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Bonjour, tout le monde.
[Traduction]
Bonjour et bienvenue à la 155e séance du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
Ce matin, nous entendrons des témoins dans le cadre de notre étude sur le mandat du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, et sur la surveillance du projet de réhabilitation de l'édifice du Centre et la vision et le plan à long terme, comme nous en avons discuté lors de la séance du mardi 7 mai.
Nous recevons Michel Patrice, sous-greffier de l'Administration, et Stéphan Aubé, dirigeant principal de l'information, de la Chambre des communes.
Nous entendrons également Rob Wright, sous-ministre adjoint de la Direction générale de la Cité parlementaire, et Jennifer Garrett, directrice générale du Programme de l'édifice du Centre, de Services gouvernementaux et Approvisionnement Canada.
Nous accueillons en outre Larry Malcic, architecte chez Centrus Architects.
Merci à tous de comparaître. On m'a indiqué que vous pouviez tous rester pour les deux heures que durera la séance. Je crois comprendre que vous ferez un exposé, suivi d'un diaporama sur la vision et le plan à long terme. Les membres du Comité vous poseront ensuite des questions pour le reste de la séance.
Comme vous le savez, nous tenons beaucoup à améliorer les communications à ce sujet; c'est donc une excellente chose que nous nous rencontrions. Tout le monde est enchanté que la présente séance ait lieu.
Monsieur Wright, vous pouvez commencer votre exposé.
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Bonjour, monsieur le président et membres du Comité.
Je suis heureux d'être ici, aujourd'hui, pour vous donner une mise à jour du programme de réhabilitation de l'édifice du Centre.
Je suis accompagné de Mme Jennifer Garrett, directrice générale du Programme de réhabilitation de l'édifice du Centre, et de M. Larry Malcic, de Centrus, qui est le consultant en design du programme.
Nous sommes heureux de travailler sur ce programme excitant en collaboration avec les partenaires parlementaires et d'avoir l'occasion de discuter de la restauration de l'édifice du Centre avec vous, ce matin.
[Traduction]
Depuis le déménagement historique des parlementaires, qui ont quitté l'automne dernier l'édifice du Centre, SPAC et l'Administration de la Chambre des communes se chargent conjointement des préparatifs pour les travaux de réhabilitation majeurs qui seront effectués. Cela exige de travailler en étroite association avec le Parlement pour procéder à la fermeture de l'édifice. Il s'agit de l'isoler complètement du reste de la Colline, par exemple, en réaménageant les réseaux de TI souterrains et en débranchant l'édifice de la centrale de chauffage et de refroidissement.
Une autre partie cruciale du processus de fermeture consiste à s'assurer que les objets d'art et les artefacts encore présents dans l'édifice sont entreposés dans un endroit sûr. Pendant ces travaux, l'édifice du Centre reste sous le contrôle du Parlement. On prévoit qu'il sera officiellement confié à Services publics et Approvisionnement Canada d'ici la fin de l'été.
Pendant que nous continuons de travailler à cet important processus de fermeture, nous mettons également en œuvre le programme d'évaluation, qui a commencé alors que vous occupiez toujours l'édifice du Centre. Nous avons maintenant commencé à ouvrir les planchers, les murs et les plafonds pour mieux évaluer l'état de l'édifice; il s'agit d'une étape importante pour atténuer les risques liés au projet
En plus de nous efforcer de bien saisir l'état de l'édifice, nous collaborons étroitement avec les agents parlementaires à définir les caractéristiques souhaitées pour l'édifice du Centre de l'avenir. Tout en travaillant à moderniser l'édifice du Centre pour qu'il appuie le fonctionnement d'une démocratie parlementaire moderne, nous nous consacrons à remettre ce magnifique bâtiment en état. Nous avons bien compris le désir exprimé par vous et d'autres parlementaires de retrouver l'édifice du Centre que vous connaissez et de vous y sentir chez vous dès sa réouverture.
Par ailleurs, la phase II du Centre d'accueil des visiteurs est un autre élément important dans la discussion entourant l'avenir de l'édifice du Centre. L'agrandissement du Centre d'accueil des visiteurs permettra d'effectuer le filtrage de sécurité des visiteurs hors des murs des édifices du Centre et de l'Est, comme cela a été le cas avec la phase I de l'édifice de l'Ouest. Le centre réaménagé offrira aussi de nouveaux services aux Canadiens et aux touristes étrangers venant visiter les édifices du Parlement. On prévoit également intégrer aux nouvelles installations souterraines des fonctions utiles au fonctionnement du Parlement, comme des salles de comités.
Comme vous le constaterez dans le diaporama à venir, en vertu de la nouvelle conception, le Centre d'accueil des visiteurs rassemblera les édifices de l'Ouest, de l'Est et du Centre de façon à former un complexe parlementaire unifié. À mesure que les travaux progressent, le nouveau rôle de l'édifice du Centre comme cœur d'un complexe parlementaire devrait donner naissance à toutes sortes de possibilités intéressantes. Cette vision d'unification des édifices du Centre, de l'Ouest et de l'Est s'inscrit dans un projet plus large consistant à faire de la Cité parlementaire un complexe intégré rassemblant les installations situées sur la Colline, mais aussi des édifices importants situés dans les trois pâtés de maisons lui faisant face, comme les édifices Wellington, Sir-John-A.-Macdonald et de la Bravoure.
Cette transition exige d'abandonner une vision axée sur des immeubles distincts pour adopter une stratégie d'ensemble à l'égard d'éléments cruciaux et interreliés, comme la sécurité, l'expérience des visiteurs, l'urbanisme et l'aménagement paysager, la manutention et le stationnement, la circulation des personnes et des véhicules, la durabilité environnementale et l'accessibilité.
Vos avis sur les fonctions qui devraient être hébergées dans l'édifice du Centre et le Centre d'accueil des visiteurs, et sur la façon dont devrait être organisé l'espace pour servir les parlementaires, les médias et le public, nous seront extrêmement précieux. Nous sommes heureux de comparaître de nouveau devant vous pour entendre vos commentaires, et nous nous faisons fort de poursuivre nos consultations auprès des parlementaires dans le cadre de ces travaux de grande importance.
Je vais maintenant céder la parole à Mme Garrett et à M. Malcic, qui présenteront le diaporama. Je serai ensuite heureux de répondre à toutes vos questions avec l'aide de mes collègues de la Chambre des communes. Merci.
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Merci. Bonjour, monsieur le président et distingués membres du Comité.
Notre diaporama se déroulera comme suit. Je vous expliquerai ce que j'appelle les aspects problématiques du dossier, après quoi je céderai la parole à M. Malcic, qui vous exposera certaines des idées initiales qu'a l'architecte en réaction au programme à moitié fonctionnel que nous avons reçu de nos partenaires parlementaires. Nous terminerons en vous présentant les prochaines étapes.
La diapositive suivante explique la portée du programme. Forts de la réussite des projets de l'édifice où nous nous trouvons et des édifices du Sénat du Canada, nous lançons maintenant le plus important programme de réhabilitation patrimoniale que SPAC ait jamais entrepris. Ce programme comprend essentiellement deux composantes clés, la première étant la modernisation de l'édifice du Centre proprement dit afin de mettre entièrement à niveau l'édifice de base, qu'il s'agisse de la maçonnerie, de la structure, de la résistance aux séismes ou des systèmes mécaniques et électriques. Voilà qui vous donne une idée de l'ampleur de la tâche. Essentiellement, l'édifice de base doit être entièrement porté aux normes modernes. Il faut en outre procéder à la conception dans le cadre d'un programme fonctionnel pour s'assurer d'appuyer les activités parlementaires modernes tout au long du XXIe siècle.
