:
Monsieur le président, distingués membres du Comité, merci beaucoup de m'avoir invitée de nouveau. Je suis enchantée de témoigner de nouveau avec mes fonctionnaires pour traiter du projet de loi avant que vous n'en entrepreniez l'étude article par article.
Je voudrais vous remercier de vous être engagés à étudier le projet de loi , aussi appelé Loi sur la modernisation des élections. Je vous suis extrêmement reconnaissante de tout le travail que vous avez déjà investi dans l'examen de cette mesure législative cruciale qui contribuera, selon moi, à renforcer nos lois électorales et à protéger les élections fédérales à venir au Canada.
[Français]
Notre gouvernement est déterminé à renforcer les institutions démocratiques du Canada et à rétablir la confiance des Canadiens ainsi que leur participation à notre processus démocratique.
[Traduction]
Je suis convaincue que le renforcement de la démocratie dépend de la participation du plus grand nombre possible de Canadiens. Je considère aussi que la Loi sur la modernisation des élections est la mesure à prendre pour rendre notre processus électoral plus accessible à l'ensemble de la population canadienne.
[Français]
Ce projet de loi réduira les obstacles à la participation auxquels les Canadiens se heurtent actuellement lorsqu'ils votent ou participent au processus démocratique en général.
Aucun Canadien ne devrait faire face à des obstacles pour voter, qu'il vive à l'étranger, qu'il soit dans les Forces canadiennes, qu'il étudie à l'université ou qu'il soit sans adresse fixe.
[Traduction]
En refaisant de la carte d'identité électorale une preuve de résidence et en rétablissement la possibilité de faire appel à un répondant, on fera en sorte qu'il soit plus facile de voter pour un plus grand nombre de Canadiens. Le vote est un droit, et il nous incombe de rendre le vote accessible au plus grand nombre de Canadiens possible.
[Français]
Au moyen du projet de loi , nous étendons les mesures d'accommodement pour inclure toutes les personnes handicapées, et pas seulement celles qui ont un handicap physique.
Le projet de loi augmentera le soutien et l'aide apportés aux électeurs handicapés dans les bureaux de vote, quel que soit leur type de déficience, et leur offrira la possibilité de voter à domicile.
[Traduction]
Les Canadiens ayant un handicap éprouvent également plus de difficultés à participer aux campagnes électorales parce que les documents de ces campagnes ne sont pas accessibles. Le projet de loi encouragera les partis politiques et les candidats à prendre des mesures d'accommodement pour les électeurs ayant un handicap en créant un incitatif financier sous la forme d'un remboursement des dépenses liées à ces mesures. Par exemple, ils pourraient offrir un service d'interprétation gestuelle au cours d'une activité et prendre le format des documents plus accessible.
[Français]
Ce projet de loi modifie également les dépenses électorales pour que les candidats handicapés et les candidats qui s'occupent d'un jeune membre de la famille qui est malade ou handicapé trouvent plus facile de se présenter aux élections.
Le projet de loi permettra aux candidats d'utiliser leurs propres fonds, en plus des fonds de campagne, pour payer les dépenses liées à leur invalidité, les frais de garde ou d'autres dépenses pertinentes liées aux soins à domicile ou aux soins de santé. Ces frais seront remboursés jusqu'à 90 %.
[Traduction]
Les membres des Forces armées canadiennes font des sacrifices énormes en protégeant et en défendant notre démocratie. La Loi sur la modernisation des élections fera en sorte qu'il soit plus facile pour nos soldats, nos marins et les membres des forces aériennes de participer à la démocratie en leur accordant la même souplesse que celle dont jouissent les autres Canadiens en leur permettant de choisir l'endroit où ils voteront, que ce soit dans des bureaux de vote normaux au Canada, à l'étranger, lors du vote par anticipation ou à des bureaux de scrutin militaires spéciaux, comme ils le font actuellement.
[Français]
Beaucoup d'entre nous ont dans leur circonscription des électeurs ayant vécu au Canada, mais qui vivent actuellement à l'étranger. Qu'ils y soient pour travailler ou pour étudier, les Canadiens vivant à l'étranger devraient toujours avoir la possibilité de participer à notre processus démocratique et de s'exprimer sur les questions qui les concernent.
[Traduction]
Le projet de loi éliminera l'exigence voulant que les électeurs non résidents soient demeurés à l'extérieur du Canada pendant moins de cinq ans et aient l'intention de revenir au Canada pour y résider dans l'avenir. Voilà qui élargira le droit de vote à plus d'un million de Canadiens vivant à l'étranger.
[Français]
En tant que gouvernement fédéral, il nous incombe de faciliter le vote et de le rendre plus pratique pour les Canadiens. Cela comprend leur expérience lors du scrutin, que ce soit lors du vote par anticipation ou le jour des élections.
