FEWO Rapport du Comité
Si vous avez des questions ou commentaires concernant l'accessibilité à cette publication, veuillez communiquer avec nous à accessible@parl.gc.ca.
Opinion complémentaire du Bloc Québécois
Le Bloc Québécois réaffirme tout d'abord que la santé relève de la compétence du Québec et que le Gouvernement fédéral doit respecter cette compétence provinciale. En conséquence, le Québec peut mettre en place d'importants programmes d'information visant à sensibiliser la population à la traite des personnes, à ses manifestations et à ses répercussions sur les femmes, les filles et les personnes de diverses identités de genre. De plus, il peut assurer la distribution de matériel pédagogique et de manuels de formation aux populations vulnérables, aux forces de l'ordre et aux fournisseurs de services de première ligne de la province.
Par ailleurs, les investissements dans les services de soutien aux victimes, tels que les services d'accompagnement prenant en compte les traumatismes vécus et les réalités culturelles, l'aide juridique et les logements sûrs pour les victimes de la traite des personnes, relèvent également des compétences du Québec.
Le Bloc Québécois s'oppose fermement à la compartimentation des victimes de la traite des personnes, soulignant que toutes les vies sont égales et doivent avoir un accès équitable aux services, indépendamment de leur appartenance ethnique, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
En ce qui concerne le financement des organisations et des initiatives qui viennent en aide aux personnes, notamment autochtones, noires et migrantes, impliquées dans l'industrie du sexe, y compris les victimes et les survivantes de la traite des personnes, ainsi que les travailleuses du sexe, le Bloc Québécois insiste pour que ces financements se fassent sous forme de transferts afin de respecter les compétences du Québec. Ces services devraient couvrir les domaines du droit, de la justice, de la santé, de la santé mentale et de la toxicomanie.
Enfin, le Bloc Québécois s'oppose à la mise en place d'une procédure visant à radier les condamnations antérieures à 2014 liées au travail du sexe consensuel.