La deuxième composante du programme consiste à construire la deuxième phase du Centre d'accueil des visiteurs. Essentiellement, devant l'édifice du Centre, nous creuserons un immense trou afin d'y construire la deuxième phase du Centre d'accueil des visiteurs, car oui, il s'agira d'une installation souterraine. Cette dernière aura la capacité d'appuyer les activités et les services parlementaires afin d'accueillir les visiteurs qui viennent sur la Colline du Parlement, et nous relierons les édifices de l'Est, de l'Ouest et du Centre afin de former ce que M. Wright a qualifié plus tôt de « complexe parlementaire ».
La diapositive suivante montre l'effort conjoint déployé par l'Administration de la Chambre des communes et nous afin de vous expliquer le processus de conception et de construction que nous suivrons au cours du programme.
Je dirais que pour le moment, nous travaillons encore avec notre gestionnaire de construction afin d'officialiser l'échéancier final du projet, mais nous connaissons les principaux jalons que nous pouvons vous présenter ce matin. À l'heure actuelle, nous avons essentiellement un horizon de trois ans pour le projet.
Sur le plan de la conception, nous avons essentiellement lancé la phase du programme fonctionnel ainsi que le processus de conception schématique. Si vous suivez les deux premières lignes de flèches, soit celles du programme fonctionnel et de la conception, vous verrez que d'ici la fin de l'exercice, en mars, notre objectif consiste à choisir une option préférée en matière de conception à l'étape de la conception schématique pour l'édifice du Centre et le Centre d'accueil des visiteurs. Cependant, si on descend pour commencer à suivre les activités de construction, on voit qu'il y a une approche intégrée par couches sur le plan du programme. Nous n'attendons pas la fin du processus de conception pour entamer les activités de construction. Deux activités de construction clés que nous lancerons à l'automne et à l'hiver visent à procéder à la démolition et à l'abattage ciblés à l'intérieur de l'édifice du Centre en novembre et à commencer l'excavation au cours de l'hiver 2020. À cette fin, notre gestionnaire de construction a déjà amorcé le processus d'appel d'offres.
Voilà les principales étapes prévues pour les grands programmes.
En outre, nous avons déjà lancé le programme d'évaluation exhaustive auquel M. Wright a fait référence dans son exposé. Nous travaillons activement à ce programme, tout en achevant ce que nous appelons les « projets habilitants , comme celui du quai de chargement temporaire. Parmi ces projets figuraient le déplacement des Livres du Souvenir, les routes de construction temporaires et l'aménagement du chantier de construction.
La diapositive suivante comprend un schéma, dont certains ou la totalité d'entre vous ont peut-être déjà vu une version préalable montrant ce dont le site devrait avoir l'air au début du programme. La diapositive devant vous vous présente le fruit de nos dernières réflexions et interactions en matière de planification avec le gestionnaire de construction. Elle montre ce que nous pensons être la disposition prévue du chantier de construction dans le cadre du programme. De fait, si vous examinez la partie gauche de la diapositive, vous verrez l'endroit où se trouve la phase un du Centre d'accueil des visiteurs, alors que la zone grise hachurée montre essentiellement l'empreinte du Centre d'accueil des visiteurs proposé à la phase deux, le tout se fondant sur les besoins exprimés par les partenaires parlementaires jusqu'à présent dans le cadre du programme fonctionnel.
Le tout s'appuie essentiellement sur une combinaison de trois facteurs, qui déterminent l'emplacement de cette ligne: le soutien aux activités parlementaires, les besoins en matière de construction pour ce qui deviendra un immense chantier de construction, et la gestion de l'expérience des visiteurs.
Nous voulons nous assurer de concilier tous ces facteurs; nous avons donc fait beaucoup d'activités et de coordination afin de tracer cette ligne en tenant compte de l'Administration de la Chambre des communes, du Sénat et de la Bibliothèque, en consultation avec notre gestionnaire de construction. Cette ligne nous permettra, selon nous, de continuer d'appuyer les activités parlementaires et d'offrir un programme d'accueil des visiteurs sur le terrain avant, tout en permettant au gestionnaire de construction d'exécuter le programme.
Je passerai à la diapositive suivante. Avant de céder la parole à Larry, je voulais traiter de points ou de défis que nous connaissons déjà au chapitre de la conception et auxquels nous commencerons à nous attaquer dans les prochains mois dans le cadre du programme. Comme je l'ai indiqué lorsque je présentais la diapositive sur la portée, la modernisation de l'édifice de base aura des répercussions considérables dans l'édifice du Centre en réduisant l'espace disponible. Pour avoir étudié la question, nous savons actuellement, grâce à notre évaluation et à notre compréhension des exigences de la modernisation et du code, que le projet réduira de quelque 2 500 mètres carrés l'espace disponible pour le programme fonctionnel dans l'édifice du Centre.
Pour vous donner un aperçu de l'espace physique que cette superficie représente, cela équivaudrait à tous les bureaux du quatrième étage de l'édifice du Centre. Ces travaux visent à installer les conduites pour des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation modernes, et à améliorer la structure afin de mettre en place la solution de résistance aux séismes, des toilettes, des salles de TI et d'autres installations afin de satisfaire l'éventail de besoins fonctionnels de l'édifice. C'est la première étape.
La deuxième concerne les défis techniques qui vont de pair avec la mise en œuvre d'un important programme de modernisation dans un des plus importants édifices patrimoniaux du pays. Je peux vous garantir que nous faisons appel à des restaurateurs et à des personnes aux expériences variées pour intervenir, mais le défi est de taille. À l'appui de ces activités, nous avons entièrement établi la hiérarchie patrimoniale de l'édifice, faisant de notre mieux pour intervenir de manière à avoir le moins de répercussions possible sur le patrimoine dans les aires patrimoniales où la hiérarchie est moins élevée dans l'édifice. Nous déployons donc des efforts à ce sujet.
Enfin, les demandes reçues à ce jour de la part des partenaires parlementaires dans le cadre du programme fonctionnel dépassent actuellement l'offre d'espace disponible. Nous avons donc un problème d'offre et de demande. Nous tenterons de trouver une solution dans les prochains mois. Nous vous présenterons une série de décisions clés après que l'architecte vous aura expliqué le programme afin de vous donner une petite idée de ce que nous ferons à cet égard.
Nous passerons maintenant à la diapositive suivante, et sans plus attendre, je céderai la parole à M. Malcic.
Je suis enchanté de témoigner de nouveau devant le Comité pour lui présenter de l'information et des idées sur la réhabilitation de l'édifice du Centre.
Ce dernier est, comme Mme Garrett l'a souligné, un important édifice patrimonial que nous souhaitons préserver. Cet édifice constitue toutefois également le cœur de la démocratie parlementaire canadienne, laquelle a évolué au cours du dernier siècle depuis la conception et la construction de l'édifice. Ce qui est demeuré constant, cependant, c'est l'importance des principes de planification fondamentaux à l'origine de ce trio d'édifices. Ce sont des principes du plan de style beaux-arts qui mettent en lumière la hiérarchie des espaces et l'importance de la circulation cérémoniale et des parcours de procession, tout en offrant de très solides infrastructures pour les aspects fonctionnels de l'édifice. Les deux chambres, soit la Chambre des communes et le Sénat, sont disposées de manière symétrique autour de l'axe formé par la Bibliothèque et la rotonde de la Confédération. Ces dernières années s'est ajoutée la flamme du centenaire. Nous voulons, alors que nous allons de l'avant avec le projet, élargir le plan de style beaux-arts afin de créer un campus ou un complexe d'édifices convenant à tous les égards aux intentions historiques des créateurs initiaux de la Colline du Parlement.