[Traduction]
La Loi sur la modernisation des élections accorde aux Canadiens une plus grande souplesse en augmentant les heures de vote par anticipation à 12 heures par jour. Nous simplifierons également les procédures d'accueil lors du vote par anticipation et le jour du scrutin.
[Français]
Ce projet de loi élargira également l'utilisation des bureaux de scrutin mobiles lors des jours de vote par anticipation et le jour des élections, afin de mieux servir les communautés éloignées, isolées ou à faible densité.
Pour que les Canadiens participent pleinement à leur droit démocratique de voter, ils doivent d'abord savoir quand, où et comment voter. Historiquement, Élections Canada a mené diverses activités d'éducation auprès des Canadiens, dans le cadre de son mandat d'administration des élections.
[Traduction]
En 2014, le gouvernement précédent avait limité le mandat d'éducation du directeur général des élections, lui retirant la capacité d'offrir des programmes d'éducation aux néo-Canadiens et aux groupes depuis toujours laissés pour compte.
[Français]
Notre gouvernement croit que nous devrions donner aux Canadiens les moyens de voter et de participer à notre démocratie. Nous croyons que le directeur général des élections devrait pouvoir communiquer avec tous les Canadiens sur la façon d'exercer leur droit démocratique.
[Traduction]
Ce n'est pas une question de partisanerie. L'objectif consiste à fournir aux électeurs des renseignements sur les aspects logistiques du vote, comme le lieu et la date du scrutin et la manière de voter. Nous voulons que les Canadiens soient prêts pour le jour des élections, peu importe le parti pour lequel ils votent.
Cela signifie aussi qu'il faut préparer ceux qui votent pour la première fois. La création d'un registre d'électeurs futurs permettra aux citoyens canadiens de 14 à 17 ans de s'inscrire auprès d'Élections Canada pour être automatiquement ajoutés à la liste électorale quand ils auront 18 ans.
[Français]
Alors que plus de jeunes ont voté en 2015 que lors des élections précédentes — 57 % des électeurs âgés de 18 à 24 ans ont voté —, leur taux de participation était encore inférieur à celui des Canadiens plus âgés. De fait, 78 % des électeurs âgés de 65 à 74 ans ont voté. Cette mesure invitera plus de jeunes Canadiens à participer à notre processus démocratique.
[Traduction]
À titre de ministre des Institutions démocratiques, il m'incombe de veiller au maintien de la confiance des Canadiens à l'égard de notre processus démocratique. La Loi sur la modernisation des élections fera en sorte qu'il soit plus difficile pour ceux qui enfreignent les lois électorales d'échapper aux sanctions en renforçant les pouvoirs du commissaire aux élections fédérales et en offrant un large éventail d'outils d'application de la loi.
[Français]
En rendant le commissaire aux élections fédérales plus indépendant et en lui conférant de nouveaux pouvoirs pour faire respecter la Loi électorale du Canada et pour enquêter sur les violations, nous continuerons de travailler pour assurer la force et la sécurité de nos institutions démocratiques.
[Traduction]
Le commissaire aux élections fédérales sera indépendant du gouvernement, car il réintégrera les rangs d'Élections Canada et relèvera du Parlement par l'entremise du directeur général des élections plutôt que d'un membre éminent du Cabinet.
[Français]
Il aura également de nouveaux pouvoirs avec l'option administrative d'imposer des sanctions pécuniaires pour des violations mineures à la Loi liées à la publicité électorale, au financement politique, aux dépenses des tiers et aux infractions mineures au droit de vote. Surtout, il aura aussi le pouvoir de porter des accusations sans l'approbation préalable du directeur des poursuites pénales et sera en mesure de demander une ordonnance de la cour afin de contraindre un témoin à témoigner pendant une enquête sur des infractions électorales.
[Traduction]
Dans le budget de 2018, le gouvernement a accordé 7,1 millions de dollars, qui seront investis sur cinq ans à partir de 2019, pour appuyer le travail du Bureau du commissaire aux élections fédérales. Ces fonds contribueront à faire en sorte que le processus électoral canadien continue de satisfaire aux normes les plus élevées de démocratie.
[Français]
De nombreux Canadiens s'inquiètent des conséquences et de l'influence de l'argent sur notre processus politique. Avec le projet de loi , nous veillons à ce que notre processus électoral soit plus transparent et équitable. Le projet de loi crée une période préélectorale commençant le 30 juin de l'année du scrutin à date fixe et se terminant à la délivrance du bref.
[Traduction]
Au cours de la période préélectorale, les dépenses des tiers seront limitées à environ 1 million de dollars, montant qui sera indexé à l'inflation, alors que la limite sera fixée à un maximum de 10 000 $ par circonscription. Cette limite inclura la publicité, les activités partisanes et les sondages électoraux. Pendant la période électorale, les dépenses seront limitées à quelque 500 000 $ et à un maximum de 4 000 $ par circonscription en 2019.
