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HESA Rapport du Comité

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RÉSUMÉ

 

Une commotion cérébrale est une forme de traumatisme cérébral qui peut résulter d’un impact direct à la tête ou d’un impact au corps qui cause une secousse de la tête. Ces impacts peuvent faire bouger le cerveau, qui frappe alors l’intérieur du crâne. La blessure au cerveau, qui résulte de sa collision avec le crâne, peut produire une panoplie de symptômes, notamment des maux de tête, de la nausée, de la confusion, une perte de mémoire, des problèmes de vision, de l’irritabilité et de la dépression. Une commotion cérébrale peut entraîner une perte de conscience, mais ce phénomène ne s’observe pas dans tous les cas. Avec une supervision adéquate, la plupart des gens se rétablissent en quelques semaines. Cependant, environ 20 % des personnes touchées présentent des symptômes persistants et ont besoin de soins spécialisés.

Des commotions cérébrales peuvent se produire chez n’importe qui et à n’importe quel moment à la suite d’accidents et de chutes, mais le risque de commotion cérébrale est plus élevé lors de la pratique de sports, tout particulièrement lors de la pratique de sports de contact.

Le 4 octobre 2018, le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes a voté en faveur de la création du Sous-comité sur les commotions cérébrales liées aux sports au Canada pour qu’il étudie la question des commotions cérébrales dans le sport. Le Sous-comité a tenu 13 réunions du 31 octobre 2018 au 15 mai 2019, a entendu 42 témoins et a accepté 17 mémoires. Les témoignages ont permis d’entendre le point de vue des athlètes et de leur famille, des organisations sportives, des professionnels de la santé, des chercheurs, des spécialistes de la prévention des blessures et du gouvernement.

Le Sous-comité a entendu parler des efforts déployés en vue d’accroître la sensibilisation et la formation à l’échelle du Canada. Il a appris que de nombreuses organisations sportives ont mis en œuvre des protocoles sur les commotions cérébrales. Il a également été informé des recherches de pointe menées dans des universités partout au pays. Le Sous-comité a toutefois appris qu’il n’existe aucun test médical définitif pour diagnostiquer une commotion cérébrale et que si une commotion cérébrale n’est pas bien prise en charge, elle peut entraîner de graves conséquences à long terme comprenant à la fois des troubles physiques et des troubles de santé mentale. En outre, des témoins ont indiqué que l’accès aux soins en cas de commotion cérébrale n’est pas uniforme partout au Canada.

Le Sous-comité a constaté que le gouvernement fédéral a appuyé des efforts soutenus en vue d’accroître la sensibilisation et d’élaborer, de promouvoir et de mettre en œuvre des pratiques exemplaires liées aux commotions cérébrales dans le sport. Parachute, un organisme de prévention des blessures, de même que le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les commotions cérébrales dans le sport, ont joué un rôle de premier plan à cet égard. Le Sous‑comité se réjouit des efforts déployés par l’ensemble des intervenants et formule 13 recommandations axées sur les éléments suivants :

  • une mesure législative visant à instituer une Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales;
  • un soutien continu pour le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les commotions cérébrales dans le sport et les organismes qui travaillent sur ce dossier;
  • la création d’un comité consultatif d’experts en recherche sur les commotions cérébrales et l’augmentation du financement pour la recherche sur les commotions cérébrales;
  • le renforcement de la collaboration avec les provinces et les territoires afin de garantir l’adoption d’une approche pancanadienne en ce qui concerne les commotions cérébrales liées aux sports.