Alors que nous examinons le projet du point de vue conceptuel, nous voyons de quelle manière nous comptons maintenir l'axe dans la conception. En fait, nous rapprocherons le tout de manière à mieux intégrer les édifices en nous appuyant sur les principes fondamentaux grâce à l'ajout de la phase deux du Centre d'accueil des visiteurs. Ce faisant, nous relierons les édifices de l'Est et de l'Ouest et fournirons des espaces supplémentaires qui font défaut depuis longtemps dans l'édifice du Centre, particulièrement de nouvelles salles de comité, une nouvelle entrée au complexe, notamment pour les visiteurs, et des liens menant aux autres édifices, comme je l'ai indiqué.
Je veux commencer aujourd'hui en parlant peut-être des points à considérer pour la modernisation de la Chambre des communes. Cette dernière, à titre de point de mire de l'édifice, illustre les problèmes qui se posent dans l'édifice. Nous voulons que la conception soit à l'épreuve du temps afin de pouvoir accueillir les députés, dont le nombre augmentera à mesure que la population croîtra. Nous devons trouver un moyen d'y parvenir.
Il faut toutefois se poser la question fondamentale suivante: le ferons-nous dans l'empreinte actuelle de la Chambre ou devrions-nous procéder à un agrandissement?
Nous devons nous demander si nous pouvons réutiliser le mobilier actuel, qui faisait partie de la conception initiale, ou si nous devons en acheter du nouveau.
À mesure que le nombre de députés augmentera, celui des groupes de pression fera de même. Comment ferons-nous pour que l'édifice puisse suivre cette croissance importante, qui témoigne en fait de la croissance de la population?
Enfin, il y a la question de l'accessibilité universelle, qui est importante dans l'ensemble de l'édifice et à laquelle les concepteurs initiaux n'ont jamais pensé.
Si je commence par les considérations relatives à la Chambre des communes, les problèmes fondamentaux incluent les exigences ayant trait à la sécurité et au code, en ce qui concerne notamment l'accessibilité universelle et, comme je l'ai indiqué plus tôt, le nombre de places assises pour tenir compte de l'augmentation de la population et du nombre de parlementaires. À cet égard, il faudra tenir compte des biens patrimoniaux que contient l'édifice, de la future technologie de diffusion et de communication, de la modernisation de tous les systèmes de chauffage, de climatisation et de plomberie, et de la résistance à l'activité sismique, tous des facteurs qui n'ont évidemment jamais été pris en compte lors la conception initiale de l'édifice.
À mesure que nous faisons des découvertes et que nous examinons tous ces aspects de l'édifice, nous réalisons un ensemble fondamental de dessins. Vous en voyez un ici; il s'agit d'une section de la Chambre des communes qui montre à quel point nous utilisons également la technologie moderne, dont l'autométrie photographique, pour intégrer de véritables images photo aux dessins proprement dits.
Examinons l'aménagement des sièges dans l'enceinte de la Chambre des communes. Actuellement, l'aménagement ne satisfait pas aux exigences du code du bâtiment en matière de sécurité des personnes ou d'accessibilité. Nous devons corriger ces lacunes. Nous devons aussi fournir des sièges supplémentaires, idéalement pour passer à 400 sièges, plus le fauteuil du Président, ce qui nous donnerait la latitude nécessaire pour la croissance des prochaines décennies. Nous pouvons apporter des améliorations importantes pour atteindre cette capacité, en partie. Cependant, des changements seront nécessaires, évidemment, ce qui exigera des compromis. Nous estimons être en mesure de respecter le code et d'assurer l'accessibilité du parquet de la Chambre jusqu'à la zone ambulatoire, comme on le voit dans l'une des options que j'ai préparées pour atteindre les 400 sièges.
Cette solution potentielle est fondée sur le maintien de l'aménagement traditionnel des sièges à la Chambre, les sièges parallèles. Bien que d'autres configurations soient utilisées ailleurs, la configuration de la salle actuelle se prête à un aménagement en parallèle.
Lorsqu'on étudie la Chambre, il convient de ne pas se limiter au parquet. Il faut aussi considérer les tribunes qui l'entourent, qui doivent être modernisées, car les mêmes enjeux liés à la sécurité des personnes et à l'accessibilité s'y posent. Nous avons conçu des options pour améliorer ces aspects, mais cela a une incidence sur la capacité. Actuellement, les tribunes comptent 553 sièges au total, ce qui pourrait être réduit à environ 305 sièges afin de respecter les normes actuelles du code du bâtiment et assurer l'accessibilité. Pour ce faire, il faudrait réaménager les sièges et réduire l'inclinaison abrupte des tribunes nord et sud, qui ne sont plus conformes au code.
Je souligne que le programme fonctionnel comprend l'aménagement d'une salle dans le Centre d'accueil des visiteurs afin de permettre aux gens de suivre les délibérations de la Chambre à distance, dans un cadre plus approprié avec des écrans multimédias. Cela pourrait être une façon moderne et appropriée d'accroître le nombre de spectateurs pour les séances de la Chambre.
Examinons la tribune nord plus attentivement. Une des options consisterait à réduire l'inclinaison de la tribune afin d'offrir des points de vue entièrement accessibles et de respecter le code du bâtiment. Cela vous donne un aperçu de l'incidence des codes du bâtiment modernes sur l'espace existant.
Pour la tribune sud, le plan d'aménagement comprend, dans ce cas-ci, la cabine de l'opérateur de console. Voilà ce que nous pouvons faire pour prendre les mesures d'adaptation qui s'imposent, mais sans altérer le tissu historique ou l'apparence de la salle, qui sont si importants pour maintenir la dignité du Parlement.
En ce qui concerne les salles de comité, leur importance et leur utilisation ont considérablement changé au cours des 100 dernières années. Ils font maintenant partie intégrante du processus législatif; la demande est grande. Tant le Sénat que la Chambre des communes ont besoin de nouvelles salles de comité. Je vais laisser M. Wright donner des détails à ce sujet.
Comme on vient de l'indiquer, diverses options seront offertes, et celles qui sont présentées ici ne sont qu'à titre indicatif. Beaucoup plus d'options seront examinées au fil du temps. Donc, nous en sommes essentiellement au début de la discussion. Il importe de le souligner. Ce n'est pas l'aboutissement de la discussion, mais un élément essentiel.
Les salles de comité en font partie. Les exigences à cet égard sont claires. La question est de savoir où elles devraient être situées. Il est important de considérer l'emplacement des salles de comité dans le contexte général de la Cité parlementaire. Alors que nous nous concentrons sur le projet de l'édifice du Centre, nous avons tendance à vouloir tout intégrer à l'édifice du Centre, mais il pourrait être avisé, pour nous et le Parlement, d'examiner cela en fonction d'un contexte plus large axé sur la création d'un campus intégré, par exemple avec une plus grande intégration des installations aux infrastructures des tunnels. Le choix de l'emplacement des salles de comité sera donc très important.
