grande sécurité financière aux femmes plus tard dans leur vie.

Recommandation 2

Que le gouvernement du Canada veille à ce que le soutien actuel et les crédits d’impôt pour les aidants naturels répondent aux besoins des familles qui s’occupent des aînés.

Recommandation 3

Que le gouvernement du Canada, dans le but d’assurer la sécurité financière à la retraite de toutes les personnes au Canada et de reconnaître la valeur du travail d’aidant non rémunéré, prévoit dans le Régime de pensions du Canada des dispositions, comme l’option de retrait de l’assurance-emploi, ou qu’il mette en place des avantages fiscaux pour les personnes qui restent à la maison pour prendre soin de membres de leur famille, y compris celles qui le font à temps plein, pour leur permettre de participer de façon concrète à ce régime contributif; la définition d’aidant devrait englober les conjoints, les enfants, les petits-enfants et les Aînés autochtones.

Pour aider à accroître la sécurité financière des femmes aînées, plus particulièrement celles à faible revenu, le Comité recommande :

Recommandation 4

Que le gouvernement du Canada envisage d’apporter des changements aux programmes de Supplément de revenu garanti (SRG) et de Sécurité de la vieillesse (SV) afin d’accroître la sécurité financière des femmes aînées, par exemple :

  • s'assurer que les femmes aînées qui sont financièrement vulnérables, y compris celles qui viennent d’arriver au Canada, connaissent le SV et y ont accès;
  • examiner la possibilité de verser pendant quelques mois les prestations de SRG d’un bénéficiaire décédé au conjoint survivant pour permettre à cette personne de restructurer ses finances personnelles.

Recommandation 5

Que le gouvernement du Canada examine la possibilité de mettre au point un programme d’entrepreneuriat pour les personnes aînées (peut-être dans le cadre de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat) et fournisse du soutien et des services aux femmes aînées pour leur permettre de mettre sur pied leur propre entreprise ou d’acquérir des compétences particulières.

Recommandation 6

Que le gouvernement du Canada envisage de supprimer l’exigence relative aux retraits minimums obligatoires des fonds enregistrés de revenu de retraite qui entrent en vigueur à la fin de la 71e année d’une personne afin de s’assurer que les aînés qui choisissent de travailler après l’âge de 70 ans ou qui ont d’autres sources de revenus ne soient pas tenus de faire les retraits minimums.

Recommandation 7

Que le gouvernement du Canada examine les prestations et les mesures fiscales pour les personnes vivant avec un handicap afin que ces personnes ne soient pas pénalisées financièrement pour avoir augmenté le nombre d’heures qu’elles travaillent dans un emploi rémunéré

AMÉLIORER LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES FEMMES AÎNÉES

 

Le genre […] influe sur la plupart des déterminants de la santé, dont l’éducation, l’emploi, le revenu, les réseaux sociaux, les environnements physique et social et les services de santé. […] La première étape pour réduire les inégalités en santé chez les aînés consiste à réduire les disparités socioéconomiques, principalement celles liées au genre[42].

Différents facteurs peuvent influer sur la santé et le bien-être des femmes au fur et à mesure que celles-ci vieillissent. Certains, comme une situation socioéconomique défavorable[43], le fait de vivre seule[44] et la fragilité[45], touchent plus les femmes que les hommes et peuvent avoir des répercussions négatives sur la santé et le bien-être en général des aînées. La présente section du rapport examine différents aspects liés à la santé des femmes aînées, y compris l’accès à des logements sécuritaires et abordables, l’isolement social, certains problèmes de santé, ainsi que l’accès aux médicaments sur ordonnance et aux services de soins à domicile.

Pour aider à améliorer la santé et le bien-être des femmes aînées, le Comité recommande :

Recommandation 8

Que le gouvernement du Canada continue d’appliquer l’analyse comparative entre les sexes plus à l’élaboration de toutes les politiques et de tous les programmes concernant les personnes aînées, et qu’il mette au point des programmes qui répondent aux besoins particuliers des femmes des minorités et des membres de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, queer et bispirituelle.

Recommandation 9

Que le gouvernement du Canada travaille avec le Conseil national des aînés et d’autres intervenants, y compris des groupes de femmes, pour concevoir une stratégie nationale pour les aînés qui réponde aux besoins de la population aînée du Canada, qui assure la prestation équitable de mesures de soutien et de services partout au pays et qui tienne compte des besoins uniques des femmes, des groupes minoritaires et de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, queer et bispirituelle.

Accès à des logements sécuritaires, accessibles et abordables

Bien des aînées, surtout celles vivant seules ou en régions rurales, ou encore celles à faible revenu, ont de la difficulté à trouver un logement sécuritaire, accessible et abordable[46]. Le Comité a appris que 14 % des ménages dirigés par un aîné ont des besoins impérieux en matière de logement. Les personnes ayant de tels besoins consacrent au logement plus de 30 % de leur revenu. Les aînés vivant seuls sont plus susceptibles d’éprouver des besoins impérieux en matière de logement, et c’est le cas de plus de femmes vivant seules (27 %) que d’hommes vivant seuls (21 %)[47]. Des témoins ont également indiqué au Comité qu’ils avaient constaté une hausse du nombre de femmes aînées sans abri[48]. Il a également été question de l’Allocation canadienne pour le logement[49] prévue, qui offrira aux aînés à faible revenu des prestations annuelles totalisant 2 500 $ à compter de 2020[50].

Les témoins ont décrit au Comité les efforts déployés par le gouvernement du Canada pour améliorer l’accès à des logements sécuritaires, accessibles et abordables dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement (SNL). Cette stratégie est « principalement axée sur les populations vulnérables, notamment les aînés, qui ont des besoins particuliers en matière de logement et qui, souvent, disposent de ressources financières limitées[51] ». Un représentant de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a informé le Comité que les aînés pourraient bénéficier des projets de construction d’unités de logement abordables et des projets de rénovation financés grâce au Fonds national de co-investissement pour le logement de la SNL, ainsi que des investissements dans le parc de logements communautaires[52], précisant que 33 % de tous les investissements réalisés dans le cadre de cette stratégie viseront à répondre aux besoins des femmes et des filles[53]. Le Comité a toutefois entendu que le financement prévu par la SNL « ne suffira absolument pas à répondre aux besoins[54] » et que la Stratégie doit « mieux répondre aux besoins des aînées en matière de logement[55] ».

