CHPC Rapport du Comité
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RELANCE DES SECTEURS DES ARTS, DE LA CULTURE, DU PATRIMOINE ET DU SPORT APRÈS LA PANDÉMIE DE COVID-19
OPINION COMPLÉMENTAIRE DU PARTI CONSERVATEUR DU CANADA
Les conservateurs membres du Comité permanent du patrimoine canadien remercient les témoins qui ont comparu devant le Comité afin de faire part de leurs expériences et de leurs recommandations concernant la réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19 et les répercussions sur les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport.
L’opposition officielle est toutefois déçue que plutôt que de présenter une analyse approfondie de l’impact des mesures d’aide sur le soutien aux travailleurs des secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport, la majorité des membres du Comité ait décidé de se servir de cette étude comme outil pour défendre toute une gamme de propositions vaguement apparentées.
Les conservateurs sont préoccupés par le fait que bon nombre des recommandations incluses dans le rapport demandent une nouvelle augmentation des dépenses gouvernementales.
Les conservateurs reconnaissent que les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport doivent se remettre de la COVID-19 et profiter d’un avenir florissant, mais il faut absolument que chacun de ces secteurs soit stable sur le plan financier sans que des subventions gouvernementales soient nécessaires.
Les conservateurs s’inquiètent également que plus de deux ans après l’arrivée de la COVID-19 dans nos vies, la majorité des membres du Comité continuent de préconiser de l’aide d’urgence, plutôt qu’une stratégie qui soutiendrait la relance économique des secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport.
Dans sa réponse écrite au Comité, David Dendooven, sous-ministre adjoint, Politique stratégique, planification et affaires ministérielles, ministère du Patrimoine canadien, a indiqué que le gouvernement a déjà dépensé 405 403 388,96 $ depuis le début de la pandémie.
Or, les témoins représentant les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport ont expliqué au Comité que de nombreux problèmes persistent. Pour les conservateurs, il est évident que les dépenses gouvernementales ne constituent pas une solution efficace à long terme.
Même si des témoins ont présenté des preuves accablantes et exhorté le gouvernement du Canada à soutenir l’autonomie financière de l’industrie, bon nombre des recommandations contenues dans le rapport demandent le maintien du soutien financier du gouvernement. Les propositions visant à prolonger ce financement ou à le rendre permanent ne servent pas les intérêts d’industries en santé, justes et concurrentielles.
En outre, les conservateurs sont déçus que la majorité des membres du Comité aient décidé de recommander une augmentation des dépenses consacrées aux programmes existants, plutôt que de mettre l’accent sur la résolution des problèmes d’équité auxquels font toujours face les artistes oubliés et marginalisés du Canada, notamment les artistes autochtones et noirs.
Il est préoccupant que bon nombre des recommandations formulées par le Comité exhortent le gouvernement à investir davantage dans les institutions mêmes qui, par le passé, ont systématiquement fait fi des personnes et collectivités marginalisées.
Finalement, les conservateurs se préoccupent du fait que le rapport demande d’augmenter les fonds alloués au Conseil des arts du Canada. Des témoins ont d’ailleurs déploré que le gouvernement libéral continue de distribuer des fonds par l’entremise du Conseil des arts du Canada, qui, par le passé, avait tendance à distribuer l’argent des contribuables à un certain nombre d’organisations uniquement. Les conservateurs estiment que c’est une erreur pour le Comité de recommander de verser davantage d’argent à cette institution.
Les conservateurs sont déçus que cette étude et ce rapport n’aient pas été aussi utiles qu’ils auraient dû l’être.
Plutôt que de formuler des recommandations précises et utiles pour améliorer les politiques et programmes gouvernementaux, la majorité des membres du Comité ont choisi de promouvoir la poursuite des dépenses gouvernementales inefficaces. Une augmentation des dépenses n’aidera pas les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport à se remettre de la COVID-19 et ne favorisera pas le développement d’industries modernes, justes et concurrentielles.