Mon dernier point au sujet de cette diapositive porte sur les salles de comité patrimoniales de l'édifice du Centre. Assurer un niveau de sécurité adéquat pour une salle de caucus, par exemple, n'est pas facile. Nous avons investi dans l'édifice de l'Ouest et, tandis que nous progressons vers la création d'un complexe parlementaire, réfléchir aux façons d'utiliser l'édifice de l'Ouest et l'édifice du Centre en tandem, comme une installation intégrée, pourrait être utile.
Passons maintenant à la diapositive suivante.
Vous voyez ici l'emplacement actuel des salles de comité, étant donné que l'édifice du Centre est maintenant hors service. Beaucoup de salles de comité ne sont pas sur la Colline. Vous constaterez qu'un certain nombre d'investissements importants ont été faits à l'extérieur de la Colline du Parlement, tant pour la Chambre des communes que pour le Sénat.
Comment pouvons-nous tirer parti de ces investissements à long terme et veiller à ce que l'emplacement des salles réservées aux travaux parlementaires soit toujours fonction de leur incidence sur le fonctionnement du Parlement?
Sur la diapositive suivante, nous présentons les divers emplacements possibles des salles de comité. Vous pouvez voir qu'il y aura toujours, dans l'édifice du Centre, des salles de comité, tant pour la Chambre que pour le Sénat. Vous pouvez voir les emplacements potentiels des salles de comité dans le cadre de la phase 2 du Centre d'accueil des visiteurs. Vous pouvez voir les propositions pour les pavillons, comme on les appelle, à l'extrémité nord de l'édifice du Centre et une proposition sur l'établissement des salles de comité dans l'édifice de l'Ouest.
L'édifice de l'Est fera l'objet d'une restauration majeure pour le Sénat. Des salles de comité pourraient y être ajoutées. Évidemment, les salles de comité actuelles de l'édifice Wellington et de l'édifice de la Bravoure sont là. Ce sont toujours d'importants investissements. Il est aussi important de garder à l'esprit que nous travaillerons à l'aménagement de nouvelles installations pour la Chambre et le Sénat du Canada au 100, rue Wellington, près de l'ancienne ambassade des États-Unis. Ces installations serviront de locaux transitoires. Cela nous permettra de vider l'édifice de la Confédération, qui doit être restauré, ainsi que l'édifice de l'Est. À long terme, ces locaux pourraient être intégrés en permanence au complexe parlementaire. C'est un autre emplacement éventuel pour les salles de comité.
Nous devons échelonner tout cela dans le temps pour veiller à répondre aux besoins des parlementaires. Il s'agit d'une discussion importante sur la marche à suivre. Notre but est de faire les meilleurs investissements au nom du Parlement pour satisfaire aux exigences d'une démocratie parlementaire moderne.
Encore une fois, c'est une discussion importante qui aura lieu au cours des prochains mois.
Je cède la parole à Larry pour la suite.
La circulation et les connexions sont essentielles au fonctionnement de tout bâtiment. Le plan de circulation de l'édifice du Centre lui-même était très clair, en raison de son style beaux-arts typique. Encore une fois, cependant, nous en sommes aux étapes de planification et de conception des moyens d'accroître la clarté et l'efficacité de ce système de circulation.
Cela nécessite la prise en compte de nombreux facteurs distincts. Ici, vous pouvez voir ce que nous voulons faire pour aménager la nouvelle porte d'entrée du Parlement, dans le Centre d'accueil des visiteurs. Notre objectif est qu'elle serve d'entrée publique et qu'elle facilite la circulation du public.
Nous voulons nous assurer que les parlementaires et leur personnel peuvent circuler tout aussi efficacement. Idéalement, les voies d'accès seraient indépendantes des voies réservées au public. Dans ce contexte, il faut aussi prendre en compte l'entretien de l'édifice. Comment peut-on faire entrer les marchandises et les distribuer partout à l'intérieur? Comment peut-on éliminer les déchets sans nuire aux activités des occupants de l'édifice?
Toutes ces choses sont entremêlées. À cela s'ajoute la circulation des travailleurs de la construction. Il faut en tenir compte dans le plan de circulation. L'objectif est de relier tous les bâtiments pour qu'ils fonctionnent comme un campus, comme un complexe de bâtiments. Ce sera avantageux, car ils fonctionneront de manière intégrée et non de façon indépendante.
Nous en sommes encore à l'étape de la conception, pour le moment, mais vous commencez à voir — ici, en vert — le chemin que pourront emprunter les membres du public, en passant par le Centre d'accueil des visiteurs, qui serait l'entrée horizontale, disons, puis ils pourraient monter, verticalement, dans les puits de lumière actuels ou les cours de l'édifice. Le public aurait alors un accès direct aux tribunes. Les parcours des visiteurs et des membres du public ne croiseraient pas nécessairement les voies d'accès réservées aux parlementaires et au personnel. Toutefois, cela démontre que nous considérons que les cours intérieures font partie intégrante d'une solution visant à améliorer l'édifice du Centre et son fonctionnement. L'installation de vitrage et de cloisons nous permet de réduire l'empreinte extérieure globale du bâtiment et d'améliorer sa durabilité en réduisant sa consommation d'énergie. Ainsi, nous aurions la possibilité d'aménager divers espaces propices à l'introduction de nouvelles fonctions, y compris la circulation.
Enfin, nous avons déjà parlé du centre d'accueil et de son rôle dans l'ensemble. Vous voyez ici une représentation schématique de notre vision. C'est une occasion formidable. Je pourrais dire que c'est une occasion unique d'agrandir l'édifice du Centre — en vert, vous voyez l'agrandissement de la Chambre des communes — pour aménager des salles de comité et d'autres installations auxiliaires qui jouent un rôle essentiel dans les activités du Parlement.
En rouge, à l'est, vous voyez l'agrandissement du Sénat.
En orange, vous voyez les exigences de la Bibliothèque du Parlement qui visent à améliorer l'expérience des visiteurs.
En jaune, vous voyez la séquence d'entrée. Ce sera une entrée convenable, une entrée qui reflétera la dignité du Parlement, selon la définition traditionnelle du terme. Le résultat serait l'intégration, en un seul campus, de l'ensemble des édifices actuels, l'établissement de liens avec l'édifice de l'Est et l'édifice de l'Ouest, et la création de nouveaux locaux au Sénat et à la Chambre. Après sa réouverture, l'édifice du Centre, qui aura été dégagé, pourra fonctionner comme il a été imaginé et conçu, en conservant sa dignité, son histoire et son importance. En outre, nous veillerons à ce qu'il puisse jouer efficacement son rôle au cœur de la démocratie parlementaire canadienne.
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Plus tôt dans notre exposé, nous avons parlé de la prise de décisions clés en matière de programmation. Dans la prestation de ce programme, nous visons à prendre des décisions selon des approches multidimensionnelles, du niveau plus général au plus détaillé, afin que les décisions soient prises dans les délais appropriés. Nous recherchons des décisions durables, car dans des projets comme celui-ci, le changement est notre ennemi, évidemment. Une fois franchie l'étape de la conception, tout retour en arrière pour annuler les décisions que vous avez prises a un coût, en temps et, ultimement, en argent.
Pour ce qui est des décisions essentielles visant à appuyer le programme, vous verrez que certaines d'entre elles sont liées aux travaux de base de modernisation de l'édifice, et d'autres qui sont davantage liées au programme fonctionnel ou au programme parlementaire. Nous travaillons en étroite collaboration avec les administrations de la Chambre des communes, du Sénat et de la Bibliothèque du Parlement pour veiller à ce que ces décisions soient prises puis transmises à l'architecte, pour la réussite du programme.
