RNNR Rapport du Comité
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SOMMAIRE
L’amélioration de l’efficacité énergétique est une occasion pour les gestionnaires d’actifs publics et privés de procurer des avantages à long terme pour leurs partenaires intéressés et de contribuer autrement au bien public. L’efficacité énergétique peut apporter des avantages économiques, sociaux et environnementaux aux collectivités, aux entreprises et aux gouvernements à l’échelle du Canada. Elle peut contribuer à la croissance de l’économie et de l’emploi en stimulant la productivité et la compétitivité des entreprises, en ouvrant de nouveaux débouchés pour l’industrie de l’efficacité énergétique et en créant des emplois exigeant différents niveaux de spécialisation et toutes sortes de compétences. L’efficacité énergétique peut également favoriser la conservation de l’énergie, tant pour l’industrie que pour les ménages, ainsi qu’aider le Canada à atteindre les objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’il s’est fixés dans l’Accord de Paris. Or, comme pour tout changement, des investissements sont requis si l’on veut bénéficier des avantages liés aux technologies et aux mises à niveau en matière d’efficacité énergétique. Pour ceux qui décident d’améliorer leur efficacité énergétique, les analyses coûts-avantages comparent les coûts en capital et les autres coûts de renonciation avec les économies et avantages futurs ainsi que les mesures incitatives ou dissuasives mises en œuvre par le gouvernement tout au long du projet.
Les témoins ayant participé à cette étude ont discuté des différents moyens que peut prendre le Canada pour réaliser les meilleurs gains d’efficacité énergétique. Ils ont souligné les priorités suivantes :
- s’assurer que les programmes incitatifs et dissuasifs et les tarifications du gouvernement sont prévisibles et fiables à long terme et qu’ils permettent d’atteindre les objectifs stratégiques énoncés;
- informer davantage le public au sujet des ressources et des services en matière d’efficacité énergétique et faciliter l’accès à ceux-ci;
- harmoniser les programmes d’efficacité énergétique et les normes sur les produits dans toutes les administrations;
- veiller à ce que le régime fiscal et le cadre réglementaire du Canada soient concurrentiels avec ceux des autres administrations;
- investir dans la formation professionnelle et le perfectionnement de la main-d’œuvre;
- miser sur le capital du secteur privé pour faciliter les investissements axés sur l’efficacité énergétique;
- intensifier le déploiement des technologies immédiatement commercialisables;
- améliorer les codes du bâtiment et les programmes de rendement énergétique pour les bâtiments nouveaux ou rénovés;
- en faisant de l’abordabilité une priorité lors de la mise en œuvre des codes du bâtiment et des programmes de rendement énergétique applicables aux nouvelles et anciennes constructions.
Considérant que l’efficacité énergétique est un domaine de compétence et de responsabilité partagées au Canada, les témoins ont entre autres demandé au gouvernement fédéral de collaborer avec les provinces, les territoires et les intervenants afin d’intensifier les mesures prises par le Canada en matière d’efficacité énergétique.