Par ailleurs, les témoins ont insisté sur l’importance de l’autonomie et du maintien des aînés dans leur foyer[56]. Voici, par exemple, ce qu’Anita Pokiak, membre du conseil de Pauktuutit Inuit Women of Canada, a dit au Comité à ce sujet : « Je sais que beaucoup de personnes âgées n’aiment pas être en résidence, car elles tiennent à leur dignité et à leur indépendance[57] ». Les témoins ont parlé de solutions novatrices qui pourraient aider les aînés à rester chez eux ou à trouver un logement qui répond à leurs besoins, comme les cohabitats (il s’agit pour « plusieurs personnes de se réunir pour former une communauté résidant au même endroit[58] ») et la conception universelle, qui permet aux gens de vieillir en toute sécurité là où ils habitent[59]. Selon un représentant de la SCHL, « [l]a conception universelle est le principe voulant que les logements soient construits de sorte qu’il soit facile de les adapter au fur et à mesure que la population vieillit[60] ».

Pour aider les femmes aînées à demeurer indépendantes et s’assurer qu’elles puissent vieillir chez elles, le Comité recommande :

Recommandation 10

Que le gouvernement du Canada continue de veiller à ce que la Stratégie nationale sur le logement prenne en compte les besoins particuliers des aînés en matière de logement et leur accorde la priorité dans le respect des besoins intersectionnels des groupes comme les femmes, les communautés minoritaires et les membres de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, queer et bispirituelle, et qu’il continue de recueillir des données pour combler le manque de renseignements sur les femmes aînées vivant seules.

Isolement social et solitude

Comme l’a entendu le Comité, un grand nombre de Canadiens souhaitent vieillir dans leur demeure et leur collectivité. Or, les témoins ont ajouté qu’il faut mettre en place des services de soutien adéquats pour ces aînés, surtout ceux vivant seuls. Le fait de vivre seul peut contribuer à l’isolement social des aînés, et puisque les femmes sont plus susceptibles d’habiter seules, elles sont plus nombreuses à souffrir d’isolement social[61]. Les témoins ont mentionné d’autres facteurs contribuant à l’isolement social des aînés, y compris les suivants[62] :

  • la pauvreté et l’insécurité financière;
  • les problèmes de santé, comme les douleurs chroniques, vivre avec des handicaps et des troubles de santé mentale;
  • les antécédents de discrimination et de violence;
  • l’absence de moyens de transport accessibles et abordables, y compris la perte du permis de conduire;
  • la vie en résidence;
  • les barrières linguistiques;
  • le manque d’accès à l’information sur les services offerts aux aînés, plus particulièrement aux renseignements sous forme numérique;
  • le manque de fonds et de ressources pour les programmes communautaires à l’intention des aînés.

Les témoins ont expliqué que l’isolement social peut avoir d’importantes répercussions sur la santé mentale et physique, ainsi que sur la qualité de vie des aînés. L’isolement social peut entraîner une rupture des liens sociaux et une perte de l’estime de soi; une vulnérabilité accrue à l’exploitation, une détérioration de la santé physique et cognitive, une mauvaise alimentation et une plus grande incidence de mortalité chez les aînés[63]. Les témoins ont cependant insisté sur l’importance de reconnaître que certains aînés préfèrent vivre seuls et qu’il faut peut-être remettre en question les hypothèses âgistes[64].

[L]’isolement social peut avoir d’importantes répercussions sur la santé mentale et physique, ainsi que sur la qualité de vie des aînés.

Les témoins ont souligné l’importance des centres pour personnes aînées, des collectivités amies des aînés, des occasions de bénévolat, de l’accès au transport, des services d’aide téléphonique et des programmes communautaires lorsqu’il s’agit de combattre l’isolement social des aînés[65]. Offert par Emploi et Développement social Canada, le programme Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada sert à financer, à l’aide de subventions et de contributions, des projets visant à consolider l’autonomie des aînés dans leurs collectivités. Ce programme a notamment pour objectif de favoriser la participation sociale et l’inclusion des aînés[66]. Des témoins ont expliqué que de nombreux programmes ciblant différents aspects de l’isolement social sont ainsi financés, mais que ces programmes, pourtant efficaces, prennent fin lorsque le financement est écoulé[67].

Par ailleurs, en raison du manque de services de santé dans de nombreuses collectivités inuites, il arrive souvent que les aînés inuits doivent partir loin de leur famille, de leur culture et de leur communauté pour obtenir des soins. Leur départ est une grande perte pour la communauté et contribue à l’isolement social de ces aînés. En raison du coût et de l’inaccessibilité des transports en régions éloignées, il arrive souvent que les familles ne puissent pas rendre visite à leurs aînés inuits forcés à installer dans des centres de soins de longue durée au sud, ou puissent le faire seulement rarement. L’éloignement, tant de la collectivité que de la culture, peut avoir des effets négatifs à long terme sur les aînés, tels que l’isolement social et la perte de la culture, et des conséquences pour les communautés, qui perdent des aidants et des enseignants des traditions[68].

Pour combattre les facteurs mentionnés par les témoins qui contribuent à l’isolement social et nuisent à l’accès aux services, le Comité recommande :

Recommandation 11

Que le gouvernement du Canada continue à appuyer le Conseil national des aînés afin de sensibiliser davantage les gens au problème de l’isolement social des aînés et qu’il continue à accroître le financement accordé pour le programme Nouveaux horizons pour les aînés afin d’appuyer des projets axés sur les aînés qui visent à combattre l’isolement social et ainsi aider les aînés, y compris les femmes aînées vivant en milieu rural et éloigné et les femmes immigrantes, à continuer de participer pleinement à la vie communautaire.

Recommandation 12

Que le gouvernement du Canada, dans le cadre de son investissement dans l’infrastructure de transport, collabore avec les provinces et les territoires pour remédier au manque d’options de transport pour les aînés vivant dans les collectivités rurales et éloignées.