L'élimination de l'amiante, les mesures parasismiques et les principales décisions essentielles liées au programme fonctionnel — l'apparence physique de la palissade, la taille de la Chambre — sont toutes des décisions clés que nous devons prendre en toute transparence. Ici, on ne parle pas seulement de la conception, mais aussi de leur incidence sur les activités parlementaires et de leur coût.
Nous avons des discussions semblables avec nos autres partenaires, puis nous consultons les parlementaires en conséquence. De toute évidence, certains partenaires bénéficieront de la rétroaction tant attendue des parlementaires. Nous avons hâte de travailler avec la Chambre des communes pour obtenir cette rétroaction.
Pour terminer cet exposé, je vais vous donner un aperçu des étapes du programme de réhabilitation de l'édifice du Centre au cours de la prochaine année. Comme je l'ai mentionné plus tôt, nous allons mettre au point le programme fonctionnel et la conception schématique pour qu'une décision soit prise quant à l'option préférée d'ici le mois de mars. Une série de projets de base ont été mis en œuvre. Des travaux préparatoires en vue de l'importante étape de la construction sont en cours, notamment les travaux sur les aires de détente du côté est et le déplacement des monuments.
Cette année sera votre dernière occasion de célébrer la fête du Canada sur la Colline du Parlement, comme le veut la tradition. En effet, quelque temps après la fête du Travail, une clôture sera rapidement érigée le long de la ligne de délimitation du site que vous avez vue plus tôt dans la présentation, et la construction commencera sur le site même du programme de réhabilitation de l'édifice du Centre. Par exemple, vous assisterez notamment au démantèlement du mur de Vaux, à l'installation de remorques de construction et à la mise en place de la palissade en vue de la construction.
Nous poursuivons notre travail sur le plan de mise en œuvre et la conception de la palissade. Nous aurons bientôt des renseignements utiles à ce sujet. Au début de 2020, nous terminerons le programme d'évaluation globale, qui servira au processus de conception, ainsi que le regroupement des informations sur l'immeuble, l'établissement des coûts, de la portée et du calendrier.
C'est tout pour la présentation.
C'est avec plaisir que nous répondrons à vos questions.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie les témoins de leur présentation.
Franchement, j'aurais aimé y assister au mois de décembre ou au mois de mars. En nous montrant des documents beaucoup plus précis, le chemin que vous empruntez semble bien plus clair. Vous semblez beaucoup mieux préparés que lorsque vous êtes venus les dernières fois, grâce à ces documents à l'appui.
Tantôt, vous avez dit que vous alliez intégrer les différents édifices ensemble. Présentement, on peut aller de l'édifice du Centre à l'édifice de l'Est par un couloir. Cela veut dire qu'il va y avoir la même chose entre l'édifice...
Est-ce que vous connecterez l'édifice de la Bravoure ainsi que l'édifice Victoria, pour que les parlementaires puissent se promener entre les deux par des couloirs intérieurs?
Quand vous êtes venus nous rencontrer les dernières fois, nous avons parlé de consulter les parlementaires ayant travaillé dans l'ancien édifice du Centre. Le Bureau de régie interne devait être consulté, ainsi que les députés. Y a-t-il eu une consultation des députés pour recueillir leur avis? Je peux vous donner le mien.
Dans votre document, pour lequel je vous remercie, vous montrez qu'il y a actuellement 338 places et qu'il y en aura 400. Les gens sont assis en rang d'oignons. Je peux vous dire que les chaises rabattables par rangées de cinq, ça ne fonctionne pas. J'étais moi-même assise sur une banquette composée de chaises rabattables. Souvent, plusieurs collègues ne sont pas à l'heure et il faut toujours se lever pour les laisser passer.
Je ne sais pas si c'est à cela que vous pensez, mais je vous dis que ce n'est vraiment pas commode.
Consultez-vous les parlementaires qui travaillent ici actuellement?
Avec 400 places, je ne sais pas si nous serons en mesure de circuler.
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Je vous remercie, madame Lapointe, de votre question.
En réponse à votre première question, en ce qui concerne le plan suggéré, il ne s'agit que d'une option pour démontrer qu'il faut tenir compte de la croissance éventuelle du nombre de députés à la Chambre des communes.
L'intention est effectivement de présenter ces options au groupe de travail qui a été formé par le Bureau de la régie interne. Plus tard, il s'agira aussi de consulter évidemment ce comité-ci. Donc, c'est une option. Vous avez vu, dans toute la présentation, qu'aucune décision définitive n'a été prise, il ne s'agit que d'options. De plus, je considère qu'il est de notre devoir commun, à Services publics et Approvisionnement Canada et à l'Administration de la Chambre, de vous présenter des options pour démarrer la discussion et recevoir des directives en vue de répondre à vos besoins à titre de parlementaires.
Pour ce qui est des consultations sur l'expérience que vous êtes tous et toutes en train de vivre en occupant l'édifice de l'Ouest, il y a effectivement des employés de l'Administration qui vont rencontrer des députés, par exemple, des agents ou des membres du personnel de ces bureaux pour leur demander leur rétroaction, ainsi que leurs suggestions, conseils et commentaires.
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Si vous pouviez le faire, je vous en serais très reconnaissant.
Merci beaucoup du diagramme de Gantt qui est très utile. En le regardant, je vois que vous avez divisé le projet en fonction des périodes. La première est avril à septembre — soit la période dans laquelle nous nous trouvons — lorsque certains éléments se mettent en branle.
L'événement qui se produit en septembre 2019 est la fermeture de l'édifice du Centre. Cela aura lieu quelque part en septembre. Certains éléments débutent pendant la période dans laquelle nous nous trouvons et se poursuivent après septembre. L'un d'eux qui retiennent plus précisément mon attention est l'avant-projet de conception. Il me semble qu'il sera très difficile d'obtenir nos commentaires et ceux de la Chambre des communes en entamant ce processus avant les prochaines élections.
De plus, je dois souligner que la gestion de construction — le processus d'appels d'offres — commence en septembre, ce qui veut dire qu'il se pourrait que certains appels d'offres soient mis en place avant que le Parlement ou la Chambre des communes n'ait eu la chance d'effectuer aucune surveillance. Nous serons au beau milieu des élections; personne ne sera en mesure d'effectuer la surveillance. Je pense que c'est un problème.
Afin de s'assurer que la Chambre des communes — qui, après tout, est l'organe de surveillance des dépenses — peut assumer la part de contrôle qui lui revient, tant pour ce qui est des coûts engagés que ce à quoi ils sont associés, je vous encourage à reporter le tout après les élections. Je suis conscient que cela n'aurait pas pour effet d'accélérer le projet, mais je pense que c'est le genre de situation où il serait opportun de le faire. Mes collègues pourraient avoir une opinion contraire, mais c'est ma première observation. C'est un échéancier qui pose problème. Je lance tout simplement l'idée pour que vous puissiez en discuter.
Monsieur Malcic, merci d'être avec nous. Vos remarques au sujet des enjeux architecturaux ont été très utiles. J'ai une question de nature administrative à vous poser. De qui prenez-vous officiellement vos ordres ou vos instructions? Ou, si vous préférez, qui vous a accordé le contrat?