Le projet de loi exigera que les tiers qui dépensent plus de 500 $ en publicité et en activités partisanes en période préélectorale et électorale s'inscrivent auprès d'Élections Canada. Ils devront, en outre, ouvrir un compte bancaire canadien réservé à cette fin et utiliser des inscriptions permettant de les identifier sur toutes les publicités partisanes. Ces mesures permettront d'assurer une plus grande transparence et de fournir aux Canadiens plus d'information sur ceux qui tentent d'influencer leur décision.
[Français]
Le gouvernement du Canada doit veiller à ce que nos institutions démocratiques soient modernes, transparentes et accessibles à tous les Canadiens. Nous nous engageons à maintenir et à renforcer la confiance des Canadiens à l'égard de notre processus démocratique.
[Traduction]
Fondée sur les recommandations du directeur général des élections et le travail du Comité, la Loi sur la modernisation des élections améliorera la confiance et la foi des Canadiens à l'égard du système électoral du Canada.
Je répondrai à vos questions avec plaisir.
:
Merci, monsieur le président. Je remercie la ministre et son équipe de témoigner.
Je passe en revue les modifications que votre gouvernement propose dans ce projet de loi et j'examine le chemin qui nous a menés jusqu'ici. Il s'est écoulé 700 jours depuis le dépôt du projet de loi , le premier effort visant à nous débarrasser de l'inéquitable loi électorale. Vous avez dépassé de cinq mois le délai fixé par Élections Canada pour élaborer ces modifications et les apporter à la loi et ce, plus de deux ans après que le gouvernement eu renié sa promesse de faire des élections de 2015 les dernières se déroulant sous le système majoritaire uninominal.
Voilà qui m'étonne, car je pensais que le projet de loi contiendrait davantage de mesures que votre gouvernement, et vous personnellement, avez déclaré soutenir, car vous semblez ne pas appuyer celles qui seraient, selon moi, utiles.
Je pense au lancement de la session parlementaire. Le a demandé au caucus qu'il y ait plus de femmes, affirmant que c'est en modifiant les politiques qu'on édifie un meilleur pays.
Dans une publicité de collecte de fonds du Parti libéral, on peut lire que « Le Canada a besoin que davantage de femmes de différents horizons prennent des décisions à Ottawa. Car lorsque les femmes réussissent, nous sommes toutes et tous gagnants. »
Nous avons ici une modification inspirée d'un modèle que l'Irlande et d'autres pays ont utilisé. Dans le cas de l'Irlande, il s'est traduit par un accroissement de 90 % de la participation de candidates et de 40 % du nombre de femmes au Parlement.
Nous nous classons actuellement au 61e rang mondial, madame la ministre. Vous le savez, bien entendu. Le Parlement compte 26 % de femmes, et au rythme actuel, comme les Héritières du suffrage l'ont fait remarquer au , il nous faudra 90 ans pour que le Parlement atteigne l'équité. Pourtant, vous comptez voter contre une modification qui nous permettrait d'atteindre l'équité, une modification que d'autres démocraties ont appliquée.
Avez-vous reçu l'alerte en matière de TI que j'ai reçue récemment de notre service des TI à Ottawa, il y a de cela quelques heures à peine? Cette alerte concernait une fuite de données touchant Facebook. Vous avez commandé un rapport, que le Centre de la sécurité des télécommunications vous a remis, et je vais citer ce rapport, qui indique ce qui suit:
... les partis politiques, les politiciens et les médias sont plus vulnérables aux cybermenaces et aux opérations d'influence...
Le commissaire à la protection de la vie privée a indiqué qu'on pouvait contrer ces menaces à la démocratie en assujettissant notamment les partis politiques aux règles de protection de la vie privée. La British Columbia Civil Liberties Association vient de vous écrire pour vous dire que les dispositions relatives à la protection de la vie privée sont si inadéquates que c'est un coup d'épée dans l'eau. Quant au commissaire à la protection de la vie privée actuel, il a déclaré que le projet de loi ne contenait rien de substantiel sur le plan de la protection de la vie privée.
En Colombie-Britannique, où ces règles s'appliquent depuis 15 ans, les partis ont pu communiquer efficacement avec les électeurs. L'Europe applique ces règles depuis 20 ans, et les partis communiquent efficacement avec les électeurs également.
Nous proposons de tenir le scrutin un dimanche, comme l'ancien directeur général des élections l'a préconisé. Dans d'autres démocraties, cette mesure a permis d'augmenter de 6 à 7 % la participation des électeurs.
Je suppose que ce que je trouve mêlant dans toute cette affaire, c'est que je tente de concilier les propos de votre gouvernement avec ses actions, alors que nous avons maintenant une occasion de faire quelque chose à ce sujet. Vous êtes en poste depuis trois ans. L'occasion se présente ici de modifier les règles qui nous régissent à titre de politiciens et qui guident le processus électoral. J'aurais pensé qu'un de vos mandats fondamentaux consisterait à accroître la participation des femmes et des diverses voix, mais votre parti a choisi de protéger ses membres, maintenant ainsi le statu quo, un statu quo qui ne devrait être acceptable pour personne.
