ACVA Rapport du Comité
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Les conservateurs de gros bon sens - Soutenir les anciens combattants dans leur transition vers la vie civile
Une fois de plus, le gouvernement libéral et le dernier rapport du Comité permanent des anciens combattants laissent tomber les anciens combattants en ratant complètement la cible et en ignorant les véritables préoccupations soulevées par les hommes et les femmes qui ont servi le Canada de façon désintéressée. L’excuse des libéraux pour ignorer les préoccupations des anciens combattants est qu’il s’agit d’une question qui pourrait être examinée à perpétuité, car la nature évolutive du monde moderne et de la main-d’œuvre continuera sans aucun doute à présenter de nouveaux défis aux anciens combattants en transition. Par conséquent, le gouvernement libéral et ses partenaires de coalition, le NPD et le Bloc, ont tenté de se décharger de toute responsabilité envers les anciens combattants, mais les conservateurs rejettent de tout cœur cette prémisse libérale et déposent ce rapport dissident pour se faire la voix des anciens combattants, afin que leurs préoccupations ne soient pas balayées sous le tapis une fois de plus.
La position du gouvernement libéral actuel est qu’étant donné que le processus de transition est susceptible de changer à l’avenir, il est inutile pour le gouvernement d’essayer d’améliorer certaines conditions telles qu’elles existent actuellement. Les conservateurs rejettent ce raisonnement et le condamnent comme une faible tentative d’éviter de rendre des comptes aux anciens combattants du Canada. Après neuf ans sous le gouvernement NPD-Libéral, les anciens combattants canadiens n’ont jamais été confrontés à autant d’incertitude dans leur transition de la GRC et des Forces canadiennes à la vie civile. L’inflation record, causée par les dépenses irresponsables du gouvernement, a entraîné une crise du coût de la vie qui a mis plus d’anciens combattants dans la rue et dans les banques alimentaires qu’à tout autre moment de l’histoire du Canada.
De plus, la dépendance du gouvernement libéral à l’égard des dépenses et de la croissance du gouvernement continue d’imposer des fardeaux administratifs aux anciens combattants et aux fournisseurs de services médicaux qui cherchent à les aider dans leur transition.
Au sein du Comité permanent des anciens combattants, les membres libéraux et les autres partis qui les soutiennent ont délibérément négligé d’aborder les questions immédiates que les anciens combattants soulèvent depuis des années. Les conservateurs n’acceptent pas que le gouvernement et le ministère des Anciens Combattants ne puissent rien faire pour apporter des changements immédiats et positifs au processus de transition pour ceux qui ont servi le Canada et leurs familles.
Il y a des obstacles qui empêchent une transition en douceur pour les hommes et les femmes qui ont servi le Canada. Des obstacles tels que la paperasserie excessive imposée aux médecins, qui les dissuade de travailler avec les anciens combattants. Ou encore l’incohérence du calendrier et du processus d’accès aux avantages liés à l’éducation et à la formation une fois qu’un militaire a décidé de se libérer. Ou encore le manque d’anciens combattants impliqués dans le processus pour aider à transmettre leur expérience à ceux qui naviguent dans le processus de transition pour la première fois. Ce sont tous des obstacles que le gouvernement a mis en place et qu’il peut éliminer immédiatement afin d’améliorer instantanément la vie de nos anciens combattants.
Les conservateurs de gros bon sens croient que les rapports présentés à la Chambre des communes devraient refléter la voix des anciens combattants du Canada, et non celle du Parti libéral et de ses hauts fonctionnaires. Les anciens combattants en transition vers la vie civile ont besoin d’une raison d’être qui les pousse à aller de l’avant, et non pas d’autres séances de photos et d’annonces vides de sens de la part du gouvernement. Tant que le gouvernement libéral et ses partisans du NPD/Bloc continueront de faire obstacle aux anciens combattants, le processus de transition vers la vie civile sera rempli de stress et de difficultés inutiles.
Les anciens combattants aident les anciens combattants
Les conservateurs comprennent que ce sont les anciens combattants qui comprennent le mieux les autres anciens combattants. La perte de la culture militaire est l’un des ajustements et des changements les plus importants pour les Canadiens qui passent des Forces armées à la vie civile. Une forte présence d’anciens combattants au sein du ministère des Anciens Combattants contribuerait à créer une culture qui accorde la priorité aux besoins et aux préoccupations des anciens combattants plutôt qu’aux processus bureaucratiques et à la paperasserie. Bien que le gouvernement conservateur précédent ait légiféré sur l’embauche prioritaire d’anciens combattants dans la fonction publique, le gouvernement libéral actuel n’a jamais mis en œuvre le programme. Par conséquent, Anciens Combattants Canada compte des milliers de bureaucrates, dont moins de 5 % sont des vétérans. Par ailleurs, de nombreuses entreprises et organisations à but non lucratif appartenant à des anciens combattants et gérées par eux travaillent sans relâche au Canada pour servir leurs camarades anciens combattants dans le cadre de programmes et d’initiatives de soutien par les pairs. Le succès de ces programmes et les commentaires positifs qu’ils suscitent témoignent de l’efficacité de l’entraide entre vétérans et de leur collaboration à la réalisation d’objectifs communs. C’est une leçon que le gouvernement libéral a négligée pendant des années. Compte tenu de ces faits, les conservateurs présentent les recommandations suivantes :
Le gouvernement libéral n’a pas accordé la priorité à l’embauche d’anciens combattants et devrait veiller à ce qu’un plus grand nombre d’entre eux soient embauchés pour travailler à Anciens Combattants Canada, où ils peuvent mettre à profit leurs expériences communes pour mieux servir leurs camarades vétérans. Le gouvernement doit fixer et poursuivre des objectifs d’embauche d’anciens combattants afin d’augmenter le nombre et la proportion d’anciens combattants travaillant au sein d’Anciens Combattants Canada et faire rapport à ce sujet chaque année au Comité permanent des Anciens Combattants.