Santé des femmes aînées

Les témoins ont indiqué que des données fiables sont nécessaires pour établir des politiques et des programmes efficaces à l’appui des aînés au Canada. Bien que l’Agence de la santé publique du Canada et Statistique Canada mènent des recherches sur différents aspects de la vie des aînés canadiens, y compris la santé et le bien-être, il reste encore des manques à combler[69]. Par exemple, Helen Kennedy d’Égale Canada et Chaneesa Ryan de l’Association des femmes autochtones du Canada ont indiqué que les études sur la santé négligent peut-être certains groupes de femmes et d’aînées, comme les « femmes lesbiennes, bisexuelles, transgenres, [queers], intersexuées et bispirituelles » ainsi que les Autochtones[70]. En outre, Statistique Canada a noté un manque de données administratives au sujet des aînés au Canada, notamment sur les expériences des gens qui vivent dans des résidences prodiguant des soins[71].

En raison du vieillissement de la population canadienne, un pourcentage plus grand de Canadiens ont besoin de services de santé particuliers. Puisque la prévalence de certaines maladies chroniques augmente avec l’âge, il est probable que les Canadiens de 65 ans et plus souffrent d’au moins un trouble chronique[72]. En outre, puisque les femmes vivent généralement plus longtemps que les hommes, elles sont plus susceptibles qu’eux de développer une telle maladie, ou un handicap, et d’avoir des troubles complexes de santé en vieillissant.

Par ailleurs, les témoins ont indiqué que, comparativement aux autres groupes de population du Canada, les Autochtones éprouvent en général moins de bien-être. De plus, en vieillissant, les femmes autochtones sont plus susceptibles de développer des troubles chroniques, de la démence ou des handicaps, et ce plus tôt que les femmes non autochtones[73]. Malgré la prévalence de ces problèmes de santé chez les populations autochtones, l’accès aux services de santé nécessaires est parfois limité. Chaneesa Ryan de l’Association canadienne des femmes autochtones a expliqué que « 44 % des membres des Premières Nations âgés de 55 ans et plus ont besoin d'un service de soins continus ou de plusieurs de ces services. Cependant, moins de 1 % d'entre eux ont accès à des établissements de soins de longue durée dans les réserves.[74] ».

Afin d’aider à améliorer la santé des femmes aînées, le Comité recommande :

Recommandation 13

Que le gouvernement du Canada continue d’inclure les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles aînées et vieillissantes dans la recherche intersectionnelle qui auparavant ne concernait que les femmes.

Recommandation 14

Que le gouvernement du Canada veille à ce que les recherches et les études appuyées par le gouvernement sur le vieillissement et les questions touchant les personnes aînées soient fondées sur l’analyse comparative entre les sexes plus afin de recueillir de meilleures données pour aider à orienter des décisions stratégiques plus éclairées.

Problèmes de santé particuliers des femmes aînées

Le Comité a entendu que parmi les populations vieillissantes, « [l]es maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, les cancers, l’ostéoporose et les maladies cognitives et psychiatriques[75] » sont les troubles de santé les plus prévalents. Comparativement à leurs pairs masculins, les femmes aînées sont disproportionnellement touchées par l’ostéoporose et l’arthrite rhumatoïde[76]. Tout comme pour les maladies chroniques, la prévalence des handicaps augmente avec l’âge; elle est donc plus élevée chez les femmes que les hommes au cours de leur vie[77]. Enfin, des maladies mentales peuvent survenir plus tard dans la vie à la suite de transition importante liée au vieillissement[78].

Les témoins ont mentionné certains problèmes de santé précis et leurs répercussions sur la santé et le bien-être des femmes, y compris les problèmes dentaires, la démence, une mauvaise alimentation, la perte d’ouïe et les blessures liées à des chutes. Les chutes en particulier présentent un grave risque pour la santé physique et mentale générale des aînés; près de 20 % des aînés qui font une chute meurent dans l’année suivant l’incident[79]. Les prochains paragraphes décrivent d’autres problèmes de santé.

Les soins dentaires sont essentiels à la santé en général. Une mauvaise hygiène buccale peut entraîner des maladies buccodentaires qui, en l’absence de traitement, peuvent exiger des soins d’urgence coûteux et mener à des complications pour la santé. Or, il est possible d’éviter ces maladies. L’accès aux soins dentaires n’est pas toujours facile pour les aînés qui dépendent des autres pour leurs soins et leur transport ou encore pour ceux qui n’ont pas d’assurance dentaire[80].

Par ailleurs, les femmes aînées sont plus susceptibles que leurs pairs masculins de recevoir un diagnostic de démence[81]. Les femmes aînées comptent pour environ les deux tiers des 7,1 % de Canadiens atteints de démence. Ce sont souvent les femmes qui prennent soin des personnes atteintes de cette maladie, ce qui a pour effet d’accroître leur stress mental, physique et financier[82]. Le Comité a entendu une représentante de l’Agence de santé publique du Canada qui dirige l’élaboration d’une stratégie nationale sur la démence, laquelle devrait être publiée au printemps 2019[83]. Étant donné que les femmes sont, de différentes façons, disproportionnellement touchées par la démence[84], cette stratégie risque de concerner particulièrement les femmes aînées.

Certains témoins ont parlé de facteurs liés au vieillissement qui peuvent mener à un mauvais diagnostic chez les personnes aînées. Par exemple, une bonne alimentation, notamment l’accès à des aliments traditionnels pour les aînés autochtones[85], joue un rôle déterminant dans la santé des aînés. Les aînés peuvent recevoir un diagnostic erroné en raison de déficiences cognitives occasionnées par une mauvaise alimentation. Par exemple, Laura Tamblyn Watts, de l’Association canadienne des individus retraités, a indiqué que les symptômes résultant d’une mauvaise alimentation peuvent mener à un diagnostic erroné de démence[86]. Dans la même veine, certains professionnels de la santé peuvent ne pas reconnaître les signes de la perte d’ouïe chez les aînés et poser un diagnostic de troubles cognitive[87]. La stigmatisation, les coûts et des problèmes d’estime de soi peuvent empêcher les aînés d’obtenir des services de santé auditive, ce qui peut entraîner des troubles de santé mentale, l’isolement social, un risque accru de chutes et d’autres complications liées à la santé chez les aînés[88].

Pour aider à remédier aux problèmes de santé particuliers des femmes aînées, le Comité recommande :

Recommandation 15

Que le gouvernement du Canada, en collaboration avec les provinces et territoires, assure un accès équitable pour tous les aînés aux soins de santé auditive et aux dispositifs d’assistance, et travaille avec les organismes appropriés pour sensibiliser davantage le public afin de prévenir, cerner et gérer la perte auditive et de déstigmatiser la déficience auditive.