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C'est bien. Merci, monsieur le président.
Merci à tous d'être avec nous.
C'est intéressant, très fascinant, de voir les choses évoluer.
Je pense qu'une des difficultés à venir est la possibilité d'une chambre parallèle. La bonne nouvelle, c'est que cela renforcerait notre démocratie; nous avons déjà effectué une première étude. Le rapport n'est pas encore prêt, mais j'ai le pressentiment qu'on recommandera notamment à la Chambre de continuer d'examiner la question.
L'inconvénient, c'est que la décision ne sera pas prise tout de suite, mais que ce serait un élément important pour prévoir l'espace. Il faut que l'espace soit réservé uniquement à cet usage, si cela va dans le sens de ce que nous envisageons actuellement.
J'aimerais avoir vos idées sur la façon de procéder, étant donné les divers échéanciers ici.
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Je vous encouragerais aussi à faire participer un groupe d'anciens parlementaires, parce que plus nous nous éloignerons de l'année 2019, moins de gens se souviendront de ce à quoi l'édifice du Centre est censé ressembler.
Je dirais: « Appelez M. Christopherson »...
Des voix: Oh, oh!
M. David de Burgh Graham:...car il serait un excellent atout pour vous, étant donné que, malheureusement, il ne sera bientôt plus député.
En ce qui concerne le sujet de la chambre de débat parallèle — il s'agit davantage d'une observation que d'une question —, je vous encouragerais à chercher un espace permanent, au lieu d'une salle de comité que nous pourrions réattribuer, car la structure de la salle serait différente. Il faudrait qu'elle le soit, compte tenu des tribunes et des services de télévision. Si vous permettez que ce soit une salle de comité qui est réattribuée, une semaine, elle aura trois jours de disponibilité. La semaine suivante, elle aura deux jours de disponibilité. Et la semaine suivante, elle sera simplement oubliée. La structure de cette chambre doit être mise en place, et je tiens à ce que cela figure dans le compte rendu.
En ce qui concerne les commentaires de Mme Lapointe à propos des sièges en rang d'oignons — c'est une expression que j'aime beaucoup —, en examinant la disposition des 400 sièges que vous avez prévus... dans l'ancienne chambre, j'ai eu le grand plaisir d'occuper le siège du milieu d'une section de cinq sièges et, même si les sièges étaient beaucoup plus confortables que ceux dont nous disposons en ce moment, la manœuvre requise pour occuper un siège ou le quitter était vraiment pénible. Si nous pouvions éviter cela, je vous en serais grandement reconnaissant.
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Cette option illustre les difficultés que nous rencontrons, je crois. Ce n'est pas une option que nous suggérerions fortement ou dont nous recommanderions la mise en oeuvre. Nous nous employons à élaborer un vaste éventail d'options. Cela indique que, si la chambre souhaite maintenir son aménagement actuel, c'est essentiellement la seule façon d'accommoder cela. Cette option a de nombreux désavantages, que nous reconnaissons.
Sinon, il faudrait avoir une discussion à propos des autres aménagements qui fonctionneraient pour la Chambre des communes, que ce soit — et je réfléchis un peu à voix haute maintenant — un genre d'évolution avec le temps vers des bancs semblables au modèle adopté au Royaume-Uni, que ce soit l'adoption d'une approche très différente et plus radicale en matière d'aménagement des sièges, que ce soit un agrandissement de la chambre. Ce sont là des considérations très importantes qui, comme Mme Garrett l'a indiqué, rendent cruciale l'importance de prendre des décisions aussitôt que possible et de maintenir ces décisions jusqu'à la fin du projet.
L'agrandissement de la chambre est à lui seul une tâche très difficile. D'un point de vue structurel et architectural, cette partie de l'édifice présente certaines difficultés de taille. Il est possible d'agrandir la chambre, comme il est possible de mettre en oeuvre la plupart des idées, mais cela entraînerait des coûts importants. Avant de prendre cette décision, il faudrait, selon moi, que nous ayons épuisé un vaste éventail d'options et que nous soyons certains qu'il y a consensus quant à l'option qui nous semble correcte.
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Je suis reconnaissant à nos témoins de s'être joints à nous aujourd'hui.
J'aimerais commencer par formuler une observation, que j'ai mentionnée au cours d'une séance précédente à laquelle M. Wright et Mme Garrett n'assistaient pas. Elle concerne l'édifice où nous nous trouvons. Je trouve très décevant que Travaux publics, le ministère responsable de l'accessibilité — une dimension que, personnellement, je juge très importante —, permette la construction d'une salle non accessible au quatrième étage d'un édifice. Un membre proche de ma famille utilise un fauteuil roulant pour se déplacer, et ma famille utilise des poussettes pour déplacer mes trois jeunes enfants. Je trouve donc très décevant que la salle que nous occupons ne soit pas accessible. Je tiens à ce que cela figure dans le compte rendu une fois de plus, au profit du ministère dont les responsabilités comprennent l'accessibilité. Je suis très désappointé à ce sujet. Cet édifice est exceptionnel, mais le fait que cette salle ne soit pas accessible aux personnes ayant des problèmes de mobilité est très décevant. Pour être franc, je trouve cela inacceptable de la part du Parlement du Canada, et je tiens à ce que le compte rendu en fasse état.
J'aimerais maintenant donner suite à la diapositive qui est projetée en ce moment et que vous avez abordée plus tôt, monsieur Graham. Ai-je raison de supposer que la phase 2 du centre d'accueil des visiteurs ira de l'avant? Elle a été approuvée, et elle sera mise en œuvre. Ma supposition est-elle correcte?
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Pour répondre à la question plus précisément, c'est-à-dire pour gérer ce risque en fonction de la situation où nous sommes, nous avons des options. Nous pouvons commencer à creuser le trou en faisant des hypothèses sur la taille minimale qu'il devrait avoir.
Pour revenir au moment où nous nous sommes rencontrés au sujet de l'orme, l'une des choses que le Comité nous a demandé d'envisager, c'est de faire avancer les travaux d'excavation pour que nous puissions replanter les terrains d'agrément de l'édifice de l'Est le plus tôt possible, et c'est quelque chose que nous sommes en train d'examiner.
Mais quelle est la taille de l'empreinte minimale dont nous savons que nous avons besoin pour commencer à creuser ce trou en toute quiétude et qui nous permettra de faire avancer la conversation lorsque le Parlement reprendra? Cela dit, certaines des premières décisions et certains des premiers engagements que nous essayons d'obtenir portent sur des choses que nous avons présentées ici aujourd'hui, comme les salles de comité, ce qui, en fin de compte, pourrait avoir une incidence sur les décisions relatives à l'ampleur du trou, par exemple.
Je peux continuer d'essayer de clarifier cela. J'essaie de répondre directement à votre question.
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Il y en a beaucoup, oui. Pour ce qui est de l'archéologie, je me suis dit, eh bien, il ne faut pas creuser très profondément pour qu'il n'y ait plus de possibilités de ce côté-là. Il peut y avoir des possibilités sur le plan paléontologique. Je ne sais pas.
Quoi qu'il en soit, voilà ce qu'il faut retenir. Une fois que les travaux seront commencés, une fois que les contrats auront été attribués pour commencer à creuser — ce qui est prévu avant les élections ou du moins, en partie avant les élections —, on aura par la force des choses dépensé beaucoup d'argent qu'il nous sera impossible de récupérer. Plus l'empreinte est grande, plus l'espace auquel nous souscrivons est grand, même si nous n'avons pas de consensus sur ce que cet espace devrait contenir.