Quand on propose des modifications qui inciteraient un plus grand nombre de femmes à se porter candidates et qui aideraient plus de femmes et de voix diverses à se faire élire, vous votez contre elles. Nous voyons les cybermenaces et les problèmes de cybersécurité que votre propre organisme a détectés après que vous eussiez réclamé une enquête, mais le présent projet de loi ne contient rien qui augmente la protection des données et de la vie privée.
Quand le présent directeur général des élections a témoigné, nous lui avons demandé s'il savait quelles données les partis politiques recueillaient sur les Canadiens, et il nous a répondu qu'il n'en avait pas la moindre idée. Votre rapport indique que les partis politiques et le Canada sont vulnérables aux attaques. Après avoir été témoins du Brexit et des élections américaines, nous avons des exemples importants et très récents qui nous fournissent des motifs de renforcer les lois qui protègent la vie privée, mais ce projet de loi ne contient rien à ce sujet.
Sept cent jours après le dépôt de la première version du projet de loi, cinq mois après que soit écoulé le délai fixé par Élections Canada pour en arriver à apporter ces modifications, et après avoir tant promis de mieux faire aux femmes et aux divers groupes, nous offrons des occasions de faire mieux grâce à des modifications fondées sur les preuves qui se trouvent devant nous.
Votre gouvernement dit qu'il se fie à la preuve. Nous utilisons la preuve pour améliorer les choses que votre gouvernement et votre parti dites vouloir améliorer, et vous choisissez de ne pas le faire. Je vous pose donc la question suivante, pourquoi?
:
Bonjour, et je vous souhaite de nouveau la bienvenue à la 123
e séance du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
Cet après-midi, nous allons entamer l'étude article par article du , Loi modifiant la Loi électorale du Canada et d'autres lois et apportant des modifications corrélatives à d'autres textes législatifs.
Je tiens à souligner encore une fois la présence des fonctionnaires du Bureau du Conseil privé: Manon Paquet, conseillère principale en politiques, et Jean-François Morin, conseiller principal en politiques. Ils assisteront à nos réunions pour aider le Comité si les membres ont des questions au sujet du projet de loi. Merci à vous deux d'être ici.
Avant de commencer, j'aimerais donner aux députés des renseignements généraux sur la façon de faire l'étude article par article du projet de loi.
Le Comité va examiner tous les articles dans l'ordre où ils figurent dans le projet de loi. Chaque article que je mettrai en délibération fera l'objet d'un débat et d'un vote.
S'il y a des amendements à l'article, je vais donner la parole au député qui les propose, qui prendra alors environ une minute pour expliquer de quoi il s'agit. Les amendements feront ensuite l'objet d'un débat. Quand aucun autre député ne souhaitera intervenir, ils seront mis aux voix.
Je rappelle aux députés de veiller à ce que l'étude article par article se déroule de manière efficace et ordonnée.
Je pourrais limiter le débat sur un article à cinq minutes par parti. Comme je l'ai dit plus tôt, je serai souple tant que les gens n'accordent pas trop de temps à des articles mineurs dont le contenu est évident et ainsi de suite. Si j'applique la règle des cinq minutes, ce sera pour chaque article, pas pour chaque amendement. Il arrive parfois qu'un article ait 10 ou 20 amendements, mais le temps accordé ne sera malgré tout que de cinq minutes, veuillez donc...
Oui?
:
Je vais toutefois m'efforcer d'utiliser le pouvoir discrétionnaire de la présidence pour faire durer le débat comme on le juge nécessaire, pourvu que les députés emploient judicieusement leur temps de parole.
Les amendements seront examinés dans l'ordre dans lequel ils apparaissent dans le dossier que le greffier a remis à chaque député. Lorsque des amendements sont corrélatifs, ils seront mis aux voix ensemble.
Ils doivent non seulement être bien rédigés sur le plan juridique, mais aussi être recevables sur le plan de la procédure. La présidence pourrait être appelée à juger irrecevables les amendements s'ils outrepassent le principe ou la portée du projet de loi, les deux ayant été adoptés par la Chambre lorsqu'elle a donné son consentement au projet de loi à l'étape de la deuxième lecture, ou s'ils vont à l'encontre de la prérogative financière de la Couronne.
Si vous souhaitez éliminer entièrement un article du projet de loi, la bonne façon de procéder consiste à voter contre l'article le moment venu, pas à proposer un amendement pour le supprimer.
Si, dans le cadre du processus, le Comité décide de ne pas mettre aux voix un article, il est possible de le mettre de côté, pour que nous puissions y revenir plus tard.
Les amendements sont numérotés — regardez dans le coin supérieur droit — pour indiquer quel parti les a présentés. Aucun comotionnaire n'est nécessaire pour proposer un amendement. En revanche, une fois qu'il est proposé, le consentement unanime est nécessaire pour l'éliminer.