Recommandation 16

Que le gouvernement continue de miser sur la Stratégie nationale sur la démence et le travail du Comité consultatif ministériel sur la démence pour s’assurer que le pays s’attaque à l’accroissement de la démence au sein de la population vieillissante du Canada.

Recommandation 17

Que le gouvernement du Canada mette au point une stratégie visant à lutter contre la malnutrition chez les aînés et à favoriser l’accès à des aliments sains et nutritifs.

Recommandation 18

Que le gouvernement du Canada élabore des services de soutien multilingues appropriés et adaptés à la culture pour les femmes aînées et qu’il appuie l’élaboration de programmes d’orientation pour aider les femmes aînées et leur famille à naviguer dans les complexités des systèmes de justice, d’immigration et de santé.

Recommandation 19

Que le gouvernement du Canada continue de concevoir des initiatives pour promouvoir le vieillissement en santé chez les femmes, y compris des programmes d’activité physique et de soutien en santé mentale.

Accès à des soins de santé appropriés

Dans le cadre du système de soins de santé canadien, les différents types de soins sont souvent fournis par une combinaison de fournisseurs, et il peut être difficile pour les aînés de s’y retrouver en vieillissant[89]. C’est encore plus vrai pour les aînés des Premières Nations en raison du partage des compétences en matière de prestation des soins de santé dans les réserves et à l’extérieur de celles-ci[90], sans compter que l’accès aux services de santé peut varier d’une région à l’autre[91].

Les témoins ont expliqué qu’un grand nombre d’aînés autochtones vivent à l’extérieur des réserves. Lorsqu’ils cherchent à obtenir des services de santé à l’extérieur des réserves, ces aînés peuvent être victimes de racisme au sein du système de santé en plus de ne pas nécessairement avoir accès à des services de soutien adaptés à la culture[92]. Pour accéder aux services de santé dont ils ont besoin en vieillissant, y compris des soins de santé mentale et des services de traitement de la toxicomanie, certains aînés autochtones peuvent être obligés de quitter leur communauté. Or, il peut être traumatisant pour eux de laisser leur communauté, leur famille et leur culture, surtout pour les survivants des pensionnats indiens et de la rafle des années 1960 qui ont été enlevés de leur milieu durant leur enfance[93].

Les témoins ont mentionné d’autres facteurs qui peuvent faire obstacle à l’accès aux services de santé chez les femmes aînées. Pour certaines, il s’agit de barrières linguistiques. Par exemple, les femmes aînées anglophones vivant aux Québec peuvent ne pas avoir accès à des services de santé en anglais dans leur collectivité ou ne pas être à l’aise pour décrire leurs problèmes de santé à des fournisseurs de services en français[94]. En outre, l’accès aux services de santé peut présenter des difficultés particulières dans le cas d’aînés vivant avec un handicap, d’aînés n’ayant pas accès à un moyen de transport ou encore devant parcourir de longues distances à partir de régions rurales ou éloignées pour obtenir des services médicaux[95]. En outre, les témoins ont laissé entendre qu’il existait des disparités entre les sexes en ce qui concerne l’accès au système de santé et les expériences au sein de celui-ci, ce qui peut avoir des conséquences négatives pour les femmes aînées[96].

Les témoins ont ajouté que le personnel de santé doit recevoir une formation appropriée pour répondre aux problèmes de santé des différents aînés, y compris les femmes s’identifiant comme lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, bispirituelles et autres identités, ainsi que les femmes autochtones et vivant avec des handicaps, et offrir les soins requis[97].

Les témoins ont souligné l’importance de l’accès des divers groupes de femmes aînées à des services de santé appropriées à domicile et dans la collectivité. Ils ont mentionné que les services offerts à proximité des gens et axés sur la prévention, y compris la prévention des chutes, étaient essentiels, car ils permettent aux aînés de demeurer en santé et réduisent la prévalence et la durée des séjours à l’hôpital[98].

Pour aider à garantir l’accès à des soins de santé appropriés aux femmes aînées, le Comité recommande :

Recommandation 20

Que le gouvernement du Canada accorde des fonds pour assurer l’accès à des services qui répondent aux besoins en santé mentale de divers groupes d’aînés, y compris des communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles, ainsi que des femmes vivant avec des handicaps et des femmes autochtones, et travaille avec les provinces et les territoires pour faire en sorte que les divers groupes d’aînés aient accès à des espaces sécuritaires dans les établissements de soins de santé.

Accès à des médicaments sur ordonnance et à des soins médicaux en fin de vie

Le Comité a été informé de préoccupations touchant les médicaments sur ordonnance et la prestation de services d’aide médicale à mourir aux aînées. Le coût des médicaments est une source d’inquiétude pour bien des aînées, qui peuvent être touchées de manière disproportionnée par ces coûts[99]. Les témoins ont indiqué que la couverture des médicaments sur ordonnance offerte par les régimes d’assurances publics à l’échelle du Canada comporte d’importantes lacunes, et qu’un grand nombre d’aînés n’ont pas nécessairement d’assurance privée[100]. Les aînés en situation de faible revenu doivent parfois choisir entre payer leur loyer et leur épicerie, ou encore acheter leurs médicaments[101]. Les témoins ont insisté sur la nécessité de mettre en place un régime d’assurance-médicaments universel pour réduire le coût des médicaments pour les aînés.

Les témoins ont aussi mentionné d’autres problèmes concernant les médicaments sur ordonnance. D’abord, lorsque plusieurs fournisseurs de services de santé offrent des soins à un aîné, ils n’ont pas nécessairement un portrait clair des différents médicaments que prend la personne et n’assurent peut-être pas une coordination à cet égard[102]. De plus, les aînés peuvent mal comprendre les instructions sur la façon de bien prendre les différents médicaments ou être confus à cet égard. C’est pourquoi il est important que les professionnels de la santé veillent à ce que les patients aînés reçoivent les informations de manière claire et à ce que ces informations soient accessibles[103].

