INDU Rapport du Comité
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CHAPITRE DEUX : LE SECTEUR MANUFACTURIER COMME SECTEUR STRATÉGIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE2.1 Importance générale du secteur manufacturierTel que montré à la figure 1, l’emploi dans le secteur manufacturier a connu une baisse de 26 % ou 586 500 emplois de 2004 à 2010, puis une faible hausse de 0,1 % ou 1 700 emplois de 2010 à 2015. Cette période a connu une récession mondiale en 2008–2009. En comparaison, l’emploi dans le reste de l’économie a crû de 12,0 % de 2004 à 2010 et de 6,4 % de 2010 à 2015. La figure 1 montre aussi que le secteur manufacturier est beaucoup plus cyclique que le reste de l’économie, tel qu’on peut le voir lors des récessions de 1981–1982 et 1990–1991. De plus, en 1976, l’emploi dans le secteur manufacturier (1,9 million d’employés) était plus élevé qu’en 2015 (1,7 million d’employés), même si l’emploi total a augmenté de 84 % durant cette période au Canada. L’emploi dans le secteur manufacturier constituait tout de même 9,5 % de l’emploi total canadien en 2015[1]. Figure 1 – Emploi (en millions), secteur manufacturier et reste de l’économie, 1976 à 2015, Canada Source : Figure préparée à partir de données tirées de Statistique Canada, « Tableau 282‑0008 – Enquête sur la population active (EPA), estimations selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN), le sexe et le groupe d’âge, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 27 octobre 2016. Notons aussi que même si, de 2004 à 2015, les heures totales travaillées dans le secteur manufacturier ont baissé de 23 %, la production réelle n’a baissé que de 10 %, ce qui s’explique par une hausse de la productivité (production réelle par heure de travail) de 17 %[2]. Les gains de productivité peuvent s’expliquer par la concurrence mondiale accrue[3] et une amélioration des compétences et de la formation des employés[4]. L’automatisation des processus et la sophistication des produits y comptent aussi pour beaucoup[5]. Le Canada n’est pas le seul pays industrialisé à avoir connu une baisse de l’emploi manufacturier au cours des dernières décennies. De 1998 à 2015, la part de l’emploi manufacturier dans l’emploi total est passée de 15,0 % à 9,5 % au Canada, de 15,0 % à 10,3 % aux États-Unis et de 18,5 % à 9,6 % au Royaume-Uni[6]. Le tableau 1 montre l’emploi manufacturier dans certains pays, en 1998 et 2014. Tableau 1 – Niveau et variation de l’emploi du secteur manufacturier, par pays choisi, en millions, 1998 et 2014
Source : Tableau préparé à partir de données tirées de l’Organisation international du Travail, “Emploi par sexe et activité économique”, consultée le 7 décembre 2016. Le secteur manufacturier demeure toutefois « une partie très importante de l’économie canadienne », notamment parce qu’il est responsable d’environ « la moitié des activités de R & D [recherche et développement] qui sont effectuées ici au Canada[7] ». Le secteur manufacturier est aussi responsable de deux tiers des exportations canadiennes[8]. Le secteur manufacturier est donc important pour la balance commerciale canadienne, de même que pour l’innovation. Au‑delà des chiffres, un témoin a résumé l’importance du secteur manufacturier en mettant l’accent sur sa contribution à la valeur ajoutée et à la diversification de l’économie canadienne : Le Canada a besoin d’une économie équilibrée. Nous ne pouvons pas la maintenir en nous contentant d’extraire des choses du sol et de les vendre; nous ne pouvons pas non plus nous contenter de rester entre nous à nous servir du café et à nous vendre des chaussures dans le secteur des services et appeler cela une économie viable. Le Canada a besoin de fabriquer des choses. Nous devons appliquer nos connaissances et notre expertise; nous avons besoin d’ajouter de la valeur à nos ressources, et nous devons continuer d’être des chefs de file mondiaux au chapitre des technologies de pointe, de la productivité et de l’innovation[9]. Jerry Dias Unifor 2.2 Particularités des industriesCertaines industries manufacturières ont mieux progressé depuis la récession de 2008–2009 que l’ensemble du secteur. Le tableau 2 montre la variation de l’emploi de 2010 à 2015 pour les industries du secteur manufacturier. Globalement, l’emploi a crû de 1,4 % dans l’ensemble du secteur manufacturier au cours de cette période[10]. Tableau 2 – Niveau et variation de l’emploi dans le secteur manufacturier, par industrie, 2010 et 2015, Canada