Puisque je parle d'amendements, j'aimerais rappeler aux membres que le Comité a déjà accepté de modifier l'article 262, par substitution, à la ligne 34, page 153, de ce qui suit: « est de 1 400 000 $. » Nous ne pouvons donc plus modifier cet article.
Dans l'éventualité où le Comité n'aurait pas terminé l'étude article par article du projet de loi d'ici vendredi, 13 heures, tous les amendements non mis aux voix qui auront été soumis au Comité seront réputés avoir été proposés et avoir été mis aux voix immédiatement et successivement sans plus amples débats sur l'ensemble des articles et des amendements proposés qui restent, ainsi que sur toutes les questions nécessaires pour terminer l'étape de l'étude en comité du projet de loi.
Le rapport du Comité à la Chambre ne comprendra que le libellé des amendements adoptés, ainsi qu'une mention pour chaque article supprimé.
Je remercie les députés de leur attention.
Nous allons maintenant procéder à l'étude article par article.
:
Monsieur le président, pardonnez-moi. Avant que nous commencions, je voulais faire un rappel au Règlement.
Le président: Oh, je suis désolé.
Mme Stephanie Kusie: Je vous fais mes excuses, ainsi qu'à vous, madame May.
Avant que nous entreprenions notre longue étude article par article du projet de loi , je veux faire la courtoisie à mes collègues de leur donner une idée des amendements conservateurs qui s'ajoutent.
Le conseiller législatif a rédigé quelque 21 amendements de juin à septembre, mais pour une ou plusieurs raisons inconnues, ces amendements n'ont pas été inclus dans le dossier qui a été distribué le 2 octobre.
Monsieur le président, nous avons l'intention de proposer chacun de ces amendements au moment opportun, au cours de notre étude, mais c'est avec plaisir que je les distribue maintenant pour que mes collègues puissent les examiner à l'avance.
Ces amendements sont rédigés dans les deux langues officielles et leur présentation correspond au format utilisé par le Bureau du légiste.
Avant que les membres du Comité se mettent à s'inquiéter de ce que nous donnions libre cours à de nombreuses autres questions, je tiens à souligner que la plupart des amendements de ce dossier supplémentaire viennent en fait compléter les amendements distribués précédemment. En réalité, je crois qu'une poignée seulement d'amendements n'est pas liée aux amendements.
Monsieur le président, ainsi que nos greffiers, pour vous aider à déterminer le moment de proposer ces amendements, compte tenu de leur position dans le texte et ainsi de suite, je peux vous dire que le premier amendement visant l'article 2 sera proposé avant l'amendement PV-1, et que le l'autre amendement visant l'article 2 sera proposé après l'amendement PV-1.
Un amendement visant l'article 37 sera proposé après l'amendement LIB-2.
Un amendement porte sur l'article 45.
Un amendement porte sur l'article 70, et il sera proposé après l'amendement LIB-5.
Il y a un amendement pour l'article 102.
Il y a un amendement pour l'article 122, qui sera proposé après l'amendement CPC-49.
Un amendement vise un nouvel article, soit l'article 155.1.
Un amendement porte sur l'article 191, et il sera proposé avant l'amendement CPC-69.
Le premier amendement qui vise l'article 223 sera proposé après l'amendement CPC-88. Le deuxième amendement visant ce même article sera proposé après l'amendement CPC-92.
Il y a un amendement pour l'article 225, qui sera proposé après l'amendement CPC-101.1.
Le premier amendement portant sur l'article 234 sera proposé après l'amendement CPC-113. L'autre amendement visant l'article 234 sera proposé après l'amendement CPC-114.
Il y a un amendement pour l'article 235.
Deux amendements visent la création du nouvel article 252.1.
Il y a un amendement qui vise l'article 326.
Il y a un amendement pour l'article 357, et il sera proposé après l'amendement LIB-60.
Un amendement crée le nouvel article 365.1
Enfin, un amendement vise l'article 377.
Merci, monsieur le président.
:
Merci, monsieur le président.
Avant de parler de l'amendement, je tiens à dire que le processus selon lequel je suis présente est toujours aussi insultant et difficile pour moi. La motion du Comité exige que je sois présente à la réunion du Comité pour présenter des amendements au moment de l'étude article par article. Cela gêne sérieusement ma capacité de faire mon travail, car nous avons très souvent des audiences de comités et des études article par article qui se déroulent simultanément devant des comités différents. Je ne suis pas contente de cette motion, mais je suis satisfaite de pouvoir me retrouver avec des collègues et présenter ces amendements, ce que je vais faire aussi rapidement que possible, compte tenu de tout ce que le Comité doit examiner pour le projet de loi .
Mon premier amendement, en guise de rappel, vise le paragraphe sur la publicité électorale, qui comporte une liste de ce qui n'est pas considéré comme de la publicité électorale. Par exemple, dans le projet de loi, la publicité électorale n'inclut pas la diffusion d'éditoriaux ou d'opinions dans un journal.