En ce qui concerne l’aide médicale à mourir, Bonnie Brayton du Réseau d’action des femmes handicapées Canada a suggéré qu’en raison des changements législatifs mis en place pour permettre l’aide médicale à mourir au Canada, des femmes vivant avec des handicaps sont peut-être vulnérables, puisqu’il n’y a pas de normes ou de mécanismes de surveillance. Elle a expliqué que des femmes vivant avec des handicaps envisagent peut-être l’aide médicale à mourir, car elles n’ont pas accès à des soins palliatifs ou à d’autres services et soutiens qui pourraient contribuer à améliorer leur qualité de vie. Elle a indiqué que si l’on offrait, et garantissait, l’accès à ces services, les femmes vivant avec des handicaps auraient d’autres options que l’aide médicale à mourir[104].

Pour aider les aînées à composer avec le coût des médicaments sur ordonnance, le Comité recommande :

Recommandation 21

Que le gouvernement du Canada étudie des options pour aider les aînés et les Canadiens en général à composer avec les coûts élevés des médicaments sur ordonnance, y compris en mettant sur pied un régime national d’assurance-médicaments, et veille à ce que l’on tienne compte des besoins particuliers des femmes aînées dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-maladie, en particulier des problèmes financiers associés aux paiements directs des médicaments.

Disponibilité des soins et des services de soutien à domicile

Les témoins ont insisté sur le fait qu’il est important pour les personnes aînées de rester chez elles, dans leur collectivité, au lieu de se retrouver dans des résidences de soins de longue durée ou des hôpitaux[105]. En plus de contribuer de manière positive au bien-être des aînés, le fait de vivre chez soi et d’obtenir des services de soins à domicile est souvent moins coûteux qu’une hospitalisation à long terme[106]. Or, ces services peuvent être difficiles d’accès et ne pas répondre aux besoins divers des aînés canadiens[107].

Les femmes aînées sont plus susceptibles que les hommes aînés de recevoir le soutien d’une personne rémunérée ou non rémunérée, surtout en matière de transport[108]. Toutefois, selon Statistique Canada, il y a environ deux fois plus de femmes aînées que d’hommes dont les besoins en soins ne sont pas satisfaits[109].

Selon les témoins, le manque de fonds pour les soins à domicile est un facteur qui contribue à faire en sorte que les soins à domicile à l’échelle du pays sont inégaux et insuffisants. Dans les communautés inuites, bien des services et ressources de soins de santé ne sont pas offerts; il manque entre autres de personnel spécialisé en soins à domicile et de soins palliatifs adaptés à la culture[110]. Les femmes aînées autochtones peuvent avoir besoin de services spécialisés qui tiennent compte des effets découlant l’un « traumatisme historique non cicatrisé » et d’autres expériences négatives, et qui ne sont pas offerts dans leurs collectivités[111].

En l’absence de services à domicile, les aînés sont susceptibles d’éprouver des problèmes de santé, par exemple de faire des chutes, de mal s’alimenter ou d’avoir des troubles de santé mentale[112]. Lorsque ces services ne sont pas accessibles, ce sont souvent des femmes qui prennent la relève, en prodiguant des soins et en effectuant du travail non rémunéré. Les femmes de tout âge continuent d’assumer une part disproportionnée des responsabilités d’aidants : « [l]es femmes âgées reçoivent plus souvent de l’aide non rémunérée de leurs filles, alors que l’aide que reçoivent les hommes âgés vient plus souvent de leur épouse[113]. » Comme on l’a déjà mentionné, ces responsabilités ont une incidence sur la sécurité financière et la santé des femmes tout au long de leur vie.

Pour s’assurer que toutes les femmes aînées aient accès à des services adéquats de soins et d’aide à domicile et dans la collectivité, le Comité recommande :

Recommandation 22

Que le gouvernement du Canada, en collaboration avec les provinces et les territoires, examine les problèmes liés à la diversité en matière d’accès à des soins à domicile et dans la collectivité, en portant une attention spéciale aux besoins particuliers des femmes aînées, afin de pouvoir répondre aux besoins de celles-ci en matière de soins à domicile et dans la collectivité.

Recommandation 23

Que le gouvernement du Canada travaille avec les communautés nordiques et autochtones pour améliorer l’accès à des établissements de soins de longue durée et de soins palliatifs adaptés à leur culture dans leur communauté, et qu’il veille à ce que, lorsque les Aînés doivent quitter leur communauté pour recevoir des soins, ils aient accès à une alimentation et à un soutien communautaire adaptés à leur culture.

ÉLIMINER LA DISCRIMINATION ET LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES AÎNÉES

 

Le Comité a entendu que l’âgisme, défini comme « un amalgame d’attitudes qui portent préjudice aux personnes aînées, à la vieillesse et au vieillissement lui-même[114] », peut avoir une grande incidence sur la vie des aînées. Celles-ci peuvent être ignorées, sous-estimées ou traitées avec condescendance, ce qui peut créer des obstacles au chapitre de l’image de soi, de la santé, des finances et de la justice, qu’elles doivent ensuite surmonter[115]. L’âgisme peut aussi influer de manière négative les politiques du gouvernement aux étapes de la prise de décisions, de l’élaboration et de la mise en œuvre[116].

Les femmes peuvent en outre être victimes et survivantes de discrimination et de violence fondée sur le sexe à tout moment de leur vie, notamment plus tard dans leur vie. Les effets de la violence « peuvent s'accumuler, faisant ainsi en sorte que la violence subie au cours de la vie a des effets combinés.[117] » Divers facteurs liés à l’identité, tels que l’âge, l’orientation sexuelle et les handicaps, peuvent contribuer aux expériences de discrimination et de violence[118]. En effet, le Comité a entendu que « [l]a vie des femmes âgées est souvent influencée par les effets combinés du sexisme et de l'âgisme[119] ». D’autres facteurs peuvent accroître le risque de violence chez les femmes aînées, par exemple le fait de vivre avec des handicaps, le veuvage, le fait de dépendre d’un aidant et les conditions socioéconomiques[120]. En outre, les immigrantes aînées parrainées n’ont peut-être d’autre choix que d’habiter avec les membres de la famille qui sont responsables d’elles financièrement, une situation qui « suscite de graves préoccupations quant à la possibilité de mauvais traitements et négligence[121] ». Lancée en 2017, Il est temps: La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe vise à combattre la violence fondée sur le sexe et à combler les lacunes touchant les services de soutien offerts aux divers groupes de victimes et de survivantes de violence fondée sur le sexe, y compris les femmes aînées[122].

[L]a vie des femmes âgées est souvent influencée par les effets combinés du sexisme et de l'âgisme.

