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HESA Rapport du Comité

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SOMMAIRE

 

Le diabète est une maladie qui empêche la régulation normale du taux de glucose dans le sang. Il est la cause d’un grand nombre de troubles de santé physique, et il provoque le décès de plus de 7 000 Canadiens chaque année. Mais le diabète a aussi des effets sur la santé mentale du malade et de sa famille. Si le taux de diabète continue d’augmenter au Canada, les coûts seront énormes pour le système de soins de santé.

La plupart des personnes qui ont le diabète au Canada (90 %) ont le diabète de type 2. Nombreux sont les facteurs qui augmentent le risque d’avoir un jour le diabète de type 2. Pour certains d’entre eux, comme les facteurs génétiques, il est impossible d’y faire quoi que ce soit. Mais pour d’autres, comme une mauvaise alimentation (laquelle est souvent liée à la pauvreté), il est possible d’agir si les ressources nécessaires sont disponibles.

Certaines personnes sont plus susceptibles que d’autres d’avoir le diabète de type 2. Les Autochtones du Canada courent un risque beaucoup plus grand d’avoir le diabète que d’autres Canadiens. Ils sont aussi plus susceptibles d’avoir le diabète dans leur jeunesse que les non‑Autochtones. Les personnes âgées et les personnes d’origine sud-asiatique, est-asiatique ou africaine courent également un risque plus élevé que les autres groupes de la population canadienne de développer du diabète de type 2, ce qui est aussi le cas des personnes à faible revenu.

Le diabète de type 1 est une maladie auto‑immune qui survient lorsque le corps ne produit plus assez d’insuline pour maintenir un bon taux de glycémie (sucre dans le sang). Cette forme de diabète n’est pas évitable. La personne qui a le diabète de type 1 devra prendre de l’insuline toute sa vie, que ce soit au moyen d’injections quotidiennes ou d’une pompe.

Bien des gens qui ont le diabète de type 1 ou 2 n’ont pas les moyens de se payer les médicaments, les fournitures et l’équipement dont ils ont besoin pour gérer le mieux possible leur glycémie. Certains gouvernements provinciaux et territoriaux assurent une plus grande protection que d’autres en matière de médicaments, de fournitures et d’équipement. Il en découle donc que certains Canadiens, du fait de leur lieu de résidence, disposent de moins d’outils pour gérer leur diabète.

Par ailleurs, certaines personnes n’ont pas accès aux services de santé qu’exige la gestion du diabète. Il arrive que le manque d’accès aux services de santé, ou du moins aux soins de santé requis par la personne concernée, empêche le bon dépistage des cas de diabète.

Le Comité présente des recommandations au gouvernement du Canada afin de l’aider à trouver des moyens plus efficaces d’éviter les nouveaux cas de diabète de type 2 et de fournir un meilleur soutien aux personnes qui ont le diabète. L’une des premières mesures recommandées par le Comité est que le gouvernement fédéral travaille avec les provinces, les territoires et les principales parties concernées afin de créer un plan national de prévention et de gestion du diabète au Canada.