La préoccupation que je cherche à résoudre par cet amendement a été exprimée par des organisations non gouvernementales qui ne sont absolument pas partisanes, mais qui veulent publier des résultats de sondages, par exemple. Autrement dit, ce serait à des fins d'information, mais ces organisations ne sont pas des tiers.
Intervenir dans une campagne en tant que tiers signifie que vous favorisez quelqu'un. Cela pourrait être très difficile, par exemple, pour un organisme de bienfaisance, qui ne peut pas prendre position lors d'une élection, mais qui, en raison de son mandat, joue un rôle éducatif. Pour garantir que le rôle éducatif n'est pas interdit, je propose un amendement qui ajoute, comme précision, que la publicité électorale n'inclut pas « les activités de sensibilisation sur une question qui ne favorisent ni ne contrecarrent activement un parti enregistré ou l'élection d'un candidat ».
Le reste découle de cela et garantit que nous ne considérons pas cela non plus comme le fait de signaler ou de commenter la position prise sur une question par un parti enregistré, un candidat potentiel, et ainsi de suite.
J'espère que c'est clair. Nous avons déjà entendu la réponse de la ministre, alors je suis assez certaine de ce qui va arriver à mon amendement, mais je pense qu'il est vraiment important que les organisations non gouvernementales qui ne sont pas partisanes puissent se faire entendre, car elles sont une source d'information très importante pour les électeurs. L'inscription comme tiers, en plus d'être onéreuse, peut induire les gens en erreur concernant les intentions des organisations de la société civile qui sont entièrement impartiales.
Merci.
:
J'aimerais poser une question à Mme May par votre entremise, monsieur le président.
Nous vous remercions pour votre amendement. Je sais qu'il n'y a pas de lien direct, mais récemment, l'ARC a présenté de nouvelles règles financières relatives à la période au cours de laquelle les organismes de bienfaisance peuvent recevoir des dons et réaliser des activités de sensibilisation. Ces règles ont été rejetées par la Cour supérieure de l'Ontario, il y a un moment, je crois. Le gouvernement a laissé entendre qu'il allait porter la cause en appel.
Je me pose des questions au sujet de la capacité des organismes de bienfaisance à recevoir de l'argent en vue de leurs activités de sensibilisation. Les groupes environnementaux, les groupes de lutte contre la pauvreté et les organismes religieux font partie de cette catégorie également, je suppose, et ne peuvent défendre les enjeux qui leur tiennent à coeur pendant les élections.
Nous savons tous, en tant qu'acteurs politiques, que si les Canadiens font un don à un parti politique pour qu'il défende leur point de vue, ils recevront un très généreux reçu à des fins fiscales. S'ils font un don à l'un de ces organismes de bienfaisance, ils obtiendront beaucoup moins en retour. Or, les Canadiens continuent de demander aux organismes de bienfaisance de parler en leur nom.
Ma question pour vous est la suivante: est-ce que c'est défendable devant les tribunaux? C'est l'équilibre qu'il faudra atteindre avec le projet de loi, monsieur le président: on se demande si la restriction à laquelle s'oppose le gouvernement tiendra la route devant les tribunaux, par opposition aux amendements relatifs à la liberté d'expression que les tribunaux doivent aborder.
Est-ce que l'amendement que vous souhaitez apporter au projet de loi permet aux organismes de bienfaisance et à ceux qui les appuient de se faire entendre; de défendre leur cause?
Vous avez parlé des sondages. Si un organisme de bienfaisance classe les partis et dit: « nous luttons contre la pauvreté, nous sommes un organisme religieux et nous appuyons ce parti, ce candidat », comment cela ne peut-il pas être perçu par le public et les médias comme une activité partisane pure et simple?
:
Oui, absolument, et tous les amendements corrélatifs.
Essentiellement, j'ai posé la question ici à la ministre. Nous avons convoqué des témoins sur cette question. Malgré nos divergences d'opinions, nous sommes tous des partisans de la démocratie et nous voulons que les électeurs votent. Les taux de participation ont constamment baissé, exception faite de l'étrange augmentation.
L'une des leçons des études antérieures d'Élections Canada et des différentes sections provinciales est que la semaine à cinq journées ouvrables, subdivisée en heures régulières, n'existe plus. On travaille à toute heure, et c'est essentiellement centré sur le scrutin dominical. D'après la plupart des spécialistes étrangers, cette autorisation ferait augmenter de 6 à 7 % le taux de participation aux élections.
Simplement pour rassurer les gens et que ça donne des résultats dans les démocraties en bonne santé, les pays qui le font sont l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Chili, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, le Japon, le Mexique, le Portugal, la Roumanie, la Suède, la Suisse, l'Uruguay et une foule d'autres.
J'ignore si Samara, que nous avons tous cité et exploité amplement, a témoigné sur le projet de loi . L'a-t-il fait?
Êtes-vous prêts à la mise aux voix de l'amendement NDP-1?