L’exploitation financière est une forme commune de violence à l’endroit des femmes aînées. Puisque la technologie évolue rapidement et qu’elle est parfois difficile à maîtriser, surtout lorsqu’il s’agit de services bancaires en ligne, les aînés qui ont moins de connaissances informatiques sont susceptibles d’être victimes de fraudes ou d’arnaques[123]. Parmi les autres formes d’exploitation financière visant les aînés, mentionnons l’utilisation abusive d’une procuration, le fait d’être obligé de signer des papiers qu’une personne ne comprend pas ou de donner de l’argent à des proches[124]. Le Comité a entendu que dans les collectivités inuites, les aînés sont souvent les titulaires de bail de logements sociaux; les familles peuvent profiter de cette situation pour s’installer dans ces logements sans aider à payer les coûts[125]. Il est donc important d’apprendre aux aînés comment ils peuvent se protéger de l’exploitation financière, surtout en ligne, et d’offrir une sensibilisation sur les signes de cette forme d’exploitation chez les aînés[126]. Certains projets de prévention de l’exploitation des aînés sont financés dans le cadre du programme fédéral Nouveaux horizons pour les aînés, qui est administré par Emploi et Développement social Canada[127].

Le Comité a entendu que les femmes aînées victimes et survivantes de violence peuvent avoir honte ou peur de demander de l’aide. Un service d’écoute téléphonique confidentielle pourrait les aider à évaluer leur situation, à peser les solutions et à prendre une décision[128]. De plus, les femmes aînées se butent à des obstacles lorsqu’elles cherchent à obtenir de l’aide en tant que victimes et survivantes de violence, notamment l’absence de services adaptés aux besoins des aînés, l’isolement social et les barrières linguistiques[129]. Certaines aînées victimes et survivantes de violence peuvent être hésitantes à se rendre dans un refuge ou une maison de transition, que ce soit parce qu’elles doivent s’éloigner de leurs amis et de leurs familles pour accéder à ces services ou parce que ces centres ne sont pas adaptés à leurs besoins[130].

Enfin, les témoins ont mentionné que les aînées peuvent avoir des difficultés à accéder à des services juridiques, car elles n’ont pas les ressources financières ou ne savent pas où trouver un avocat[131]. Certains groupes d’aînées font face à d’autres obstacles en matière d’accès à la justice, comme le faible taux de poursuites et de condamnations dans les cas d’agressions sexuelles contre des femmes aînées en milieu institutionnel[132].

Pour éliminer la discrimination et la violence fondée sur le sexe contre les femmes aînées, le Comité recommande :

Recommandation 24

Que le gouvernement du Canada examine l’expérience d’autres pays qui ont nommé soit un défenseur des aînés, soit un ombudsman des aînés, et évalue si cela serait avantageux au Canada.

Recommandation 25

Que le gouvernement du Canada reconnaisse le problème de l’âgisme qui existe dans notre société et qui nuit à la population aînée et qu’il lance une campagne stratégique pour mettre fin à cette stigmatisation au Canada.

Recommandation 26

Que le gouvernement du Canada développe des programmes de sensibilisation aux mauvais traitements infligés aux aînés et qu’il veille à ce que ceux-ci soient au courant des ressources et du soutien dont ils peuvent profiter.

Recommandation 27

Que le gouvernement du Canada travaille avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour veiller à ce que des services adaptés à la culture et à l’âge, y compris des refuges et des maisons de transition ainsi que des services d’aide juridique, soient offerts à toutes les aînées victimes d’une forme de violence quelconque, et ce peu importe leur lieu de résidence.


[1]              Le terme « aîné » est utilisé par le gouvernement du Canada. Le Comité s’en sert donc dans le présent rapport pour décrire les personnes âgées de 65 ans et plus au Canada, à moins d’indication contraire. Il reconnaît toutefois que ce terme peut avoir des connotations âgéiste.

[2]              Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (FEWO), Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0950 (Anne Milan, chef, Division de la statistique du travail, Statistique Canada); et 1035 (Sébastien Larochelle-Côté, rédacteur en chef, Regards sur la société canadienne, Statistique Canada).

[3]              Statistique Canada, « Espérance de vie et autres éléments de la table de mortalité, Canada, toutes les provinces excepté l’Île-du-Prince-Édouard », Tableau 13-10-0114-01, consulté le 18 avril 2019.

[4]              FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0945 (Danielle Bélanger, directrice, Politiques stratégiques, Direction générale des politiques et des relations extérieures, ministère des Femmes et de l’Égalité des genres).

[5]              FEWO, Procès-verbal, 1re session, 42e législature, 19 juin 2018.

[6]              Lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre et queer.

[7]              FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 0945 (Krista James, directrice nationale, Centre canadien d’étude sur le droit des aînés).

[8]              Women Focus Canada Inc., Oluremi (Remi) Adewale, Ph. D. – Women Focus Canada, mémoire.

[9]              Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0850 (Katherine Scott, chercheuse principale, Centre canadien de politiques alternatives); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 0855 (Luce Bernier, présidente, Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0850 (Michael Udy, President, Seniors Action Quebec).

[10]            Centre canadien d’étude sur le droit des aînés, Mémoire, 28 mars 2019; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0850 (Katherine Scott).

[11]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0850 (Katherine Scott); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0950 (Anne Milan).

[12]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0910 (Chaneesa Ryan, directrice de la santé, Association des femmes autochtones du Canada).

[13]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 0945 (Krista James).

[14]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0845 (Lia Tsotsos, directrice, Centre for Elder Research, Sheridan College).

[15]            Voir par exemple : Women Focus Canada Inc., Oluremi (Remi) Adewale, Ph. D. – Women Focus Canada, mémoire; The Interior BC Council on Aging, Mémoire sur la condition féminine : Femmes âgées, pauvreté et vulnérabilité, mémoire; 2019; FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis, présidente, International Longevity Centre) et 0855 (Katherine Scott); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0915 (Chaneesa Ryan).

[16]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis) et 0855 (Katherine Scott).

[17]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0845 (Jackie Holden, directrice principale, Division des politiques sur les aînés, des partenariats et de la mobilisation, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social, ministère de l’Emploi et du Développement social); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0915 (Chaneesa Ryan).

[18]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 0945 (Krista James).