Je peux vous dire que je m'oppose vigoureusement à certaines des choses que vous proposez. Par exemple, je ne suis pas d'accord pour que la Bibliothèque du Parlement, qui est, je suppose, un musée, y soit aménagée. Je ne dis pas que nous ne devrions pas avoir un musée d'histoire parlementaire. En tant qu'historien, j'adore l'idée. C'est juste qu'il y a beaucoup d'autres bâtiments qui pourraient faire l'affaire. Il n'est pas nécessaire de l'attacher à l'édifice du Centre.
Il n'est pas nécessaire que les salles où il sera possible d'observer les procédures parlementaires quand il y aura débordement soient souterraines. Si nous pensons qu'une telle chose va se produire, nous pouvons installer d'autres sièges ailleurs. Pour en revenir au modèle de Westminster, le Parlement avait traditionnellement des salles polyvalentes. Westminster Hall étant la plus en vue et la plus impressionnante d'entre elles, et cela remonte à presque 1 000 ans.
Pour ce qui est de la sécurité, nous avons déjà un endroit par où les gens devront entrer. Nous pourrions aménager un deuxième endroit, mais celui que nous avons est conçu pour maximiser la sécurité. Il est bien conçu et il remplit bien sa fonction. C'est à l'extérieur des bâtiments.
Maintenant, en ce qui concerne l'accès à la Chambre des communes et au Sénat, disons d'entrée de jeu que les choses sont un peu plus compliquées pour le Sénat. En revanche, pour la Chambre des communes, le tunnel illustré en gris à l'ouest de l'édifice du Centre pourrait être un moyen d'accéder aux aires d'observation. Il n'est donc pas nécessaire de faire passer cela devant, sous terre. Ce qui signifie qu'il serait possible de rejoindre cet accès souterrain sans toucher à la pelouse avant.
Dans vos propres plans, il y a de la place sur le côté et à l'arrière pour d'autres pavillons. C'est quelque chose qui pourrait être controversé. Je suppose que ceux-là sont en surface, mais nous n'avons pas eu la chance d'établir si c'était moins intrusif ou de savoir ce que le public en pense. Je n'avais littéralement jamais entendu parler de cette possibilité avant aujourd'hui.
Je sais que vous avez ouvert une petite allée le long du belvédère, et j'ai une raison sentimentale personnelle de vouloir que ce passage reste ouvert pendant les prochaines années. Pour tout dire, c'est l'endroit où j'ai embrassé ma femme pour la première fois, mais pour les nombreuses autres personnes qui n'ont pas cet attachement sentimental particulier, la pelouse avant est évidemment plus importante.
Le plaisir de voir le côté, c'est-à-dire là où se trouvent les édifices supplémentaires du Sénat... Cela pourrait se faire.
En ce qui concerne les salles des comités de la Chambre des communes, aucune d'entre elles ne devrait être souterraine — c'est-à-dire sous ce qui est maintenant la pelouse avant — parce que nous avons un grand nombre d'autres salles à notre disposition. Tout au long de ma vie — et j'ai plus d'un demi-siècle et j'ai toujours vécu à Ottawa —, le centre des congrès, ce qui est maintenant le Sénat, a été là comme un grand trou noir vide. Il est enfin utilisé. Maintenant qu'il a été remis en état, nous pourrions utiliser certains de ses locaux pour les audiences des comités.
En ce qui concerne le 1, rue Wellington, l'ancien tunnel ferroviaire qui fait l'objet d'une remise en état, je sais que nous avons un bail à durée limitée — je crois que vous avez dit qu'il prenait fin en 2034 —, mais il s'agit d'un bail entre nous et la CCN. Nous pouvons utiliser ces locaux en permanence, et ce sont de belles salles. Je pense donc que nous pouvons facilement augmenter le nombre de salles pour les comités. Dans l'édifice Macdonald, ces pièces pourraient être polyvalentes et devenir des salles pour les comités — ou du moins certaines d'entre elles, celles qui sont à l'étage.
Voyez-vous où je veux en venir? Il y a beaucoup d'espaces que nous pouvons utiliser pour toutes ces choses sans avoir à recourir aux scénarios les plus intrusifs, les plus coûteux et à ceux dont les délais sont les moins précis.
Je sais que j'ai épuisé tout mon temps de parole, monsieur le président, mais je dirai, pour ma part seulement, qu'à mon avis, l'absolu... J'aimerais que la deuxième phase du Centre d'accueil des visiteurs soit mise en veilleuse jusqu'à ce que vous ayez le consentement de la Chambre des communes, même si cela veut dire qu'on perdra une saison de construction. C'est quelque chose qui me tient à coeur. Si ce projet de loi est adopté avant les prochaines élections et que nous avons dépensé beaucoup d'argent avant le retour de la Chambre, je sais que je vais me sentir mal à l'aise, et ce, quel que soit le parti au pouvoir.
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C'est bien ce que je pensais, mais cela aurait été merveilleux si on le rétablissait. Je vous laisse y réfléchir. Il y a peut-être des gens créatifs.
J'aimerais faire une observation, puis poser une question.
Je suis vraiment heureux de savoir, pour la première fois, comment vous examinez la Cité parlementaire différemment. À l'heure actuelle, en toute honnêteté, nous avons affaire à un parlement à la Frankenstein. Depuis les 15 ans que je suis sur la Colline, nous avons ajouté une salle de comité et des bureaux ici et là. Le tout se tient au moyen d'un ruban adhésif et de fils métalliques. Cela n'a aucun sens quand on tient compte du déroulement des travaux. Je suis donc ravi d'apprendre que nous allons nous éloigner de cette situation absurde, prendre du recul et examiner toutes les installations à mesure qu'elles commencent à devenir un complexe intégré, sans oublier l'idée que nous devrons peut-être rester à l'extérieur de la Colline, alors que ce n'était pas le cas avant. À mes débuts au Parlement, tout était beau et propre sur la Colline. J'en suis donc content.
Je partage certaines des préoccupations que M. Reid a soulevées au sujet du Centre d'accueil des visiteurs. Lorsque vous fournirez au Comité la liste des décisions et des échéances, je suppose que cet aspect en fera partie; il y aura sans doute une sous-section détaillée qui décrira la situation actuelle des travaux liés au Centre d'accueil des visiteurs en ce qui concerne les décisions qui sont déjà prises et qui n'ont pas besoin d'être revues, par rapport à celles qui n'ont pas encore été prises, et vous pourriez également prévoir quand et comment ces décisions seront prises. Je vous invite donc à inclure cette information dans le rapport que vous nous remettrez.
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Je veux revenir sur certaines choses que plusieurs parlementaires et moi avons abordées et au sujet desquelles je n'ai toujours pas l'impression d'avoir eu une réponse claire.
Quand vous êtes venus la première fois, le 11 décembre dernier, vous avez dit que la réhabilitation de l'édifice du Centre visait « à protéger et honorer le patrimoine de l'édifice [...] à appuyer le travail des parlementaires, à répondre à l'évolution des besoins de l'institution, à améliorer l'expérience des visiteurs et à moderniser l'infrastructure de l'édifice. »
Je suis très préoccupée par le volet des parlementaires.