(L'amendement est rejeté. [Voir le Procès-verbal])
Le président: Tous les amendements corrélatifs sont rejetés.
Suit l'amendement PV-3, avec, aussi, des conséquences. Ça s'appliquera aussi à l'amendement PV-6, qui, si ça vous intéresse, se trouve à la page 156; PV-9, à la page 181; PV-12, à la page 227; PV-13, à la page 231; PV-15, à la page 278; PV-16, à la page 285; PV-17, à la page 298; et PV-18, à la page 304, parce que tous ces amendements concernent la notion de collaboration.
De plus, si cet amendement est adopté, on ne peut pas proposer le CPC-150, à la page 279, parce qu'il modifie la même ligne que l'amendement PV-15.
On ne peut pas proposer le CPC-152, parce qu'il modifie la même ligne que l'amendement PV-16.
Madame May, pourriez-vous présenter l'amendement PV-3?
:
Oui. Merci, monsieur le président.
Comme vous l'avez dit, beaucoup d'amendements sont corrélatifs. Ça rejoint la question des partis ou des entités qui, en campagne électorale, coordonnent leurs activités en enfreignant les principes de la démocratie, autrement dit, en communiquant un message beaucoup plus partisan que ne le montrent les apparences, une collaboration illicite, ce genre de chose.
Grâce aux définitions bonifiées que je fournis, particulièrement dans ce premier amendement, le PV-3, j'essaie de présenter ce qui n'est pas de la collaboration. Cet étalon permettra à un éventuel tribunal de déterminer s'il y aura eu collusion, une collaboration enfreignant la Loi électorale du Canada.
Je me contenterai de lire la description des actions qui ne sont pas de la collaboration: soutien d'un parti politique, peu importe le moyen, par une personne, un groupe, une personne morale, ses membres ou actionnaires, selon le cas, ou le fait de poser des questions concernant des dossiers législatifs ou des enjeux de politique publique. Ça n'évoque pas l'idée de collaboration.
Il y a aussi la participation commune à une activité publique ou l'invitation à participer à une telle activité. C'est très important, parce que, très souvent, des organisations invitent le candidat d'un parti et celui d'un autre parti. Ce devrait être clair, dans la loi, que ce n'est pas de la collaboration. Ce n'est pas ce à quoi la loi essaie d'en venir.
Il y a aussi la communication de renseignements qui a peu d'incidence sur la tenue d'activités partisanes, la diffusion de publicités partisanes et la réalisation de sondages électoraux. Encore une fois, c'est pour clarifier la notion et établir un étalon qu'il sera beaucoup plus facile de prouver un jour, pour éviter une infraction.
:
Certainement, monsieur le président. Je vais tout d'abord faire un petit retour dans le temps, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.
Avant l'an 2000, lorsque l'ancienne Loi électorale du Canada était en vigueur, selon les dispositions, il était très clair que pour pouvoir voter, il fallait être citoyen canadien et avoir 18 ans ou plus.
Deux autres dispositions étaient liées à ces deux conditions qui permettent d'avoir qualité d'électeur. Il était précisé entre autres qu'une personne qui allait avoir 18 ans ou plus le jour du scrutin pouvait voter avant le jour du scrutin — par anticipation, par exemple. Pour ce qui est de la citoyenneté, il était très clair que si une personne allait devenir citoyenne canadienne avant la fin de la révision de la liste électorale, elle pouvait voter par anticipation.
Lorsque la nouvelle Loi électorale du Canada est entrée en vigueur en 2000, le libellé français de l'article 3 a rendu les choses un peu nébuleuses à cet égard. La version anglaise de l'article 3 peut signifier qu'il faut avoir 18 ans ou plus le jour du scrutin, mais qu'il faut être citoyen canadien en tout temps.
D'autre part, la version française de la Loi électorale du Canada stipule qu'il faut être citoyen canadien et avoir atteint l'âge de 18 ans le jour du scrutin, ce qui peut laisser supposer que si un individu devait devenir citoyen canadien avant le jour du scrutin... Par exemple, si une personne sait que sa cérémonie de citoyenneté est prévue 10 jours avant le scrutin, elle pourrait voter avant d'avoir prêté le serment de citoyenneté.
Lorsque la nouvelle Loi électorale du Canada est entrée en vigueur en 2000, dans nos consultations auprès d'Élections Canada, nous avons appris que ce dernier interprétait toujours l'article 3 d'une façon traditionnelle. Élections Canada n'a jamais permis à une personne qui devait devenir citoyenne canadienne de voter. L'organisme a toujours exigé qu'une personne soit citoyenne canadienne pour pouvoir voter.
Lorsque le projet de loi a été présenté, d'autres modifications à la fin du projet de loi ont fait ressortir à nouveau cette même petite imprécision. Par conséquent, l'amendement proposé corrigerait le problème. Il établirait clairement qu'une personne doit être citoyenne canadienne au moment où elle exerce son droit de vote.