[19]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 1000 (Mary Moody, à titre personnel) et 1000 (Lana Schriver, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 1025 (Oluremi Adewale, directrice générale, présidente, fondatrice, Women Focus Canada Inc.) et 1025 (Amanda Grenier, professeure, Université McMaster, à titre personnel); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0950 (Colleen Young, à titre personnel) et 0955 (Juliette Noskey, à titre personnel).

[20]            Il existe plusieurs façons de mesurer la pauvreté. Statistique Canada et le ministère de l’Emploi et du Développement social utilisent la mesure fondée sur le panier de consommation, soit le prix d’un panier de biens et de services dont une personne a besoin pour satisfaire ses besoins de base et avoir un niveau de vie modeste. Voir : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1015 (Sébastien Larochelle-Côté).

[21]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0845 (Jackie Holden).

[22]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 1000 (Gisèle Tassé-Goodman, vice‑présidente, Réseau FADOQ); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1025 (Laura Tamblyn Watts, agente principale des politiques publiques, Association canadienne des individus retraités (CARP)); The Interior BC Council on Aging, Mémoire sur la condition féminine : Femmes âgées, pauvreté et vulnérabilité, mémoire, 2019; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0955 (Mary Moody).

[23]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 1000 (Lana Schriver).

[25]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019 0945 (Krista James, directrice nationale, Centre canadien d’études sur le droit des aînés); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 1000 (Lana Schriver); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 1000 (Mary Moody).

[26]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 1005 (Shirley Allan, à titre personnel).

[27]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0950 (Colleen Young).

[28]            La SV est un programme offert aux Canadiens de plus de 65 ans qui ont habité au Canada dix ans ou plus. Il est financé à partir des recettes fiscales générales du gouvernement fédéral.

[29]            Dans le cadre de la SV, le SRG est une prestation mensuelle additionnelle offerte aux bénéficiaires de la SV qui ont un faible revenu et vivent au Canada.

[30]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0950 (Anne Milan).

[31]            Coalition citoyenne pour mieux vivre et mieux vieillir, Recommandation au Comité de la Chambre des communes sur la situation des femmes aînées, mémoire, 20 mars 2019; et Association des syndicalistes à la retraite du Canada, Mémoire présenté au Comité de la condition fiminine dans le cadre de son étude sur les défis des femmes aînées, mémoire, 20 mars 2019.

[32]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 1015 (Krista James).

[33]            Ibid.; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 0955 (Lori Weeks).

[34]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 1000 (Gisèle Tassé-Goodman); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 1015 (Laura Kadowaki, chercheuse en politiques, Côte ouest, Association canadienne des individus retraités) et 0900 (Luce Bernier).

[35]            Réseau FADOQ, Mémoire—Défis des femmes aînées au Canada, 28 février 2019.

[36]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 0900 (Danis Prud’homme); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 1000 (Gisèle Tassé-Goodman).

[37]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0845 (Lia Tsotsos).

[38]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1025 (Laura Tamblyn Watts); et YWCA Hamilton, Difficultés rencontrées par les femmes âgées et facteurs contributifs de leur pauvreté et vulnérabilité, mémoire, 2019.

[39]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1025 (Laura Tamblyn Watts).

[40]            The Interior BC Council on Aging, Mémoire sur la condition féminine : Femmes âgées, pauvreté et vulnérabilité, 2019.

[41]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0925 (Michael Udy).

[42]            Women Focus Canada Inc., Oluremi (Remi) Adewale, Ph. D. – Women Focus Canada, mémoire.

[43]            Ibid.

[44]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 0950 (Lori Weeks).

[45]            Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées, Résoudre les problèmes auxquels font face les femmes âgées, mémoire, mars 2019.

[46]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0845 (Jackie Holden); et Ontario Association of Interval and Transition Houses, Défis auxquels les femmes aînées font face, mémoire, 28 mars 2019.

[47]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0855 (Charles MacArthur, premier vice-président, Aide au logement, Société canadienne d’hypothèques et de logement).

[48]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019 0900 (Margaret Gillis); et YWCA Hamilton, Difficultés rencontrées par les femmes âgées et facteurs contributifs de leur pauvreté et vulnérabilité, mémoire, 2019.

[49]            Le gouvernement du Canada a annoncé la création de l’Allocation canadienne pour le logement en novembre 2017 dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement. Cette allocation devrait être lancée en 2020. Pour plus de renseignements, voir : gouvernement du Canada, Stratégie nationale sur le logement du Canada : Un chez-soi d’abord.

[50]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0930 (Charles MacArthur).

[51]            Ibid., 0850.

[52]            Ibid., 0855.

[53]            Ibid.

[54]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0940 (Katherine Scott).

[55]            Ibid., 0900 (Margaret Gillis).

[56]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 1005 (Oluremi Adewale).

[57]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1010 (Anita Pokiak, membre du conseil, Pauktuutit Inuit Women of Canada).

[58]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 0955 (Lori Weeks).

[59]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0915 et 0920 (Charles MacArthur).

[60]            Ibid., 0915.

[61]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0855 (Michael Udy); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 0950 (Lori Weeks); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 0945 (Oluremi Adewale).

[62]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 1035 (Amanda Grenier); Réseau d’action des femmes handicapées du Canada, Mémoire parlementaire, 29 mars 2019; FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0945 (Danielle Bélanger); Ontario Association of Interval and Transition Houses, Défis auxquels les femmes aînées font face, mémoire, 28 mars 2019; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0900 (Vanessa Herrick, directrice générale, Aînés Action Québec) 0850 (Lia Tsotsos).

[63]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0845 (Jackie Holden); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0900 (Margaret Gillis) et 0930 (Katherine Scott); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 1015 (Madeleine Bélanger, à titre personnel).

[64]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0915 (Lia Tsotsos).

[65]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 (Anna Romano, directrice générale, Centre pour la promotion de la santé, Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada); Transportation Options Network for Seniors, Les femmes et le transport au Manibota, mémoire; Saskatoon Services for Seniors, Défis auxquels les femmes aînées font face au Canada, mémoire, 29 mars 2019; et YWCA Hamilton, Difficultés rencontrées par les femmes âgées et facteurs contributifs de leur pauvreté et vulnérabilité, mémoire, 2019.

[66]            Gouvernement du Canada, Programme Nouveaux Horizons pour les aînés.