Le 19 mars, vous nous avez dit que le Bureau de régie interne mettrait sur pied un groupe de travail. Nous sommes revenus plusieurs fois à la charge pour savoir qui serait impliqué dans ce groupe de travail, mais je n'ai encore entendu parler d'aucun parlementaire. Par contre, dernièrement, nous avons été consultés au sujet de l'abattage d'un orme. Puisque le Parlement ne siégera probablement pas avant le mois de janvier, qui sera consulté si des décisions doivent être prises d'ici là sur les prochaines étapes?
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De nombreuses leçons ont été tirées, et je crois que nous pourrions avoir une conversation approfondie à ce sujet. Il y en aurait deux qui seraient utiles et très importantes dans le contexte de la discussion d'aujourd'hui.
La première leçon concerne, comme Mme Garrett l'a mentionné, l'approche décisionnelle à plusieurs niveaux et la nécessité de mettre l'accent sur les éléments sur lesquels nous pouvons nous entendre et d'y donner suite. Cela se prête à une mise en œuvre progressive. En plein milieu des travaux liés à l'édifice de l'Ouest, nous avons commencé à changer de vitesse grâce à notre collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada et la Chambre des communes. Nous allons appliquer pleinement cette leçon aux travaux de l'édifice du Centre.
Voilà donc l'approche progressive, qui consiste vraiment à mettre l'accent, d'abord et avant tout, sur les éléments structurels que nous pouvons déterminer avec la plus grande clarté, tôt dans le processus, et ensuite, une fois que nous avons tiré au clair la fonctionnalité, il s'agit de concentrer nos efforts, du point de vue de la construction, sur les zones qui doivent être parfaites pour le fonctionnement du Parlement. L'enceinte est peut-être l'endroit le plus évident, de même que les salles de comités. Ainsi, ces endroits devraient être remis en état en premier, puis cédés à la Chambre des communes, qui assume la responsabilité technique en matière de TI et de télédiffusion. Les éléments liés à la construction de l'édifice et tous les éléments essentiels en matière de TI devraient être terminés en même temps, au lieu d'être échelonnés, comme nous le faisions auparavant dans le cadre des projets. Quant aux édifices Wellington et de la Bravoure, les travaux seraient réalisés par étapes. Nous pensons pouvoir gagner du temps et améliorer la qualité grâce à une approche plus progressive.
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Je crois que le pourcentage de 20 % se rapportait au processus de déclassement. Nous en sommes maintenant à environ 40 %. Nous sommes en bonne voie de terminer les activités de déclassement d'ici août 2019 afin de pouvoir assurer la transition de retour, de sorte que l'édifice soit transféré des partenaires parlementaires à SPAC. Ensuite, après un roulement très rapide, notre gestionnaire des travaux de construction assumera la garde du site et surveillera le chantier de construction.
Par ailleurs, il faut enlever certains objets clés de l'édifice. Nous avons déplacé une bonne partie des biens mobiliers — des choses comme des artefacts et des meubles —, surtout ceux destinés à appuyer les activités parlementaires, mais il reste quelques biens dans l'édifice, notamment certains artefacts d'une grande importance. Voici un bon exemple: les tableaux de guerre dans la salle du Sénat. Deux des six tableaux ont été décrochés, et les autres le seront à la mi-juin.
Par-dessus tout, du côté de la Chambre des communes, nous procédons au déclassement de l'infrastructure de TI dont est doté l'édifice. Ce travail se poursuit en ce moment même, et le tout progresse bien, mais nous devons terminer le déclassement, ainsi que les activités destinées à isoler l'édifice, pour pouvoir essentiellement le débrancher du réseau électrique.
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J'aimerais soulever deux points. Je tiens d'abord à insister sur un secteur dans lequel j'admire vraiment le travail que vous avez réalisé: votre mise à niveau séismique du présent édifice pour qu'il soit résistant aux tremblements de terre. Il ne l'était clairement pas avant que vous entamiez vos travaux, alors je vous félicite. Je suis bien conscient des défis qui touchent l'édifice du Centre à cet égard, et même si j'aime qu'on économise sur bien des choses, je ne vous demande pas de le faire sur ce point.
Je pense que le problème fondamental auquel vous êtes tous confrontés est que vos partenaires parlementaires, comme vous décrivez les divers groupes qui vous font des soumissions, ne vous ont pas fait part de leurs besoins. Ils vous ont donné une liste de souhaits, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. C'est la différence entre ce qu'on aimerait avoir et ce que les économistes qualifient d'offre et de demande.
Au bout du compte, la demande est ce que je veux avoir et ce pour quoi je suis prêt à payer. Aucun d'entre nous n'a arrêté les choix difficiles. Je ne dis pas que vous faites des choix difficiles; nous n'avons pas arrêté de choix difficiles. Nous vous imposons le travail d'arbitrage, dans une large mesure, et c'est profondément injuste. Je peux voir que vous essayez de vous acquitter de cette tâche et de répondre aux besoins de tous.
Nous devons vous donner des lignes directrices plus claires, alors j'espère que ce que j'ai dit jusqu'à présent n'est pas perçu comme une critique de Travaux publics, des architectes ou de l'Administration de la Chambre. Au contraire, c'est plutôt une critique du processus auquel nous participons, et nous devons nous reprendre en main.
Changement de sujet, je conclus que l'idée d'un espace pour mettre des locaux temporaires à côté de l'ancienne ambassade des États-Unis n'a été approuvée par personne. Je pense que c'est une bonne idée. À l'heure actuelle, c'est un espace inutilisé, un stationnement où on ne se gare même plus. Il y a vraiment lieu d'y créer un espace qu'on pourrait utiliser et, à long terme, le défaut évident du bâtiment actuel est qu'il est trop petit pour un musée de l'histoire et du patrimoine autochtones. C'est impossible qu'il soit suffisamment grand. Les locaux temporaires pourraient être utiles à cet égard.
Je dois vous poser une question: selon vous, combien de temps faudra-t-il pour que soit rempli le gros trou — comme vous l'avez appelé — à l'endroit où l'on construira le Centre d'accueil des visiteurs? Nous savons que les travaux commenceront en septembre 2019. Quand sera-t-il remblayé et à quel moment le sol serait-il recouvert et prêt à être utilisé?
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C'est ce que je pensais. Je vais en profiter. Je vous en sais gré. Je n'ai demandé la parole que pour pouvoir officiellement proposer ma motion: « Que le comité soit chargé d'étudier les modifications proposées suivantes au Règlement et en fasse rapport à la Chambre. » Les documents contenant les détails de ces modifications ont été distribués dans les deux langues.
J'ignore dans quelle mesure nous devons en discuter. Je pars, en quelque sorte, du principe que nous avons suffisamment d'appui chez les députés d'arrière-banc pour au moins explorer quantité de travaux qui ont été effectués par de nombreux collègues et y accorder un peu d'attention. J'en fais un peu partie; j'ai surtout proposé des idées au lieu d'avoir été un des principaux acteurs. Mon rôle est simplement d'être membre du Comité. Voilà pourquoi je présente la motion.
J'aimerais qu'on détermine, soit maintenant ou simplement après, ou au début de la prochaine réunion, mais d'une façon ou d'une autre, si l'étude posera problème ou si on peut rapidement traiter cette motion pour faire venir la délégation afin de nous mettre au travail et d'examiner certaines des propositions.
C'est ce que je chercherais à faire par la suite. C'est la réponse qui déterminera à quelle vitesse on peut traiter cette motion et se mettre au travail, ou si nous aurons besoin d'en faire un type de cause célèbre — j'espère qu'il n'en sera rien.