Source : Tableau préparé à partir de données tirées de Statistique Canada, « Tableau 281-0024 – Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), emploi selon le type de salariés et le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) détaillé, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 26 octobre 2016. Les industries du secteur manufacturier ont certaines particularités. Par exemple, l’industrie aérospatiale dépense cinq fois plus en R & D que la moyenne du secteur manufacturier, par dollar de production. De plus, elle exporte de façon plus diversifiée que l’ensemble du secteur manufacturier. Par exemple, en 2015, 64 % de sa production était à destination des États-Unis, contre 81 % pour l’ensemble du secteur manufacturier[11]. Et cette industrie entre dans la chaîne de valeur mondiale : 60 % de ses exportations sont des pièces entrant dans la fabrication d’aéronefs produits ailleurs[12]. La présence de l’industrie de l’acier dans une collectivité a un impact économique important, et ce au niveau du transport, du développement de technologies, de l’entretien et de l’approvisionnement; elle attire aussi d’autres industries, comme la fabrication automobile et la production spécialisée de produits en acier. Avec une augmentation de 15 % de l’emploi dans l’industrie automobile de 2010 à 2015, on aurait pu s’attendre à une hausse semblable dans l’industrie de l’acier, mais tel ne fut pas le cas, car l’emploi a diminué de 2 % au cours de la même période[13]. L’industrie de l’acier a aussi des problèmes de surcapacité mondiale due, entre autres, à des politiques qui sont perçues comme étant déloyales, comme le dumping provenant de la Chine, qui consiste à exporter à un prix inférieur aux coûts de production, afin de pénétrer un marché[14]. L’industrie des produits forestiers est une des industries du secteur manufacturier où la proportion d’emplois situés en milieu rural est la plus élevée[15]. Ceci vient du fait que la ressource s’y retrouve. Cette industrie développe également de nouveaux produits plus écologiques, comme des nanoproduits dérivés du bois qui peuvent entrer dans la composition d’alliage métalliques[16]. C’est aussi le cas de l’industrie nucléaire, qui fabrique au Canada des composantes de haute qualité entrant dans la fabrication d’autres produits[17]. L’industrie de la fabrication d’aliments représente 18 % de la production du secteur manufacturier, mais seulement 8 % de ses exportations[18]. Le succès des petites entreprises de ce secteur dépend souvent du fait qu’elles offrent un produit spécifique ou provenant du terroir[19]. Cette industrie a un potentiel de croissance énorme en raison de l’accroissement démographique futur[20]. L’industrie de la fabrication de viandes est plus dépendante des exportations, et la consommation est très sensible aux prix. C’est pourquoi cette industrie doit constamment innover afin de réduire ses coûts[21]. La production pétrolière a chuté ces dernières années en raison de la baisse du prix du pétrole. « Alors que les prix du pétrole ont diminué, la fuite des capitaux a exacerbé les défis auxquels le secteur de l’énergie est confronté, ce qui a, par conséquent, eu des incidences directes sur le secteur de la fabrication[22] ». De 2013 à 2015, l’emploi dans le secteur de la fabrication de produits du pétrole et du charbon a baissé de 1 185 pour atteindre 18 692, une baisse de 6 %[23]. Néanmoins, de faibles prix du pétrole ont tendance à diminuer les coûts de production dans d’autres industries du secteur manufacturier, de même qu’à diminuer la valeur du dollar canadien, ce qui est favorable aux exportateurs canadiens. L’industrie des produits chimiques employait près de 89 000 personnes en 2015, une hausse de 12 % depuis 2010[24]. L'industrie de la chimie a radicalement changé en Amérique du Nord au cours des cinq dernières années. En effet, la disponibilité de matières premières à faibles émissions de carbone, plus précisément le gaz naturel, les liquides et les gaz de schiste, a permis aux producteurs nord-américains de mériter leur place parmi les producteurs de produits chimiques aux coûts les moins élevés dans le monde. Avec la croissance et la demande prévue, cela a mené à des investissements importants en immobilisations. Aujourd'hui, nous suivons près de 275 projets de chimie d'une valeur comptable impressionnante de plus de 225 milliards de dollars en développement aux États-Unis. Soixante pour cent de ce total provient d'investissements directs étrangers aux États-Unis. En retour, ces investissements de base ont généré 600 autres investissements en aval dans le secteur des produits en plastique[25]. Bob Masterson Association canadienne de l’industrie de la chimie En dépit de la baisse de l’emploi dans le secteur manufacturier, la taille de l’industrie de la défense est demeurée stable. Cette industrie est fortement dépendante de la stratégie d’approvisionnement du gouvernement fédéral. Aujourd'hui, une occasion qui ne se présente qu'une fois par génération est à la portée de notre industrie et du gouvernement du Canada. Dans les 20 prochaines années, la base manufacturière de notre secteur pourrait sensiblement croître par suite de la mise à niveau prévue des Forces armées canadiennes. La construction navale et le programme de remplacement de nos chasseurs constituent, sur le plan financier, les deux plus grands éléments de ce projet puisqu'ils nécessiteront des investissements d'au moins 35 milliards de dollars[26]. Christyn Cianfarani Association des industries canadiennes de défense et de sécurité Les manufacturiers agricoles construisent des machines à l’usage du secteur agricole. En 2013, cette industrie avait un