[67]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0940 (Lia Tsotsos).

[68]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 0950 et 1000 (Anita Pokiak).

[69]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 et 1005 (Anna Romano).

[70]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0910 (Helen Kennedy, directrice exécutive, Égale Canada); et 940 (Chaneesa Ryan).

[71]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0955 (Anne Milan).

[72]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 (Anna Romano).

[73]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0915 (Chaneeesa Ryan).

[74]            Ibid., 0920.

[75]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis).

[76]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 (Anna Romano).

[77]            Réseau d’action des femmes handicapées du Canada, Mémoire parlementaire, 29 mars 2019.

[78]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 (Anna Romano).

[79]            Ibid.

[80]            Association canadienne des hygiénistes dentaires, Mémoire au Comité permanent de la condition féminine sur les défis auxquels les femmes aînées font face au Canada, mémoire, 29 mars 2019; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 1035 (Oluremi Adewale).

[81]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 (Anna Romano).

[82]            Ibid.; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis).

[83]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 1000 (Anna Romano).

[84]            Ibid.; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis).

[85]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1020 (Anita Pokiak).

[86]            Ibid., 1020 (Laura Tamblyn Watts).

[87]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 0845 (Jean Holden, membre du conseil consultatif, Hearing Health Alliance of Canada) et 0850 (Valerie Spino, membre du conseil consultatif, Hearing Health Alliance of Canada); et Cathy Cuthbertson, Mémoire.

[88]            Ibid.

[89]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019 0945 (Krista James); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0935-0940  (Kathy Majowski, présidente du conseil d’administration, Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés).

[90]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 1000 (Tania Dick, représentante de l’île de Vancouver, Colombie-Britannique, First Nations Health Council); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0920 (Chaneeesa Ryan).

[91]            Ibid.

[92]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0940-0945 (Chaneeesa Ryan).

[93]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0920 (Chaneeesa Ryan) et 925 (Roseann Martin, aînée, Association des femmes autochtones du Canada).

[94]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0900 (Vanessa Herrick).

[95]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 1000 (Tania Dick); Assaulted Women’s Helpline et Ligne d’assistance aux personnes âgées, Les difficultés que connaissent les femmes âgées, mémoire, 29 mars 2019; Coalition for Healthy Aging in Manitoba, Les difficultés auxquelles se heurtent les femmes âgées, mémoire, 29 mars 2019; Réseau d’action des femmes handicapées du Canada, Mémoire parlementaire, 29 mars 2019.

[96]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis).

[97]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0915 (Katherine Scott); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 1000 (Philippe Poirier-Monette, conseiller en droits collectifs, Secrétariat provincial, Réseau FADOQ); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0925 (Vanessa Herrick); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0910 (Helen Kennedy).

[98]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0915 (Kiran Rabheru, président du conseil, International Longevity Centre Canada); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0935 (Lia Tsotsos).

[99]            FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0920 (Katherine Scott).

[100]          Ibid.

[101]          Ibid.; et 1020 (Mary Moody).

[102]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 30 avril 2019, 0935 (Michael Udy).

[103]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 0950 (Oluremi Adewale).

[104]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0930-0935 (Bonnie Brayton, directrice générale nationale, Réseau d’action des femmes handicapées du Canada).

[105]          Selma Tobah, Mémoire présenté au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, mémoire, 21 mars 2019; FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1000 (Anita Pokiak); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 1005 (Tania Dick).

[106]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0945 (Kiran Rabheru); et Selma Tobah, Mémoire présenté au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, mémoire, 21 mars 2019.

[107]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0910 (Katherine Scott).

[108]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0955 (Anne Milan); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0910 (Katherine Scott).

[110]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 0945 (Anita Pokiak).

[111]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 1030 (Catherine Twinn, avocate, à titre personnel).

[112]          Ibid.; et Saskatoon Services for Seniors, Défis auxquels les femmes aînées font face au Canada, mémoire, 29 mars 2019.

[113]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0955 (Anne Milan); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0910 (Katherine Scott).

[114]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0855 (Margaret Gillis).

[115]          Ibid; FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 26 février 2019, 0950 (Lori Weeks); et The Interior BC Council on Aging, Mémoire sur la condition féminine : Femmes âgées, pauvreté et vulnérabilité, mémoire, 2019.

[116]          Coalition for Healthy Aging in Manitoba, Les difficultés auxquelles se heurtent les femmes âgées, mémoire, 29 mars 2019.

[117]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0850 (Kathy Majowski).

[118]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0945 (Danielle Bélanger); Fédération nationale des retraités, Mémoire de la Fédération nationale des retraités présenté au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes : Les défis auxquels les femmes aînées font face et qui contribuent à leur pauvreté et à leur vulnérabilité, mémoire, 25 mars 2019; et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0905 (Helen Kennedy).

[119]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0850 (Kathy Majowski).

[120]          The Interior BC Council on Aging, Mémoire sur la condition féminine : Femmes âgées, pauvreté et vulnérabilité, mémoire, 2019; FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 0945 (Anita Pokiak); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 mai 2019, 0850 (Kathy Majowski) et 0855 (Bonnie Brayton).

[121]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1015 (Laura Tamblyn Watts).

[122]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0950 (Danielle Bélanger).

[123]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 0915 (Danis Prud’homme).

[124]          The Interior BC Council on Aging, Mémoire sur la condition féminine : Femmes âgées, pauvreté et vulnérabilité mémoire, 2019.

[125]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 0945 (Anita Pokiak).

[126]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 28 février 2019, 0915 (Danis Prud’homme); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 11 avril 2019, 1030 (Oluremi Adewale); et Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées, Mémoire présenté au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, Ottawa sous la présidence de madame Karen Vecchio, mémoire, 28 février 2019.

[127]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 21 février 2019, 0850 (Jackie Holden).

[128]          Assaulted Women’s Helpline et Ligne d’assistance aux personnes âgées, Les difficultés que connaissent les femmes âgées, mémoire, 29 mars 2019.

[129]          Ibid.

[130]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 0945 (Krista James); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 9 avril 2019, 1005 (Laura Tamblyn Watts).

[131]          FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 2 avril 2019, 0950 (Krista James); et FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 4 avril 2019, 0925 (Margaret Gillis).

[132]          Réseau d’action des femmes handicapées du Canada, Mémoire parlementaire29 mars 2019.