Comité permanent des comptes publics

Standing Committee on Public Accounts

Pour publication immédiate

Ottawa, 22 novembre 2017 -

OTTAWA – La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a été l’un des premiers organismes fédéraux à lancer une stratégie en matière de santé mentale. Cependant, elle n’a pas répondu adéquatement aux besoins de ses membres en matière de santé mentale, selon un rapport du Comité permanent des comptes publics déposé aujourd’hui à la Chambre des communes par l’honorable Kevin Sorenson, président du Comité.

Au printemps 2017, le Bureau du vérificateur général (BVG) a publié un audit de performance visant à déterminer si les membres de la GRC avaient eu accès à des services de santé mentale qui répondaient à leurs besoins. L’audit était centré sur deux aspects de la stratégie en matière de santé mentale de la GRC, soit la détection et l’intervention précoces, et l’amélioration continue de la stratégie. L’audit a montré que la GRC n’avait pas élaboré de plan d’activités ni alloué des ressources humaines et financières suffisantes pour appuyer la mise en œuvre des nouveaux programmes.

Plus précisément, les employés chargés de mettre les programmes en œuvre ont dû le faire en plus d’exécuter leurs tâches habituelles, d’où la difficulté qu’ils ont eue à soutenir ces nouvelles initiatives en matière de santé mentale ; par conséquent, leur mise en œuvre a été retardée. De plus, la GRC n’a pas soutenu ses membres en congé de maladie ou facilité leur retour au travail de manière adéquate. Ainsi, un membre de la GRC sur cinq qui avait demandé de l’aide pour un problème de santé mentale auprès des bureaux des services de santé n’était pas retourné au travail. Dans ce rapport, le Comité a formulé huit recommandations pour s’assurer que la GRC mette en œuvre chacune des mesures correctives proposées afin de combler adéquatement les lacunes identifiées dans l’audit du BVG.