Que le gouvernement libéral reconnaisse la valeur des programmes de soutien par les pairs dirigés par des vétérans et qu’il fasse davantage pour encourager ce modèle pour les vétérans en transition, ce qui les rend directement plus employables et leur permet d’utiliser leurs compétences et leur formation uniques au sein de la main-d’œuvre civile.
Accélération des autorisations de sécurité
Les membres de la GRC et des Forces armées canadiennes ont toujours fait l’objet de vérifications approfondies de leurs antécédents. À maintes reprises, nos anciens combattants ont prouvé leur loyauté envers le Canada en se voyant confier l’utilisation de données sensibles dans l’exercice de leurs fonctions. Un goulot d’étranglement dans l’obtention des habilitations de sécurité signifie que de nombreuses entreprises ont des postes qu’elles ne peuvent pas pourvoir et que la productivité est perdue. Le gouvernement libéral a ignoré les propositions des anciens combattants visant à créer un processus qui reconnaît que les anciens combattants sont des membres de confiance de la société qui ont déjà obtenu une habilitation de sécurité. C’est pourquoi les conservateurs proposent la recommandation suivante :
Le gouvernement devrait mettre en place un système préférentiel pour accélérer l’obtention d’une habilitation de sécurité pour les anciens combattants qui en ont déjà détenu une, afin de permettre une transition en douceur pour les anciens combattants.
Continuité des soins médicaux
Il existe des lacunes dans la couverture médicale des anciens combattants qui quittent l’armée pour retourner à la vie civile. Ces lacunes sont non seulement source de stress et de difficultés excessives, mais elles sont aussi le résultat de l’absence de collaboration entre les ministres libéraux pour aider ceux qui ont servi leur pays.
Le rapport mentionne à juste titre la difficulté qu’ont les Canadiens à trouver un médecin de famille, mais affirme ensuite qu’Anciens Combattants Canada ne peut rien faire pour remédier à cette situation ! Les conservateurs rappelleront au gouvernement que le fardeau administratif imposé aux médecins de famille qui prennent des anciens combattants comme patients décourage activement les autres médecins de faire de même. Compte tenu de la pénurie actuelle de médecins au Canada, la dernière chose dont un vétéran et son médecin ont besoin, c’est d’une montagne de paperasse, surtout dans les cas où l’ancien combattant a déjà reçu un diagnostic ou une ordonnance d’un professionnel de la santé des Forces armées canadiennes.
La solution pour éliminer ce fardeau inutile pour les vétérans et leurs médecins consiste à demander à la Défense nationale et à Anciens Combattants Canada de transférer à Anciens Combattants Canada les diagnostics et les ordonnances que les vétérans ont reçus lorsqu’ils servaient dans les Forces armées canadiennes. Cela permettrait d’assurer la continuité des soins pour nos anciens combattants et d’éliminer la nécessité pour les anciens combattants de prouver leurs blessures ou d’être réévalués avant de pouvoir reprendre leurs traitements une fois qu’ils sont libérés. Dans cette optique, les conservateurs proposent la recommandation suivante :
Anciens Combattants Canada et le ministère de la Défense nationale devraient immédiatement synchroniser leurs politiques afin de reconnaître le travail médical effectué par l’un ou l’autre ministère et d’éliminer les étapes inutiles auxquelles les vétérans doivent faire face pour poursuivre leurs plans de traitement des blessures liées au service.
Harmonisation des qualifications de formation
L’une des pratiques les plus irréfléchies et les plus préjudiciables des Forces armées canadiennes consiste sans doute à priver ses membres de la reconnaissance de l’industrie, ce qui limite leur employabilité dans le secteur privé. L’idée sous-jacente est d’éviter une « fuite des cerveaux » ou une perte de talents au profit du secteur privé, étant donné que les Forces armées canadiennes déboursent des sommes considérables pour former des Canadiens dans des domaines aussi variés que l’utilisation d’équipements lourds, la menuiserie, la cybersécurité, la gestion de projets, etc. Bien que d’autres pays alliés aient démontré le succès de l’offre de formation gratuite en échange d’avantages liés au service et au recrutement, le Canada a maintenu une politique de rétention par le sabotage en refusant d’offrir à ses membres des certifications et des cours de l’industrie.