PIB estimé à 1,3 milliard de dollars[27]. En 2015, l’emploi dans l’industrie qui l’englobe, celle de la « fabrication de machines pour l’agriculture, la construction et l’extraction minière » était estimé à près de 32 000[28]. Plus de la moitié de l’industrie se situe dans le secteur rural[29]. L’industrie automobile est l’une des plus importantes en termes d’emploi dans le secteur manufacturier canadien. Elle a aussi un impact important sur les autres industries manufacturières : [L]'industrie de l'automobile génère environ 115 000 emplois directs et environ 500 000 emplois directs et indirects partout au pays. Pour chaque usine de montage, il y a entre sept et neuf autres emplois créés dans l'économie. Aucun autre secteur manufacturier a un multiplicateur d'emplois aussi élevé[30]. Mark Nantais Association canadienne des constructeurs de véhicules 2.3 Causes des pertes d’emploi dans le secteur manufacturierUne partie de la baisse de l’emploi dans le secteur manufacturier est due à une baisse de la demande pour certains produits canadiens : L'industrie du papier en est un exemple évident. Cette industrie a diminué de 30 % depuis 10 ou 15 ans, tout simplement parce que la demande en papier a chuté pendant cette période à cause de la numérisation des médias[31]. Michael Burt Conference Board du Canada Une autre raison du déclin du secteur manufacturier canadien est la concurrence internationale accrue, avec des coûts unitaires souvent plus bas à l’étranger. Celle-ci provient de la Chine, mais aussi d’autres pays émergents comme le Mexique. Le Canada a assisté à un déplacement de la production et de l’emploi vers ces pays, notamment dans le secteur des pièces automobiles, des vêtements, des meubles et des produits électroniques[32]. La hausse des coûts énergétiques est également partiellement responsable des problèmes du secteur manufacturier canadien. Le problème réside dans le coût élevé des nouvelles infrastructures de production et de distribution d’énergie, que ce soit dans les énergies traditionnelles ou renouvelables[33]. Il existe deux principales solutions à ce problème, soit une meilleure efficacité énergétique, soit la cogénération, par laquelle les entreprises produisent elles-mêmes leur énergie et peuvent même revendre les surplus qu’elles n’utilisent pas[34]. D’autres solutions pourraient comprendre de nouvelles stratégies énergétiques provinciales. La hausse du dollar canadien en 2007 et 2008, causée par l’augmentation des prix des produits de base, et rendant les exportations canadiennes plus chères à l’étranger, a également contribué aux pertes d’emploi dans le secteur manufacturier au cours de cette période[35]. Depuis, le dollar canadien s’est déprécié, ce qui peut avoir aidé les exportateurs canadiens : on aurait pu assister à la poursuite de la baisse de l’emploi manufacturier, au lieu d’une légère hausse. 2.4 État de l’innovation industrielle canadienneL’innovation est cruciale pour affronter la concurrence[36]. Elle peut prendre la forme du développement de nouveaux produits, de l’amélioration de produits existants ou de l’amélioration des processus pour la fabrication de produits existants. L'innovation n'est pas uniquement une invention. L'innovation est l'art d'utiliser les inventions de façons novatrices. La richesse se crée lorsqu'on possède de la propriété intellectuelle et que l'on fabrique de nouveaux produits. Au lieu de ne penser qu'à améliorer nos produits, nous devrions peut-être penser à trouver de meilleures façons de fabriquer ces produits[37]. Scott Smith Chambre de commerce du Canada Le Forum économique mondial classait le Canada au 22e rang mondial pour ce qui est de l’innovation en 2014[38]. Selon l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle[39], le Canada se classait au 15e rang mondial pour ce qui est de l’innovation en 2016. Au chapitre des dépenses en R & D effectuées par les entreprises, le Canada a chuté de la 18ème à la 26ème place de 2006 à 2013[40]. 2.5 Futur du secteurSelon un témoin, il est difficile de connaître les industries manufacturières qui croitront davantage à l’avenir, mais il serait important de miser sur celles axées sur les exportations, « car le marché canadien est de taille relativement petite[41] ». Par contre, pour certains témoins, il est important que le gouvernement fédéral ne choisisse pas les « gagnants et les perdants » en élaborant ses politiques[42], alors que d’autres pensent plutôt le contraire[43]. Le Comité a entendu, lors de son voyage et de réunions à Ottawa, que plusieurs pays concurrents développent de nouvelles technologies et qu’il est important pour le secteur manufacturier canadien d’être parmi les premiers à commercialiser les produits qui en découlent[44]. Ces technologies perturbatrices, comme la robotique, la fabrication additive (ou impression 3-D), l’Internet des objets et l’intelligence artificielle, sont en pleine expansion[45]. La fabrication additive est quasi-absente au Canada comparativement à la Chine et nécessite des investissements importants[46]. La plupart des problèmes des industries manufacturières sont similaires, même s’il existe certaines différences[47]. Ainsi, il serait pertinent de développer une stratégie manufacturière globale rapidement, sans quoi des possibilités de croissance seront perdues. Selon certains, « [l]e temps presse et les investissements devraient être faits dans les deux prochaines années[48] ». Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC), en collaboration avec la Coalition des manufacturiers du Canada, a terminé en octobre 2016 un processus de consultation des entreprises appelé Industrie 2030. Ce processus visait à bâtir une feuille de route pour doubler la production manufacturière canadienne d’ici 2030. MEC collabore également avec le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISDE) afin que cette stratégie s’arrime avec la stratégie en matière d’innovation du gouvernement fédéral. Les quatre grands thèmes d’Industrie 2030 sont l’investissement dans la capacité des usines, la mise au point et la commercialisation de produits, l’adoption de nouvelles technologies, et la manière de trouver de nouveaux clients[49]. Les recommandations d’Industrie 2030 ont été publiées en octobre 2016[50]. RECOMMANDATION 1 Le Comité recommande que le gouvernement fédéral élabore une stratégie pour le secteur manufacturier canadien basée sur les recommandations du présent rapport. Cette stratégie devrait comprendre des objectifs clairs en termes de production, d’emploi et d’exportations du secteur manufacturier canadien et un échéancier. Des rapports d’étape devraient être publiés régulièrement pour connaître les progrès réalisés et les correctifs à apporter, le cas échéant. De plus, selon d’autres témoins, des politiques particulières pourraient ensuite être développées pour certaines industries[51]. Par exemple, les industries de l’automobile, de l’aérospatiale et des télécommunications seraient de bons candidats pour des initiatives sectorielles[52]. Les transformateurs de produits laitiers souhaitent aussi le développement d’une stratégie pour leur secteur[53]. Nous sommes d'avis qu'il nous faut adopter une politique à grande portée en matière de fabrication. Nous appuyons entièrement les politiques sectorielles qui ont été créées — par exemple dans les secteurs de l'aérospatiale et de l'automobile —, mais si vous tenez compte aussi du secteur alimentaire, de celui de la transformation de l'équipement et de tous les autres secteurs, vous constaterez que 90 % de leurs problèmes sont similaires. Plutôt que de créer une série de stratégies sectorielles individuelles, nous pensons qu'il serait préférable d'adopter une approche globale, c'est-à-dire commencer par définir une stratégie nationale et tenter ensuite d'y intégrer les différents secteurs[54]. Mathew Wilson Manufacturiers et exportateurs du Canada [1] Calculs à partir de données tirées de Statistique Canada, « Tableau 282‑0008 – Enquête sur la population active (EPA), estimations selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN), le sexe et le groupe d’âge, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 26 octobre 2016. [2] Calculs à partir de données tirées de Statistique Canada, « Tableau 383-0029 – Productivité du travail et variables connexes par industrie du secteur des entreprises, conformes au Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) et au Système de comptabilité nationale (SCN), provinces et territoires, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 27 octobre 2016. [3] Chambre des communes, Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie (INDU), Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 15, 17 mai 2016, 1620 (Iain Christie). [4] Ibid., 1620 (Joseph Galimberti). [5] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 27, 17 octobre 2016, 1630 (Flavio Volpe). [6] Organisation internationale du travail, ILOSTAT (base de données), consultée le 26 octobre 2016. [7] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 13, 10 mai 2016, 1545 (Michael Burt). La proportion exacte des dépenses totales intra-muros au titre de la R & D dans les entreprises commerciales qui provient du secteur de la fabrication était de 42 % en 2015. Calcul à partir de données tirées de Statistique Canada, « Tableau 358-0024 – Caractéristiques au titre de la recherche et développement dans les entreprises canadiennes (DIRDE), selon le groupe d’industrie basé sur le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) au Canada, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 26 octobre 2016. [8] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 20, 14 juin 2016, 1545 (Jerry Dias). Ce chiffre est exact pour l’année 2015. Voir : Innovation, Sciences et Développement économique Canada, Données sur le commerce en direct (DCD), consultée le 27 octobre 2016. [9] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 20, 14 juin 2016, 1545 (Jerry Dias). [10] Il existe une légère divergence entre la croissance de l’emploi manufacturier de 2010 à 2015 selon les deux enquêtes de Statistique Canada utilisées pour connaître l’emploi, soit l’Enquête sur la population active (croissance de 0,1 %) et l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (croissance de 1,4 %), car cette dernière ne compte pas les travailleurs autonomes. Elle est utilisée ici car elle contient plus de détails sur les petites industries du secteur manufacturier. [11] Calculs à partir de données tirées d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, Données sur le commerce en direct, consultée le 28 octobre 2016. [12] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 15, 17 mai 2016, 1550 (Iain Christie). [13] Statistique Canada, « Tableau 281-0024 – Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), emploi selon le type de salariés et le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) détaillé, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 23 novembre 2016. [14] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 15, 17 mai 2016, 1600 (Joseph Galimberti). [15] Ibid., 1610 (Paul Lansbergen). [16] Ibid. [17] Association nucléaire canadienne, mémoire présenté au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie pour son étude sur le secteur manufacturier canadien, p. 4, 28 octobre 2016. [18] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1555 (Mathew Wilson). [19] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 26, 5 octobre 2016, 1640 (David McInnes). [20] Ibid., 1650 (Carla Ventin). [21] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 28, 19 octobre 2016, 1620 (Troy Warren). [22] Chambres de commerce de l’Alberta, « Renforcer le secteur de la fabrication en Alberta et au Canada : Recommandations présentées au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie », mémoire présenté au Comité par Darrell Toma, ancien président, Chambres de commerce de l’Alberta, 8 juin 2016, p. 5. [23] Calculs à partir de données tirées de Statistique Canada, « Tableau 281-0024 – Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), emploi selon le type de salariés et le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) détaillé, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 27 octobre 2016. [24] Statistique Canada, « Tableau 281-0024 – Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), emploi selon le type de salariés et le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) détaillé, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 23 novembre 2016. [25] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 29, 24 octobre 2016, 1535 (Bob Masterson). [26] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 16, 19 mai 2016, 1545 (Christyn Cianfarani). [27] Données obtenues de Statistique Canada. [28] Statistique Canada, « Tableau 281-0024 – Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), emploi selon le type de salariés et le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) détaillé, annuel », CANSIM (base de données), consultée le 23 novembre 2016. [29] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 22, 21 septembre 2016, 1550 (Leah Olson). [30] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 27, 17 octobre 2016, 1530 (Mark Nantais). [31] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 13, 10 mai 2016, 1545 (Michael Burt). [32] Ibid. [33] Ibid., 1610 (Scott Smith). [34] Ibid., 1625 (Michael Burt). [35] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1535 (Chris Roberts). [36] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 13, 10 mai 2016, 1535 (Scott Smith). [39] Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Rankings, Global Innovation Index 2016 [disponible en anglais seulement]. [40] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 14, 12 mai 2016, 1535 (Paul Davidson) [41] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 13, 10 mai 2016, 1600 (Michael Burt). [42] Chambres de commerce de l’Alberta, p. 2. [43] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 20, 14 juin 2016, 1640 (Jerry Dias). [44] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 15, 17 mai 2016, 1615 (Paul Lansbergen). [45] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1550 (Mathew Wilson). [46] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 19, 9 juin 2016, 1545 (Martin Petrak). [47] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1555 (Mathew Wilson). [48] Precision ADM, « Fabrication numérique avancée », Mémoire présenté au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie de la Chambre des communes par Martin Petrak, 9 juin 2016, p. 5. [49] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1545 (Mathew Wilson). [50] Canadian Manufacturers and Exporters, CME Releases Action Plan to Grow Manufacturing and Exporting in Canada at Industrie 2030 Summit. Les quatre rapports de recherche sont disponibles en anglais seulement. [51] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1555 (Mathew Wilson). [52] Ibid., 1535 (Chris Roberts). [53] Association des transformateurs laitiers du Canada, « Présentation au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie », novembre 2016, p.1. [54] INDU, Témoignages, 1re session, 42e législature, réunion no 17, 31 mai 2016, 1555 (Mathew Wilson). |