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Merci de me donner la parole, monsieur le président.
Je veux appuyer l'amendement présenté par ma collègue conservatrice. J'invite mon collègue à la prudence, parce que son interprétation de la volonté sous-jacente à un tel amendement semble traduire ce qu'il dénonce.
Je vais donner l'exemple du Québec. On a entendu les mêmes propos à la suite de l'élection de 1998, où il y avait eu un phénomène d'usurpation d'identité, ce qu'on a appelé les votes à 10 $. Par conséquent, il y a maintenant dans cette province une obligation de présenter une carte d'identité avec photo.
Selon la tradition parlementaire québécoise, on ne change pas la loi électorale s'il n'y a pas consensus. On ne la change même pas par vote, comme on l'a évoqué tantôt; il faut qu'il y ait consensus.
Il a fallu aller en cour à la suite de ce phénomène. J'invite mon collègue à aller lire l'arrêt Berardinucci. Ce dernier avait interjeté appel, mais la Cour supérieure du Québec a donné raison aux plaignants. Il y a donc eu un système organisé d'usurpation d'identité alors qu'il n'y avait pas d'obligation de montrer une carte d'électeur avec photo.
Au niveau fédéral, j'ai été ravi de voir que les électeurs pouvaient montrer plusieurs documents au scrutateur pour pouvoir voter. Si c'était aussi restrictif que le système actuel du Québec, où il est obligatoire de présenter une carte d'identité avec photo, je pourrais peut-être comprendre qu'on s'époumone et qu'on déchire sa chemise en disant que cela va empêcher des gens de voter. Au Québec, cela fait partie des moeurs. Avant même qu'on n'ait besoin de le demander, les gens présentent une carte d'identité avec photo et ne se sentent pas du tout maltraités ou quoi que ce soit.
La légitimité du processus électoral est fondamentale. Une carte d'électeur est une chose qui peut être dupliquée. Au Québec, au cours d'une élection générale, on a été capable de payer des gens pour qu'ils usurpent l'identité d'autres électeurs. Des gens ont eu le culot de se présenter au même bureau de scrutin et de jurer sur la Bible qu'ils n'avaient pas déjà voté. Ce n'est pas juste au Québec qu'une telle chose peut se produire.
Je pense que l'intégrité du processus électoral est beaucoup plus importante. Il y a tout plein de cartes ou de documents qu'on peut présenter pour voter à une élection fédérale. La carte d'électeur est davantage un rappel. Elle permet que l'élection se déroule dans l'ordre, que les gens s'orientent rapidement et que le vote soit fluide.
Si on autorise la carte d'électeur comme pièce d'identité, on rend possible la duplication de ces cartes par des gens mal intentionnés qui connaissent très bien le processus électoral, et non par des gens d'ailleurs.
C'est pour cette raison que j'appuie l'amendement. J'invite mon collègue à la prudence: nous ne sommes pas ici pour nous stigmatiser les uns les autres.
Merci.
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Il n'existe aucun document délivré gratuitement par le fédéral qui prouve à la fois l'identité et l'adresse d'une personne. Le projet de loi demande qu'on présente une preuve d'adresse ainsi qu'une pièce d'identité séparément; il faut les deux.
Je ne suis pas d'accord avec vous sur aucun de vos propos.
Je vais vous lire ce qu'Élections Canada a publié sur Twitter cette semaine.
[Traduction]
« Dernièrement, des renseignements inexacts ont été partagés au sujet de l'inscription au vote et des pièces d'identité. Nous souhaitons donc vous offrir l'information exacte. »
Ce message vient directement d'Élections Canada.
« Élections Canada envoie par la poste des avis d'inscription aux électeurs potentiels. Cet avis indique au destinataire qu'il n'est pas inscrit pour voter. Il l'invite à s'inscrire s'il est un citoyen canadien âgé d'au moins 18 ans. »
« Les avis d'inscription sont différents des cartes d'information de l'électeur. Les cartes d'information de l'électeur sont seulement envoyées aux électeurs inscrits, lors d'une élection. »
« Lorsqu'un électeur potentiel s'inscrit, il doit signer une déclaration stipulant qu'il est un citoyen canadien âgé de 18 ans ou plus. »
« À l'heure actuelle, la carte d'information de l'électeur n'est pas une pièce d'identité acceptée. Les électeurs n'ont jamais eu le droit de voter en présentant seulement leur carte d'information de l'électeur comme pièce d'identité. »
« Le projet de loi C-76, à l'étude au Parlement, autoriserait l'utilisation de la carte d'information de l'électeur comme preuve d'adresse. Élections Canada n'accepterait pas la carte d'information de l'électeur comme seule pièce d'identité — la carte devrait être présentée avec une preuve d'identité acceptée. »
La carte d'information de l'électeur fournit une preuve d'adresse. C'est tout ce qu'elle fournit, et c'est là un point très important.
Je vous remercie.