Cela signifie que lorsque les membres des FAC commencent à faire la transition vers le monde civil, beaucoup ont des années d’expérience dans un domaine, mais pas de certifications industrielles reconnues, ce qui signifie qu’ils doivent perdre du temps et de l’argent pour obtenir des certifications de niveau d’entrée dans des domaines dans lesquels ils peuvent avoir des décennies d’expérience. Dans ce contexte, les conservateurs proposent la recommandation suivante :
Le ministère de la Défense nationale doit harmoniser les certifications de formation des Forces armées canadiennes avec les qualifications civiles, afin de permettre aux vétérans de transférer facilement leurs compétences dans les milieux de travail civils. Le gouvernement libéral doit mettre fin à la politique de « cloisonnement » qui consiste à refuser aux militaires les certifications appropriées dans le but de limiter leurs possibilités d’emploi à l’extérieur des Forces armées canadiennes.
Accès à l’éducation
Bien que le gouvernement libéral ait promis qu’aucun ancien combattant ne serait libéré des Forces armées canadiennes avant d’avoir obtenu tous les avantages et droits auxquels il a droit, il existe encore des lacunes dans les politiques qui empêchent les militaires de présenter une demande ou d’entreprendre des programmes avant qu’un certain temps ne se soit écoulé. Cela va à l’encontre des promesses des libéraux et n’a pas été pris en compte au cours des neuf dernières années, depuis que la promesse a été faite. Un exemple de meilleure approche est le projet de loi GI des États-Unis, qui permet aux membres de financer des programmes éducatifs et des diplômes pendant qu’ils sont encore sous les drapeaux. Cela permet aux militaires de s’inscrire dans des écoles et des programmes et de disposer des fonds nécessaires pour le faire avant leur libération, plutôt que d’attendre des mois avant de pouvoir demander les prestations, ce qui peut entraîner des retards pouvant aller jusqu’à un an.
En outre, certains membres de la Force régulière sont transférés dans la Première réserve afin de pouvoir occuper un emploi civil ou suivre des études à temps plein. Ces membres ne sont pas autorisés à accéder aux prestations d’éducation et de formation puisqu’ils sont toujours considérés comme des membres actifs. Cette situation conduit à la libération complète de ces membres et fait perdre à l’armée des connaissances, des compétences et une expérience précieuses dont elle a désespérément besoin en pleine crise de recrutement et de rétention. Les conservateurs proposent la recommandation suivante pour résoudre ce problème :
Anciens Combattants Canada et le ministère de la Défense nationale doivent coopérer pour combler les lacunes en matière d’emploi des vétérans après leur service en leur permettant d’accéder à des programmes d’éducation et de formation dès qu’ils reçoivent leur date de libération des Forces armées canadiennes. L’allocation d’éducation et de formation doit être offerte aux vétérans dès qu’ils sont informés de leur date de libération par les Forces armées canadiennes et les programmes de remboursement des frais d’éducation doivent être mis à la disposition des membres de la Force régulière qui passent à la Force de première réserve.
Conclusion
En conclusion, les conservateurs estiment que le rapport déposé a délibérément tenté de minimiser le rôle que joue le gouvernement dans le processus de transition des vétérans. Le gouvernement continue de présenter la question de la transition comme un sujet abstrait qui ne peut être abordé facilement, mais les conservateurs ont écouté les anciens combattants et nous savons que le gouvernement actuel ne fait que mettre des bâtons dans les roues des anciens combattants lorsqu’ils tentent de faire la transition.
Comment un ancien combattant et sa famille peuvent-ils réussir leur transition et s’adapter à une nouvelle vie et à une nouvelle culture, alors qu’Anciens Combattants Canada les bombarde de paperasse sans relâche ? Cette bureaucratie fait perdre inutilement du temps aux anciens combattants et leur cause un stress excessif. C’est pourquoi le rapport déposé par les libéraux et les partis qui les soutiennent est si insultant pour les vétérans. Le gouvernement libéral continue de laisser tomber nos anciens combattants et leurs familles.
Un membre des Forces canadiennes peut recevoir un diagnostic d’un médecin des FAC et une ordonnance pour une affection de longue durée, mais lorsqu’il est libéré des Forces, ACC ne reconnaît pas le diagnostic ou l’ordonnance et soumet l’ancien combattant à d’autres évaluations, puis accable les médecins de famille d’une paperasserie excessive, ce qui pousse la plupart des médecins de famille à refuser de prendre en charge des anciens combattants. Le même gouvernement libéral publiera ensuite un rapport affirmant qu’il ne peut rien faire pour améliorer la situation des anciens combattants, puisque les soins de santé relèvent de la compétence des provinces.
Les anciens combattants canadiens et leurs familles en ont assez d’un gouvernement qui tient de beaux discours, mais qui les oublie lorsqu’ils en ont besoin. Le gouvernement libéral continue de causer des traumatismes institutionnels aux anciens combattants et aux membres du service et ne semble toujours pas comprendre pourquoi il y a un énorme problème de rétention, de recrutement et de moral au sein des FAC et de la communauté des anciens combattants. Les conservateurs sont à l’écoute et continueront d’exiger mieux pour ceux qui ont tout risqué pour servir le Canada.